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  • il y a 1 an
Quelques heures après avoir finalisé les négociations autour de l'accord de libre-échange entre l'Union européenne et le Mercosur, la présidente de la Commission européenne a annoncé qu'elle n'assistera finalement pas à la réouverture de Notre-Dame de Paris, où plusieurs dirigeants sont attendus, parmi lesquels Donald Trump et Volodymyr Zelensky.

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Transcription
00:00Alexis Cuvillier, il y a cette dernière minute qu'on vient d'apprendre, la présente de la Commission européenne Ursula von der Leyen devait être à Paris demain pour la réouverture de la cathédrale.
00:08Finalement, elle annonce qu'elle n'y sera pas. Peut-être que ça s'annonçait un peu tendu ?
00:12L'histoire ne dit pas si c'est lié évidemment à ce qui s'est passé aujourd'hui en Uruguay.
00:16C'est vrai que ça faisait un long voyage pour être à Paris demain, donc peut-être qu'il y a eu des impératifs d'agenda.
00:22Mais en tout cas, en effet, ces retrouvailles entre Ursula von der Leyen et le président Macron s'annonçaient très fraîches.
00:29Puisque le président français, comme son Premier ministre, celui qui est toujours en poste pour quelques jours, quelques heures encore, Michel Barnier,
00:37ces deux hommes s'étaient opposés à Ursula von der Leyen à de multiples reprises ces dernières semaines pour dire tout le mal qu'ils pensaient de l'accord tel qu'il avait été formulé avec le Mercosur.
00:49Michel Barnier s'était rendu il y a quelques semaines à Bruxelles pour rencontrer Ursula von der Leyen et lui dire qu'en l'État, la France ne l'accepterait pas.
00:58Le Premier ministre démissionnaire avait demandé à l'époque, en vertu d'un article de la Constitution, un débat avec un vote à l'Assemblée,
01:06un vote qui n'engageait pas la position de la France, mais pour essayer d'amener un argument supplémentaire pour montrer cette opposition du Parlement à Bruxelles,
01:15cette opposition du Parlement français à l'accord avec le Mercosur à Bruxelles, opposition qui a été martelée par le Parlement très fortement, unanimité, quasi unanimité.
01:25Ces arguments n'ont visiblement pas suffi pour freiner la position de la présidente de la Commission européenne. C'est un épisode qui pourrait laisser en effet des traces.
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