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  • il y a 1 an
Le conseiller politique et économiste Alain Minc était l'invité de "Face à Thréard" pour évoquer la menace de censure qui plane sur le gouvernement Barnier.

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Transcription
00:00On revient à la dissolution, il a tout cassé ce jour-là sur une décision absurde, parce qu'il y a un bon Macron.
00:07Il y a le Macron de Notre-Dame, il y a le Macron des Jeux Olympiques, il y a le Macron européen, et on est dans la situation
00:15hallucinante où la scène internationale, en réalité,
00:20amène l'Europe dans une position qui est celle qu'a toujours envisagé Macron. La nécessité de l'autonomie stratégique,
00:26la nécessité de faire un pas en avant dans la construction européenne.
00:30Tout était prêt pour qu'il joue un rôle de leader pour terminer son deuxième mandat en européen.
00:37Et là aussi, aujourd'hui, sa voix à Bruxelles ne compte pour rien, pour rien. Pourquoi ? Parce qu'à Bruxelles, tout le monde vit
00:44avec la politique intérieure des pays partenaires et connaît tout, donc,
00:50évidemment... Il ne peut pas rebondir, pardonnez-moi... Mais on ne rebondit pas par l'internationale. Chacun sait très bien qu'on ne rebondit pas par l'international.
00:56Non, non, non, mais par quel que soit le biais, d'ailleurs. Mais pour vous, Emmanuel Macron, il est d'une certaine manière fini, pardon de le dire comme ça, mais depuis la dissolution.
01:04Je pense que c'est une situation hallucinante.
01:07Vous parliez de fin shakespearienne.
01:09Oui, c'est ce qu'il y a à dire. Il commence comme une rockstar et il termine dans une fin shakespearienne.
01:15Alors, c'est quelqu'un qui a le sens du romantisme et de la dramaturgie, mais c'est fou.
01:20Imaginez... Vous savez, à Bruxelles, c'est très simple. Il y a deux types de partenaires.
01:25Ceux qui nous aiment bien font preuve de commisération.
01:28Ceux qui ne nous aiment pas font preuve de ce que les Allemands appellent la schadenfreude, c'est-à-dire la joie honteuse.
01:35Mais il n'y en a aucun qui, aujourd'hui, attend la France.
01:38Alors, c'est très simple. L'Europe va être dirigée par un couple allemand de très bonne qualité qui sera monsieur Merz, le futur chancelier, et madame von der Leyen, notre patronne.
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