6 questions à Pierre Gasly et Esteban Ocon au GP Explorer

Brut

10/09/2023

Comment ils se préparent pour une course, leurs meilleurs et leurs pires souvenirs sur un circuit... On a posé 6 questions à Pierre Gasly et Esteban Ocon au GP Explorer.

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Sport

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00:00C'est juste hyper cool de voir que le sport auto ça plaît à tout le monde,

00:04qu'on arrive à rassembler pas juste une communauté d'amateurs de sport automobile,

00:11mais une communauté beaucoup plus large.

00:20Mon premier souvenir sur un circuit, ça va être la première fois que j'ai conduit un karting.

00:24J'avais 4 ans et demi, j'ai eu beaucoup de chance d'avoir commencé si tôt.

00:28Je savais pas encore faire du vélo, je faisais du vélo à roulettes,

00:30mais je savais déjà piloter un karting, donc ça c'est un beau souvenir et ça restera gravé, c'est sûr.

00:36Mon premier souvenir sur un circuit,

00:37j'allais dire la première fois que je suis monté dans un kart à l'âge de 6 ans,

00:40mais au final je dirais, c'est même peut-être avant l'âge de 3 ans et demi à Cabourg,

00:46j'étais allé voir une course d'un de mes frères.

00:51Une bonne question, peut-être mécanicien avec mon papa.

00:55On avait quand même une prédestinée à être autour de voitures, de moteurs,

01:00de tout ce qui touche à la mécanique.

01:01Je suis un grand fan de foot et j'ai commencé à l'âge de 5 ans jusqu'à mes 11 ans.

01:06C'est toujours ma deuxième passion.

01:09Moi mes parents, ils auraient préféré que je reste dans le foot.

01:11C'était plus simple d'acheter une paire de chaussures de foot pour aller jouer,

01:15plutôt que de se retrouver à devoir chercher un kart, des moteurs, des pneus, etc.

01:19C'est pour ça que pendant 3 ans, ils ne m'ont pas interdit, mais ils n'ont pas voulu me lancer.

01:25J'ai dû faire pas mal de forcing et j'ai joué au foot pendant toutes ces années-là.

01:31Mais tous les soirs, en allant les voir, ils m'ont dit « laissez-moi commencer le kart, laissez-moi commencer. »

01:39Mon meilleur souvenir, Monza 2020, avec ma première victoire en F1.

01:43C'était juste la fierté de pouvoir monter sur un podium, d'entendre la Marseillaise.

01:48Ça faisait 24 ans qu'il n'y avait pas eu de vainqueur français en F1.

01:52Et puis c'était inattendu, parce que je n'étais pas avec une voiture qu'on attendait aux avant-postes.

01:56Donc c'était un moment magique.

01:58Mon meilleur souvenir sur un circuit, je pense que c'est ma victoire en Hongrie en 2021.

02:02C'est pour l'instant le meilleur moment de ma carrière et un moment que j'essaie de répéter le plus souvent possible.

02:12Mon pire souvenir, je pense qu'on ne peut pas se plaindre ou avoir un pire souvenir.

02:16Je vis une vie de dingue, je voyage sur tous les circuits dans le monde, dans des conditions incroyables.

02:21Et je conduis les voitures les plus rapides du monde pour vivre.

02:25Donc c'est une grande chance de vivre de sa passion et pour moi, il n'y a pas de pire souvenir.

02:31Mon pire souvenir, c'était peut-être l'Australie cette année, où on fait vraiment une super course.

02:37J'étais en cinquième position toute la course et on finit dans le mur tous les deux avec Esteban à un tour de la fin.

02:43Donc ça, je dois dire que ce n'était pas un bon souvenir.

02:50C'est un petit peu solitaire, mais j'ai des amis sur le circuit.

02:54J'ai fait des rencontres exceptionnelles, des personnes qui ont transformé ma vie,

02:58qui m'ont changé, qui m'ont fait la personne que je suis aujourd'hui.

03:01Et c'est avec toutes ces rencontres qu'on devient quelqu'un de meilleur.

03:04Et on apprend énormément en voyant autant de personnes.

03:08Et c'est juste incroyable de se dire que j'ai pu travailler, côtoyer des personnes si talentueuses.

03:15Non, je dirais que j'arrive à bien faire la part des choses entre ce qui se passe sur la piste et en dehors de la piste.

03:20Donc non, on n'est pas là pour se faire des amis quand on est en piste et clairement, il n'y a zéro pote.

03:26Après, en dehors, bien sûr, j'ai des affinités avec certains pilotes

03:29et avec qui on arrive à juste séparer ce qui se passe sur et en dehors de la piste.

03:34Mentalement et physiquement, c'est du travail physique tous les jours.

03:38Il va y avoir une journée où ça va être partie musculation, une journée où ça va être partie cardio

03:42et après, on split la journée en deux avec du travail beaucoup plus spécifique

03:46sur le travail du cou, sur le travail de la stabilité, de la coordination, de la réaction.

03:50Donc c'est vraiment, oui, de l'entraînement à temps complet.

03:53On fait six jours sur sept, on va dire préparation physique.

03:57Donc c'est beaucoup de cardio.

03:58Nous, les courses, elles sont assez longues, une heure et demie.

04:00Entre une heure et demie et deux heures.

04:01Donc on perd deux à trois kilos pendant une course.

04:04On est en moyenne à rythme cardiaque à 165.

04:07Et puis dans les voitures, avec la combinaison, le casque, il fait 55 degrés très rapidement.

04:13Là, à Singapour, le week-end prochain, ça va être entre trois à quatre kilos

04:16parce qu'il y a tellement d'humidité qu'on suit énormément.

04:18Donc c'est beaucoup de cardio, course à pied, vélo, beaucoup d'endurance musculaire.

04:22Il faut être préparé physiquement et c'est l'intersaison.

04:25On fait deux séances par jour.

04:26Après, entre les courses, il y a beaucoup de récupération.

04:28Donc c'est un peu moins en intensité, mais on s'entraîne une fois par jour.

04:31Là, c'est pas mal pour la préparation pour Singapour.

04:33Au soleil, sous le soleil, on est bien.

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