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"On interdit aux députés de débattre et on les empêche donc de voter", assure Edwige Diaz
France Inter
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il y a 1 an
Edwige Diaz, députée RN de la Gironde et Vice-présidente du RN est l'invitée de 7h50 ce jeudi 31 octobre sur France Inter.
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00:00
Hélène Philly, votre invitée est députée de Gironde et vice-présidente du Rassemblement National.
00:05
Edwige Dias, bonjour.
00:06
Bonjour, merci pour votre invitation.
00:08
C'est votre parti qui fixe l'ordre du jour de l'Assemblée aujourd'hui.
00:10
C'est la première niche parlementaire de la session, elle vous revient.
00:15
Vous allez défendre sept propositions de loi, dont une, la première, pour abroger la réforme des retraites.
00:21
Sauf qu'il n'en reste presque plus rien de ce texte.
00:24
Détricoté en commission, vos amendements de rétablissement ont été déclarés recevables hier
00:28
par la présidente de l'Assemblée Nationale.
00:31
Sur les trois articles, Edwige Dias, il n'en reste plus qu'un.
00:34
Est-ce que ça a encore du sens ?
00:37
Oui, il faut expliquer pourquoi nous en sommes arrivés là.
00:40
Nous, vous le savez, avec Marine Le Pen et Jordan Bardella, nous défendons l'abrogation
00:44
de la réforme des retraites d'Emmanuel Macron, qui a été rejetée par le Parlement.
00:48
Elle est passée en 49-3 et qui a été aussi rejetée par les Français.
00:53
Donc, nous avons décidé de proposer à l'occasion de notre niche parlementaire,
00:57
l'abrogation de la réforme des retraites d'Emmanuel Macron.
01:00
Mais vous savez que dans ce texte, il n'en reste plus qu'un d'article.
01:03
Oui, je vais vous expliquer pourquoi.
01:04
Parce qu'en commission, le parti unique qui va du Nouveau Front Populaire jusqu'au Républicain
01:10
se sont arrangés précisément pour vider le texte de sa substance.
01:14
Ce qui nous a obligés à vouloir rétablir nos amendements pour la séance d'aujourd'hui.
01:18
Et là, Yael Braun-Pivet, la présidente de l'Assemblée Nationale,
01:22
celle qui est censée être la garante des débats et de l'initiative parlementaire,
01:27
a déclaré nos amendements irrecevables.
01:29
Vous vous retrouvez exactement dans la même situation que le groupe Lyot l'année dernière.
01:33
Au titre de 40 de la Constitution, on a interdit aux députés une nouvelle dépense.
01:38
C'est ça, en fait, on interdit aux députés de débattre et donc, quelque part, on empêche les députés de voter.
01:45
Mais une nouvelle dépense, c'est le principe de l'article 40.
01:48
Nous, nous souhaitons quand même qu'il y ait un débat aujourd'hui, c'est important.
01:50
Parce qu'il faut que les Français sachent ce qui s'est passé en coulisses, dans leur dos.
01:55
Et donc, il faut que les députés prennent leurs responsabilités et qu'ils assument,
01:59
notamment ceux du Nouveau Front Populaire qui se sont fait élire en promettant l'abrogation de la réforme des retraites.
02:04
Eh bien, il faut qu'ils assument d'avoir contribué à détricoter notre niche et donc à faire perdre du temps aux Français.
02:11
Tout ça pour ne pas nous offrir, comme a dit Madame Mathilde Panot, une victoire politique.
02:15
Vous ne pouviez pas créer une nouvelle dépense dans le cadre de cet article de loi.
02:20
Pourquoi ne pas avoir voté l'amendement de la gauche, mardi, qui prend un autre chemin que le vôtre ?
02:27
Qui propose une nouvelle recette pour ensuite arriver à l'abrogation de la réforme des retraites.
02:32
En fait, il y a vraiment eu des artifices de communication autour de cet amendement issu du Nouveau Front Populaire.
02:38
En fait, ça n'est pas, contrairement à ce qu'ils ont essayé de faire croire,
02:41
ça n'est pas parce que vous présentez un amendement dans le projet de loi de finances de la sécurité sociale
02:46
qui va augmenter les retraites et qui va demander une concertation avec les syndicats sur l'abrogation de la réforme des retraites
02:53
que vous allez abroger la réforme des retraites.
02:55
C'est le préalable ?
02:56
Non, mais le préalable, en fait, on aurait pu éviter un préalable.
02:58
On aurait pu éviter de faire perdre du temps s'ils n'avaient pas détricoté notre niche.
03:03
Mais vous savez, le Nouveau Front Populaire a beaucoup de choses à se faire pardonner.
03:06
Il a des choses à se faire pardonner parce qu'en 2023, si nous n'avons pas été jusqu'au vote de la réforme des retraites,
03:11
c'est précisément parce qu'ils ont fait de l'obstruction.
03:13
Et aussi, le Nouveau Front Populaire a beaucoup de choses à se faire pardonner puisqu'il abrite en son sein François Hollande
03:18
qui a mis en oeuvre la réforme Touraine avec le passage à 43 annuités,
03:22
qu'il abrite en son sein Aurélien Rousseau qui est l'ancien directeur de cabinet de Madame Borde
03:27
donc du coup qui est responsable du passage à la retraite à 64 ans
03:30
et aussi parce que, je le rappelle, le Nouveau Front Populaire s'est désisté pour permettre dans le calvados la réélection de Madame Borde.
03:36
Et pourtant, vous vous asseyez, vous votez aux côtés du Nouveau Front Populaire et des insoumis sur un certain nombre de textes de ce budget.
03:43
La hausse de la taxe sur l'électricité, un vote contre, pardonnez-moi, le report de l'indexation des retraites sur l'inflation.
03:52
Oui, parce que ça va dans le bon sens.
03:54
Parfois du côté des insoumis et parfois, sur ces mesures-là, du côté du camp présidentiel, du camp maçonniste.
04:02
Quand on écoute Jordan Bardella, quand on lit Jordan Bardella, on croit entendre Emmanuel Macron parfois dans sa tribune au Figaro,
04:07
on l'entend défendre la politique de l'offre, du coup on ne sait plus où vous vous situez.
04:10
Attendez, je vais vous expliquer, mais je ne sais pas.
04:12
Vous savez, ORN, ce qui nous caractérise, c'est notre absence de sectarisme.
04:15
Et c'est vrai que ce n'est pas commun en politique, surtout quand on voit les macronistes et le Nouveau Front Populaire.
04:19
Nous, nous l'avons dit, notre seul boussole, c'est l'intérêt des Français.
04:22
Donc oui, nous, nous votons tous les articles, toutes les propositions de loi, tous les amendements dès lors qu'ils vont dans le bon sens.
04:28
Et oui, moi, je suis fière d'avoir réussi à faire reculer l'augmentation des taxes sur les entreprises.
04:37
Et je suis aussi fière d'avoir permis l'absence de réindexation des retraites sur l'inflation.
04:43
Donc oui, moi, je le dis, il faut faire aller les choses dans le bon sens.
04:48
Et au Rassemblement National, je tiens à souligner la particulière assiduité de mes collègues,
04:52
puisque ce week-end, si vos auditeurs ont regardé la télé, ils ont dû voir que les macronistes et les LR,
04:58
c'est-à-dire le bloc gouvernemental, a littéralement déserté les bancs de l'Assemblée.
05:03
Ça ressemble clairement à un sabotage du budget.
05:04
Edwige Dias, pourquoi avez-vous empêché le retour de l'ISF et l'augmentation de la flat tax ?
05:09
Juste, en fait, ce n'est pas dans notre programme.
05:11
Vous savez, nous, nous souhaitons taxer la fortune financière et pas la fortune immobilière,
05:17
surtout quand ça prend en compte la résidence principale.
05:22
Donc oui, en fait, nous n'avons rien trahi.
05:24
Nous n'avons pas du tout trahi nos électeurs.
05:25
Nous avons été élus sur un programme.
05:27
Notre programme ne comportait pas le rétablissement de l'ISF.
05:30
Nous n'avons pas voté pour le rétablissement de l'ISF.
05:32
Marine Le Pen disait quand même, il y a quelques années,
05:34
que la suppression de l'ISF avait engendré la crise des gilets jaunes.
05:37
Mais pas que ça.
05:38
Alors moi, je me souviens, je vais vous dire dans ma circonscription en Gironde,
05:41
ce qui a surtout engendré la crise des gilets jaunes,
05:44
c'est l'augmentation des taxes sur le carburant,
05:46
qui a été proposé par Emmanuel Macron, largement soutenu par l'UPS.
05:50
On a aussi entendu beaucoup de slogans contre la suppression de l'ISF à l'époque.
05:54
Sur la flat tax, Edwige Dias, cette flat tax qui taxe,
05:58
on le rappelle, moins lourdement les revenus du capital que ceux du travail.
06:02
Vous avez voté contre l'augmentation, et donc un petit rééquilibrage,
06:07
on aurait pu considérer, de cette taxe.
06:09
Alors qu'en commission, vous avez voté l'inverse.
06:11
Là encore, on a eu du mal à suivre votre position.
06:14
Non mais, vous savez, notre programme, il est très clair.
06:16
Il est déjà disponible sur notre site internet.
06:19
Et nous avons, nous, proposé un contre-budget dans le cadre de l'examen de ce budget.
06:23
D'ailleurs, notre contre-budget, il est disponible sur nos réseaux sociaux.
06:26
Jean-Philippe Tanguy voulait la supprimer, puis finalement, vous avez voté contre l'augmentation.
06:30
Non mais, ce qui est important, oui, parce qu'en fait, c'est difficile à expliquer au micro,
06:34
mais en fait, vous avez des amendements, des sous-amendements, des amendements de repli.
06:38
Et donc, en fait, des fois, vous avez une image qui n'est pas conforme à ce que nous voulions réellement.
06:43
Moi, ce que je veux dire, c'est que dans notre contre-budget,
06:46
nous avons proposé 15 milliards d'euros d'économies,
06:48
notamment 4 milliards sur l'immigration, 5 milliards sur l'Union européenne,
06:51
que nous avons réussi à obtenir grâce à notre forte mobilisation.
06:55
Et nous souhaitons aussi baisser de 6 milliards d'euros l'aide au développement,
06:58
parce que comme nous sommes dans une crise comme celle que nous rencontrons actuellement,
07:02
il est important que l'argent des Français soit dépensé au bénéfice, en priorité des Français.
07:08
Mais vous vous êtes privés donc de nouvelles recettes avec cette flat tax sur le budget, Edwige Diaz.
07:14
Je voudrais quand même qu'on passe à un autre sujet qui est faux.
07:17
Enfin, je ne peux pas vous laisser dire ça.
07:19
On se prive d'aucune recette.
07:20
Simplement, on déplore que nos adversaires, par sectarisme, en viennent à bloquer nos amendements.
07:27
Ce que je regrette, mais vous savez, tout ça changera.
07:29
Et nous proposerons un budget à l'équilibre sain quand nous arriverons au pouvoir.
07:32
Et le plus tôt sera le mieux quand on voit la situation actuelle.
07:35
Je voudrais qu'on parle du reste des propositions qui seront examinées aujourd'hui
07:39
dans le cadre de votre niche parlementaire.
07:40
Vous comptez sur les LR pour faire passer votre texte sur les peines planchées.
07:43
Pourquoi remettre ce texte sur la table ?
07:45
Mesure phare du quinquennat Sarkozy qui avait été supprimé par François Hollande ensuite.
07:49
Oui, nous nous sommes favorables au rétablissement de ces peines planchées.
07:52
C'est d'ailleurs ma collègue députée RN du Gard, Pascale Borde, qui la défendra tout à l'heure.
07:57
Nous souhaitons, parce que c'est une question de justice en fait,
08:00
les Français sont fatigués de ce laxisme judiciaire qui crée de l'insécurité dans notre pays.
08:06
Nous comptons en fait sur l'ensemble des députés qui doivent entendre les revendications des Français
08:11
qui réclament plus de justice.
08:13
Donc nous souhaitons que les macronistes et notamment je crois les groupes Horizon
08:18
qui s'étaient déclarés favorables au rétablissement des peines planchées,
08:22
nous souhaitons qu'ils votent et nous souhaitons aussi que les LR votent en faveur de ce texte.
08:26
Il n'y a qu'un seul malheur avec les LR, c'est qu'ils ne sont jamais là.
08:28
Malgré un bilan en demi-teinte de cette mesure,
08:31
c'est l'Institut des politiques publiques qui en a mesuré l'efficacité.
08:34
On a un petit recul puisqu'elle a été en oeuvre de 2007 à 2014.
08:41
Et donc qu'est-ce qu'on fait en fait ? On laisse la situation se dégrader ?
08:44
On ne répond pas aux attentes des Français ?
08:47
En tout cas la menace n'empêche pas un deuxième délit.
08:48
Pas forcément le même, mais un deuxième délit quand même.
08:51
Nous souhaitons les peines planchées parce que nous considérons que ce qui est efficace
08:54
en matière de dissuasion c'est la certitude de la peine.
08:56
Et nous aurons aussi d'autres textes que nous allons présenter à l'occasion de cette niche.
09:00
Notamment un texte visant à systématiser l'expulsion des délinquants étrangers
09:04
qui est une demande formulée par 85% des Français.
09:09
Vous croyez au soutien de Bruno Retaillot sur ce sujet ?
09:11
Je le souhaite en tout cas.
09:12
Si jamais il ne vote pas en faveur de notre mesure visant à faciliter l'expulsion des délinquants étrangers,
09:18
cela remettra largement en question ces propos Tony Truant
09:22
et de fermeté en matière de lutte contre l'immigration.
09:26
Propos Tony Truant, vous entendiez Patrick Ouen à l'instant qui soulignait que les actes
09:30
sont peut-être moins puissants que les paroles en le concernant.
09:32
Est-ce que vous le trouvez un peu laxiste pour ces débuts ?
09:35
On verra bien.
09:37
En tout cas, ce que je vois avec M. Retaillot, c'est qu'aujourd'hui,
09:40
il a l'opportunité de voter en faveur d'une loi qui va lutter contre l'immigration.
09:46
Nous attendons de lui qu'il augmente les places en centres de rétention administratives
09:50
qui sont au nombre de 1800 aujourd'hui.
09:52
L'objectif, c'est de 3000 alors qu'il y a entre 600 000 et 900 000 clandestins dans notre pays.
09:56
Et nous souhaitons qu'il soutienne auprès d'Emmanuel Macron la proposition de loi de réforme constitutionnelle
10:01
proposée par Marine Le Pen visant à ce que la France reprenne vraiment la maîtrise en matière de politique migratoire.
10:06
Edwige Diaz, députée Rassemblement National de Gironde et vice-présidente du Rassemblement National,
10:11
merci d'avoir été avec nous ce matin.
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