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  • il y a 1 an
Avec Jean-François Achilli et Maxime Lledo

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##DITES_LE_FRANCHEMENT-2024-10-09##

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Transcription
00:00Si on en parlait maintenant, surparler de ce ministre Didier Migaud qui critique ouvertement le budget de son propre gouvernement,
00:11ça j'ai quand même rarement vu ça, en commission des lois, le voilà qui critique le budget de son gouvernement.
00:18— De son gouvernement qui n'a pas encore été présenté. Ça sera demain officiellement au Conseil des ministres.
00:24— Voilà, il a pris les devants. Il a pris les devants effectivement hier, hier soir, devant la commission des lois de l'Assemblée nationale. On l'écoute.
00:32— Le budget qui vous sera présenté en fin de semaine ne sera pas satisfaisant pour nous. Le Premier ministre s'est engagé sur un certain nombre de budgets,
00:47travaillé à des réajustements. Donc nous sommes mobilisés pour que ces réajustements soient le plus haut possible, pour faire en sorte que
00:55la plus grande partie des engagements qui ont été pris puissent être tenus. Bon, pour le moment, je ne peux pas vous en dire plus.
01:03— Bah oui, non, parce qu'on attend donc demain... — Est-ce qu'il y en sait plus ? — Bah non.
01:06— Ouais. — C'est une bonne question. — On est toujours à la recherche de l'argent. — En tout cas, c'est une bonne question, Michel.
01:10— C'est une bonne question. En tout cas, il est pas content. — Non, mais c'est fatigant. C'est un peu fatigant, ces histoires de budget.
01:16— Vivement que ça... C'est vraiment fatigant. Qu'est-ce que vous en pensez, tous les deux ? — C'est très fatigant. Et puis là, on a un ancien socialiste.
01:23Enfin, il était socialiste. — Il est président de la Cour des comptes. Mais il sait compter ce que j'avais fait avec Migaud, 9.7.
01:30Et c'est ça. Vous vous souvenez pas de ça ? Ça a fait un tabac sur les réseaux sociaux. D'ailleurs, il m'en a voulu. Je sais pas s'il va venir ici.
01:38— Il aimera bien ici. — Mais il est invité, Didier Migaud. Moi, je l'aime bien. Je l'aime bien, mais...
01:42— Jean-Jacques, c'est un ministre frondeur. Ça y est, on a un premier ministre frondeur qui nous fait état des négociations à ciel ouvert,
01:49avant même qu'on ait commencé à discuter le budget en séance dans l'hémicycle. Ça donne une idée de désordre déjà au sein de ce gouvernement,
01:56de quelque chose qui n'est pas tenu. Vous avez un premier ministre qui est allé voir sa majorité, même, en réunion à l'Assemblée nationale.
02:02Ça s'est mal passé. Ils ont fini par mal se parler. On se demande comment ça va tenir. Avant, on avait une majorité absolue.
02:09Maintenant, on a une minorité plurielle. Ça va être compliqué, cette affaire-là. — « Une minorité plurielle » ! Ça, c'est une bonne expression.
02:16— Moi, je suis moins sévère sur Didier Migaud. Je pense qu'aujourd'hui, nous sommes malheureusement dans une époque politique
02:23où tout le monde essaie de tirer la couverture à son budget. Et surtout, Didier Migaud est en train de réaliser que derrière les critiques faciles,
02:29se cachait en réalité derrière l'ancien ministre de la Justice Éric Dubon-Moretti quelqu'un qui avait réussi à faire de la justice un budget très fort de l'État...
02:37— C'est vrai. Ça, c'est vrai. — On va dire avec une embauche supplémentaire de personnel, avec un plan pour notamment les personnes qui travaillent en prison
02:44de manière spectaculaire. Et donc en arrivant dans le bureau de l'ancien garde des Sceaux, il s'est dit « Mince, je vais quand même prendre la place
02:50de quelqu'un qui n'a peut-être pas beaucoup fait de bruit médiatique mais qui, dans le fond, a bossé avec peut-être un moment des défauts de communication ».
02:56— Mais je suis assez d'accord. Je suis assez d'accord. Éric Dubon-Moretti, ça a été un bon ministre de la Justice. — Exactement. Et c'est surtout quelqu'un qui se battait
03:03auprès du président de la République et auprès des différents premiers ministres. Et là, Didier Migaud se dit « Ah, merde, j'ai peut-être pas pouvoir faire pareil ».
03:09Donc qu'est-ce qu'il fait ? Il prend déjà un témoin et la Commission des lois et les médias en disant « Regardez les cocos. Moi, mon budget, il va pas être suffisant ».
03:16— Ils vont pas pouvoir toucher quand même aux embauches prévues. — Non, ils ne peuvent pas toucher aux embauches prévues. Et puis regardez le message avec ce nouveau
03:21gouvernement, avec ce message sécuritaire attendu par les Français. Il y a eu des drames retentissants récemment. Qu'est-ce qu'on a dit ?
03:29Ah, la chaîne judiciaire pénale ne fonctionne plus. Et la réponse de Didier Migaud, à juste titre, a été de dire « Partiellement ». Ça manque de moyens.
03:38Donc si on veut qu'il y ait une réponse pénale au niveau... Après les arrestations des suspects dans les affaires retentissantes, il faut des moyens,
03:46il faut des personnels, il faut du budget. Et si vous avez un ministre de la Justice qui arrive et qui vous dit « Il n'y a pas assez de fric dans la machine »,
03:53comment voulez-vous que ça arrive ? Comment créer une forme de confiance chez les Français ? — Il va y avoir un débat sur l'excuse de minorité.
03:59Ça, il va y avoir débat. Vous avez vu que la porte était entre-ouverte sur l'excuse de minorité. Je ne sais plus qui en a parlé.
04:08Hier matin, je voulais en parler à Othmane Nassrou, mais il répondait à aucune question. Donc évidemment, la langue de bois parfaite.
04:16Langue de bois ministérielle, vous savez, c'est insupportable. Oui, les jeunes ministres... Langue de bois ministérielle, c'est insupportable
04:25quand on pose des questions qu'on n'a pas de réponse. — Oui. Jean-Jacques, rien ne va bouger, je vais vous dire. Les mois qui viennent sur ces histoires de justice,
04:34de police, de... — Rien ne va bouger. — Rien ne va changer. — Ah bon ? D'accord. — On est reparti sur les mêmes questions, les mêmes impasses.
04:43Rien... Je vous fais le pari. Rien ne va changer. Et puis tout ça va être bloqué à l'Assemblée nationale. Ça va être coincé. Ça va bloquer, ça va buter
04:51sur un mur d'opposition. Rien ne va changer dans les mois qui viennent. Pardon d'être pessimiste. — Non, non, non, non, non, non.
04:58— Le sujet, souvent, avec les mises à justice – et je crains que Didier Migaud ait déjà emprunté ce chemin, si vous voulez –, c'est que je trouve ça toujours
05:04légèrement facile de s'abriter derrière des questions qui sont uniquement budgétaires. Parce que quand vous receviez David Lysnard,
05:10qu'on a très bien parlé à votre micro, Jean-Jacques, ou quand vous écoutez des femmes comme Béatrice Bougère, qui est une magistrate syndicale,
05:16elle explique très bien qu'aussi en France, on a seulement 25% des procédures pénales qui aboutissent. Et sur ces 25%, il y en a seulement 30%
05:23qui aboutissent dans ces peines de prison. Donc s'il vous plaît, ça, ça ne demande pas de moyens supplémentaires. Il y a une volonté...
05:29— C'est quand même une question de moyens. — Non, mais il y a... J'ai l'air un peu bien sûr. Mais ce que je veux dire, c'est qu'il y a aussi
05:33une volonté politique derrière. — Non, mais le temps judiciaire, c'est qu'il n'y a pas assez de magistrats, de sièges. — Ça, bien sûr.
05:38— Il y a aussi la volonté politique derrière. — Il y a le temps des enquêtes. Et puis il n'y a pas assez de places de prison.
05:42C'est donc une affaire quand même, Maxime, de moyens. — Oui, bien sûr. Mais c'est aussi une affaire de moyens.
05:46— Ça a été rechangé Éric Dupond-Moretti. Oui, mais Éric Dupond-Moretti, ça, ça fait... Donc il y a aussi, si vous voulez,
05:51quand la première prise de parole du ministre de la Justice, c'est de dire... J'ai quand même expliqué 2, 3 principes à Bruno Rotaillot.
05:56Peut-être qu'il en a besoin. Mais c'est aussi, je pense, la volonté politique dans la période d'affirmer le fait qu'en effet,
06:01il y a une volonté d'amener... — La minorité plurielle, Jean-Jacques Bolland. Est-ce que ça y est ?
06:06— Messieurs, je change complètement de sujet. Vous, ça vous dit quelque chose, Bob Woodward ? — Bien sûr.
06:11— Bob Woodward, non. Maxime, non ? — Watergate. — Ah, bravo. Le Watergate. C'est lui qui a entraîné, lui avec son ami Brunstein,
06:20qui a entraîné la Bernstein. — Oui, la chute du président. — La chute de Nixon. — 64 ans. OK, on l'a.
06:27— La chute de Nixon. Eh bien il sort un livre, là, qui va faire énormément de bruit, Bob Woodward, où il révèle que Trump
06:35a envoyé des tests anti-Covid à Poutine en cachette en 2020. Non mais vous imaginez ? Un usage personnel, parce que Poutine
06:44n'en avait pas en Russie à ce moment-là. Et il lui a dit surtout « Tu ne dis rien ». C'est Poutine qui a dit à Trump
06:50« Surtout, tu ne dis rien, parce que c'est pas pour moi que ce sera gênant, mais c'est pour toi, bientôt, que ce sera gênant ».
06:56Ça va sortir, ça, dans quelques semaines. — Dans le livre. — Dans le livre, Bob Woodward. Allez, il est 8 h 29. Dans un instant, Marion Maréchal.
Commentaires
1
  • Mocheriton1eril y a 1 an
    il y a encore ce RUER Phillipe d'Agen 47 qui viens nous emmerder avec les services sociaux,c'est un ingénieur qui emmerde les gents en attendant d'aller en prison a cause de ces magouilles. j'ai eu loué un logement où il était au rez de chaussée après que j'eu signé le bail,mais que déjà,il était signaler et nous emmerdé jusque dans nos logements,il a fait déménager ceux du rez de chaussée pour pourvoir loué,j'en suis parti 4 moi après.
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