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Elie Chouraqui, réalisateur sur l’onde de choc en France en ce 7 octobre : «Le président français abandonne ses otages».

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Transcription
00:00Je vais au-delà de ça. Vous savez, depuis que je suis enfant, je m'interroge sur la Shoah.
00:04Je me dis mais comment des hommes ont pu emmener des enfants, des femmes, les mettre dans des autobus, les mettre dans des trains,
00:10en sachant qu'ils allaient vers la mort. Et pour la première fois de ma vie, il a fallu que j'arrive à mon âge, j'ai compris la Shoah.
00:19En me disant que voilà, il y avait en France même des hommes et des femmes politiques qui, s'ils étaient au pouvoir,
00:26pourraient mettre des juifs, enfants, femmes, hommes, les mettre dans des autobus et les envoyer à la mort sans sourciller.
00:36– Des politiques en France ? – Absolument, à l'extrême gauche.
00:38– Des responsables politiques en France ? – Je pense sincèrement.
00:41Je pense qu'il y a une telle banalisation du mal, qu'il y a une telle violence chez ces gens-là pour arriver à leur but,
00:51pour arriver là où ils veulent arriver, c'est-à-dire au pouvoir, à la destruction de l'État français.
00:56Je pense qu'effectivement, ils seraient capables de ça, comme l'ont été les collaborateurs et la collaboration pendant la Deuxième Guerre mondiale.
01:04– Vous visez Jean-Luc Mélenchon et la France Insoumise ? – Absolument, oui.
01:06– C'est-à-dire capables aujourd'hui d'arriver à une solution, une détermination ?
01:10– Mais vous savez, regardez, décryptez ce qu'ils disent, prenez les mots qu'ils disent, un après l'autre.
01:16Ces mots sont d'une violence absolument ahurissante.
01:18Ça n'est pas juste une façon de donner un point de vue, une opinion, c'est un appel au meurtre constant.
01:26C'est un appel à la destruction d'un peuple, au-delà de notre peuple, la France, à la destruction du peuple juif.
01:33C'est ça dont il s'agit, ce n'est pas du tout uniquement se dire
01:38« je vais donner un point de vue sur la politique de mon pays,
01:41un point de vue sur l'opinion que devra avoir mon pays sur le conflit. »
01:45– Il faut raconter qui c'était ça, pourquoi alors un tel discours peut être tenu en France ?
01:50– La faiblesse, regardez ce que fait le président Macron il y a deux jours, à 48 heures du 7 octobre.
01:58Il dit « nous allons retirer les armes à Israël, nous allons retirer la livraison d'armes. »
02:02Bon, ça n'a pas grande importance, il y a très peu d'armes qui partent en Israël de la France.
02:07Mais le message est terrible, le message est terrible, ça veut dire quoi ?
02:11Ça veut dire d'abord que le président français abandonne ses otages,
02:17et en plus que le président français ne donne pas d'armes
02:21à ceux qui eux ont le courage d'aller chercher ses otages.
02:25Il refuse de leur donner d'armes pour libérer des Français.
02:28Donc regardez le message que ça envoie, évidemment à la France insoumise,
02:33mais aussi à tous ceux que la France insoumise a hypnotisé,
02:36c'est-à-dire tous nos enfants de banlieue, tous les jeunes musulmans…
02:41– Partis, partis.
02:41– Oui une partie, bien sûr une partie, mais malheureusement c'est ceux qu'on entend le plus.
02:46Vous savez, vous avez raison de dire ça,
02:48parce que je crois qu'il y a une feuille de papier entre un musulman et un juif,
02:51il n'y a rien, nous sommes de la même culture,
02:53nous avons les mêmes vieux, les mêmes prophètes, les mêmes habitudes,
02:56moi je suis un enfant d'un séfarade, donc je me sens plus proche évidemment d'un musulman.
03:01– Nous sommes d'accord, on a souvent partagé nos souvenirs,
03:03Édouard Chouac nous le dit souvent,
03:04mais la différence c'est qu'ils ont une autre chose en commun,
03:07c'est la même terre, Israël et Palestine, c'est ça le problème aujourd'hui aussi.
03:11– Mais oui, mais c'est une terre qu'on peut partager,
03:12il peut y avoir deux États mais d'un côté de l'autre.
03:14Mais évidemment, vous savez, on peut dire qu'Israël ne veut pas la paix,
03:18on peut dire que Nathaniel, qui est évidemment un homme du passé,
03:22plus de l'avenir, mais qui en tout cas est un homme du présent
03:24parce qu'il est obligé de faire cette guerre,
03:26on peut dire qu'Israël et Nathaniel ne veulent pas la paix.
03:31Moi je pense que demain matin,
03:33si Sinouar sortait de son tunnel avec les otages,
03:35en disant, tenez je vous les rends,
03:37essayant de trouver un compromis, essayant de trouver…
03:40Vous savez, il n'y avait pas d'Israéliens à Gaza
03:43quand le Hamas a attaqué Israël,
03:45a attaqué les jeunes gens qui dansaient dans le désert
03:50pour simplement prendre du plaisir.
03:52C'était juste un acte qui voulait dire,
03:56cessons les accords d'Abraham,
03:59cessons la possibilité pour que les Juifs et les musulmans
04:02se réconcilient et vivent en paix.
04:04Arrêtons ça et ils ont réussi leur pari.

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