Doom avec The Rock - Mon analyse - Vidéo Dailymotion

Reservoir Vlog

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00:00Doom, sorti en 2005, est un film que même The Rock n'hésite pas à rogner.

00:13Et pour cause, ce film reste quand même dans les mémoires comme une belle aberration.

00:38Les décors sont hideux, l'histoire stupide, ça ne fait absolument pas peur, mais pire

00:42que tout, ça ne fait même pas rire puisque le film se prend réellement au sérieux.

00:46Les deux seules choses positives du film, et encore je vais être gentil, c'est The

00:49Rock dans le rôle de l'antagoniste, chose qui n'arrivera quasiment plus à la suite

00:53de sa carrière, et ce plan séquence en vue subjective qui se veut être relativement

00:57dégueulasse, mais qui au moins a le mérite de proposer un certain parti pris de mise

01:00en scène.

01:01Le seul du film d'ailleurs.

01:03Bref, pour vraiment assister à la première proposition intéressante de la carrière

01:06de l'acteur, il faudra attendre 2006 et un film plutôt… plutôt spécial oui.

01:12Shootland Tales est un film compliqué à aborder, et c'est peu de le dire.

01:24Il sera présenté à Cannes en 2006 pour son plus grand malheur puisqu'il recevra

01:27un des retours les plus négatifs de l'histoire de la croisette, obligeant son réalisateur

01:31à remonter le film et privant la France d'une projection au cinéma.

01:35L'histoire raconte comment la découverte d'une nouvelle source d'énergie va ralentir

01:38la rotation de la Terre, et de ce fait modifier la stabilité mentale des êtres humains qui

01:42vont petit à petit faire sombrer le monde dans la folie et le chaos.

01:46Mais le problème n'est pas tellement cette histoire, le problème c'est plutôt la

01:48manière dont elle est racontée.

01:50Pendant près de 2h30, le spectateur va recevoir un nombre incalculable d'informations, et

01:55va en plus les recevoir dans le désordre.

01:57En fait, pour schématiser le truc, le film s'apparente à un énorme meuble Ikea totalement

02:01démonté, et qu'on doit nous même remonter, mais sans la notice, et les yeux bandés.

02:07Bref, ce film est un bordel sans nom.

02:09J'irais pas jusqu'à dire qu'il est totalement raté, parce que la proposition

02:12est intéressante et honorable, mais cette histoire qui paraît hyper captivante au début

02:16se mélange tellement les pinceaux qu'elle en devient vite très compliquée à suivre.

02:19Un film difficile d'accès, qui demande bien plus qu'un seul visionnage et une certaine

02:23curiosité c'est bien, mais il faut pas que le film en question se transforme en délire

02:27totalement personnel qui nous sort complètement de l'histoire.

02:30Maintenant je trouve que c'est un film qui gagne à être vu, parce que c'est une

02:33oeuvre unique que vous ne verrez nulle part ailleurs.

02:35Notamment grâce à son casting génialement improbable composé de Sarah Michelle Gellar,

02:39Shane William Scott, Justin Timberlake, et bien sûr The Rock.

02:43Le personnage du Rock, Boxer Santaro, est un acteur amnésique qui va écrire et réaliser

02:48un film qui sera le résumé exact de ce qui est en train de se passer dans le monde réel.

02:52Une mise en abîme intéressante portée par l'acteur totalement à contre-emploi dans

02:56ce rôle qui démontre tout son talent.

02:57Pour vous donner une idée, le réalisateur Richard Kelly lui conseillera des films comme

03:01En quatrième vitesse de Robert Aldrich pour travailler son personnage.

03:04Shootland Tales est globalement une déception, mais il a au moins le mérite d'échouer

03:09en tentant quelque chose.

03:10Et je reste encore persuadé que malgré ça, Richard Kelly est un très bon réalisateur.

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