Geoffroy Lejeune : «On est en train de vivre une parenthèse paradisiaque à Paris. On a voulu et on a pu»

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Geoffroy Lejeune s’exprime sur le bilan sécuritaire positif mis en place pour les JO de Paris : «On est en train de vivre une parenthèse paradisiaque à Paris. On a voulu et on a pu».

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00:00C'est intéressant parce qu'en fait, on est en train de vivre, franchement, une parenthèse paradisiaque.

00:04C'est quand même vraiment, à Paris, pour les Parisiens, ceux qui nous écoutent et qui connaissent l'état de cette ville habituellement,

00:09ils voient vraiment la différence.

00:10Et en fait, on pourrait résumer toute cette séquence par « quand on veut, on peut ».

00:14Donc là, on a voulu et on a pu.

00:16Et je suis d'accord, Philippe, l'idée n'est pas de tripler les effectifs de police et de vivre comme ça en permanence,

00:22mais on vit une forme d'état d'urgence en ce moment, et l'état d'urgence, parfois, il devient le droit commun.

00:26C'est arrivé d'ailleurs pour le terrorisme, Gérard Collomb, ministre de l'Ansion,

00:29c'est arrivé pour le terrorisme, Gérard Collomb, ministre de l'Intérieur, au début du premier mandat d'Emmanuel Macron,

00:33a fait voter l'état d'urgence en droit commun pour pouvoir, tout simplement, agir.

00:38Moi, je dis juste, en fait, que l'état de la délinquance, notamment des clandestins,

00:42puisque le champ de Mars, c'est les clandestins, est tel qu'aujourd'hui, si on n'a pas 40 000 policiers,

00:47on ne peut pas gérer autrement que comme on est en train de le faire maintenant.

00:50C'est intéressant, ça pose la question.

00:51Et moi, en tant que je ne suis pas habitant du quartier du champ de Mars,

00:55mais en tant que citoyen qui regarde ça, je préfère trop de police à trop de délinquance, vraiment.

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