Geoffroy Lejeune : «J’ai le sentiment qu’on est face à un vrai fait divers»

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Geoffroy Lejeune estime que l’affaire de l’assassinat d’une professeure dans une école à Saint-Jean-de-Luz ne permet pas de tirer des enseignements : «J’ai le sentiment qu’on est face à un vrai fait divers»

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00:00 - Je ne sais pas, en tout cas, ce qui me désarme profondément,

00:02 c'est que j'ai le sentiment qu'on est en face d'un vrai fait divers.

00:05 Vous savez, souvent on dit non, non, quand on commente l'actualité et des drames,

00:08 on dit ce n'est pas forcément qu'un fait divers.

00:11 On pourrait en tirer des conclusions sur telle ou telle population,

00:14 sur telle ou telle catégorie de criminels, etc.

00:16 Là, honnêtement, quand vous voyez l'état de sidération des gens sur place,

00:21 bien décrit par votre correspondant,

00:23 vous avez le sentiment qu'en effet, quand vous dites imparable,

00:26 oui, déjà imparable et ensuite que rien ne pouvait être anticipé.

00:31 Et vous ne voyez même pas quelle conclusion vous pouvez en tirer.

00:33 Alors, Joseph souligne la question de la présence d'un couteau dans un lycée, etc.

00:38 Évidemment, toutes ces questions-là se posent,

00:39 mais en soi, qu'est-ce que vous pouvez exiger de vos gouvernants

00:42 pour vous prémunir de tel drame ?

00:44 Qu'est-ce que vous pouvez dire ?

00:44 Voilà, vous avez raté là-dessus, etc.

00:46 C'est super compliqué.

00:47 Donc, c'est d'ailleurs, je pense, la vraie définition du fait divers,

00:50 c'est que ça s'est toujours arrivé, ça arrivera toujours

00:53 et on n'y peut en soi pas grand-chose.

00:55 La seule question et c'est vraiment une question.

00:57 [Musique]

01:01 [SILENCE]

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