Le Rassemblement national est aux portes du pouvoir ce lundi 1er juillet, au lendemain du premier tour des élections législatives. La gauche apparaît comme la principale force en opposition à l'extrême droite et appelle à constituer un front républicain face au risque de l'arrivée de Jordan Bardella à Matignon. Distancé, le camp présidentiel jouera les arbitres dans de nombreuses circonscriptions. Réélue dès le premier tour dans sa circonscription, Mathilde Panot (NFP-LFI) est de retour à l'Assemblée nationale ce lundi.
Catégorie
🗞
NewsTranscription
00:00Nous sommes exactement l'exemple de députés qui avons été élus
00:04justement grâce à une mobilisation populaire supplémentaire,
00:07mobilisation notamment de la jeunesse, des quartiers et des villes populaires,
00:11mobilisation dans les Outre-mer aussi,
00:13et c'est cette mobilisation justement, si elle augmente encore,
00:17qui peut nous faire battre l'extrême droite
00:19et là aussi proposer une véritable alternative au pays.
00:22C'est plus difficile dans les ruralités où on voit que le Rassemblement national est beaucoup plus présent ?
00:27Il y a des endroits où c'est plus difficile, mais nous gagnons aussi en ruralité.
00:31Je rappelle que nous avons beaucoup de députés qui viennent de la ruralité.
00:35Après, vous avez des parallèles à faire.
00:37Vous savez, le Rassemblement national a une spécificité.
00:40Il cherche toujours à diviser ou à découper le peuple en pans.
00:44Nous, nous disons, dans les quartiers populaires comme dans les zones rurales,
00:47on souffre de la question du manque de services publics,
00:51on souffre de la question des déserts médicaux,
00:53on souffre de la question de l'appauvrissement généralisé de la population.
00:57Nous ne sommes pas d'accord avec le fait qu'on oppose les populations les unes aux autres.
01:01Nous, nous voulons fédérer le peuple.
01:02Voilà ce que nous faisons avec le nouveau Front populaire et le programme de rupture que nous portons.