• il y a 4 mois

Pascal Praud revient pendant deux heures, sans concession, sur tous les sujets qui font l'actualité. Aujourd'hui, il reçoit Patrick Vignal, candidat de la majorité présidentielle.
Retrouvez "Pascal Praud et vous" sur : http://www.europe1.fr/emissions/pascal-praud-et-vous

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00:00Europe 1, Pascal Praud et vous, d'11h à 13h sur Europe 1 et avec notre invité Pascal, Patrick Vignal.
00:06Patrick Vignal, merci d'être avec nous et bonjour et nous sommes également avec Claude qui pourra vous apporter la contradiction.
00:16Je rappelle Patrick Vignal que vous êtes un député de la Macronie.
00:20Oui.
00:21Que vous représentez, même si on ne parlera pas de votre circonscription, toujours sous l'étiquette
00:29majorité présidentielle ?
00:30Ensemble, oui. C'est mon troisième mandat.
00:33Paraît-il que la majorité présidentielle n'existe plus, a dit M. Édouard Philippe.
00:39Il a dit que le président de la République avait tué la majorité présidentielle.
00:42Mais je vous propose peut-être d'écouter, avant cela, deux interventions.
00:46La première, c'était Gabriel Attal, Premier ministre, invité ce matin de Laurence Ferrari.
00:49Il était sur CNews et sur Europe 1.
00:52Ne vous résignez pas à devoir choisir entre le Rassemblement national et la France insoumise.
00:58Moi, je rencontre beaucoup de Français, je me déplace sur le terrain.
01:00J'ai fait presque une quinzaine de départements ces deux dernières semaines.
01:04Beaucoup de Français qui me disent qu'on n'a pas envie de choisir entre l'extrême gauche et l'extrême droite.
01:08Ce sera donc évidemment l'un des enjeux de ce scrutin.
01:11Mathieu Kassovitz, lui, il est acteur, réalisateur, vous le connaissez sur LCI.
01:15Il a fait une sortie qui a été, je dirais, diversement appréciée et diversement interprétée.
01:23Moi, j'ai toujours été un petit peu dans l'attente de l'arrivée du FN pour voir
01:27quelle est la vraie réaction des Français.
01:28Est-ce qu'on est vraiment le pays des droits de l'homme ou est-ce qu'on est devenu autre chose ?
01:33C'est aussi intéressant parce que peut-être qu'on est devenu autre chose.
01:36Et il faut accepter ça aussi.
01:37Peut-être que le FN a sa place en France et peut-être qu'ils vont faire un meilleur boulot.
01:43En tout cas, c'est peut-être une expérience à essayer.
01:46Moi, je pense qu'on ne saura jamais vraiment qui on est si on n'est pas passé par ce stade-là.
01:51Alors, que ce soit Jordela, Le Pen ou quelqu'un d'autre, je pense qu'à un moment, on va basculer.
01:59Bon, il ne s'appelle pas Jordela, il s'appelle Jordan Bardella.
02:02C'est une contraction de Jordan et Bardella.
02:05Jordela, presque un joueur de football sud-américain.
02:08Jordela qui passe en retrait à Pseudo.
02:11Bon, Emmanuel Macron était à la Fête de la Musique vendredi soir.
02:15Je ne sais pas si vous étiez à l'Élysée d'ailleurs les uns ou les autres.
02:17Moi, j'ai refusé l'invitation.
02:18Il m'a dit de venir.
02:19J'ai dit non, non.
02:19D'accord, vous n'étiez pas non plus dans les couloirs, dans les palais, dans les jardins.
02:23Bon, du palais, non plus, non plus, non plus.
02:27Et Emmanuel Macron, il s'est exprimé et je vous propose de l'écouter.
02:30J'ai pris une décision qui est une décision de confiance dans le peuple.
02:35C'est-à-dire vous, nous.
02:38Et donc, il ne faut pas avoir peur pour le 30 juin prochain.
02:41Il faut aller voter, il faut convaincre et il faut voter en responsabilité.
02:47Parce que dans une démocratie, ce sont les citoyens qui choisissent.
02:50Moi, j'ai confiance dans le peuple français.
02:53Son intelligence, sa force.
02:55Il y a plein de différences et de différences respectables.
02:58Il y a plein de femmes et d'hommes qui auront à gouverner ensemble,
03:03quelles que soient leurs différences.
03:04Mais il y a des extrêmes qu'on ne peut pas laisser passer.
03:10Ce que je vous propose donc, Patrick Vignal, puisque vous nous y êtes tout à l'heure,
03:14c'est dur sur le terrain.
03:16Pourquoi disiez-vous cela, Patrick Vignal ?
03:18Si vous voulez, on a une France qui est en colère.
03:21Vous savez, depuis 2022, on n'a pas eu de majorité à l'Assemblée nationale.
03:26C'était devenu un véritable bac à sable, même si on a fait passer des lois.
03:30J'en avais parlé chez vous, ma loi sur la reconnaissance des métiers de la médiation
03:34est passée à l'unanimité des groupes.
03:36Tout le monde l'a votée, mais c'est devenu un vrai foutoir.
03:39Donc, le président a décidé, c'est un constat.
03:42Aujourd'hui, on retourne devant les Françaises et les Français.
03:45On doit avoir un devoir de vérité.
03:47Mais qu'est-ce qu'ils vous disent sur le terrain, Patrick ?
03:49Qu'est-ce qu'ils vous disent ? Qu'est-ce que vous ressentez ?
03:53Ils sont en colère, les gens.
03:55Mais moi, je prends le temps de leur dire, et je le dis d'ailleurs,
03:58que ce soit le Rassemblement national ou le Front populaire,
04:01on ne combat pas les gens avec des paroles.
04:03On combat les gens avec des actes, donc avec du résultat.
04:07Et c'est vrai qu'on a des Français en ce moment qui sont...
04:09Mais ils ont raison d'être en colère ou pas ?
04:11Parce que c'est la vraie question.
04:13Donc vous avez mal fait le job ?
04:15Non, attendez.
04:17Ils ont raison d'être en colère.
04:19Parce que je vous donne un exemple précis.
04:21Vous le savez, la réforme des retraites aujourd'hui.
04:24Moi, je voulais qu'elle soit un peu amendée différemment.
04:27Ceux qui veulent travailler plus longtemps, qui puissent le faire.
04:29Et le maçon, le carreleur, puisse partir plus tôt.
04:32Aujourd'hui, les deux fronts qui sont en face de nous,
04:35qui sont très puissants, que ce soit le Front de gauche
04:39ou le Rassemblement national,
04:41proposent une retraite à 60 ou 62 ans.
04:43Comment je fais pour augmenter le pouvoir d'achat
04:45si j'ai 17 milliards qui seront supplémentaires
04:49pour trouver un 2027 ?
04:51Quand vous voyez que le Front de gauche
04:53propose qu'à partir de 4 000 euros
04:55pour un petit jeune couple chez moi
04:57qui a du mal à acheter une petite maison
04:59parce qu'un petit pavillon de 80 m2
05:01et 200 m2, ça vaut 300 000 euros
05:03et qu'on me dit qu'on mettrait une tranche de fiscalité,
05:05on marche sur la tête.
05:07Est-ce qu'on a tout fait, la majorité ?
05:09Non. Est-ce qu'on s'est tapé la crise,
05:11les gilets jaunes, les émeutes, les guerres ?
05:13Oui. Donc je pense qu'effectivement...
05:15Les gilets jaunes, c'est un peu aussi de votre faute.
05:17Vous prenez les gilets jaunes
05:19comme une excuse alors que
05:21les gilets jaunes, c'est un syndrome.
05:23Les gilets jaunes, j'ai fait 9 débats
05:25avec 2 000 personnes.
05:27Oui, mais si, si, M. Édouard Philippe
05:29n'avait pas... C'était partie
05:31de l'augmentation des cents, je crois,
05:33et des 80 km heure. Donc ça aussi,
05:35c'est le pouvoir qui ne voit pas la France.
05:37Bon, Claude,
05:39Claude vous parle.
05:41Claude, bonjour, Claude. Vous habitez l'Alsace.
05:43Oui, bonjour.
05:45Bonjour, Claude.
05:47Écoutez, M. Pro,
05:49est-ce que vous avez une boîte de mouchoirs pour M. Vignale ?
05:51Écoutez, ça fait maintenant 7 ans
05:53qu'ils sont au pouvoir. S'ils avaient voulu
05:55nous aider, ils nous auraient aidés.
05:57C'est pas maintenant qu'il faut le faire.
05:59Et moi, je veux dire quelque chose à M. Vignale.
06:01Arrêtez de nous
06:03accuser
06:05parce qu'on est d'extrême-droite.
06:07Si on est d'extrême-droite, alors vous
06:09nous interdisez. Vous interdisez
06:11le Rassemblement national. Mais c'est un parti
06:13comme un autre. Il est respectable comme le vôtre.
06:15Moi, je vais vous dire une chose.
06:17Quand vous entendez tous ce week-end vos collaborateurs,
06:19vos ministres,
06:21qui, comme des rats, quittent le navire,
06:23c'est honteux. Alors moi, je vous dis, M.
06:25le Rassemblement national, c'est un parti
06:27qui a le droit
06:29d'être cité. Et s'il est élu,
06:31c'est que le peuple a voulu. Le peuple est roi.
06:33Et pas le gouvernement.
06:35Et M. Macron, il est hors sol.
06:37Il nous comprend pas.
06:39Alors, mais cher Claude, d'abord,
06:41moi, je n'ai jamais...
06:43Non, mais je n'ai jamais dit que
06:45le Rassemblement national était un parti, cher Claude.
06:47Je suis dans une circonscription depuis
06:49trois mandats où le Rassemblement national
06:51est très haut et les gens m'ont élu.
06:53Je ne confonds pas tout. Est-ce qu'on a fait
06:55tout de bien ? Non. Donc moi, je veux
06:57bien que vous pouviez porter
06:59un débat sur ce qui se passe
07:01en France. Cher monsieur, regardez
07:03les programmes. Et c'est vrai que
07:05les gens ont du mal à le regarder. Donc moi,
07:07je suis très clair et je vous le répète.
07:09Je n'ai pas besoin de mouchoirs,
07:11cher monsieur. Moi, je sais d'où je suis né.
07:13Je suis un fils d'HLM qui est né
07:15il y a très longtemps. J'ai essayé de faire
07:17mon trou en France. C'est compliqué. Il y a
07:1910 millions de personnes qui ont moins de 1 000 euros.
07:21Et moi, quand je suis à Saint-Nazaire-de-Paysans
07:23où il y a 600 adhérents, où les gens, ils ont du mal
07:25à se déplacer, où il n'y a pas de maison de santé,
07:27j'ai envie d'avoir des services publics.
07:29Donc, Claude, moi, je veux bien que vous soyez en colère.
07:31Mais je veux bien aussi
07:33qu'on essaie de réfléchir. Qu'est-ce qu'on peut
07:35améliorer ensemble ? Parce que c'est
07:37bien chaque fois de dire, ils n'ont rien
07:39fait, mais il y a quand même des choses qui ont été faites
07:41par cette majorité. Et là où je peux
07:43vous rejoindre, Claude, vous savez, je suis une
07:45grande gueule connue à ma cronie. Et moi,
07:47j'ai quand même mis sur mes tracts
07:49ensemble. Certains de mes collègues
07:51sont en train de partir en courant. Et c'est
07:53ceux-là qui me traitaient de frondeur
07:55quand j'expliquais pour les retraites qu'on ne faisait
07:57pas tout bien.
07:59Qu'est-ce que vous reprochez à la
08:01macronie, précisément, Claude,
08:03depuis 2017 ?
08:05Attendez,
08:07le gars, il est hors sol.
08:09Qu'est-ce que vous reprochez ?
08:11Attendez, je reproche déjà
08:13tous les mots.
08:15Si tu veux un boulot, traverse la route.
08:17On est des grognards.
08:19Il nous a toujours insultés.
08:21De toute façon, je vais résumer.
08:23De toute façon, M. Macron
08:25n'aime pas la France.
08:27Il n'aime pas les Français. Il n'aime pas ce que l'on est.
08:29Moi, je vais vous dire une chose.
08:31Je ne veux pas être grossier à votre antenne,
08:33mais il vaut cabiner comme tout le monde, monsieur.
08:35Alors, il faut qu'il arrête.
08:37Maintenant, il nous écrit une petite lettre,
08:39pour
08:41essayer de faire quelque chose.
08:43Mais c'est fini. Il faut
08:45qu'il le sache, qu'il parte.
08:47M. Vignal, je ne le critique pas.
08:49Ça peut être un
08:51monsieur correct. Moi, je ne dis pas.
08:53Mais moi, je pense que
08:55on est,
08:57que ce soit le Front National,
08:59tous les partis de droite,
09:01on sait qu'on a la droite la plus bête du monde.
09:03Mais, la priorité,
09:05c'est la France et les Français.
09:07Les Français, qu'est-ce qu'ils veulent ?
09:09C'est vivre tranquillement
09:11et vivre de leur travail
09:13et vivre en sécurité. Et je voulais juste faire une parenthèse.
09:15Vous, M. Praud,
09:17vous êtes le Kennedy de l'information.
09:19Faites attention, parce que vous dérangez de plus en plus
09:21à force de dire des vérités.
09:23Vous me faites peur. John Kennedy, ça s'est mal terminé.
09:25Vous êtes gentil.
09:27M. Praud !
09:29M. Praud,
09:31je vous écoute tous les jours. Et quand on
09:33vous écoute à la télé, vous dites des vérités
09:35qui dérangent beaucoup de gens.
09:37Je suis d'accord avec vous, mais j'espère
09:39que je ne vais pas finir comme lui.
09:41Mais non, je ne vous le souhaite jamais, bien entendu.
09:43Bon, écoutez, je vous remercie
09:45grandement.
09:47Et moi, je remercie M. Vignal. Je lui souhaite bonne chance
09:49et j'espère que ça ira peut-être.
09:51Mais au moins, il est déjà fait.
09:53On va marquer une pause. Moi, ce que j'aime bien
09:55dans ce que vous dites,
09:57ce n'est pas que vous ayez raison
09:59ou tort, ce n'est pas le sujet.
10:01Le sujet, c'est que ce que vous dites,
10:03vous le pensez. Et quand
10:05vous dites, Emmanuel Macron n'aime pas
10:07la France, n'aime pas ce que nous sommes,
10:09je ne pense pas que ce soit aussi
10:11précis que vous l'avez exprimé.
10:13Mais il n'empêche, vous le ressentez
10:15comme ça. Et c'est ça qui m'intéresse
10:17dans ce témoignage. Parce que
10:19vous n'êtes pas le seul à se
10:21sentir humilié, insulté
10:23par quelqu'un qui, effectivement,
10:25n'a pas le même parcours que vous,
10:27pour qui la vie a été
10:29sans doute assez simple,
10:31assez simple, disons facile,
10:33par des réussites
10:35toujours et tout le temps, depuis le plus jeune âge.
10:37Parce que les fées sont allées
10:39sur son berceau, parce qu'il
10:41était doué, parce qu'il est intelligent,
10:43parce qu'il a gagné beaucoup d'argent très vite, parce qu'il a réussi.
10:45Son parcours est incroyable,
10:47quand même. Et la première fois où il se présente président de la République,
10:49il est élu.
10:51Et certains
10:53ressentent une forme de mépris
10:55de sa part pour quelqu'un
10:57comme notre ami
10:59Claude, qui a eu des arguments
11:01qui ont fait sourire, monsieur Boubou,
11:03qui a rappelé
11:05des choses essentielles
11:07à ce que nous sommes tous, sans doute,
11:09c'est ce qu'il a voulu dire.
11:11Il est 11h28.
11:13Il a reposé les bases, Claude.
11:15Bien sûr.
11:17Et comme Claude,
11:19vous pouvez réagir au 01920
11:213921.
11:23Claude est toujours là,
11:25et Patrick sont toujours là, parce que
11:27c'est ça, le débat, c'est la vie,
11:29comme dit l'autre. Et c'est lundi,
11:31je le rappelle. C'est pour quand ça ?
11:33Peut-être au retour de l'apocalypse.
11:35Peut-être, peut-être que nous allons rendre hommage.
11:37C'est un bon teasing, ça.
11:39Vous savez qu'on continue au-delà du 5 juillet,
11:41vous êtes au courant. Quoi ?
11:43Qu'est-ce qu'on fait au-delà du 5 juillet ?
11:45L'émission. Et vous aussi, vous continuez ?
11:47Bah oui. Ah oui, d'accord.
11:49Évidemment.
11:51Oui, c'est rémunéré, c'est bénévole.
11:53Non, c'est gratos.
11:55C'est gratos, et t'es obligé de payer.
11:57J'ai vu Liberty, t'es obligé de venir en Tongue.
11:59Monsieur Liberty, s'il vous plaît.
12:01Ça va pas ?
12:03Évidemment qu'on est rémunéré quand on travaille.
12:05Tout le travail mérite son air.
12:07Avec grand plaisir, toujours.
12:09De toute façon, j'ai pas de vie privée.
12:11Comment ? Non mais j'ai pas de vie privée.
12:13Y'a aucun problème pour être ici.
12:15Vous êtes privé de vie privée ?
12:17Voilà, tout à fait.
12:19Pour réagir et donner votre avis sur Europe 1,
12:21rendez-vous sur la page Facebook de Pascal Proé.
12:23Mais il est 11h35 et exceptionnellement,
12:25ce lundi, je vais vous faire écouter une chanson.
12:27Ce lundi,
12:29dans mon lit,
12:31à 11h,
12:33parfois nous l'avons oublié cette année,
12:35mais en cette phase de saison,
12:37nous ne voulions pas l'oublier.
12:39N'oublions pas les bonnes habitudes.
12:41Est-ce que vous pensez qu'il y a des gens qui nous écoutent pour la première fois aujourd'hui ?
12:43C'est possible, bien sûr.
12:45Ils ne savent pas que chaque lundi,
12:47depuis un an ici et parfois ailleurs...
12:49Ailleurs, parfois, excusez-moi.
12:51Vous allez inverser comme sommaire Boddy,
12:53on va jouer à ça jusqu'à la fin.
12:55Pardon, pardon.
12:57Marquise, vos yeux d'amour me font...
12:59Excusez-moi, excusez-moi.
13:01On va jouer à ça.
13:03Et est-ce qu'ils savent,
13:05dans cette phase de saison,
13:07est-ce que vous pensez qu'il y a quelqu'un qui nous écoute pour la première fois ?
13:09Oui, bien sûr.
13:11Ce n'est pas le format le plus compliqué à comprendre.
13:13C'est lundi, on est lundi,
13:15il n'y a pas besoin forcément d'un sous-texte.
13:17Je suis d'accord avec vous,
13:19mais chaque lundi, nous le passons.
13:21Oui, oui, la rigueur, monsieur.
13:23Et souvent, vous accompagnez cela vocalement.
13:25Non, allez-y, c'est vous, vous le faites beaucoup mieux.
13:31Bon, allez, Jessica,
13:33c'est l'heure 36,
13:35le docteur Cohen est avec nous, mais je vais remercier
13:37évidemment l'ami Claude, parce que vous voyez,
13:39Claude, c'est intéressant quand même
13:41la question que je vous ai posée,
13:43mais c'était surtout votre réponse d'ailleurs qui était éclairante.
13:45Je vous dis, qu'est-ce que vous reprochez
13:47à Emmanuel Macron ? J'aurais pu
13:49imaginer que vous disiez
13:51des problèmes économiques, des problèmes de sécurité,
13:53des problèmes que sais-je. C'était un problème
13:55d'attitude. Il ne nous a pas
13:57respectés, on s'est sentis humiliés.
13:59C'est vraiment, je trouve
14:01que c'est même sidérant, parce qu'on pourrait se dire
14:03c'est pas très grave
14:05les mots qu'il a employés. En plus, je trouve
14:07que certains les ont interprétés comme
14:09vous les avez interprétés, on pourrait les interpréter différemment.
14:11Mais peu importe, vous retenez
14:13cela, Claude ?
14:15Oui.
14:17Il est sur autre chose, Claude.
14:19Vous êtes parti. Non, non, je vous entends.
14:21Mais non, mais vous ne trouvez pas,
14:23c'est pas si grave les mots,
14:25les actes, ça me paraît
14:27souvent plus essentiel.
14:29Dans la politique d'Emmanuel Macron,
14:31j'imaginais que vous aviez des choses à lui reprocher
14:33plus que des mots.
14:35Mais non, mais attendez.
14:37Quand vous êtes capable de dire, à la face
14:39des Français, de dire, si vous voulez,
14:41venez me chercher.
14:43Moi j'ai envie de lui dire, c'est les urnes qui vont le chercher.
14:45Parce qu'il se croit,
14:47il est au-dessus de tout.
14:49Il n'a plus de connexion avec les gens.
14:51Regardez la preuve. La preuve, il envoie au casse-pipe
14:53tous ses ministres.
14:55Il n'en a rien à foutre. Lui, ce qu'il protège,
14:57c'est son petit cul, c'est tout. Il ne faut pas rêver.
14:59Mais c'est la vérité.
15:01C'est la vérité.
15:03Je vous propose de garder un certain niveau de discussion
15:05et le modérateur que je suis
15:07retire le mot que vous avez employé.
15:09Non, mais alors son pied derrière.
15:11Non, mais c'est pareil.
15:13Non, Claude !
15:15Vous êtes assez porté sur ça.
15:17Est-ce que derrière est grossier ?
15:19Est-ce que derrière est grossier ?
15:21Non, mais on protège. Je ne sais même pas ce que ça veut dire
15:23protéger. Derrière, comme vous dites,
15:25quand vous entendez le premier ministre
15:27ce matin qui n'arrête pas d'haranguer
15:29le Rassemblement
15:31de Seignelles, ceci, cela, on ne les a jamais
15:33testés. On verra bien.
15:35Vous, vous allez voter Rassemblement National ?
15:37D'après vous.
15:39Moi, je ne suis pas d'Altonie. Je connais les couleurs.
15:41Bleu, blanc, rouge.
15:43Quel âge vous avez, Claude ?
15:45Quel âge vous avez ?
15:4758 ans. Vous êtes jeune.
15:49Je peux vous demander ce que vous faites
15:51dans la vie professionnelle ?
15:53Et vous, vous êtes de 64.
15:55On n'est pas loin. On se tient.
15:57Je suis d'accord. Donc, vous êtes de 65.
15:59Quel mois vous êtes ?
16:01Janvier.
16:03Bon, écoutez, c'est bien.
16:05Je voulais vous remercier
16:07à votre station
16:09de nous donner la parole
16:11et qu'on puisse s'exprimer.
16:13Voilà, ça fait plaisir.
16:15Merci à vous, Claude.
16:17Bonne journée en Alsace. J'imagine qu'il fait beau à Strasbourg.
16:19Oui, oui.
16:21Franchement, ça, il fera encore plus chaud.
16:23Voilà, ça c'est clair.
16:25Allez, je vous souhaite le meilleur.
16:27Bonne journée.

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