• il y a 4 mois


ISF à 15 milliards, taxation des superprofits, CSG progressive… la gauche mise sur les recettes fiscales pour financer son programme. Les mesures que compte déployer le Nouveau Front populaire entraineraient une augmentation des dépenses de 150 milliards d’euros d’ici 2027, selon un chiffrage présenté vendredi 21 juin.


Ian Brossat, sénateur communiste de Paris, au micro de Public Sénat

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Transcription
00:00D'abord, nous avons face à nous des gens qui changent d'avis tous les jours.
00:03Si vous prenez M. Bardella, les jours pairs, il est favorable à l'abrogation de la réforme des retraites
00:07et les jours impairs, il est contre.
00:08Pour ce qui nous concerne, nous avons un programme qui est très clair,
00:11nous l'avons exposé très tôt dans la campagne parce que cette campagne est courte
00:15et que nous souhaitons que les Français puissent juger sur pièce
00:18et qu'ils aient le temps aussi d'étudier les mesures que nous proposons.
00:21Donc nous avons un programme, un peu plus de 160 mesures
00:24et nous avons un financement qui est très clair.
00:26Par ailleurs, je l'assume parfaitement, si nous voulons redresser les services publics,
00:31si nous voulons avoir un service public qui fonctionne, un hôpital, une école publique qui fonctionne,
00:36cela suppose d'avoir des financements, d'avoir des recettes qui permettent de fonctionner.
00:41Ce que nous avons constaté ces dernières années, c'est tout l'inverse.
00:44Le gouvernement a passé son temps à réduire les impôts des plus riches
00:48et ce sont les classes moyennes qui en ont payé le prix fort
00:51puisque les services publics se sont dégradés.
00:53Nous disons qu'il faut rompre avec cette logique-là,
00:55il faut des services publics qui fonctionnent, il faut relancer le pouvoir d'achat
00:59et donc ça suppose des recettes en face.
01:00Et nous assumons par ailleurs le fait que ces recettes-là,
01:03il faut aller les chercher du côté des grosses entreprises et du côté des gros patrimoines.
01:08Dans votre programme, il y a aussi des points qui ne sont pas totalement interdits.
01:10Par exemple, sur le mix énergétique, la retraite, 62, peut-être 60,
01:14ça, ça peut aussi venir de l'extrémité, je ne sais pas.
01:18D'abord, il y a des choses qui ne font pas débat entre nous.
01:21L'abrogation de la réforme des retraites,
01:23nous la ferons immédiatement dans les 15 premiers jours.
01:26L'abrogation de la réforme de l'indemnisation du chômage,
01:29nous la ferons aussi dans les 15 premiers jours.
01:31Vous avez en face des gens qui ont beaucoup d'ambiguïté.
01:34Du côté du Rassemblement national,
01:36sur la question de l'abrogation de la réforme des retraites,
01:38ça n'est absolument pas clair.
01:40Chez nous, c'est clair.
01:41Après, évidemment, qu'en fonction de l'état des finances publiques,
01:44on pourra pousser le curseur plus loin, plus vite éventuellement,
01:48mais en tout cas, l'abrogation de la réforme des retraites,
01:50c'est une des mesures que nous proposons.
01:52Elle est plébiscitée par l'écrasante majorité des Français
01:55et on sait que si on vote pour le nouveau Front populaire,
01:58si nous avons une majorité de main,
01:59cette abrogation interviendra immédiatement.
02:01Est-ce que c'est ça la plus grosse dépense
02:03par rapport à nos 50 milliards ?
02:06Bien sûr que c'est une réforme importante,
02:09c'est une réforme qui coûte,
02:11mais c'est une réforme qui est indispensable.
02:13Par ailleurs, on oublie quand même une chose,
02:15c'est que quand on reporte l'âge de départ à la retraite,
02:18on a plus de gens qui travaillent et qui sont malades,
02:21ce sont plus d'indemnisations maladie qu'on doit payer,
02:25que la sécurité sociale doit payer.
02:26Donc il y a des coûts induits par le report
02:28de l'âge de départ à la retraite.
02:30Mais bien sûr, en tout cas, nous, nous assumons
02:32cette priorité-là, l'abrogation de la réforme des retraites
02:35parce qu'on a eu affaire à un déni démocratique,
02:38un gouvernement qui a imposé cette réforme
02:40contre l'avis des Français.
02:41Eh bien, nous, nous souhaitons que les Français
02:43puissent trancher cette question.
02:44J'aimerais presque dire que le vote du 30 juin et du 7 juillet,
02:47c'est un référendum sur la réforme des retraites.
02:50Ce référendum, les Français en ont été privés
02:53puisque le gouvernement ne leur a pas permis de l'organiser.
02:56Eh bien, la dissolution le permet d'une certaine manière.
02:59Ce sera la revanche des travailleurs de notre pays
03:02qui ne voulaient pas de cette réforme pour leur imposer
03:04et qu'ils ont la possibilité d'abroger
03:05en votant pour le Nouveau Front Populaire.

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