• il y a 4 mois
Le jeu de l’oie coopératif – La Fabrique des Transitions
Découvrez les fondamentaux de la conduite de changement systémiques qui fondent l’approche de la Fabrique des transitions, issus d’une série de recherches-action menées au sein de territoires pilotes des transitions en France. Comment créer et renforcer l’engagement, ici et maintenant ? Comment agir en coopération, tenir le cap et la durée collectivement ? Comment agir de façon systémique, impliquer les acteurs et tirer le fil progressivement ? Comment évaluer la valeur créée, s’intéresser aux effets de l’action sur le temps long ? Le but du jeu n'est pas tant d'être le premier à le terminer mais d'arriver, au fil de la partie, à expliciter collectivement les enjeux soulevés par chacun des fondamentaux.

❖ RETROUVEZ-NOUS SUR :
▶︎ SITE WEB : https://www.ecologie.gouv.fr/
▶︎ FACEBOOK : https://www.facebook.com/Ecologie.Gouv
▶︎TWITTER : https://twitter.com/Ecologie_Gouv
▶︎ LINKEDIN : https://fr.linkedin.com/company/ministere-de-la-transition-ecologique

✅ Pour plus d'informations, rendez-vous sur la plateforme de COMETE, la COMmunauté Écologie et Territoires
▶︎ https://territoires-en-transition.ecologie.gouv.fr/#welcome

Category

🗞
News
Transcription
00:00Je crois qu'il n'y a plus trop de mouvements, au pire les personnes se grefferont au fur
00:07et à mesure.
00:08Du coup, bonjour à tous et à toutes, merci d'être là pour ce temps de jeu sérieux
00:14autour du jeu de loi coopératif de la Fabrique des Transitions.
00:16Moi, je suis Irémina Marchal, je suis chargée de l'animation et de la communication au
00:21sein de la Fabrique des Transitions et je suis accompagnée pour cette animation par
00:26Julien Pedreja, un délégué général de la Fabrique des Transitions, aussi appelé
00:31notamment dans ce cadre, Maître Yoda, que je laisse, peut-être je te laisserai compléter.
00:39Que la force soit avec nous.
00:41Voilà.
00:42Du coup, pour ceux qui ne nous connaissent pas, peut-être que je vais faire un petit
00:50rappel de ce qu'est la Fabrique des Transitions.
00:54Donc, c'est une alliance qui réunit une diversité de territoires et d'acteurs des
00:59transitions et qui est inspirée notamment par les expériences de territoire pilote
01:06des transitions en France, notamment Los Angoles, Malonais, Le Menet, Grande-Synthe, et donc
01:14cette alliance aujourd'hui se développe à l'échelle nationale, mais aussi européenne
01:18et avec quelques projets à l'international.
01:21Et le but de cette alliance, en fait, initialement, c'est de transmettre les enseignements issus
01:26de ces expériences de territoire pilote des transitions à d'autres territoires et à
01:31d'autres acteurs des transitions.
01:34Du coup, c'est la raison pour laquelle la Fabrique des Transitions se définit avant
01:38tout comme une espèce de grande communauté apprenante où différents territoires des
01:43transitions, différents acteurs des transitions sont invités à venir partager leurs expériences
01:49tirées collectivement des enseignements et les partager avec les autres alliés de
01:55la Fabrique des Transitions dans le but de développer ce qu'on appelle une ingénierie
02:01par et pour les territoires au service des transitions.
02:05Donc ça, c'est une première dimension des activités de la Fabrique des Transitions.
02:10Il y en a une deuxième, c'est l'accompagnement des territoires sur les enjeux de conduite
02:16de changement pour mener les transitions.
02:19Et en fait, la Fabrique des Transitions et ses alliés vont accompagner les territoires
02:25pas tant sur la mise en œuvre de projets opérationnels de transition dans les territoires,
02:31mais plutôt sur la définition du projet de territoire et du projet de transition en
02:36amont et sur l'émergence des conditions de portage et de pilotage de ces projets de
02:43transition.
02:45Dans les territoires, on essaye toujours de mobiliser un collectif d'acteurs clés des
02:52transitions à notre sens, qui sont les quatre fantastiques des transitions et qu'on va
02:58aussi retrouver sur le jeu de loi coopératif, qui sont les élus et les agents des collectivités,
03:04les agents de l'état territorial et les acteurs socio-économiques.
03:08Et donc, le jeu de loi coopératif, qu'on va expérimenter dans un format vision ensemble
03:17tout de suite, se fonde sur ces enseignements issus des territoires pionniers des transitions
03:24qui sont à l'origine de la Fabrique des Transitions et qui reprend ces enseignements
03:32qui ont été synthétisés dans une publication de la Fabrique qui s'appelle les quatre fondamentaux
03:37de la conduite de changement systémique.
03:39Voilà pour les grandes lignes, peut-être que Julien tu veux compléter avec quelques mots.
03:45Simplement dire que ce jeu de loi vise effectivement à offrir une dimension ludique à ces enseignements
03:55et donc c'est ce qu'on va expérimenter tous ensemble et tu as parfaitement résumé les
03:59choses Irvina, je te remercie.
04:00Ok, super ! Il y a pas mal de gens qui nous ont rejoints pendant le petit temps d'introduction,
04:09ce que je propose c'est d'attaquer directement sur le jeu en rejoignant le Miro.
04:15Vous aviez le lien normalement sur la page d'accueil de Comet,
04:21mais je vais vous remettre le lien dans le chat rapidement.
04:23Voilà, et je vais regarder un petit peu aussi le nombre de participants.
04:38Alors c'est la première fois qu'on expérimente le jeu de loi coopératif en format vidéoconférence,
04:43donc c'est aussi un petit challenge pour nous, mais à priori ça va bien se passer.
04:50Du coup, ce que je vous propose pour commencer, c'est en fait de vous répartir,
04:55on a fait quatre équipes qui correspondent chacune à un fantastique et ce que je vous propose,
05:00c'est de vous répartir dans l'une des quatre équipes en fonction de votre rôle au sein des
05:07transitions. Donc si vous êtes plutôt un élu de collectivité, un agent de collectivité,
05:12un représentant de l'état territorial ou un acteur socio-économique, je laisserai Julien
05:17peut-être présenter un peu plus précisément les quatre fantastiques. Et moi, ce que je vous
05:23invite à faire, c'est de remplir du coup un post-it qui se situe à côté de l'équipe que
05:28vous avez choisie. Voilà, et peut-être Julien, je te laisse compléter sur les quatre fantastiques.
05:33Oui, alors vous savez, c'est une référence aux comics américains des années 60 et 70. On est à
05:42l'époque aux États-Unis et en période de guerre froide, dans les logiques de super-héros. Et en
05:47fait, on s'est appuyé sur cette BD parce que ça nous semblait intéressant de se dire finalement,
05:54dans des territoires, on a quatre grandes composantes, des élus et des agents de
06:00collectivité territoriale, qui ne partagent pas exactement le même pouvoir, mais quand ils le
06:04mettent ensemble, ça développe de la capacité à agir publiquement. Et puis, il y a des acteurs
06:11privés, des acteurs socio-économiques, et enfin, il y a des représentants de l'État et de l'État
06:17territorial. Et ça nous semblait à propos, puisque dans la BD, on a un super-héros qui s'appelle
06:24Mister Fantastique, et dont la propriété est d'avoir le bras hyper long, il est très élastique. Et
06:30voilà, dans la BD, c'est Mister Fantastique. Dans les fondamentaux de la conduite de changement,
06:36ce sont nos élus, les élus des collectivités territoriales, qui sont agiles, qui ont un long
06:41carnet d'adresses et qui peuvent s'adapter de manière plastique aux situations politiques
06:47qu'ils rencontrent. Je vais te couper une seconde, parce que j'ai oublié de préciser,
06:53effectivement, de privilégier la première série d'équipes située avec les post-its blancs,
06:58verts, violets et oranges, et pas la deuxième série d'équipes. Ça, c'était au cas où on
07:02était très nombreux et où on aurait eu besoin de doubler les équipes. Merci, je te laisse continuer.
07:08Donc, deuxième catégorie d'acteurs, les agents. Dans la BD, on a un acteur qui est un être fait
07:17de pierre, et on ne dit pas que les agents ont un cœur de pierre. Et dans la BD, cet acteur a
07:22d'ailleurs un très grand cœur, mais simplement, il est robuste et solide. C'est la matérialité des
07:28politiques publiques. Et quand il s'agit de mener un projet dans une collectivité, on peut avoir les
07:34meilleures intentions politiques du monde. Si on n'a pas une expertise technique dans l'administration,
07:38on sait bien que ça flanche. Donc, c'est la chose, les agents des collectivités territoriales.
07:44Ensuite, on a un troisième acteur, de l'agente féminine. Alors, vous voyez, on est dans les
07:50années 70. On n'est pas vraiment sur l'égalité des genres. Et en plus, c'est très maladroit,
07:57mais ce personnage s'appelle la femme invisible. Déjà qu'il n'y en a qu'une, si en plus elle est
08:03invisible. Franchement, c'est un peu misogyne tout ça. Mais ce qui nous semblait intéressant avec ce
08:08personnage, c'est qu'en fait, elle arrive justement à s'invisibiliser. Et qui est l'acteur dans les
08:13territoires en transition qu'on ne voit pas parfois et qui est là malgré tout ? Est-ce que vous avez
08:19une idée ? Vous avez le droit de répondre. Les femmes. Oui, d'accord. Mais l'acteur institutionnel,
08:31c'est l'État territorial. En fait, l'État, vous voyez, il structure des champs de force
08:37gravitationnels, un peu comme ce super-héros. Et pour autant, il n'est pas toujours palpable,
08:43pas toujours visible. C'est les règlements, c'est les décrets, c'est les normes qui conditionnent
08:48la capacité d'agir sur un territoire, mais qu'on n'a pas toujours en visibilité et qu'on ne comprend
08:56pas toujours. Voilà, donc l'État territorial qui est là sans être là, qu'on ne voit pas toujours,
09:01c'est dans la comics et dans le jeu, la femme invisible. Et enfin, dernière catégorie d'acteurs,
09:08ce sont les acteurs socio-économiques. Dans la bande dessinée, c'est un acteur qui s'appelle
09:16la torche. Et ça nous semblait intéressant parce qu'il n'y a pas d'énergie vive dans un territoire
09:21sans les associations, les entreprises, les collectifs citoyens, les habitants. Et donc,
09:26cette grande catégorie d'acteurs socio-économiques sont absolument indispensables pour réussir à faire
09:32de la puissance d'agir, de la puissance collective. Et donc finalement, quand tous ces acteurs mettent
09:37leur pouvoir en commun, ça développe de la superpuissance. Voilà, et vous avez du coup
09:44un peu l'intention de ce jeu de loi et de ces super-héros qui, finalement, sont des êtres
09:49dans le réel, qu'il s'agit de mettre ensemble et dont il s'agit de créer les conditions de
09:55coopération. Et c'est tout ça qu'on va explorer à travers ce plateau de jeu. Si vous avez des
10:01questions, je réponds avec plaisir. Sinon, Irvina, je te repasse la parole.
10:06Alors, je ne vois pas de questions. Pour les questions, n'hésitez pas à lever la main avec
10:14l'outil Zoom, avec le petit icône réaction dans la barre d'outils. Je ne vois pas de questions,
10:20mais n'hésitez pas, si vous voulez préciser un peu pourquoi ces quatre fantastiques et
10:24quels sont leurs rôles, n'hésitez pas, c'est le moment. En attendant, je vois que les post-it sont
10:28en train d'être complétés. J'ai vu pour l'instant qu'à peu près un post-it complété par équipe. Non,
10:36sur la Femme Invisible, l'état, on a deux personnes. Peut-être le temps que les uns et les
10:43autres continuent à compléter, on peut peut-être commencer à jouer. Je peux vous expliquer les
10:50consignes. Ce qu'on vous propose, en fait, c'est que vous serez réparti en quatre équipes. Le but
10:58du jeu, c'est un jeu de loi, mais contrairement au jeu de loi classique, le but n'est pas d'être le
11:05premier et la première équipe à terminer le jeu. Ce ne serait pas très... Les logiques de
11:09concurrence ne sont pas très coopératives. Le but du jeu, en fait, c'est d'utiliser ce plateau
11:15comme un prétexte pour venir explorer, parler des différents enjeux qu'on a identifiés dans
11:24les territoires dès lors qu'ils portent des projets de transition. Et donc, chacune des
11:31cases du jeu sera un support, un prétexte pour vous inviter à partager vos expériences et les
11:38enjeux auxquels vous-même vous êtes confrontés dans vos projets de transition dans les territoires.
11:44Du coup, nous, ce qu'on vous propose de faire, c'est qu'à tour de rôle, dans chacune des équipes,
11:50il y ait une personne qui se porte volontaire pour tirer le dé. Alors, vu qu'on est en visioconférence,
11:58ce sera moi qui tirerai le dé pour vous, mais le résultat sera le même. Et ensuite, d'avancer le
12:04pion de son équipe et son post-it sur la case qui correspond au résultat du tirage. Et à partir de
12:13cette case, du coup, de partager votre expérience en lien avec l'enjeu qui est inscrit. Il y a
12:20plusieurs typologies de cases. On a des cases en jeu, on a des cases principe qui réunissent des
12:31familles d'enjeux, on a des cases piège, on a des cases évo qui vous permettent d'interpeller
12:39notamment d'autres joueurs, mais on pourra revenir sur leur rôle respectif au fur et à mesure du
12:44jeu. Voilà, aussi, du coup, Julien, notre maître Yoda pendant une heure, pourra aussi venir compléter
12:54et donner des éléments un petit peu d'analyse et de cadre sur chacun des enjeux. Voilà, on fera
13:02aussi le maximum pour que tout le monde puisse jouer, puisse participer, mais si jamais ce n'est
13:08pas le cas, on prendra aussi un petit temps, peut-être plus informel en fin de partie, pour
13:13que chacun puisse inscrire une expérience, partager une expérience si besoin. Voilà, les règles,
13:23si jamais sont rappelées au-dessus du plateau de jeu, n'hésitez pas à vous y référer. Et n'hésitez
13:31pas aussi, si vous avez des questions, ou si Julien, tu veux compléter d'une manière ou d'une autre.
13:36Non, pour moi c'est tout bon, il faut relancer la partie maintenant. Ok, on y va. Donc, du coup, au hasard,
13:48est-ce que quelqu'un se porte volontaire pour initier le premier tour de jeu ? Voilà, un volontaire au
13:56sein de l'une des quatre équipes. N'hésitez pas à lever la main toujours pour vous porter volontaire.
14:07S'il n'y a pas de volontaire, je vais être obligé de désigner de manière très arbitraire.
14:10Alors, de manière arbitraire, on a une main levée, super ! Anne-Laure, Payou, si vous voulez
14:26prendre la main, nous dire dans quelle équipe vous vous situez. Bonjour, vous m'entendez ? On vous
14:35entend très bien, bonjour. Ok, super. La chose, c'est l'agent, est l'agent. Expliquez-moi, c'est vous
14:46qui jouez le dé ? Oui, je vais jouer le dé. C'est parti, un 6. Du coup, le petit jeton de la chose,
15:01l'agent, est ici. Je vous laisse le déplacer, du coup, en sixième position. Ah, c'est celui-là,
15:09ok. Reconnaître celles et ceux qui s'engagent. Et votre post-it, si vous voulez bien aussi le
15:23mettre sur cette case, comme ça, on aura tout qui sera réuni au même endroit. Parfait. Du coup,
15:32reconnaître celles et ceux qui s'engagent, ok. Qu'est-ce que ça vous évoque ? Est-ce que vous
15:41avez été confronté à des situations en lien avec cet enjeu ? Oui, c'est assez large. On est sur un
15:53engagement pour les transitions dans les territoires, c'est aussi vaste que ça.
15:59Oui, tout à fait. C'est vrai que la phrase en un mot comme ça ne dit pas grand-chose,
16:06mais justement, l'intérêt, c'est que vous puissiez explorer ce qu'elle couvre pour vous
16:11et à quelle réalité elle renvoie en situation, quand vous vous projetez ou quand vous vous rappelez
16:17des projets ou des politiques dans lesquelles vous vous êtes engagé vous-même ou pour lesquelles
16:22vous cherchez à embarquer et à engager des acteurs. Ok. J'ai envie d'aller sur les…
16:31On peut désigner quelqu'un d'autre ? J'étais partie sur les acteurs socio-économiques du
16:40territoire parce que, par exemple, dans le cadre des marches participatives que j'ai pu mener,
16:46on va chercher des habitants, mais on va aussi chercher des forces vives,
16:51comme on a l'habitude de dire, ou plutôt des acteurs socio-économiques qui ont un double
16:59engagement. Un engagement dans leurs actions routinières et un engagement pour un projet
17:06sur lequel on peut les mobiliser. Et ça passe par quoi, cette reconnaissance ?
17:11Comment ? Vous pouvez préciser la question ? Quand vous dites qu'on va chercher, par exemple,
17:19des acteurs socio-économiques parce qu'on a besoin d'eux pour travailler sur nos sujets,
17:25là la petite case vous dit qu'un des enjeux pour conduire un changement systémique dans
17:31ce premier fondamental qui consiste à créer et à entretenir le sentiment d'engagement et
17:39l'engagement des acteurs, ça nécessite de la reconnaissance. Et donc, est-ce que vous avez,
17:44au sein de vos projets, de vos politiques, des dispositifs de reconnaissance ? Et par quoi ça
17:50passe ou par quoi ça pourrait passer si vous deviez en inventer ? On en a un peu au sein de
17:59notre collectivité, par exemple, pour les associations où on a une rencontre annuelle
18:04et un système de trophées, mais ça c'est limité aux associations qui sont conventionnées avec la
18:11collectivité. Et sinon, on a une démarche en cours plutôt que dans le cadre du projet de territoire,
18:20où là il y a une reconnaissance des actions qui contribuent au projet de territoire qui est en
18:23train d'être mis en place, mais les contours ne sont pas finis d'être définis. Et donc,
18:30on voit qu'effectivement, spontanément, on pense à de la remise de diplômes, de la remise de médailles,
18:34de la remise de trophées. C'est spontanément ce qui vient habituellement, effectivement,
18:39quand on pense à la reconnaissance d'engagement. Est-ce que vous avez d'autres idées ou d'autres
18:44formats qui pourraient soutenir ces dispositifs de reconnaissance ? Par quoi ça peut passer
18:50autrement que, je ne dis pas que ce n'est pas bien, il faut le faire, la reconnaissance,
18:56j'allais dire symbolique, mais est-ce qu'il y a d'autres types de reconnaissance que vous
19:00utilisez ou que vous pourriez utiliser ? Je prenais les exemples que j'ai vus. Après,
19:06une participation financière, ça peut aider et servir de reconnaissance aussi. Et sinon,
19:15pour penser un peu plus large, je pense qu'il peut y avoir de la reconnaissance dans la
19:21création de partenariats à long terme. Plutôt sur cette chose-là ou avec des projets co-créés,
19:28co-portés. Peut-être, Irvina, juste une précision dans le déroulé parce que moi,
19:43ça me donne envie de réagir sur plein de choses. Et puis, il y a plein de cases qu'on n'a pas
19:45abordées qui étaient des cases de 1 à 5. Est-ce qu'en retour ou en réponse, je fais un peu un
19:53survol de ces cases ? Ou est-ce que tu passes la parole au reste du groupe pour interagir ?
19:59L'idée initiale, c'était qu'effectivement, suite au partage d'expérience, tu pouvais
20:07effectivement revenir plus en profondeur sur le principe, l'enjeu. Après, si d'autres personnes
20:12veulent réagir, c'est une très bonne idée et avec grand plaisir.
20:15Donc, n'hésitez pas à vous manifester et avant que vous le fassiez ou en attendant que vous le
20:22fassiez, il y a un autre espace de reconnaissance qui peut exister, qui est assez simple à mettre
20:29en place et qu'on utilise finalement assez peu. C'est des espaces d'écoute et de compréhension
20:37des efforts que fournissent celles et ceux qui s'engagent. Ces espaces qui sont du coup monnayés
20:45en temps parce qu'il faut du temps et il faut dégager du temps pour écouter et comprendre,
20:50c'est souvent ce qui permet justement une reconnaissance très profonde des raisons,
20:55des motivations et des ressorts de l'engagement des acteurs dans un territoire. De prendre ces
21:03temps d'écoute et de compréhension profonde des moteurs de l'engagement, ça permet aussi
21:08d'aller chercher les ressorts dans le travail, dans l'organisation de travail des acteurs avec
21:15lesquels vous souhaitez être en partenariat. Et en fait, ils vont vous livrer à ce moment-là
21:20les contraintes qui sont les leurs, les difficultés qui sont les leurs, mais aussi les aspirations et
21:25les désirs et les rêves qui sont les leurs. Et en fait, c'est ce qui crée peut-être les
21:30conditions d'un engagement sur le temps long parce qu'en fait on a le sentiment d'être écouté,
21:36d'être compris. Et à la rigueur, même s'il n'y a pas de reconnaissance monétaire, je ne dis pas
21:40qu'il n'en faut pas, vous avez parfaitement raison, mais déjà un espace de reconnaissance sincère
21:45des ressorts qui sont les miens pour m'engager, c'est absolument indispensable pour tenir la
21:52durée. Alors vous voyez, c'est la sixième case d'un premier fondamental qui s'appelle créer et
21:56renforcer les conditions d'engagement ici et maintenant. Et en fait, ce qu'on a observé dans
22:00les territoires pionniers de ces enjeux de transition, c'est qu'en fait à la base, ils ne
22:06parlent pas de transition. Ça peut paraître contre-intuitif, mais en fait la transition, c'est
22:12pas uniquement une question rationnelle, c'est aussi une question irrationnelle et de mise en
22:17désir d'une société, d'un modèle vers lequel on a envie de tendre. C'est pas parce que je sais que
22:23fumer n'est pas bon pour la santé que je vais arrêter spontanément. Pour arrêter de fumer,
22:28il faut que je puisse me projeter sur une représentation de moi-même et de ma santé qui
22:34est différente et me met en mouvement. Donc dans les territoires, en fait, c'est cette première
22:40question qu'il faut pouvoir se poser. Est-ce que mes projets, est-ce que mes démarches suscitent
22:44une envie et un désir d'agir ? Et souvent, si c'est par la contrainte et l'obligation, on n'est
22:50pas sur le désir et on n'est pas sur l'envie. Donc vous voyez, c'est déjà une première manière de
22:55faire un petit pas de côté. Ensuite, le jeu de loi fonctionne de manière assez simple avec la
23:00question de comment. En fait, nous ce qu'on a posé en repérant dans ces territoires pionniers des
23:05méthodes de conduite de changement, c'est que la question n'était pas vraiment pourquoi. Les
23:09territoires étaient convaincus, ils avaient compris qu'il y avait besoin de changer de modèle. Par
23:14contre, la question c'est comment on fait concrètement. C'est pas parce que le GIEC nous
23:18dit qu'il faut transformer le paradigme et changer de paradigme qu'on sait le faire spontanément.
23:23Vous voyez, de case en case, vous allez vous poser la question de comment. Comment solliciter le
23:27désir et l'envie d'agir ? Eh bien, en agissant sur les imaginaires et les représentations. C'est
23:32la deuxième petite case. C'est-à-dire qu'en fait, la transition, c'est aussi une question
23:35d'imaginaire, de façon de se représenter les choses. Comment agir sur les imaginaires et les
23:41représentations et susciter le désir pour mettre en mouvement mes acteurs ? Eh bien, en s'intéressant
23:47à la dimension patrimoniale du territoire. Et là, je salue les membres de l'AMRF. J'en ai vu
23:54quelques-uns arriver tout à l'heure. Je ne sais pas s'ils sont encore là. L'Association des maires
24:00ruraux de France qui pose aujourd'hui à l'issue de son grand atelier le fait qu'avoir une approche
24:05par le patrimoine, le patrimoine vivant, le patrimoine culturel, le patrimoine historique,
24:10le patrimoine immatériel, c'est une manière d'adresser les questions de transition,
24:16à celles et ceux qui sont peut-être les plus rétifs à s'engager dans l'action des transitions.
24:24Parce qu'en fait, la transition, peut-être qu'ils s'en fichent, ou peut-être que rationnellement,
24:28ça ne les atteint pas. Mais par contre, la préservation de leur patrimoine culturel,
24:34ça, ça les touche. Et d'ailleurs, vous voyez que cette case-là, elle n'est pas sans lien avec le
24:38contexte brognien politique national dans lequel on est. La transition, si elle est plaquée d'en haut,
24:46dans des logiques d'injustice fiscale et sociale, et qu'elle ne touche pas aux dimensions sensibles
24:53et patrimoniales de ce qui fait que les gens sont attachés à leur territoire, vous tombez
24:58à côté de la plaque. Ça, c'est une façon d'appréhender les transitions qu'on a trouvées
25:03efficaces dans ces territoires pionniers qui ont plein de résultats et qui sont passés par la
25:08valorisation de leur histoire, la valorisation de leur spécificité culinaire, la valorisation
25:13de leur festivité locale. Toute cette dimension culturelle, elle est absolument centrale dans le
25:21premier levier à actionner pour susciter l'envie d'agir. Ensuite, l'autre case, c'est partir de là
25:28où il y a de l'engagement, parce que comment on va chercher le patrimoine culturel et immatériel,
25:32comment on le valorise ? C'est en s'intéressant à des zones ou des groupes qui sont déjà mobilisés
25:40pour le valoriser. Un exemple que je cite souvent, c'est l'exemple du Mené dans les Côtes-d'Armor,
25:45où c'était une course automobile locale. En valorisant cette course automobile locale,
25:52on pourrait penser que c'est contraire à la transition. En fait, les élus et les agents de
25:56ce territoire ont réussi à canaliser les énergies des bénévoles, des acteurs qui s'engageaient pour
26:01cette course, et les mettre au service d'un premier site de méthanisation et un premier
26:07parc éolien citoyen. Au final, d'une course automobile, ils ont créé la route des énergies
26:12et ils ont lancé les territoires à énergie positive. Je salue aussi les collègues du Clipper
26:17et des T-Pos qui sont dans l'animation ou dans d'autres salles à côté. Donc, in fine, reconnaître
26:22celles et ceux qui s'engagent, leur offrir un espace d'écoute et de reconnaissance, c'est aussi
26:27leur permettre de pérenniser leur engagement parce qu'on sait qu'en fait, s'engager, ce n'est pas
26:32toujours évident, c'est coûteux, en énergie, en temps, en argent. Et donc, celles et ceux qui
26:38s'engagent au service d'une préservation du patrimoine local et qui peuvent du coup s'engager
26:43au service de la transition des territoires, doivent pouvoir être soutenus de cette façon-là.
26:48Voilà pour le premier petit tour d'horizon des cases qu'on avait survolées et je me tais pour
26:54ne pas être trop long, Irvina. Merci Julien, surtout qu'on n'est pas à l'abri que d'autres
26:58équipes tombent sur un autre enjeu de ce premier principe. Est-ce qu'on a un ou une autre volontaire
27:05au sein d'une autre équipe, donc pas un agent de collectivité, qui voudrait tirer les dés et
27:11partager son expérience ? Soyez courageux. Oui, moi je veux bien. Bonjour. Je ne sais pas où est
27:26la main, mais je vois où c'est qu'on lance le dé, donc c'est celle-ci. Et je me suis mis dans le
27:31groupe des élus, même si dans les faits, je ne suis pas élue. Ok, alors je vais lancer le dé pour vous,
27:37comme ça tout le monde comprend le tirage. Mais je vous laisserai par contre... Alors,
27:42on est sur un 2. Ok. Donc, vous m'avez dit que vous étiez dans l'équipe des élus. Voilà,
27:53je vous laisse avancer votre pion sur la deuxième case et votre post-it aussi,
27:57si vous avez bien rempli votre post-it. Du coup, vous êtes tombé agir sur les imaginaires et les
28:11représentations. Julien en a parlé déjà un petit peu, mais qu'est-ce que ça vous évoque et est-ce
28:16que vous, dans le cadre de vos fonctions, vous êtes amené à travailler sur ces thématiques-là,
28:20sur cet enjeu-là ? Alors, attendez, je vais zoomer un tout petit peu pour réfléchir. Tout,
28:27tout, tout. Agir sur les imaginaires et sur les représentations. Ouais. Bon, dans le cadre de la
28:38collectivité, à ce stade, en fait, on ne travaille pas encore là-dessus. Si je me place en tant
28:45qu'élu de ce qu'ils font, il n'y a pas vraiment d'action là-dedans. Par contre, il y a, par rapport
28:57à ce que vous disiez, un souci de se connecter à ce qui fait spécificité de notre territoire,
29:06à son histoire, à pourquoi il est comme-ci, comme-ça, et pour envisager l'avenir. Je m'explique,
29:16par exemple, par un exemple. On a un territoire rural entre Bayonne et Pau, sauf qu'en fait,
29:23on est caractérisé par la présence d'une plateforme industrielle très importante qui,
29:30à la base, est née de l'exploitation du gaz fossile et donc à la naissance de toute une
29:38exploitation énergétique liée au gaz naturel. Et finalement, cette plateforme industrielle a dû
29:47faire sa mue, a dû évoluer, a dû se transformer, a dû accueillir des nouvelles activités pour pouvoir
29:53garder son caractère aussi très industriel. Et toute la population ouvrière qui est
30:00venue s'installer avec la création d'une ville nouvelle, donc en plein milieu de la campagne,
30:04vous avez des immeubles de 13 étages de haut, ça fait un peu bizarre. À côté, il y a les vaches.
30:11Et du coup, dans cette transition, le créneau qui est retenu en tant qu'élu, c'est vraiment
30:19d'aller capter des nouvelles industries, mais basées sur la décarbonation, avec quand même
30:27un refus fort porté par nos élus de stocker du CO2 dans le sous-sol. Donc l'idée, c'est au contraire
30:36de se dire, les gaz à effet de serre ou le carbone qu'on produit, comment on peut l'utiliser dans une
30:42boucle vertueuse entre entreprises ? Et donc à ce jour, par exemple, on utilise du carbone produit
30:50par une entreprise pour faire des bulles pétillantes pour des eaux gazeuses, par une entreprise qui est
30:56venue s'installer à côté. Donc vraiment, on est quand même parti là-dessus, et avec le souci
31:05maintenant de se coller de plus en plus aux aspirations sociétales, parce qu'ayant un fort
31:14lien entre le bassin d'emploi industriel et la population, on avait quasiment 2-3 personnes dans
31:21chaque foyer qui travaillaient sur le bassin industriel. Donc du coup, il y avait une acceptation
31:26à la fois des risques, des nuisances, des modifications des paysages. Sauf qu'en fait, on voit que l'acceptation
31:33sociale, elle commence à bouger, à être plus sensible à certaines nuisances, à certaines inquiétudes,
31:41notamment par rapport à la santé. Et donc, en tant qu'élu, on se dit que là aussi, les transitions, il va falloir
31:48qu'on les réfléchisse, pour quand même continuer à connecter notre population locale, qui aspire à plus de transparence,
31:59plus de qualité de vie, plus de bien-être. Et là, en tant que collectivité, peut-être que je mets plus ma casquette d'agent territoriale,
32:09on est dans une phase de transition aussi, qu'il faut qu'on invente pour travailler avec notre population locale.
32:17Et collecter ses aspirations.
32:21Super, merci beaucoup. Vous voyez tout l'intérêt du jeu, c'est un gros prétexte à se raconter des histoires et à expliquer
32:28où on en est les uns les autres, mais aussi de se laisser challenger ou au contraire, inspirer. Dans ce que vous dites,
32:34je trouve ça hyper intéressant, cette logique d'écologie industrielle et en gros, d'utiliser un site hérité de l'histoire
32:41et à mettre au service d'une vision du développement du territoire qui soit compatible avec les questions de développement durable,
32:48de transition écologique, etc. Et je me dis typiquement, à cet endroit-là, si on veut faire en sorte que la population soit plus partie prenante
32:56de cette vision, de cette aspiration que vous avez envie de porter en tant que collectivité, ça peut être intéressant de travailler avec elle aussi
33:04sur ce qui la lie à l'ancien modèle que caractérise ce site industriel dans sa fonction première.
33:12C'est-à-dire finalement, ce site qui est comme une virule au milieu du village, vous disiez, à peu de choses près,
33:17je suis persuadé que les gens y sont attachés malgré tout, mais attachés peut-être de manière un peu ambivalente.
33:22Et justement, d'aller chercher cette ambivalence, de leur demander de partager leur représentation de pourquoi ils sont liés
33:31émotionnellement à ce site, de comment on vivait à l'époque où ce site était en activité, de qu'est-ce que ce site traduisait en termes de vie sociale,
33:40de vie culturelle, de vie, j'allais dire, économique. C'est intéressant parce que ça fait appel à des mémoires et ces mémoires, finalement,
33:50peuvent être ensuite au service d'une prospective, c'est-à-dire d'une vision du futur.
33:56Si on va trop vite vers le futur, on peut faire de la réaction parce que les gens ont le sentiment que ça va trop vite
34:03ou qu'on les embarque dans quelque chose alors qu'on n'a pas encore terminé de faire le deuil du site qui a fermé.
34:12Et vous voyez, ce qu'on pose dans ce premier, j'allais dire, cata, ce premier fondement, c'est qu'en fait la transition,
34:19si c'est une question de désir, c'est aussi une question de deuil et il faut accepter de faire ce travail de deuil
34:24et ça passe par du travail de mémoire intergénérationnel, pluriculturel, autour des sites qui finalement sont vos sites un peu totem
34:35et qui incarnent cette transition et cette bascule de l'ancien vers le nouveau monde.
34:39Et effectivement, on peut se dire que ce n'est pas important ou ce n'est pas prioritaire.
34:43Nous, ce qu'on a repéré dans les territoires pionniers qui ont 30 ans d'avance sur ces questions, c'est que c'est absolument central
34:50si demain vous voulez faire de votre processus un processus démocratique très élargi parce que la transition, par définition,
34:57suscite plein de controverses, plein de conflits sur les choix technologiques ou, j'allais dire, les valeurs sociétales
35:06par rapport aux paysages, par rapport aux énergies renouvelables.
35:08Enfin, on voit bien qu'on est pris là-dedans et donc finalement, faire ce travail aussi de deuil et de mémoire,
35:14c'est aussi une capacité à reconnaître ce qui, pour les habitants, est important et pouvoir clore une étape et passer à la suivante.
35:22Et même si ça ne résout pas les désaccords qu'on peut avoir sur les énergies renouvelables, par exemple,
35:28ça crée quand même un terrain de jeu sur lequel on est d'accord parce qu'on est tous héritiers de ce passé
35:33et on est tous conscients qu'il faut peut-être en sortir et accompagner cette sortie.
35:37Et donc, voyez ça, j'allais dire ça soigne la dynamique collective que vous allez essayer d'amplifier.
35:45Qui commence à être éprouvée, justement, avec des pointes de cristallisation qui naissent
35:50quand on parle d'accueillir des nouvelles entreprises qui vont faire du biocarburant avec nos ressources eau et bois local.
35:58Et là, commencent à naître des associations de protection de notre forêt locale, etc.
36:05Et donc, on se dit, merde, là, la transition, on est en train de la louper et on est en train de cristalliser des postures
36:11qui sont plutôt des postures même philosophiques, sociétales, avec des aînés qui disent,
36:16mais on ne va pas arrêter de prendre l'avion, donc il faut aller aussi sur les biocarburants.
36:20C'est une politique qui est aussi appuyée au niveau de l'Europe et d'autres qui disent,
36:26non, mais on ne va pas faire brûler nos forêts pour faire du biocarburant, pour faire voler des avions.
36:31Et là ?
36:33Du coup, c'est hyper clé ce que vous dites.
36:35Et donc, ça montre que s'attacher au passé, c'est peut-être aussi tirer les leçons d'un certain modèle industriel,
36:40des conséquences négatives que ça a pu faire naître, mais aussi les aspects positifs qu'on veut valoriser.
36:45Et puis, ça ne suffit pas, il faut aussi pouvoir se projeter.
36:49Et quand on dit, le monde de demain, est-ce que c'est sans avion, avec avion et biocarburant, avec ou sans la forêt ?
36:54Vous voyez, le débat de représentation en fait, où sont les espaces publics, démocratiques qui permettent de mettre au travail
37:04ces batailles de récits, ces batailles de représentations ?
37:09Si on ne le fait pas, on se les prend en boomerang à la sortie et on empathie.
37:13Et justement, je n'ai à ce jour aucun élément à vous proposer en termes de réalisation concrète à ce stade,
37:20à part que, par rapport à l'implantation d'une grande entreprise de biocarburant,
37:25il y a eu une obligation contrôlée au niveau national de mettre en place de la concertation publique,
37:31avec des tenues de réunions publiques, des questions posées, on est en plein là-dedans,
37:35et c'est là qu'on capte énormément les signaux de quelque chose qui naît,
37:40sauf que nous, en tant que casquette élu ou en tant que collectivité agent territorial, on ne propose rien.
37:48Donc, je suis très preneuse d'idées. Merci, en tout cas, c'est un peu ma larme.
37:56Merci à vous pour le partage.
37:59Le jeu de loi coopératif se fonde sur les quatre fondamentaux de la conduite de changement systémique,
38:05et je vous ai mis le lien à droite du plateau de jeu, donc si vous avez envie de creuser ces questions, n'hésitez pas.
38:11Est-ce qu'on a d'autres volontaires au sein d'une autre équipe ?
38:15Est-ce qu'il nous manque un représentant de l'État territorial ou une représentante,
38:18et un acteur ou une actrice socio-économique ?
38:21N'hésitez pas à lever la main ou à prendre la parole directement.
38:25Est-ce qu'au niveau du délai, on peut faire deux lancements d'un coup, par exemple, pour avancer dans le jeu ?
38:32Si tu veux, Julien, on peut tenter. Alors, du coup, il nous faut deux volontaires.
38:35On a une première volontaire, Alexandra. Allez-y.
38:40Je vais me porter volontaire. Je me suis mise dans le groupe La Torche, acteur socio-économique.
38:47Je travaille pour la coordination nationale des conseils de développement,
38:50donc je ne vais pas pouvoir partager une expérience territoriale,
38:53parce que c'est une association qui regroupe des conseils de développement dans toute la France.
38:58Mais bon, je vais tenter.
39:00OK. Alors, du coup, le D vous a donné cinq. Je vous laisse avancer le pion sur la cinquième case.
39:07Et du coup, est-ce qu'on a un autre volontaire dans le même temps ?
39:13C'est une case ou pas ? Oui, il y a marqué un.
39:20Et votre post-it aussi, du coup, sur la cinquième case.
39:22Et dans le même temps, du coup, est-ce qu'on a un ou une autre volontaire ?
39:33Apparemment pas. On vous laisse la...
39:38Est-ce qu'on peut peut-être jouer deux fois ?
39:41C'est-à-dire que plutôt que de faire cinq, par exemple, la personne aurait fait dix,
39:47ce qui permet de progresser dans les cases pour vous montrer qu'il y a d'autres sphères d'enjeux
39:51qu'on adresse ? C'est une bonne idée, oui.
39:53J'avance. Le pouvoir de Maître Yoda double les résultats du D.
39:58On avance sur la case numéro dix.
40:00OK, cinq. OK, ça va être ici, le croix.
40:04Alors, qu'est-ce que c'est ? Organiser des temps réflexifs.
40:11Alors, qu'est-ce que ça vous évoque ?
40:14Oui, organiser des temps réflexifs, c'est un peu la raison d'être aussi,
40:22j'ai l'impression, dans les conseils de développement, d'avoir des temps de réflexion,
40:26que ce soit des saisines sur des documents, duur manif, de planification, etc.
40:33Ça suppose de réfléchir à ces documents-là, ou que ce soit des autosaisines sur des sujets
40:38qui concernent le territoire, mais pas forcément repérer les problématiques qui passent sous le
40:44radar des politiques publiques. Et ça fait partie, effectivement, des travaux de ces instances
40:52consultatives. Peut-être juste pour rappeler, je ne sais pas si tout le monde situe bien les
40:57conseils de développement, ce sont des instances consultatives qui sont placées au niveau des
41:01intercommunalités, obligatoires dans les intercommunalités de plus de 50 000 habitants.
41:07Il est possible aussi de créer un conseil de développement sous ce seuil ou à l'échelle
41:10de plusieurs intercommunalités, à l'échelle d'un pôle d'équilibre territorial et rural,
41:16par exemple. Et donc, dans ces conseils de développement, il y a des personnes issues
41:21de la société civile, ça peut être des représentants d'acteurs économiques, sociaux,
41:26culturels, associatifs, etc. Mais il y a aussi des personnes qui rejoignent le conseil de développement
41:31à titre individuel, en tant qu'habitants, en tant que personnes qui travaillent sur le territoire,
41:35qui se sont concernées, qui ont envie aussi d'apporter sa contribution aux politiques
41:40publiques. Donc, effectivement, les temps réflexifs, ça constitue un moment important
41:47dans les conseils de développement pour aborder les différents sujets, puis mettre en réflexion
41:56aussi en commun différentes idées que peuvent avoir les personnes qui composent le conseil de
42:04développement et qui viennent d'horizons souvent complètement différents, qui ne se croiseraient
42:08pas forcément dans d'autres lieux. Et donc, ça aussi, ça enrichit cette réflexion.
42:16Merci. Donc, c'est parfaitement juste et on voit bien que certaines organisations dans le
42:22territoire sont presque dédiées à cette fonction de réflexion, de réflexivité sur des projets.
42:31Ce qu'on essaye de pointer en complément dans cette case et dans la petite publication qui
42:35l'accompagne, c'est que la réflexivité, ce n'est pas seulement un jugement de valeur.
42:42Ça peut être autre chose, c'est-à-dire pas de la réflexion sur des projets ou des politiques
42:47publics. Ça peut être aussi du temps de retour sur expérience par rapport à des projets qui ont
42:55été menés, c'est-à-dire de regarder comment on a pédalé et non pas de réfléchir à comment on va
43:02pédaler demain. Et de faire du coup des temps de retour sur expérience, de réflexivité par rapport
43:08à des démarches qu'on a conduits et qui ont pu occasionner des effets positifs ou négatifs,
43:17mais aussi des externalités positives ou négatives. La réflexivité, c'est aussi dans le cadre de
43:24l'organisation du travail et notamment quand on tend sur les questions de coopération, d'instruire
43:30les bugs ou les difficultés qu'on peut être amené à vivre quand on est engagé au service d'un projet
43:37ou d'une démarche. Des fois, ça frite, des fois, ça frotte, des fois, ce n'est pas évident.
43:43Le temps réflexif permet de revenir sur pourquoi ça a frité, pourquoi ça a frotté et qu'est-ce
43:49qu'on peut en tirer comme enseignement. C'est aussi une condition pour entretenir l'engagement
43:53des acteurs parce que même si c'est difficile et même si ça frotte, on peut tirer des leçons
43:59de cette situation et devenir une organisation apprenante. Voilà une autre facette de la
44:06réflexivité qu'on vient illustrer à travers cette case également.
44:10Juste une question. Quelle nuance vous faites par rapport à l'évaluation ? Parce que je vois
44:14que la dernière case, c'est adopter une posture évaluative.
44:21C'est parfaitement relié, c'est-à-dire qu'en fait, ces quatre fondamentaux,
44:24si vous voulez, ils s'imbriquent les uns les autres. On peut faire de la réflexivité qui
44:28ne soit pas uniquement l'évaluation. Vous avez raison, je l'ai amené en parlant d'externalité
44:33ou d'effet utile mais ça peut être simplement un temps de retour sur expérience, d'analyse,
44:39de pratique qui n'est pas une évaluation à proprement parler mais qui tend déjà à des
44:43formes d'amélioration des process, de démarche. C'est-à-dire, c'est la différence entre démarche
44:47qualité et évaluation en bonne et due forme. Mais entre les deux, il y a des gradients et
44:54c'est parfaitement relié, vous avez raison. Très juste.
45:00Il nous reste officiellement à peine plus de dix minutes pour continuer à jouer. Du coup,
45:05ce que je propose, c'est peut-être un dernier tour de jeu, si on a une ou un dernier
45:10volontaire. Peut-être qu'après, Julien, on te laissera cinq minutes pour explorer
45:14peut-être rapidement les quatre fondamentaux vu qu'on n'aura pas eu le temps de tout voir.
45:19Les autres participants qui n'ont pas eu l'occasion d'être volontaires pourront aussi
45:23compléter leur post-it avec un enjeu que ces fondamentaux leur évoquent. Est-ce qu'on a
45:27une dernière personne volontaire pour la dernière équipe agents de l'État territorial ? J'ai vu
45:33tout à l'heure qu'il y avait des gens qui s'étaient inscrits dans cette équipe. Est-ce
45:36que quelqu'un accepterait de prendre la parole et de partager son expérience ?
45:40Je pense que personne n'est parti. Oui, Chloé, c'est ça ?
45:46Exactement, oui.
45:47Ok, super. Alors, je lance le dé rapidement. Et là, je propose qu'on fasse un pouvoir fois trois.
45:54Ça nous fait neuf, ça ne nous fait pas beaucoup.
45:56On fait quatre alors.
45:59Ok, douze, si ça vous va, si vous validez, Chloé. Comme ça, on peut aller explorer le jeu un petit
46:05peu plus loin. Du coup, je vous laisse déplacer le jeton de votre équipe sur la douzième case
46:12et votre post-it aussi. On arrive sur une case spéciale en plus.
46:21Donc, les cases ouvertes et vous qui nous demandent de répondre avec sincérité à la question inscrite
46:34sur la case ou d'interpeller un autre joueur d'une autre équipe pour y répondre. Si vous
46:39y répondez vous-même, vous avancez de trois cases. Si c'est un autre joueur qui y répond,
46:43c'est à lui d'avancer de trois cases. Est-ce que vous acceptez de répondre avec sincérité à cette
46:49case ? C'est un peu délicat. C'est moi, la structure, comment on réagit face aux résistances.
46:57Oui, c'est ça, vous, dans le cadre de vos fonctions, de l'organisation dans laquelle vous travaillez.
47:05Je n'identifie pas vraiment de résistance. Je ne sais pas trop comment y répondre, j'avoue.
47:16Peut-être Julien, tu veux préciser ?
47:18En fait, on part du principe observé, empirique, que conduire à des transitions lève toute une série de résistances.
47:29Conduire le changement vers un modèle fondé sur la sobriété, les énergies renouvelables,
47:36c'est-à-dire un autre rapport au vivant, ça ne se fait pas de manière fluide.
47:43Sinon, on n'en serait pas là. La preuve en est, après la dissolution de Dimanche,
47:48et depuis qu'on est engagé dans ces démarches de transition.
47:54On est tous convoqués par ces éléments de résistance.
47:57Ça peut être de la résistance en interne, qui peut se traduire par des injonctions contradictoires.
48:03Ça peut être de la résistance en externe, avec des gens qui s'opposent au projet que vous mettez en place,
48:09qui peuvent s'opposer pour des raisons qui leur semblent légitimes, mais qui peuvent vous sembler inadéquates.
48:16Ou bien, vous pouvez aussi considérer que ces oppositions sont légitimes,
48:21mais être pris dans des fonctions ou des rôles officiels qui ne vous permettent pas de pouvoir le dire.
48:27Cette case-là, si vous voulez, elle vient soulever un peu le couvercle de la réalité,
48:32de ce qu'est le travail de conduire le changement et de la transition.
48:36C'est difficile. On fait face à beaucoup d'oppositions.
48:40On est nous-mêmes pris dans des logiques de contradiction parfois.
48:44Et donc, si vous voulez réussir à mettre en place une démarche systémique,
48:50et là, on a vu seulement le premier des fondements de cette conduite de changement,
48:55c'est qu'il faut aussi se poser la question de la façon d'accueillir, de reconnaître
49:00et de dépasser les résistances auxquelles on peut être confronté.
49:05Et ça suppose de pouvoir y mettre un peu d'ingénierie, d'intelligence.
49:12Et de ce qu'on observe, ce n'est pas toujours le cas.
49:15Oui. Pour répondre avec des exemples concrets, par exemple,
49:19il y a les zones d'accélération des énergies renouvelables qui occupent beaucoup d'entre nous.
49:25C'est un sujet pas facile. Je pense que l'État, la DDTM, il y a eu beaucoup de difficultés.
49:36Et une des clés, je pense, c'était l'information la plus régulière possible sur le nouveau portail,
49:44sur les outils concrets, sur les modèles de délibération, un peu des choses concrètes
49:51qui pouvaient aider en informant très régulièrement sur l'utilisation
49:56et en répondant aux questions régulières des communes et des intercos.
50:02Une autre chose, c'est que j'anime un réseau des chargées de missions PCAC.
50:07Ce n'est pas des personnes résistantes, on va dire, dans ce poste-là,
50:11c'est qu'elles vont justement, elles promettent la transition.
50:15Mais du coup, c'est de rassembler ces personnes-là qui font face à la résistance dans leur propre structure
50:21pour leur donner des clés, justement des clés pour agir chacun de leur côté
50:28en promouvant justement les bonnes pratiques de certains qui ont réussi à mobiliser.
50:34Je dirais, c'est informer, mettre en lien. J'ai ça en tête. Je ne sais pas si ça répond à la question.
50:45Oui, super. Moi, ça me paraît très bien. Maître Yoda, valide-t-il ?
50:55Oui, il n'y a pas de validation.
50:57Il n'y a pas de bonne ou mauvaise réponse, effectivement.
50:59Oui, c'est ça. L'enjeu, c'est d'être sincère et de partager la façon de faire. Merci pour ça.
51:06Du coup, il nous reste six minutes. Est-ce que tu es d'accord, Julien,
51:11de reprendre, peut-être un petit peu, rebalayer un petit peu les quatre fondamentaux ?
51:14Oui, je le fais en deux minutes top chrono. Je ne rentre pas dans le détail.
51:18Et peut-être pour laisser ensuite…
51:20Oui, parce que je voulais juste inviter les autres participants, s'ils le souhaitent,
51:24à s'emparer de leur post-it et à écrire brièvement, à partager leur expérience sur un post-it
51:29en lien avec une des caisses qu'ils auraient choisi au hasard.
51:32Et comme ça, on peut laisser peut-être deux minutes en fin de session
51:35pour qu'une personne puisse réagir si elle le souhaite.
51:37Oui, vous posez des questions par rapport à l'utilité de ce jeu, de ce qu'il y a derrière
51:42ou de la façon dont on accompagne aussi, nous, les territoires ou les acteurs
51:46sur ces différents enjeux.
51:47Donc là, on a pas mal exploré le premier pilier sur susciter l'engagement.
51:52Le deuxième pilier, c'est agir en coopération.
51:54Une fois qu'on a compris que l'engagement était le moteur à l'action
51:57et qu'il fallait en prendre soin, on peut rentrer dans des phases dites de coopération.
52:02Et la coopération, ce qu'on pose dans ce jeu et dans ces fondamentaux
52:06de la conduite de changement, c'est que ce n'est pas de la coordination,
52:10c'est pas parce qu'on est d'accord les uns avec les autres qu'on coopère.
52:13En fait, on coopère quand on n'est pas nécessairement d'accord les uns avec les autres
52:17et qu'on est pris dans des tensions et qu'il faut du coup pouvoir les dépasser,
52:21instruire les raisons pour lesquelles elles existent,
52:24comprendre les contraintes qui font que l'autre ne vit pas les choses de la même manière
52:30et j'allais dire presque mettre les conflits au travail,
52:33c'est-à-dire faire des différents, un point d'appui pour justement dépasser
52:38les contradictions dans lesquelles on peut se retrouver.
52:41Je ne détaille pas beaucoup plus, mais tout ça est détaillé dans le document.
52:45Le troisième principe, une fois qu'on a des acteurs engagés qui savent coopérer,
52:49on peut appréhender les choses de manière systémique,
52:53c'est-à-dire se laisser déborder de ses compétences ou des sphères d'enjeux
52:57qu'on travaille habituellement en silo.
53:00On va tirer les fils et puis on va voir que sur un enjeu de précarité alimentaire
53:04ou de gaspillage à la cantine, on va aboutir à des questions de fiscalité,
53:08de droit des sols, de foncier et finalement ce n'est plus le même service,
53:14la même direction, les mêmes expertises qui sont convoquées
53:17et donc il y a une nécessité d'ouvrir de plus en plus les sphères d'acteurs
53:20et d'enjeux qui vont être mises en relation.
53:23Et ça, ça suppose que dans le mode projet, le pilotage,
53:26on soit aussi outillé et adapté à cette dynamique-là.
53:31Et enfin, le dernier principe, c'est celui de révéler la valeur créée
53:35par les projets de transition, c'est-à-dire de démontrer
53:38ou en tout cas de rechercher ce que cela génère.
53:42Et ça génère des choses non seulement quantitatives
53:45et souvent on part sur les indicateurs quantitatifs,
53:48mais ce qu'on pose aussi, c'est qu'il y a toute une série de dimensions qualitatives
53:53qu'on ne peut pas comptabiliser et qui doivent être révélées
53:56pour comprendre la portée des opérations de transition.
53:59Le fait qu'un collectif citoyen comprenne mieux une zone d'accélération
54:03de la transition, pour reprendre ce dernier exemple,
54:06et s'engage avec les élus et les agents pour en définir,
54:10j'allais dire le périmètre et l'ambition,
54:13en fait ça développe par exemple de la compétence collective,
54:16ça développe de la confiance collective,
54:18ça développe de la confiance envers les institutions.
54:22Là encore, dans le contexte actuel, ce n'est pas rien.
54:25Comment on le révèle ? Comment on en rend compte ?
54:27En fait, nos territoires pionniers, qui ont 30 ans d'avance sur ces questions,
54:31ont passé leur temps progressivement à expliciter toute la valeur que ça pouvait créer.
54:37Un autre exemple de ça, c'est de parler des coûts évités sur l'énergie.
54:41Une fois que la facture a monté,
54:43ah oui, on sait quel était l'intérêt d'investir dans des énergies renouvelables.
54:48Mais tant qu'on ne l'a pas fait, en fait, on ne sait pas.
54:50Et donc pouvoir se projeter et en prospective,
54:53anticiper sur les coûts et les dépenses qu'on évite
54:56parce qu'on fait les bons investissements,
54:58c'est aussi une façon de révéler la valeur en l'anticipant un petit peu,
55:03pour être bref sur ces quatre principes qui interagissent les uns avec les autres
55:08et qui se renforcent mutuellement.
55:12Super, merci pour ce complément.
55:15Est-ce qu'il y a d'autres personnes, d'autres participants
55:18qui souhaiteraient partager un retour d'expérience ?
55:22Ou plus largement, qu'est-ce que c'est fondamentaux
55:25de la conduite de changement systémique ?
55:27Qu'est-ce que ces enjeux vous évoquent ?
55:30Est-ce que vous avez des remarques sur le fond, sur la forme ?
55:34N'hésitez pas, il nous reste une minute.
55:39Moi, j'ai des questions en plus sur le jeu, l'animation du jeu
55:43et à quel type de groupe c'est destiné.
55:46Je ne connaissais pas les quatre piliers du changement,
55:49ou je ne sais plus quel nom vous leur donnez.
55:51J'ai tout téléchargé en même temps, ça a l'air top.
55:53Merci pour ça.
55:56J'anime par exemple un groupe conseil de développement dans ma collectivité.
56:00Est-ce que c'est un bon public pour ça ?
56:02Est-ce qu'on est plus sur un public agent ?
56:05Est-ce qu'il faut cibler sur un projet ?
56:07Ou est-ce qu'on peut le faire de manière générale ?
56:10Comment on s'en sert ?
56:11C'est quoi pour préconisation ?
56:13On est forcément sur un public professionnel, ça c'est évident.
56:17Le plus, c'est arrimé ou orienté sur un projet, une politique publique.
56:23Et le mieux, c'est parce que ça va vous permettre de situer
56:27toutes les questions qui sont couvertes par ces cases.
56:30Et finalement, d'un seul tenant, si vous faites l'exercice,
56:34de vous poser des questions clés et d'y apporter des réponses
56:38qui vont finalement soutenir la façon de développer le projet
56:41ou développer la politique.
56:42Donc, je pense que c'est un bon public que vous avez.
56:45Maintenant, pour être parfaitement honnête,
56:47ce n'est pas un jeu autoporteur au sens où il n'est pas suffisamment…
56:54Il y a la publication qui va avec.
56:56Donc, vous avez des éléments dedans.
56:59Voyez, si vous vous sentez parfaitement à l'aise en lisant la publie,
57:03d'animer le jeu, parfait.
57:05Moi, je fais l'hypothèse qu'il peut y avoir encore un sentiment
57:08d'écart entre ce qu'on a posé de manière écrite
57:11et ce qu'on peut faire là typiquement quand on intervient
57:14ou on est intermédiaire, si vous voulez, de cette animation.
57:17Donc, par contre, on est prêt à regarder avec vous
57:21comment vous outiller davantage et comment explorer avec vous cette situation.
57:27Pour être parfaitement honnête, ce jeu, pour l'instant,
57:29c'est plutôt un jeu que la fabrique des transitions
57:31utilise à ses propres fins au sein des collectifs
57:34ou des dynamiques où elle intervient et qu'elle accompagne.
57:38Mais on serait curieux de comprendre comment il pourrait être mieux
57:42autoporté par des acteurs qui s'en emparent,
57:45j'allais dire, de manière un peu plus spontanée.
57:50Je vous ai mis le lien sur le miro du stand ressources.
57:55Du coup, vous pourrez retrouver un petit peu toutes les ressources
57:57de la fabrique des transitions et en apprendre un peu plus
57:59sur l'alliance, sur notre approche.
58:01Voilà, il est 16 heures, on arrive à la fin.
58:04Il reste normalement une table ronde en pleine air.
58:07Je peux vous remettre dans le chat le lien
58:10vers la page d'accueil de la journée pour que vous puissiez
58:13assister à cette table ronde si besoin.
58:16Merci à toutes et à tous d'avoir participé.
58:21S'il n'y a pas d'autres remarques,
58:25s'il y a encore une dernière remarque, n'hésitez pas.
58:28Sinon, on vous dit à très bientôt à la fabrique des transitions ou ailleurs.
58:34Merci beaucoup.
58:36Merci beaucoup.
58:38Au revoir.

Recommandations