Faites entrer l'accusé : Luis Enrique qui ne veut plus de numéro 1 au PSG !

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Le PSG veut une concurrence totale sur son poste de gardien. Pour Manu Petit, "c'est une stratégie du club pour se débarrasser de Donnarumma."

Transcript

00:00R.M.C. retene sans flamme.

00:02Il faut revenir chez nous. Il ne faut pas avoir la grippe ni la gastro,

00:05parce que ça va se régler comme d'habitude, comme des hommes, comme des corses.

00:09Faites entrer l'accusé.

00:11Bon, en tout cas, c'est terminé le statut de gardien numéro 1 au PSG,

00:14alors que l'arrivée du russe Matveï Safonov est imminente.

00:17La direction parisienne a fait savoir à Donnarumma et Tenaz

00:20qu'il n'y aurait plus de hiérarchie claire la saison prochaine.

00:23Coup dur pour Donnarumma, l'italien titulaire de la saison dernière

00:26et qui a souffert de la concurrence avec Navas à son arrivée à Paris

00:29il y a trois ans. Ce soir, c'est Louis Sénriquet

00:32qui est donc accusé de mal gérer la hiérarchie de ses gardiens.

00:35Evidemment, l'accusation est menée par le procureur Olmert.

00:38Bonsoir, monsieur le procureur.

00:40Bonsoir.

00:42Louis Sénriquet va être défendu par maître Oreten. Bonsoir, maître.

00:45Hola, qué tal ?

00:47Magnifique.

00:48C'est sérieux, monsieur Oreten ?

00:49Le juge petit pourra trancher cette affaire.

00:51Je suis dans un tribunal, monsieur.

00:52Bonsoir, monsieur le juge.

00:53Bonsoir.

00:54Alors allons-y, monsieur le procureur.

00:55Pour vous, cette gestion des gardiens est catastrophique.

00:58De toute façon, le bordel, ils se le mettent eux-mêmes.

01:02Déjà, c'est...

01:03Mais quelle volonté de ce club, je ne comprends pas,

01:07de ce président, de ce coach.

01:09C'est tout simplement parce qu'ils n'ont pas de figure,

01:13ils n'ont pas de gueule,

01:15ils ont de dire en face à Donnarumma, on ne te veut plus.

01:18Il te reste deux ans, mais on ne te veut plus.

01:21Il n'y a pas si longtemps que ça,

01:23et puis je le salue de tout mon cœur,

01:25c'est Sir Alex Ferguson que j'ai vu dernièrement à Wembley.

01:29Je discutais avec le coach des...

01:31Excellent gardien.

01:32Ouais, ouais.

01:33Non, mais attends, attends, attends.

01:35Un connaisseur, parce que nous, on peut parler,

01:37mais quand tu as fait ce qu'il a fait,

01:39il faut que ça chenouille devant ce grand monsieur.

01:42Je parlais avec l'entraîneur des coaches,

01:44des gardiens de Manchester City.

01:48Avoir trois très bons gardiens de but, c'est un fait.

01:52Mais d'entrée, d'entrée,

01:54il faut dire que tu es numéro un,

01:56tu es numéro deux et tu es numéro trois.

01:59Pourquoi ? Pour la tranquillité d'esprit,

02:01pour ne pas avoir de la pression,

02:03pour s'entraîner ensemble comme il se doit

02:06et rigoler et être présent le dimanche,

02:10faire gagner des points,

02:13faire gagner des tours de Champions League

02:15et de tout ce que tu veux.

02:17Et vous croyez que là, le gars qui arrive,

02:20je crois que c'est un Russe,

02:22un Russe ou autre.

02:24Encore un étranger.

02:26Merci, le football français.

02:28Grand gardien.

02:29Voilà, le coach va lui dire,

02:31tu restes sur le banc et tu attends

02:33que Donnarumma se loupe aux pieds.

02:35Ou alors, on va attendre quelque chose,

02:38c'est-à-dire Donnarumma et le Russe

02:40qui se foutent dans la gueule

02:42pour que Tenna se joue.

02:43Peut-être la volonté du coach.

02:45Mais où est-ce qu'on va arrêter

02:47de donner la parole à des gens ?

02:49Oui, c'est l'argent, c'est l'argent.

02:51Mais les gardiens de but,

02:53c'est pas ça.

02:55Les gardiens de but,

02:57c'est la tranquillité d'esprit.

02:59C'est de savoir que tu es numéro un.

03:01C'est de savoir que tu peux jouer tranquille

03:03et que derrière, tu as ton ami,

03:05numéro un, numéro deux.

03:07Comme exemple, peut-être moi en 1993,

03:10il est arrivé Fabien, je l'ai aidé.

03:13Et qu'est-ce qu'on a fait ?

03:15Je ne dis pas que c'est grâce à ça,

03:17mais on a gagné la Coupe d'Europe.

03:19Pourquoi ? Parce qu'on allait manger ensemble,

03:21parce qu'on rigolait ensemble,

03:23et que je ne dirais pas tout.

03:25Mais voilà. Là, aujourd'hui,

03:27il n'y a qu'à Paris

03:29que ça part en couilles.

03:31Il faut arrêter.

03:33Si on ne comprend pas ce que ça veut dire

03:35les gardiens de but,

03:37ou alors, excusez-moi messieurs,

03:39allez-y, continuez,

03:41vous ne gagnerez rien.

03:43– On a bien compris votre avis par rapport à cette affaire.

03:45Parole à la défense, maître Roten.

03:47– Je vais rebondir sur la dernière phrase de Pascal.

03:49S'il y avait une vérité dans le football pour gagner,

03:51ça se serait.

03:53Et donc, automatiquement, il y a des contre-exemples

03:55de ce que tu viens de dire.

03:57Il y a des équipes qui ont fonctionné comme ça.

03:59– Il n'y a aucun club.

04:01– Un gardien qui jouait le championnat

04:03et l'autre qui jouait la Ligue des champions,

04:05ça n'a pas empêché ce club de gagner la Ligue des champions à Barcelone.

04:07Mais bon, c'est comme ça.

04:09Tu referas tes fiches et tu verras que ça s'est passé comme ça.

04:11Et que Manchester City

04:13avait aussi fonctionné comme ça

04:15sur une année.

04:17Il y en a d'autres qui peuvent y arriver.

04:19– C'est faux, Jérôme.

04:21– Ce n'est même pas la politique, Pascal.

04:23Là-dessus, je ne vais pas te reprendre sur le poste de gardien.

04:25Tu le connais bien mieux que moi.

04:27Vous êtes dans un monde spécial.

04:29Je ne vais pas te donner une leçon,

04:31et tu n'as pas besoin de Jérôme Roten pour te donner une leçon

04:33sur le poste de gardien de but.

04:35Ça, c'est la première chose.

04:37Non, mais c'est la réalité.

04:39Après, moi, où j'ai envie de défendre Louis-Henriquet,

04:41c'est que tu l'as très bien dit d'entrer

04:43en effet.

04:45Il y a des façons de faire avec Donnarumma.

04:47Je pense très honnêtement

04:49qu'ils sont bloqués avec son contrat.

04:51Que ce gardien-là gagne

04:53un million par mois,

04:55et qu'il a déçu, déçu,

04:57beaucoup trop déçu, et encore cette année,

04:59ils lui ont donné l'opportunité.

05:01Non, mais c'est la réalité, Benoît, tu peux lever les oeufs au ciel.

05:03Je pense qu'en effet, Louis-Henriquet

05:05s'est rendu compte que... – Tu trouves qu'il a fait une mauvaise saison ?

05:07– Non, mais il fait une bonne saison en championnat.

05:09Le problème, c'est qu'à Paris,

05:11comme dans les clubs

05:13avec grosse pression,

05:15c'est-à-dire où tu dois gagner toutes les compètes

05:17et les plus grandes compètes,

05:19t'es surtout jugé sur ce que tu fais

05:21au mois de mars, au mois de mai,

05:23d'accord ? Au mois d'avril,

05:25t'as le mois entre les deux

05:27où c'est souvent les quarts de finale et demi-finale.

05:29C'est là-dessus que t'es jugé.

05:31Et que Donnarumma, cette année,

05:33encore une fois, comme les autres

05:35années en Ligue des champions,

05:37cette année, je suis désolé, il n'est pas exemple tout reproche

05:39sur l'élimination contre Dortmund,

05:41le match contre Barcelone, le match aller,

05:43on vous souvenait,

05:45le but encaissé, les deux buts

05:47contre Dortmund encaissés sur coup de pied arrêtés où il sort pas,

05:49les problèmes au jeu au pied,

05:51bon, peu importe, on connaît,

05:53Donnarumma, il est comme ça, il va pas se transformer en numéro 10

05:55et il va pas avoir les pieds de Zinedine Zidane,

05:57mais je pense que dans ce que

05:59veut mettre en place Swiss Enrique,

06:01c'est un frein. Et aujourd'hui, il se dit

06:03vu qu'on peut pas le virer,

06:05eh ben je vais remettre une concurrence. C'est pour ça qu'ils sont allés

06:07chercher le russe, que je connais pas,

06:09attention,

06:11bonjour le bordel,

06:13Pascal, où tu as raison,

06:15c'est que je sais pas ce qu'ils ont dit aux russes

06:17pour qu'ils signent, ce qui est sûr,

06:19c'est que je sais pas ce qu'ils ont dit à la fin

06:21des matchs où Donnarumma était pas à la hauteur,

06:23s'ils lui ont fait son autocritique

06:25en lui disant, écoute, on n'est pas content de ce que tu fais,

06:27on n'est pas content, tu stagnes,

06:29tu régresses,

06:31ça nous suffit pas et tu as un contrat,

06:33donc tu vas rester, donc on va te mettre en concurrence.

06:35Si c'est comme ça qu'ils l'ont présenté,

06:37pour moi, il n'y a pas de problème.

06:39Si c'est pas comme ça, ça peut créer un bordel.

06:41Alors le verdict du juge Petit ?

06:43Bah non, tu es d'accord avec Pascal ?

06:45Non, je défends où il vient de liquer en fait.

06:47Parce que tu as dit, si c'est pour

06:49ces raisons-là, je comprendrais.

06:51Moi, quand je regarde mon écran aujourd'hui,

06:53on est début juin, on est d'accord ?

06:55Ça veut dire quoi ?

06:57Dès la fin de la saison

06:59et début du mercato qui arrive,

07:01d'un seul coup, ils disent à un joueur

07:03important du vestiaire,

07:05on va te foutre de la concurrence, tu ne seras plus numéro 1.

07:07Donc pour moi, ça revient

07:09au contrat massif

07:11or qu'il a aujourd'hui.

07:13Ils ont des difficultés, mais c'est une façon

07:15de lui dire, écoute,

07:17l'année prochaine,

07:19il y a de fortes chances que tu ne sois pas sur le terrain, mais sur le banc.

07:21Donc à toi de décider si tu veux rester sur le banc

07:23parce que tu as un poste et un statut

07:25à défendre également avec l'équipe nationale.

07:27C'est peut-être lui mettre l'idée dans la tête

07:29de se dire, mon avis, on n'est pas là.

07:31Donc il va peut-être faire des concessions financières.

07:33C'est un bras de fer

07:35d'obtenir ce qu'il veut.

07:37Moi, c'est comme ça que je vois. Non, ça ne me pose pas de problème

07:39parce que quand tu joues dans un grand club,

07:41comme Paris Saint-Germain, et que tu gagnes autant d'argent,

07:43tu as un devoir d'exigence et d'excellence.

07:45Qui remporte ce procès alors, Manu ?

07:47Je suis plus

07:49avec Pascal, mais je suis d'accord avec Jérôme

07:51sur ce qu'il a dit sur la fin.

07:53Je pense que c'est une stratégie du club de se débarrasser

07:55de...

07:57Il faut trancher, Manu.

07:59C'est Pascal qui remporte.

08:01En tout cas, il a été brillant. On ne peut pas te contredire

08:03sur le poste de gardien, Pascal.

08:05Merci, les gars. J'ai trop de respect.

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