Passer au player
Passer au contenu principal
Passer au pied de page
Rechercher
Se connecter
Regarder en plein écran
Like
Favori
Partager
Ajouter à la playlist
Signaler
Pierre-Olivier Variot, président de l'Union des syndicats des pharmaciens d'officines
ici Bourgogne
Suivre
il y a 1 an
Catégorie
🗞
News
Transcription
Afficher la transcription complète de la vidéo
00:00
4 700 médicaments qui sont en tension, rupture de stock.
00:03
Et ce chiffre n'a fait qu'augmenter puisqu'on était à 400 médicaments
00:07
il y a 10 ans, 4700 cette année.
00:08
Qu'est-ce qui se passe ?
00:10
Alors il se passe plein de choses, il se passe qu'il y a des médicaments qui sont produits
00:14
mais de préférence vendus ailleurs qu'en France parce que
00:18
ailleurs ça coûte plus cher qu'en France donc un industriel qui produit...
00:21
Ça fait plus d'argent ailleurs.
00:22
Exactement, vend mieux les médicaments, il gagne plus d'argent s'il le vend ailleurs.
00:26
Ça c'est une première chose et puis il peut y avoir des pénuries parce qu'il y a d'un seul coup
00:30
une tension d'approvisionnement parce qu'une demande mondiale qui explose.
00:33
Sur une matière première par exemple ?
00:35
Sur une matière première, quand il y a une triple épidémie comme on l'a connu il y a deux ans
00:38
avec Covid, grippe et puis VRS, la bronchiolite chez le bébé,
00:42
et bien forcément le monde de paracétamol explose et on a des trous dans la raquette
00:47
à cause de cette demande qui explose, qui est une demande mondiale.
00:49
On fabrique des médicaments en France ? On n'en fabrique pas assez peut-être ?
00:52
C'est ce que j'allais vous dire, on en fabrique peu.
00:54
Et le réindustrialiser la France est le fondamental pour que nous ne manquions pas de médicaments.
00:58
Mais ça ne se fait pas en un claquement de doigts, il faut relancer.
01:00
Qu'est-ce que vous dites à vos clients quand ils viennent chercher leur traitement
01:03
et que vous ne pouvez pas accéder à leur demande ?
01:05
Alors à nos patients on ne dit jamais non, on dit toujours écoutez on ne l'a pas mais on va regarder.
01:11
Juste une petite anecdote, il y a deux ans en arrière quand on avait une maman qui venait avec un antibiotique,
01:15
un antipyrétique, du paracétamol en sirop et puis un corticoïde, c'était combo, il n'y avait rien du tout.
01:22
Donc on ne pouvait pas dire non vous n'avez rien, rentrez chez vous madame.
01:24
Ce n'est pas ça du tout.
01:25
Donc ce que l'on fait c'est qu'on appelle nos grossistes pour essayer de trouver.
01:28
Si le grossiste n'a pas, on essaie d'appeler les laboratoires, les confrères autour
01:33
et puis au bout du bout on appelle le médecin en disant écoute voilà ta patiente ou ton patient je ne peux pas le traiter,
01:38
par quoi on peut remplacer ? Et on essaie de discuter avec lui.
01:40
Au bout du compte on peut éventuellement choisir une autre molécule quoi ?
01:43
Avec le médecin en fonction de l'indication on va choisir autre chose.
01:47
Mais c'est très chronophage et ça prend un temps fou.
01:49
En moyenne 12 heures par semaine nous passons dans chaque pharmacie à essayer de chercher des médicaments.
01:54
Mais il y a des tensions sur des médicaments aussi basiques que le paracétamol ?
01:57
Alors le paracétamol maintenant c'est rentré avant, ça y est c'est fini.
02:01
Les antibiotiques c'était en tension et puis on a des tas de médicaments en tension,
02:04
des anti-cancéreux, des anti-diabétiques, des anti-hypertenseurs, voilà plein.
02:08
Et pour vous et pour vos confrères ça fait quoi de ne pas pouvoir exercer pleinement votre métier qui est de délivrer ces médicaments ?
02:15
Alors c'est très stressant mais c'est très stressant surtout pour les patients.
02:18
Ils sont en rupture dans leur parcours de soins.
02:20
Moi j'ai une patiente qui me disait pour un anti-cancéreux je l'aurai le mois prochain.
02:25
Et je lui dis écoutez madame je ferai le nécessaire, je ne peux pas vous le garantir.
02:29
Elle me dit si je le prends un jour sur deux il va durer plus longtemps.
02:31
Je dis oui mais si vous le prenez un jour sur deux il ne sera pas efficace.
02:34
Donc non prenez-le tous les jours.
02:35
Mais cette angoisse est là en permanence.
02:37
On va savoir si on va l'avoir le prochain jour.
02:40
Ce stress, cette angoisse, vous pouvez aussi venir nous la raconter, nous la partager ici sur France Bleu Bourgogne.
02:45
Ce matin on vous demande si ça vous arrive de ne pas trouver de médicaments vous aussi.
02:48
Et au vu de ce qu'on vient d'entendre a priori oui.
02:51
Venez donc nous dire ce que vous faites, quelle stratégie vous adoptez à ce moment-là.
02:56
On vous attend au 0380 42 15 15.
02:58
Et la discussion continue ici en direct jusqu'à 8h.
03:01
Ici matin, revient dans un instant.
03:06
Tous les samedis, partez à l'aventure avec Guillaume Pierre.
03:10
Une aventure 100% féminine avec les gazelles de Dijon.
03:14
- Salut Malente ! - Qu'est-ce qu'il y a ?
03:16
Zéro pointé pour Guillaume qui se rattrape sur la danse libre.
03:20
- Toutes les épaules Guillaume !
03:22
- Je suis dansée mais je préfère danser les autres.
03:24
De la danse libre au cheerleading, il n'y a qu'un pas.
03:28
La tête à l'endroit, le samedi à 19h sur France 3 Bourgogne-Franche-Comté.
03:34
Et sur la plateforme France.tv.
03:38
...
03:52
- Stade 2, toujours au coeur du jeu.
03:54
Tous les dimanches à 20h10 sur France 3 et sur la plateforme France.tv.
03:58
...
04:00
...
04:04
Jusqu'à 9h, toute la Côte d'Or se réveille.
04:08
...
04:10
- Il est 7h47, on est avec vous en direct sur France Bleu et sur France 3 Bourgogne.
04:14
Avec le président de l'USPO, l'union des syndicats des pharmaciens d'officine.
04:18
Votre invité pour parler justement de cette grève aujourd'hui des pharmacies chez nous aussi en Bourgogne.
04:22
- Le mouvement est très subi en Bourgogne, on a une idée du chiffre précis ce matin ?
04:26
- Entre 90 et 95% de fermeture sur toute la Bourgogne-Franche-Comté.
04:30
- Donc la colère est grande, l'inquiétude est grande ?
04:32
- Oui, tous les pharmaciens se mobilisent comme ça.
04:34
Et qu'on soit dans la rue, c'est pas dans notre ADN, donc c'est vraiment parce qu'il y a urgence.
04:38
- Quand on pense pharmaciennes, quand on pense pharmaciens, on se le dit...
04:40
...
04:42
...
04:44
...
04:46
- C'est une image d'épinal de dire que oui, les pharmaciens sont...
04:48
- On se dit même plutôt l'inverse si on est honnête.
04:50
- Peut-être, on le dit.
04:52
Il existe des difficultés, des pharmacies qui ferment, il y en a tous les jours en France.
04:56
36 fermetures en janvier, des chiffres de l'ordre.
04:58
Et ça ne fait que s'accélérer.
05:00
Alors ce sont des fermetures parce qu'elles se regroupent, parce qu'elles ferment, ou parce qu'elles ne trouvent pas de repreneurs.
05:04
- 36 sur quel territoire ?
05:06
- Sur la nationale.
05:08
En Côte d'Or, on a eu une fermeture au 1er janvier, une pharmacie qui n'a pas trouvé repreneur.
05:12
La pharmacie de Recessio-Rours est fermée.
05:14
- On en a parlé ici sur France 2.
05:16
- Donc ça arrive de plus en plus et de plus en plus fréquemment.
05:18
- Pourquoi ?
05:20
- Pourquoi ? On a eu une...
05:24
... pression économique importante au niveau des charges.
05:26
Quand on a fait la crise Covid, quand on a traversé la crise Covid, on nous a demandé de nous investir.
05:32
On l'a fait avec des humains. Ce sont des gens qui faisaient des tests.
05:36
Ce n'étaient pas des machines. Et on a décidé de rémunérer ces gens-là correctement.
05:40
Ce qui était totalement normal.
05:42
Donc on a eu des augmentations de salaires qui étaient très importantes durant 2022-2023.
05:46
Et en même temps, on nous a baissé les revenus, les marges.
05:50
Les prix sont fixés par l'État. Donc moi je ne peux pas...
05:52
- Par la sécurité sociale ?
05:54
- Par la sécurité sociale, oui.
05:56
Contrairement à un artisan, si mes charges augmentent, je vais augmenter mes prix.
06:00
Je ne peux pas faire.
06:02
Donc si vous voulez, quand on est contraint d'un côté et que l'autre partie augmente,
06:06
on se retrouve avec un effet ciseau qui est important.
06:08
Et l'argent que nous avions gagné durant la crise Covid,
06:10
parce qu'on a gagné de l'argent durant la crise Covid,
06:12
a été mangé intégralement en 2023.
06:14
C'est pour ça que maintenant, les pharmacies commencent à aller mal.
06:16
En 2024. Et ça va faire que s'accélérer durant toute l'année.
06:20
- Vous risquez de licencier du personnel ?
06:22
- Oui.
06:24
Pour par long chiffre, micro pharmacie,
06:26
on est à peu près à -60 000 euros de revenus en moins sur la pharmacie.
06:30
En moyenne.
06:32
Et l'État nous propose une revalorisation de nos horaires à hauteur de 8 000 euros.
06:36
+ 8 000 euros. -60 000 + 8 000.
06:38
Moi je ne peux pas équilibrer.
06:40
Et donc ça se fera avec des licenciements.
06:42
Et on annonce entre 20 000 et 25 000 licenciements sur tout le réseau.
06:44
- Il y a des négociations en cours avec le gouvernement ?
06:46
- On est en train de négocier avec le gouvernement, oui.
06:48
- Et il y a des espoirs ?
06:50
- C'est tendu.
06:52
Il y a un délai justement ?
06:54
- Non, il n'y a pas de délai. Le délai ce sera quand on pourra, le plus vite possible.
06:56
Ce sera quand on pourra.
06:58
- Ces fermetures elles ont lieu le plus souvent en milieu rural ?
07:00
On est très concerné ici en Bourgogne, ou c'est aussi à la ville ?
07:04
- C'est partout. En Saône-et-Loire, vous aviez mon coprésident Bourguignon tout à l'heure à l'antenne.
07:08
- Absolument.
07:10
- En Saône-et-Loire il y a eu beaucoup de fermetures.
07:12
- Tu nous parlais de +25% sur les charges.
07:14
- Oui c'est ça. Il y a eu beaucoup de fermetures en Saône-et-Loire.
07:16
On en a eu quelques-unes. Dans les autres départements aussi, on les voit passer.
07:20
Il y en a beaucoup. Et en milieu rural, et en ville aussi.
07:22
Ça arrive partout.
07:24
J'ai mon ancien président de la SART, dans Haumans,
07:26
qui a fermé sa pharmacie, Haumans, par liquidation judiciaire.
07:28
Et j'ai mon président de Charente-Maritime qui me dit,
07:32
hier, la semaine dernière,
07:34
j'ai trois fermetures de pharmacie.
07:36
Une parce qu'elle n'a pas pu être vendue, donc elle a fermé.
07:38
La deuxième, liquidation. La troisième, suicide.
07:40
- Les cessions et les reprises,
07:42
là c'est aussi un des problèmes politiques.
07:44
On n'a pas forcément les candidats, télécandidats pour reprendre ces...
07:46
- Pas partout. Pas sur tous les territoires.
07:48
- Pourquoi ?
07:50
- Certains territoires ne sont peut-être pas assez attractifs pour les jeunes.
07:52
- Milieu rural, on y revient.
07:54
- Exactement. Entre autres.
07:56
Et puis, pour d'autres raisons, qui sont peut-être une crainte,
07:58
peut-être un souci d'avoir envie de le faire,
08:00
aujourd'hui on a des jeunes...
08:02
On a en plus un problème, et ça fait partie de nos revendications,
08:04
dans la formation.
08:06
Il y a une réforme des études qui devait être faite
08:08
depuis huit ans,
08:10
qui était une réforme de la sixième année de pharmacie,
08:12
donc la dernière année,
08:14
pour envoyer les jeunes dans les territoires ruraux.
08:16
- Justement, au milieu rural.
08:18
- Exactement. En contrepartie d'une revalorisation financière,
08:20
qui était légitime, puisque les jeunes doivent avoir un appartement,
08:22
alors si on reprend la Côte d'Or,
08:24
à Dijon, parce qu'ils retournent en fac régulièrement,
08:26
et puis à côté de leur pharmacie, pour faire leur...
08:28
- Il faut les aider.
08:30
- Oui, ils ne peuvent pas payer deux loyers, c'est pas possible.
08:32
Il faut qu'ils aient une date d'édommagement financier.
08:34
Et ça s'est bloqué depuis huit ans.
08:36
J'ai eu une lettre d'Olivier Véran, à l'époque où il était ministre de la Santé,
08:38
me disant "C'est bon, on a compris, on y va".
08:40
Je ne sais pas quel mot je n'ai pas compris dans la lettre,
08:42
mais en tout cas, c'est pas bon, et on n'y est pas.
08:44
- D'accord.
08:46
On n'a pas les candidats,
08:48
on parle souvent de désert médical,
08:50
c'est une réalité,
08:52
les déserts pharmaceutiques, ça nous pend au nez ?
08:54
- Pour l'instant, il n'y en a pas, mais ça pourrait arriver.
08:56
- C'est une vraie crainte de la profession ?
08:58
- C'est une vraie crainte.
09:00
L'économie aidant, n'aidant pas,
09:02
plus tôt, la vente des médicaments
09:04
sur Internet, c'est pour nous un gros souci,
09:06
cette dérégulation.
09:08
- C'est la libéralisation de la vente des médicaments,
09:10
pour l'instant, il y a un monopole
09:12
pour les pharmaciens, ce monopole est menacé ?
09:14
- Alors, vous avez entendu dans le discours
09:16
de politique générale du Premier ministre,
09:18
il a dit clairement qu'il voulait qu'on favorise
09:20
la vente des médicaments sur Internet.
09:22
Aujourd'hui, nous on dit "Mais pourquoi faire ?"
09:24
Les pharmacies, en moyenne, on est à 7 minutes d'une pharmacie.
09:26
En moyenne. Alors à Dijon, c'est beaucoup plus court,
09:28
mais en mural, c'est 7 minutes.
09:30
Et je me dis, on sera toujours plus rapides
09:32
que des grands sites de vente en ligne.
09:34
- Vous citez Amazon d'ailleurs,
09:36
la plateforme Amazon.
09:38
- Oui, parce que dans l'envie...
09:40
- Amazon pourrait vendre des médicaments, concrètement ?
09:42
- Dans l'envie du gouvernement, c'est de créer des plateformes
09:44
avec un stock d'idées portées, donc pas physiques
09:46
dans la pharmacie, pour vendre des médicaments en ligne.
09:48
Ça, c'est ce qu'on appelle Amazon.
09:50
Et moi, ce que j'ai très peur, c'est que,
09:52
au nom de l'équité, Amazon attaque à l'Europe
09:54
et au nom de la libre concurrence, Amazon
09:56
a le droit de vendre des médicaments.
09:58
Et je vais vous raconter une anecdote, une seule.
10:00
J'ai mon président du Grand Est,
10:02
un ami de 17 ans, 47 ans,
10:04
a commandé des médicaments sur un site étranger.
10:06
Ses médicaments n'étaient pas adaptés à son état de santé.
10:08
Il vient de décéder d'une crise cardiaque.
Recommandations
1:13
|
À suivre
« Face aux Territoires » avec Frédéric Dabi
Le Point Abonnés
il y a 1 an
2:50
Le French 75 de Colin Field meilleur barman du monde
Le Point Abonnés
il y a 2 ans
0:24
« Face aux Territoires » avec Michel Onfray
Le Point Abonnés
il y a 2 ans
5:15
Florent Pagny - Et un jour une femme
Florent Pagny
il y a 2 ans
0:58
Belgique - Les vidéos honteuses de ces jeunes entrés dans un champ pour terroriser un cheval et un poney
Foozine
il y a 5 ans
0:12
Les images de ces gens 'entassés' sans distanciation sociale dans un aéroport font le tour des réseaux
Foozine
il y a 5 ans
0:14
Ce chien debout dans l'eau ressemble à s'y méprendre à... Dobbie !
Foozine
il y a 5 ans
2:26:30
09/09/2025 - ici matin par ici Bourgogne en vidéo
ici Bourgogne
il y a 17 heures
5:08
"Il faut sortir de l'instabilité politique" estime Jérôme Durain
ici Bourgogne
il y a 2 jours
2:26:29
08/09/2025 - ici matin par ici Bourgogne en vidéo
ici Bourgogne
il y a 2 jours
1:04
Golden Coast : le groupe de rap légendaire IAM lors de la première journée
ici Bourgogne
il y a 4 jours
5:10
Rentrée universitaire à Dijon : la précarité augmente encore pour les étudiants
ici Bourgogne
il y a 5 jours
2:26:29
05/09/2025 - ici matin par ici Bourgogne en vidéo
ici Bourgogne
il y a 5 jours
6:05
Christian Allex, co-directeur du festival Golden Coast à Dijon
ici Bourgogne
il y a 6 jours
2:26:30
04/09/2025 - ici matin par ici Bourgogne en vidéo
ici Bourgogne
il y a 6 jours
1:13
"Nous montons une petite ville éphémère" : les derniers préparatifs avant le festival de rap Golden Coast à Dijon
ici Bourgogne
il y a 6 jours
4:52
Thomas Maurice de la Confédération Paysanne 21
ici Bourgogne
il y a 1 semaine
2:26:30
03/09/2025 - ici matin par ici Bourgogne en vidéo
ici Bourgogne
il y a 1 semaine
5:33
"Avoir des adultes face aux élèves" : le vice-président bourguignon de la FCPE Grégoire Ensel fait sa rentrée
ici Bourgogne
il y a 1 semaine
2:26:30
02/09/2025 - ici matin par ici Bourgogne en vidéo
ici Bourgogne
il y a 1 semaine
1:15
20.000 personnes au concert de rentrée Lalalib à Dijon
ici Bourgogne
il y a 2 semaines
1:22
Lalalib à Dijon : Cali finit son concert sur la terrasse d'un bar place de la Libération !
ici Bourgogne
il y a 2 semaines
0:12
Une cinquantaine d'Ukrainiens célèbrent l'anniversaire de l'indépendance de leur pays en centre-ville de Dijon
ici Bourgogne
il y a 2 semaines
0:10
Le cross, épreuve phare du concours complet de Saulieu
ici Bourgogne
il y a 2 semaines
1:22
Un chaton sauvé par des gendarmes de Côte-d'Or devient la star d'une brigade
ici Bourgogne
il y a 3 semaines