- 22/05/2024
Le Premier ministre Gabriel Attal a présidé ce mercredi, à l’ancienne maison d’arrêt de Caen (Calvados), un hommage national au capitaine pénitentiaire Fabrice Moello et au surveillant brigadier Arnaud Garcia, tués la semaine dernière lors de l’attaque du fourgon pénitentiaire au péage d’Incarville, dans l’Eure.
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00:07 -Garde-horse !
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00:15 Présentez armes !
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05:36 -Proposez armes !
05:39 Repos !
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08:10 -Garde-à-vous !
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08:20 Présentez armes !
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13:51 -Reposez armes !
13:53 Repos !
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14:35 -Madame la Première ministre,
14:37 messieurs les ministres,
14:41 monsieur le préfet,
14:43 mesdames et messieurs les parlementaires,
14:47 monsieur le président du Conseil départemental,
14:50 mesdames et messieurs les maires,
14:54 mesdames et messieurs les élus,
14:57 madame la défenseure des droits,
15:00 monsieur le procureur général de la Cour de cassation,
15:04 mesdames et messieurs les chefs de cour et de juridiction
15:07 de Caen et de Rouen,
15:09 mesdames et messieurs les directeurs,
15:13 mesdames et messieurs les membres de la communauté pénitentiaire,
15:18 madame Brigitte Macron,
15:21 mesdames et messieurs, vous toutes et tous,
15:24 leurs familles, leurs proches, leurs collègues,
15:28 vous toutes et tous qui ne les oublierez jamais.
15:33 Il n'était pas encore 6h ce matin du 14 mai.
15:39 Le calme de la nuit entourait encore la France
15:44 et les premières lueurs s'apprêtaient timidement
15:47 à franchir l'horizon.
15:50 Il n'était pas encore 6h ce matin du 14 mai.
15:55 Mais pour eux, pour vous, femmes et hommes
15:59 de la communauté pénitentiaire,
16:02 c'était l'heure du devoir, l'heure de la mission.
16:07 Il n'était pas encore 6h ce matin du 14 mai,
16:11 mais pour Fabrice, Arnaud, Nicolas, Damien et Arnaud,
16:18 tels des sentinelles de l'aube, la journée commençait.
16:23 Aucune journée ne ressemble à une autre
16:26 quand on choisit la pénitentiaire.
16:28 Ils le savent et se préparent,
16:32 comme avant chaque mission, avec la même attention,
16:37 le même savoir-faire, la même vigilance.
16:42 Ils ont choisi de servir la République,
16:46 choisi de servir la justice.
16:49 Et pour eux, la journée commence,
16:52 comme elle commence partout en France au même moment
16:55 pour des centaines d'équipes
16:57 des pôles de rattachement des extractions judiciaires,
16:59 les prêches.
17:01 Il est 5h30 ce 14 mai,
17:05 quand le capitaine Fabrice Muello réunit ses hommes
17:07 et passe en revue avec eux les missions du jour.
17:11 Une extraction, un détenu à convoyer
17:14 de la maison d'arrêt d'Evreux jusqu'au tribunal de Rouen
17:18 pour revenir jusqu'à la prison.
17:22 La mission commence.
17:24 Deux véhicules, trois agents dans l'un, deux dans l'autre
17:28 pour fluidifier le trafic et sécuriser le convoi.
17:32 En ce matin du 14 mai, alors que les véhicules avancent
17:36 dans le demi-jour, que la Normandie semble calme,
17:41 que le drame, la violence et la barbarie semblent loin,
17:46 et pourtant, et pourtant, chaque seconde qui passe
17:50 les rapproche inexorablement du drame et des larmes,
17:54 des coups de feu, des blessures, de la mort.
17:59 Le convoi arrive à Rouen.
18:01 Les auditions se déroulent, s'achèvent.
18:05 Nous sommes en milieu de matinée et le fourgon repart.
18:09 Il repart sur les routes de Normandie.
18:13 Il repart vers la tragédie.
18:16 Les véhicules se suivent sans jamais perdre le lien,
18:20 en contact toujours pour faire face à tous les dangers.
18:25 La circulation s'encombre, ralentit,
18:29 et puis soudain, à la sortie du péage d'un quart-ville,
18:33 l'histoire bascule avec une brutalité inouïe.
18:39 Face aux deux véhicules de l'Etat,
18:43 un véhicule à contresens fait bélier.
18:47 Derrière, une autre voiture referme le piège.
18:50 Et puis ce sont des tirs, des tirs incessants,
18:54 des tirs en rafale.
18:57 Ce sont les vitres qui explosent, criblées de balles.
19:01 Ce sont les tirs qui continuent, non pas seulement pour attaquer,
19:05 mais pour donner la mort.
19:08 Ce sont les tirs de riposte des agents.
19:12 Hommes en noir contre hommes en bleu.
19:16 Visage cagoulé contre figure de la République.
19:21 Brutalité contre Etat de droit.
19:24 Violence contre justice.
19:28 Le détenu s'évade du fourgon libéré par les assaillants,
19:33 des assaillants qui incendient leurs véhicules et disparaissent.
19:37 3 minutes.
19:40 3 minutes, c'est le temps qu'aura duré cette attaque.
19:43 3 minutes, et pourtant une éternité.
19:48 Nicolas est le premier à se relever, à hailer les secours.
19:53 La balle qui a blessé son oreille a frôlé son crâne.
19:57 Le gilet pare-balle a évité le pire.
20:01 Pour Damien et Arnaud, la vie ne tient qu'à un fil,
20:05 plus gravement touché encore par la mitraille des meurtriers.
20:09 Ils se sont relevés, et j'ai à cet instant une pensée émue
20:13 pour leur souffrance et leur courage.
20:17 Nous ne les oublierons pas, nous ne les abandonnerons pas.
20:21 Mais alors que le temps semble suspendu,
20:26 alors que le vacarme des tirs se tait, laissant place
20:30 aux cris d'effroi, aux crissements des pneus,
20:33 aux sirènes de secours, Arnaud Garcia et Fabrice Muello
20:38 ne se relèvent pas.
20:40 Ils ne se relèvent pas emportés par la folie meurtrière,
20:46 emportés par des malfrats devenus des tueurs,
20:49 emportés dans un déchaînement de violence
20:52 et un torrent de brutalité.
20:54 Arnaud Garcia et Fabrice Muello ne se relèveront pas,
21:00 et pour leur famille, pour leurs camarades,
21:03 jamais plus les matins ne seront les mêmes.
21:07 Arnaud Garcia avait 34 ans, il allait devenir père.
21:12 Il vous avait annoncé la bonne nouvelle il y a 15 jours,
21:18 à vous, ses collègues, autour d'un verre,
21:22 avec une joie et une fierté qui faisaient rayonner
21:25 sur son visage un sourire plus large encore que d'habitude.
21:29 Il était passé par d'autres postes auparavant,
21:32 surveillant à Grasse, à Argenton.
21:36 Et s'il était entré au prèj, c'est par amour,
21:40 c'est pour avoir des horaires plus réguliers,
21:43 pouvoir se consacrer plus facilement à Maryse
21:46 et leur enfant à naître,
21:47 dans la maison qu'ils avaient construite ensemble.
21:51 Ainsi était Arnaud Garcia, sincère et passionné,
21:57 une passion qu'il mettait en toute chose.
22:00 Son métier, bien sûr,
22:02 son métier qui était bien plus qu'une profession,
22:06 mais un engagement,
22:07 un engagement constant au service de la justice.
22:11 La passion de l'uniforme, celle du service de la France
22:15 qu'il avait héritée de son père gendarme.
22:18 La passion pour la Normandie, pour l'histoire,
22:21 pour la Grèce antique, pour la moto.
22:24 La passion pour le football, bien sûr,
22:27 lui dont on pensait que le coeur de supporter
22:29 ne pourrait jamais cesser de vibrer.
22:33 Cette semaine, en sa mémoire,
22:36 le stade Malherbe à Caen a applaudi à tout rompre,
22:39 tandis que le RC Lens a respecté une minute de silence.
22:43 Mais dans le recueillement de ce silence,
22:51 dans la ferveur de ses applaudissements,
22:54 il manquait quelqu'un,
22:56 quelqu'un qui n'avait jamais manqué un match,
22:59 quelqu'un qui connaissait les ressorts de chaque rencontre,
23:02 les raisons de chaque victoire.
23:04 Il manquait Arnaud Garcia.
23:07 Et je crois que si l'on tend l'oreille,
23:10 on peut deviner encore dans les tribunes le son de sa voix,
23:13 tant sa présence semblait éternelle.
23:16 Fabrice Muelot, lui, était arrivé à Caen il y a plus de 20 ans.
23:21 Et les années ne suffirent pas à faire de ce Breton
23:25 un Ormand de coeur.
23:27 Freyne, Argentan, Caen ici même.
23:31 De promotion en promotion, le voilà au prèj en 2019,
23:36 premier surveillant, puis capitaine pénitentiaire.
23:39 Il avait cela en lui,
23:43 cette étose du chef qui incitait au courage,
23:47 cette humilité, cette maturité
23:51 qui inspirait le respect.
23:53 Quand il emmenait ses amis courir,
23:55 il était le "prezzi coach",
23:58 celui qui galvanisait le courage et ranimait les forces.
24:02 Son épouse Sandrine, ses deux garçons de 21 ans,
24:08 Elohan et Julien, lui emboîtaient souvent le pain.
24:12 De marathon en trail, de la Barjot aux raids de l'Archange,
24:17 il dévorait le sable de la Manche à longue foulée,
24:20 assoiffé de vitesse, d'endurance, de vie,
24:23 car rien n'était trop difficile à ses yeux
24:26 quand il s'agissait de se dépasser.
24:29 Cette volonté de faire
24:31 s'alliait d'une bienveillance perpétuelle,
24:34 teintée d'un soupçon d'irrévérence et d'humour.
24:38 Partir en extraction avec lui, c'était être rassuré,
24:43 être sécurisé.
24:47 La force souriante, la force bienveillante,
24:51 une force qui faisait de lui un chef respecté,
24:55 un père aimé, une force qui inspirait.
25:01 Cette force, encore aujourd'hui, guide ses collègues
25:08 et les guidera toujours.
25:11 Fabrice Muelot et Arnaud Garcia avaient en commun
25:15 une jovialité, un sourire, un bon mot.
25:19 Ils avaient en commun ce chemin de la justice,
25:22 embrassé pleinement, en pleine conscience
25:25 de sa noblesse et de sa difficulté.
25:28 Ils partageaient la conviction que l'autorité et la fermeté
25:31 sont les garants de la paix civile,
25:34 qu'un pays fort a besoin d'école comme de prison, de justice.
25:38 Ils avaient accepté d'incarner cette autorité de la nation
25:42 déterminée à être un maillon dans la grande chaîne de la justice,
25:46 à faire vivre cette justice,
25:49 sans laquelle la démocratie vacille.
25:53 Je veux le dire, il n'y a pas de justice digne de ce nom
25:57 si son autorité n'est pas respectée.
26:00 Pas de justice s'il subsiste une once d'impunité.
26:04 Pas de justice si les peines ne sont pas appliquées.
26:09 Alors la justice, c'est aussi Fabrice Muelot et Arnaud Garcia,
26:13 c'est Nicolas, c'est Damien, c'est Arnaud.
26:17 Ce sont toutes les femmes et tous les hommes
26:21 de l'administration pénitentiaire dont l'engagement est exceptionnel,
26:25 le dévouement remarquable, la mission essentielle.
26:29 Grâce à eux, grâce à vous, les peines prennent un sens.
26:34 Grâce à eux, grâce à vous, les peines prennent un sens.
26:38 Et grâce à vous, le bras de la justice ne faiblit pas.
26:42 Grâce à eux, grâce à vous,
26:45 nos concitoyens savent qu'ils sont protégés.
26:49 Car tel est votre quotidien, tel est le quotidien
26:53 des femmes et des hommes de l'administration pénitentiaire.
26:56 Surveiller, sécuriser, accompagner, réinsérer.
27:00 Prévoir, prévoir toujours ce qui peut se passer.
27:04 Agir, agir avec méthode, avec sang-froid, avec discernement.
27:10 Servir, servir la mission, parfois face aux coups,
27:15 aux insultes, aux menaces,
27:19 parfois, comme mardi dernier, jusqu'à la mort.
27:23 L'uniforme des femmes et des hommes de la pénitentiaire,
27:27 c'est celui de la République, doublé de celui de la justice.
27:32 Alors, pour eux aussi, avec le président de la République,
27:36 nous nous engageons et nous nous engagerons encore.
27:39 Nous nous engageons et nous nous engagerons encore
27:42 pour qu'ils puissent accomplir leur mission.
27:44 Nous nous engageons et nous nous engagerons encore
27:47 pour une juste reconnaissance de leur statut.
27:51 Nous nous engageons et nous nous engageons encore
27:54 pour leur donner les moyens à la hauteur de leurs besoins.
27:57 3e force de sécurité de notre nation,
28:00 les femmes et les hommes de l'administration pénitentiaire
28:03 veillent sur l'ordre républicain.
28:06 Et ce matin, je pense à eux.
28:10 Je pense à tous les membres de l'administration pénitentiaire.
28:13 Je pense à tous les membres de prêches,
28:16 si nombreux aujourd'hui.
28:18 Je pense aux agents d'établissement,
28:21 aux surveillants qui exercent leur métier
28:24 de coursive en coursive, ou en surveillance des placements
28:27 sous bracelet électronique.
28:29 Je pense aux agents de probation et d'insertion.
28:32 Je pense aux agents d'intervention, les hérisses,
28:36 qui gèrent les crises et interviennent partout
28:39 où la violence gronde.
28:41 Je pense aux équipes cynotechniques,
28:44 avec leurs chiens de recherche.
28:46 Malgré les difficultés, malgré la violence
28:50 à laquelle vous faites face, malgré l'émergence
28:53 d'une nouvelle génération de prisonniers totalement désinhibés,
28:56 vous règne du droit à celui de la violence.
28:59 Vous savez faire en sorte que force aille toujours à la loi.
29:04 Vous savez aussi garder le coeur ouvert aux fragilités,
29:10 déceler les volontés de revenir sur le droit chemin,
29:13 fidèles à ce rôle de réinsertion qui vous revient également.
29:17 Mesdames et messieurs, le 14 mai,
29:22 l'effroi a touché la France.
29:26 Le coeur de chaque Français s'est serré
29:29 en apprenant que notre pays avait perdu 2 de ses serviteurs,
29:32 que 3 d'entre eux étaient gravement blessés.
29:35 Je veux redire ma solidarité,
29:37 mon soutien à la communauté pénitentiaire,
29:40 mais aussi judiciaire,
29:42 une communauté dont l'émotion et la douleur sont indépassables,
29:46 avec la perte de 2 collègues, de 2 amis,
29:50 avec cette peine qui s'ajoute
29:54 au deuil de l'agent Grégory Lesec,
29:56 mort il y a 3 mois durant une intervention de l'Hérisse de Lille.
30:01 Je veux vous le dire droit dans les yeux,
30:04 leur mort ne restera pas impunie.
30:08 L'enquête avance.
30:10 Elle se poursuivra aussi longtemps qu'il le faudra,
30:14 mais elle aboutira.
30:16 Aux criminels, lâches, odieux,
30:19 qui ont accompli ce crime barbare, je veux le dire à nouveau,
30:23 ne dormez pas tranquilles.
30:25 Nous vous traquons, nous vous trouverons,
30:29 et nous vous punirons.
30:31 Le glaive de la justice ne tremblera pas.
30:35 Nous vous le devons.
30:37 Mesdames et messieurs,
30:52 Fabrice Muelot, Arnaud Garcia.
30:56 La France n'oublie pas ses enfants,
31:01 qui, pour elle, ont pris l'uniforme,
31:05 ceux qui ont fait vivre ces institutions,
31:07 qui ont fait régner ces valeurs républicaines
31:09 jusqu'à en mourir.
31:11 Nous honorons vos mémoires,
31:14 nous ferons vivre vos combats,
31:17 nous ferons perdurer vos passions.
31:20 Fabrice Muelot sera promu
31:22 dans le corps de directeur des services pénitentiaires,
31:25 Arnaud Garcia dans le corps des officiers
31:28 au grade de capitaine.
31:31 Nous serrerons les rangs,
31:33 nous prendrons soin de vos familles, de vos enfants,
31:36 comme nous prendrons soin de vos camarades blessés.
31:38 Nous soutiendrons ceux qui reprennent après vous
31:41 le flambeau que vous avez placé si haut.
31:45 Et c'est pour vos vies consacrées à la justice
31:48 et emportées en son nom
31:50 que j'ai l'honneur ce matin
31:52 de vous remettre les insignes
31:54 de chevalier de la Légion d'honneur.
31:58 Vive la République et vive la France.
32:01 -Garde à hausse !
32:11 (Fanfare)
32:14 (...)
32:17 -Présentez armes !
32:21 Rapports sur votre garde !
32:29 Gagnez votre emplacement !
32:32 (...)
32:35 (...)
32:38 (...)
32:41 (...)
32:45 Ouvrez le ban !
32:48 (Fanfare)
32:51 (...)
32:54 (...)
32:57 (...)
33:01 (...)
33:04 (...)
33:07 (...)
33:10 (...)
33:13 -Directeur Fabrice Muello,
33:17 au nom du président de la République
33:19 et en vertu des pouvoirs qui nous sont conférés,
33:22 nous vous faisons chevalier de la Légion d'honneur.
33:25 (...)
33:29 (...)
33:32 (...)
33:35 (...)
33:38 (...)
33:41 (...)
33:44 (...)
33:48 (...)
33:51 (...)
33:54 (...)
33:57 (...)
34:00 (...)
34:02 Capitaine Arnaud Garcia,
34:04 au nom du président de la République
34:06 et en vertu des pouvoirs qui nous sont conférés,
34:09 nous vous faisons chevalier de la Légion d'honneur.
34:12 (...)
34:15 (...)
34:18 (...)
34:22 (...)
34:25 (...)
34:28 (...)
34:31 (...)
34:34 (...)
34:38 -Fermez le ban !
34:40 (Fanfare)
34:43 (...)
34:46 (...)
34:49 (...)
34:53 (...)
34:56 (Bruit de vent)
34:59 (...)
35:02 -Détournez armes !
35:05 Repos !
35:09 Garde à vous !
35:12 (Fanfare)
35:15 (...)
35:18 -Présentez armes !
35:22 (...)
35:25 (Fanfare)
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36:09 (Bruit de la foule)
36:13 (Bruit de la foule)
36:16 (Bruit de la foule)
36:19 (...)
36:22 (Bruit de la foule)
36:25 (Bruit de la foule)
36:29 (Bruit de la foule)
36:32 (Bruit de la foule)
36:35 (Bruit de la foule)
36:38 (Bruit de la foule)
36:41 (Bruit de la foule)
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37:48 (Présentation d'un chant)
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38:11 (...)
38:14 -Garde à vous !
38:15 (Fanfare)
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38:23 Présentez armes !
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