00:00 [Musique]
00:03 [Bruits de pas]
00:10 - Pouvez-vous nous expliquer ce qui s'est passé ?
00:12 - Un peu de douleur dans la jambe et le court était un peu lourd, donc...
00:16 C'est un peu solide, donc j'ai senti...
00:19 J'ai senti que c'était dangereux de continuer et j'ai ressenti un grand douleur.
00:25 - C'est la même jambe qu'après Miami ? - Oui, c'est la même.
00:29 - Ok, merci.
00:32 - Elle nous a expliqué de nouveau les douleurs au genou, comme à Miami, et c'était trop dangereux de continuer, c'est ça ?
00:40 - Oui, tout à fait. Elle avait cette douleur déjà depuis hier à l'entraînement et même en venant ici, elle sentait une toute légère douleur.
00:49 Donc il valait mieux arrêter, se protéger quand même.
00:53 Espérons pour l'avenir, pour les semaines à venir, qu'elle pourra recommencer à jouer et être très compétitive.
01:00 Parce que je l'ai trouvée très bien aujourd'hui, elle était en train de dominer le match.
01:04 Et c'est dommage.
01:06 - Ça fait longtemps que vous êtes aux côtés de Simona ?
01:09 - Écoutez, j'avais travaillé avec Simona en tant que manager environ 14 années.
01:15 On s'est séparé à un moment donné, mais la relation entre nous restera la même, c'est-à-dire une relation très proche, amicale.
01:24 Et je l'encourage de tout mon cœur.
01:27 - On vous a vu dans le boxe, quel est votre rôle aujourd'hui auprès de Simona ?
01:31 - Écoutez, non, je n'ai pas de rôle auprès de Simona.
01:35 Moi j'habite Paris, si Simona arrive à Paris, c'est tout à fait normal qu'on se voit, que je vienne la voir s'entraîner.
01:44 Surtout que je vienne voir son match.
01:46 - Si il y a une personne qui connaît bien Simona Alep, c'est bien vous ?
01:49 - Oui, je peux dire qu'après avoir travaillé avec elle pendant 14 années, je la connais assez bien.
01:55 - Forcément, vous avez peut-être une réaction sur le fait que Roland-Garros ne lui a pas donné de wall card.
01:59 Quel est votre avis sur ce sujet-là ?
02:02 - Je crois que pour Simona, avant tout, ça a été très dur de réaliser que finalement Roland-Garros n'a pas pu lui donner un wall card.
02:14 D'un autre côté, oui, je me mets à la place des organisateurs, à la place de la fédération.
02:21 J'ai remarqué que tous les wall cards ont été donnés à des Françaises, à l'exception des deux pour lesquelles ils avaient une certaine obligation.
02:33 Moi je regrette pour Simona, mais je peux comprendre tout le monde.
02:38 Il y aura sans rancune un avenir pour elle.
02:43 Espérons-le, dans l'avenir, ici à Roland-Garros.
02:47 - Elle a dit qu'elle ne pensait pas que ce serait si dur de revenir.
02:52 - C'est qu'elle qui peut sentir ces choses-là.
02:57 C'est elle qui sait mieux que nous.
02:59 C'est elle qui s'entraîne, qui se déplace, qui réfléchit à chaque point.
03:05 Donc elle sait mieux que tout le monde.
03:07 - Comment on le gère psychologiquement ?
03:09 Vous qui êtes une amie, vous êtes là pour l'aider à ce qu'elle ne se décourage pas, à l'âle mentale.
03:14 On se demande comment on peut se remettre de deux ans sans jouer au tennis.
03:18 - Si je peux l'aider, je l'aiderai en tant qu'ancienne joueuse.
03:21 Parce que moi aussi je suis passée par des blessures assez graves.
03:26 Justement au genou.
03:28 J'ai eu même une opération.
03:30 Mais là il ne s'agit pas de parler de moi.
03:32 Donc non, on peut juste l'encourager à faire bien les choses.
03:37 A bien se traiter et peut-être ne plus recommencer un match sans être totalement récupérée et sans douleur.
03:45 - Deux matchs depuis sa reprise et son retour.
03:50 Deux défaites.
03:52 Là les mots d'une amie que vous allez rejoindre dans le vestiaire ou de ce soir la voir, ils vont être lesquels ?
03:58 Si ce n'est pas indiscret.
03:59 - Courage, bon courage.
04:01 Et continue à espérer que tu pourras jouer encore à un très très bon niveau.
04:06 - L'Ogorens ne lui a pas donné de Wilkerm mais peut-être que Wimbledon va lui donner de Wilkerm.
04:10 - Ecoutez, ça serait formidable.
04:13 C'est formidable.
04:14 ♪ ♪ ♪