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  • 26/04/2024
Regardez Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet du 25 avril 2024

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News
Transcription
00:00:00 [Générique]
00:00:08 On revient sur cet incroyable élan de générosité.
00:00:11 Hier, mesdames, messieurs, c'est tellement rare, les belles histoires.
00:00:15 Christelle nous a appelés au 3210, on parlait du surendettement.
00:00:19 Elle s'est surendettée pour payer les études de sa fille, pour des soins dentaires.
00:00:24 Et vraiment, elle était menacée, vous l'avez sentie,
00:00:28 à sa voix, d'être mise à la porte de chez elle.
00:00:31 Eh bien, il y a eu un élan de générosité tout à fait incroyable hier,
00:00:35 dont les auditeurs ont la parole.
00:00:36 Christelle, vous êtes là.
00:00:38 Moi, je ne vous dirai pas que je n'en ai pas dormi,
00:00:40 mais on m'a tellement parlé de cette histoire hier soir.
00:00:43 On en a beaucoup, beaucoup parlé dans la rue.
00:00:46 Une personne m'a arrêtée pour me dire que c'était un joli moment.
00:00:49 Christelle, j'imagine que pour vous aussi, ça a changé des choses.
00:00:53 Oui, oui, je me suis couchée en ne réalisant pas.
00:00:58 Et ce matin, je réalisais que ce cauchemar était bientôt terminé.
00:01:06 Et que vous allez peut-être, nous l'espérons,
00:01:08 maintenant, il va falloir tout suivre, jour après jour.
00:01:10 Mais vous allez, a priori, rester dans votre maison.
00:01:13 Nous l'espérons intensément.
00:01:16 Restez avec nous, parce que deux ou trois de vos donateurs sont là, en ligne.
00:01:21 On leur parlera dans une poignée de secondes.
00:01:23 Allez, il est 13h01.
00:01:25 C'est l'heure du rappel des titres avec Céline Landreau.
00:01:28 Emmanuel Macron appelle à un sursaut de l'Europe.
00:01:30 Notre Europe est mortelle.
00:01:32 Elle peut mourir, a insisté le chef de l'État lors de son discours à la Sorbonne,
00:01:36 appelant de ses voeux un concept stratégique de défense européenne crédible.
00:01:40 Discours qui intervient alors que la candidate de la majorité présidentielle,
00:01:44 Valérie Ayé, est à la peine dans les sondages d'intention de vote
00:01:46 pour les élections européennes, largement devancées par le Rassemblement national.
00:01:50 Élections qui auront lieu, on le rappelle, le 9 juin prochain.
00:01:53 Le chômage quasi stable au premier trimestre, une baisse de 0,1% sur trois mois.
00:01:57 Mais sur un an, le nombre de demandeurs d'emploi en catégorie A augmente.
00:02:01 Ils sont 11 000 de plus sans aucune activité.
00:02:04 Et puis aucun acte malveillant ne peut expliquer la chute des ailes du Moulin Rouge.
00:02:08 Cette nuit, selon la direction du célèbre cabaret parisien,
00:02:11 chute un peu avant 2h du matin, qui n'a pas fait le blessé.
00:02:15 Le Moulin Rouge reste ouvert et il accueillera des spectateurs dès ce soir.
00:02:20 Le temps en Péguy-Branche pour cet après-midi ?
00:02:22 Encore bien nuageux avec de fréquentes averses sur un large quart sud-ouest du pays,
00:02:27 de la neige sur les Pyrénées des 1500 mètres.
00:02:29 Et puis en allant vers les pays de la Loire et la Bretagne,
00:02:32 quelques timides éclaircies et des pluies plus éparses.
00:02:34 Là où c'est plus lumineux, avec quelques ondées localisées,
00:02:39 mais vraiment très localisées, c'est entre la Normandie, les Hauts-de-France, l'Île-de-France.
00:02:42 En allant vers le Grand-Est, on a quand même de belles éclaircies
00:02:45 et du beau soleil entre les Alpes et la région PACA, même si une petite averse.
00:02:50 Et possible sur le relief des Alpes du Sud, avec vent entre Méditerranée et Corse,
00:02:55 tout ça sous des températures qui remontent légèrement,
00:02:57 même si on est encore sous les normales de saison.
00:02:59 12 à 15 degrés sur l'ensemble du pays, 16 à 19 près de la Méditerranée.
00:03:02 Merci beaucoup Péguy-Branche.
00:03:03 Merci Péguy-Branche et à demain Céline Landreau.
00:03:06 À demain.
00:03:07 J'accueille tout de suite Lisa Marie Marques. Bonjour Lisa Marie.
00:03:10 Bonjour Eric, bonjour à tous.
00:03:11 Quelle émission de fouilles, quelle émission de dingue sur la surconsommation,
00:03:16 le surendettement, pardon, sur le surendettement, quelle lapseuse.
00:03:20 Et 4 Français sur 10 sont en situation, enfin souscrivent.
00:03:25 Au moins souscrivent à un crédit à la consommation.
00:03:29 Et parfois il y a des dérapages.
00:03:31 Et parfois plus. Et les témoignages de Christelle,
00:03:34 les témoignages de personnes qui étaient touchées par Christelle,
00:03:39 pardon je vais y arriver, se sont poursuivies hors antenne.
00:03:42 On a reçu, Eric accrochez-vous bien, près de 200 messages
00:03:46 entre le répondeur, l'application RTL, par mail, sur la page Facebook.
00:03:50 Donc il a fallu écouter tout ça, réunir tout ça.
00:03:52 Vous êtes nombreux à nous demander comment vous pouvez aider Christelle
00:03:55 puisque d'autres personnes veulent aider Christelle.
00:03:58 Eh bien nous avons une cagnotte qui a été créée.
00:04:01 On va vous partager, on va vous recontacter.
00:04:03 On va vous donner le lien pour que vous puissiez aider Christelle.
00:04:06 Et puis on a eu aussi des auditeurs qui nous ont alerté sur la fiscalité
00:04:10 puisque comme ça évidemment elle va être soumise à l'impôt.
00:04:13 Alors Christelle va être mise en relation avec Cresus, la fondation.
00:04:18 On avait son président hier avec nous.
00:04:20 Et évidemment tout ça va être géré pour que Christelle puisse toucher le maximum.
00:04:26 Bon alors ceux qui n'étaient pas là avec nous hier pour les auditeurs ont la parole.
00:04:32 Voilà Christelle dans la région du Mans vit une situation de surendettement.
00:04:37 Elle a fait le 30 de 10.
00:04:39 Elle perçoit 900 euros par mois mais elle avait souscrit des prêts.
00:04:44 Un prêt pour un membre de sa famille qui était en situation délicate
00:04:49 et qui n'a pas pu la rembourser.
00:04:51 Un autre prêt pour les études de sa fille.
00:04:53 Un autre prêt pour des soins dentaires.
00:04:55 Ça s'est accumulé.
00:04:57 Elle a réussi à obtenir tous les échéancements possibles
00:05:01 mais bon au bout d'un moment les créanciers se sont retournés contre elle.
00:05:05 Voilà et bien maintenant nous allons écouter un petit résumé de ce qui s'est passé hier.
00:05:10 Le cas de Christelle ne peut qu'émouvoir
00:05:14 et je me proposais tout simplement de l'aider en reprenant sa dette sur sa maison.
00:05:21 Les 20 000 euros.
00:05:22 Moi c'était un peu dans le même ordre.
00:05:25 J'offre 25 000 euros.
00:05:26 Je mets 27 000 comme ça ça fera les 47 000 qui manquent.
00:05:30 Faut juste me donner les coordonnées, le chèque il partira ce soir.
00:05:34 Je ne sais pas quoi dire.
00:05:36 Je suis très émue de voir qu'il y a encore des gens qui ont du cœur
00:05:41 et je ne sais pas quoi dire tellement je suis émue.
00:05:45 Ça me touche énormément.
00:05:47 Je ne sais pas quoi vous dire.
00:05:48 Je vous embrasse avec tout mon cœur
00:05:50 et j'ai hâte de vous appeler pour vous le dire.
00:05:54 Voilà Christelle est avec nous.
00:05:57 Je suis heureux parce que j'ai bien vu hier,
00:06:00 vous avez ouvert l'émission avec nous,
00:06:02 que vous vivez un vrai cauchemar.
00:06:04 Depuis 2009 je crois à peu près Christelle,
00:06:08 un vrai cauchemar.
00:06:09 Vous avez perdu le sommeil depuis des années et des années.
00:06:13 Votre situation est terrible.
00:06:14 Vous avez un revenu très faible.
00:06:16 Vous avez une petite maison estimée à un peu plus de 20 000 euros.
00:06:21 - Même pas.
00:06:22 - Et la seule issue de tout cela,
00:06:25 c'était la vente qui était pratiquement prévue.
00:06:28 Vous avez même eu la préfecture qui vous a dit
00:06:30 qu'il faut vider votre maison quand on va venir.
00:06:33 Vous devrez avoir sorti tous vos effets personnels de la maison.
00:06:37 Christelle ?
00:06:38 - Oui, exactement.
00:06:39 J'ai appelé suite à la lettre du juge.
00:06:42 Je me suis dit mais qu'est-ce qu'il faut que je fasse ?
00:06:45 Parce que personne ne sait, ni l'assistance sociale,
00:06:49 personne n'a jamais vu une affaire comme la mienne.
00:06:51 Donc de là j'ai suivi la procédure.
00:06:54 J'ai appelé la préfecture qui m'a dit
00:06:56 "Moi madame, je suis en bas de l'échelle.
00:06:58 Tout ce que je peux dire, c'est voilà comment ça va se passer.
00:07:02 À partir du moment où le juge ordonnera votre expulsion,
00:07:06 moi je viendrai avec un serrurier, les gendarmes, un messier.
00:07:11 Et si vous n'avez pas pris toutes vos affaires,
00:07:14 et bien ce qui sera à l'intérieur ne vous appartiendra plus.
00:07:18 Vous ne pourrez plus remettre les pieds."
00:07:20 Ça c'est... je peux dire, c'était cauchemardesque.
00:07:26 Moi je ne dors plus depuis des années.
00:07:29 J'ai des idées noires très souvent.
00:07:34 Je peux vous dire que je ne sais pas comment je tiens.
00:07:37 Mais il y a une force en moi qui m'a fait tenir.
00:07:41 Mais de toute façon, tout ce que je sais,
00:07:44 c'est que j'ai contacté tous les organismes de logement.
00:07:50 Il n'y avait pas du tout de logement.
00:07:52 Il y a 16 000 demandes en Sarthe.
00:07:55 Il n'y a pas de logement, même pour des cas durs,
00:07:59 il n'y a pas de logement.
00:08:00 Et je me retrouvais, au sens propre du terme,
00:08:03 à la rue, avec mon chien.
00:08:05 Christelle, aujourd'hui,
00:08:07 on ne va pas faire comme les émissions de télé-réalité,
00:08:11 parfois à la télévision,
00:08:13 on va être prudent.
00:08:15 Mais vous avez déjà deux donateurs qui sont extraordinaires.
00:08:19 Et après cette émission de radio, on va suivre.
00:08:22 Nous, on va vous appeler, on va appeler les donateurs,
00:08:25 on va regarder sur l'argent que vous allez percevoir,
00:08:28 y aura-t-il des impôts ?
00:08:30 On va essayer de vous accompagner.
00:08:32 Et puis il y a cette association,
00:08:34 Crésus, qui est là pour vous aider.
00:08:36 Donc on va suivre l'affaire Jean.
00:08:37 Jean et Lucien sont ces deux donateurs,
00:08:39 ils sont là avec nous d'ailleurs,
00:08:41 on les a rappelés, Jean et Lucien, vous êtes là.
00:08:44 Jean, pour commencer.
00:08:45 Jean l'Alsacien.
00:08:47 - Jean, merci de me donner la parole.
00:08:50 Je suis encore toujours aussi ému que hier.
00:08:52 J'en ai parlé ce matin à mon banquier
00:08:54 pour lui signaler que j'avais fait ce chèque
00:08:57 et pour qu'il passe bien, qu'il n'y ait aucun souci.
00:09:00 Il l'a écouté, je lui ai fait écouter le podcast,
00:09:03 il en a été ébahi et il n'en revenait pas.
00:09:07 Il a été tout aussi ému que moi.
00:09:09 - Ah ben Jean, il est fort, parce que Jean,
00:09:11 il a réussi à faire pleurer d'émotion un banquier.
00:09:14 Bravo Jean !
00:09:15 Alors là, quel tour de force !
00:09:17 - Je voudrais écouter le podcast, c'est l'éditeur en la parole.
00:09:19 - Ah oui, il faut savoir que c'est une caisse de crédit mutuel.
00:09:23 J'ai été pendant 25 ans le président de la caisse.
00:09:26 - D'accord.
00:09:27 - Et donc, excusez, je suis très très ému encore.
00:09:30 Et voilà, je lui en ai parlé,
00:09:33 j'ai fait les transferts de fonds qu'il fallait sur le bon compte.
00:09:36 Donc le chèque est parti, je suis expressément allé
00:09:39 au centre de tri hier soir, un peu plus loin que Strasbourg,
00:09:43 pour que le chèque parte encore hier soir.
00:09:45 Il a été expédié, je lui ai envoyé d'ailleurs la photo à Christelle.
00:09:49 Et donc j'espère qu'il arrive très très rapidement.
00:09:54 - Restez avec nous Jean, vous imaginez la solidité,
00:09:58 le sérieux de cet auditeur, c'est bluffant Jean.
00:10:01 Restez avec nous, à tout de suite.
00:10:17 - Bonjour, Françoise dans le Val-d'Oire.
00:10:19 Très touchée par le témoignage de Christelle.
00:10:21 Et heureuse de savoir que c'est grâce aux auditeurs ont la parole
00:10:25 que des mouvements de solidarité peuvent s'organiser.
00:10:29 Comme quoi, en étant un peu solidaires
00:10:31 et parfois en ayant un geste pour quelqu'un que l'on ne connaît pas,
00:10:36 ça peut mettre beaucoup de bourbes au cœur chez certains.
00:10:39 Mais écoutez Christelle, nous pensons bien à vous
00:10:41 et nous espérons que vous allez vous sortir de cette mauvaise face.
00:10:45 En tout cas, c'est ce qu'on vous souhaite du fond du cœur.
00:10:47 Au revoir.
00:10:48 - Christelle, c'est formidable cette solidarité, honnêtement.
00:11:13 C'est bluffant.
00:11:15 - Qu'est-ce que vous faisiez, Christelle, dans la vie ?
00:11:42 Vous avez travaillé avant cette situation ?
00:11:45 - Oui, j'ai été ambulancière, j'ai travaillé au SAMU.
00:11:49 Après, j'ai travaillé à la Poste.
00:11:52 Et puis, j'ai eu...
00:11:56 Enfin, je suis malade, je suis en traitement,
00:12:00 donc je ne peux pas travailler.
00:12:02 Donc de là, ils m'ont mis en adulte handicapé et invalide.
00:12:08 Et malgré tout ça, le juge m'expulsait quand même.
00:12:13 Donc c'est pour vous dire que c'est quand même très grave.
00:12:16 Parce que vous êtes malade et vous vous retrouvez à la rue.
00:12:21 - Votre souhait, vous, aujourd'hui...
00:12:24 Vous avez vu le sérieux de Jean quand même.
00:12:26 Notre éditeur, il est toujours là.
00:12:27 - Oui, il est adorable.
00:12:28 - Vous avez vu le gars, Jean, il nous appelle.
00:12:31 Il a été voir son banquier, il vient du milieu mutualiste.
00:12:34 La banque mutualiste, ce n'est pas tout à fait anodin,
00:12:37 dans sa trajectoire humaine, les mutualistes,
00:12:39 c'est quelque chose de très particulier.
00:12:41 Il vient du milieu mutualiste, il a été voir son banquier,
00:12:44 il lui a fait écouter l'émission, il a préparé un chèque.
00:12:48 Il vous a envoyé, je crois, Mathilde, la photo du chèque.
00:12:52 C'est quand même du très solide, du très très solide.
00:12:55 On a des auditeurs, ça coupe le souffle.
00:12:58 Moi, je vous dis, je me suis fait arrêter dans la rue,
00:13:00 hier soir, avec quelqu'un qui m'a pris le bras,
00:13:03 qui m'a pris la main et qui m'a dit "incroyable".
00:13:06 Alors, je faisais mes courses, vous voyez.
00:13:08 Ce qui s'est passé hier est tout à fait exceptionnel.
00:13:11 Moi, qui ai des années, des années d'émissions de radio,
00:13:13 de télévision, de journalisme, je crois pouvoir dire
00:13:16 que je n'ai jamais vécu ça, Christelle.
00:13:18 Nous aussi, on a commencé cette émission tout bêtement,
00:13:21 hier, comme d'habitude, avec Lisa Marie,
00:13:23 sans savoir qu'il y allait y avoir une manifestation
00:13:26 de ce moment de solidarité.
00:13:27 Je trouve ça juste beau.
00:13:29 Je vous dis, je n'en reviens pas.
00:13:31 Quand vous avez dit "écoutez, si nous, on ne peut rien faire,
00:13:38 mais si des personnes peuvent soutenir Christelle".
00:13:41 Et quand je vous ai entendu dire ça, déjà ça,
00:13:44 je me suis dit "si ils ne me soutiennent que eux".
00:13:46 Même moralement, ça me faisait du bien d'entendre.
00:13:49 Et après, quand vous m'avez dit ça, quand j'ai entendu,
00:13:54 je me suis dit "non, ce n'est pas possible".
00:13:56 Et vraiment, je n'ai réalisé que ce matin, en me réveillant,
00:14:01 avec Lucien qui m'a téléphoné pour me dire...
00:14:05 Il est là, Lucien !
00:14:06 Je suis trop contente aussi !
00:14:08 Lucien, vous vous êtes où ?
00:14:10 Jean, lui, est en Alsace.
00:14:12 Et vous, redites-nous où vous êtes, Lucien ?
00:14:15 Dans l'Inde.
00:14:16 Dans l'Inde, voilà.
00:14:17 Et vous aussi, vous êtes donateur,
00:14:20 et vous allez passer à l'action.
00:14:22 Vous l'avez fait, le chèque, Lucien ?
00:14:24 Oui, c'est fait, il est parti.
00:14:26 Il est parti ?
00:14:27 Voilà.
00:14:28 Bon, vous êtes...
00:14:29 Il est parti, j'ai eu Christelle ce matin.
00:14:33 On avait pris quelques dispositions pour qu'elle ne soit pas grugée.
00:14:38 Et donc, tout est parti,
00:14:41 et elle aura sans doute le chèque demain.
00:14:45 Je l'ai envoyé en lettre suivie, avec une lettre prioritaire,
00:14:49 donc elle aura son chèque demain.
00:14:50 D'accord.
00:14:51 Vous savez, vous êtes formidable, Jean et Lucien, franchement.
00:14:53 Larmes aux yeux, parce que la générosité, c'est bien avec des mots,
00:14:58 mais quand on passe en mode action, comme ça, c'est bluffant.
00:15:02 Et surtout, quand la promesse de don se transforme par un acte,
00:15:07 vous êtes formidable.
00:15:09 Et il faut que je vous dise aussi, Christelle, écoutez ça,
00:15:12 c'est qu'il y a des gens qui ne peuvent pas donner beaucoup,
00:15:15 mais qui donnent quand même.
00:15:17 C'est le cas de Christine, on n'en a pas parlé de Christine,
00:15:19 elle a fait le 32-10, elle est avec nous.
00:15:21 Bonjour, Christine.
00:15:22 Bonjour, Eric.
00:15:24 Vous aussi, vous souhaitez donner...
00:15:26 Bonjour, Christine, bonjour.
00:15:28 Nous avons, mon mari et moi, hier, nous avons évidemment écouté l'émission,
00:15:33 et puis on a été extrêmement touchés.
00:15:35 Et puis quand vraiment, on a compris qu'elle allait être dans la rue,
00:15:39 j'en suis encore toute émue, et à réentendre tout ce que vous avez dit tout à l'heure,
00:15:42 j'ai des frissons partout.
00:15:44 On s'est dit, mais qu'est-ce qu'on peut faire ?
00:15:46 Et puis, vous avez ouvert la porte, Eric,
00:15:50 en disant, hier, en disant, qu'est-ce qu'on peut faire,
00:15:53 qu'est-ce qu'on peut mettre en place ?
00:15:55 Et tout de suite, j'ai dit à mon mari, on verse 100 euros,
00:15:59 tant que tu en donnes 50, j'en donne 50,
00:16:01 et au moins, on va donner ça.
00:16:03 Et c'est parti comme ça.
00:16:05 Et mon mari disait, mais 470 personnes qui donnaient 100 euros,
00:16:13 à chaque foyer, un foyer par département,
00:16:16 on pouvait, de cette façon-là,
00:16:22 libérer ses dettes.
00:16:26 Mais alors, ce qu'ont fait Lucien et Jean, c'est extraordinaire.
00:16:34 Mais je pense que ce n'est pas suffisant,
00:16:36 qu'il faut les décrypter, évidemment, autrement,
00:16:39 parce qu'elle a besoin de changer sa voiture,
00:16:42 elle a 20 ans, sa voiture.
00:16:43 Je ne suis même pas sûre qu'elle a son assurance de payer automobile.
00:16:47 Elle a bien dit, hier, qu'elle n'avait pas beaucoup de grands trains,
00:16:53 beaucoup de rentrées, et beaucoup de meubles, ou quoi que ce soit, de chez elle.
00:16:57 Depuis 9 ans, ça fait 15 ans qu'elle vit comme ça.
00:17:00 Elle a certainement besoin de changer des choses.
00:17:02 Donc, voilà, moi, je suis heureuse de continuer.
00:17:07 J'attends que la cagnotte soit en ligne pour verser les 100 euros qu'on a promis.
00:17:10 Oui, alors ça, Christine, même chose, vous et votre mari,
00:17:16 vous submergez d'émotion.
00:17:19 Franchement, c'est simple la vie, on se rend compte qu'on fonctionne à l'émotion.
00:17:24 C'est terrible l'émotion, parce que vous avez tous écouté cette émission,
00:17:28 vous avez tous... On comprend l'intelligence d'une voix,
00:17:31 on a compris qui était Christelle à travers le micro et l'émission sur RTL.
00:17:38 Voilà, ça nous a tous émus, parce qu'on a compris que cette femme
00:17:41 avait œuvré toute sa vie pour les autres, et puis, voilà,
00:17:45 là, elle avait un revers de fortune, comme on dit.
00:17:48 Vous nous direz un mot, Lisa Marie, pour les gens comme Christine,
00:17:52 qui veulent donner 5 ans... - Mais ils sont nombreux, je peux vous dire.
00:17:54 - Ils sont nombreux. Vous nous direz cette cagnotte,
00:17:57 ou quand, quoi, comment, où est-ce qu'on va la trouver ?
00:17:59 A tout de suite.
00:18:01 13h-14h30, les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.
00:18:07 Les auditeurs ont la parole sur RTL.
00:18:11 - Bonjour, je voudrais participer à une cagnotte pour Christelle,
00:18:16 celle d'André à un second souffle. Merci de me répondre. Bonne journée.
00:18:22 Message de Jacqueline, Lisa Marie, qu'est-ce qu'on lui répond à Jacqueline ?
00:18:26 - On lui répond qu'une cagnotte a été ouverte.
00:18:28 Vous êtes nombreux, hier, je vous disais, j'ai une cinquantaine de numéros,
00:18:31 de téléphones, de gens qui nous demandent de les recontacter,
00:18:33 parce que ces gens-là veulent aider Christelle, nos auditeurs sont formidables.
00:18:37 Donc la cagnotte a été créée, on va vous communiquer le lien,
00:18:40 on va revenir vers vous, si vous voulez vous aussi participer,
00:18:42 vous nous envoyez un message tout de suite sur l'application RTL,
00:18:45 vous nous appelez au 3210, on prend toutes vos coordonnées
00:18:48 et on vous partagera ce lien.
00:18:50 Il y avait aussi des auditeurs qui nous ont...
00:18:52 - La cagnotte, elle est facile à trouver ?
00:18:54 - Non, parce que le lien, vous ne pouvez pas le trouver,
00:18:56 on va vous le partager, c'est nous de notre côté,
00:18:59 on va envoyer le lien aux auditeurs qui veulent comme ça
00:19:02 participer à cette immense et lente solidarité.
00:19:05 Et puis on a aussi des auditeurs qui nous ont alertés sur la fiscalité.
00:19:08 Alors Christelle va être accompagnée par la fondation CREZUS,
00:19:12 ils étaient avec nous hier, le président était avec nous,
00:19:14 ne vous inquiétez pas, vous avez bien fait de nous le dire,
00:19:16 mais effectivement notre service juridique nous avait alertés,
00:19:19 Christelle va être accompagnée pour ces questions, effectivement, fiscales,
00:19:23 puisque quand on donne de l'argent, cet argent-là est soumis à une fiscalité, bien sûr.
00:19:27 - Thierry a fait le 3210, mon cher Thierry, bonjour.
00:19:32 - Bonjour.
00:19:33 - Merci d'être avec nous, vous avez été ému aussi par Christelle,
00:19:37 elle est là, Christelle, elle vous entend.
00:19:39 - Oui, j'ai été ému hier,
00:19:43 effectivement, je souhaite faire un don,
00:19:48 parce que indépendamment du remboursement de ses dettes,
00:19:52 il faut qu'elle vive un peu,
00:19:54 parce que tout à l'heure il y a quelqu'un qui signalait
00:19:58 qu'il allait peut-être falloir changer de voiture,
00:20:01 - Oui, une voiture un peu pourrie, oui.
00:20:04 - Etc. Donc je souhaite faire un don de 1000 euros.
00:20:20 - Christelle, écoutez, dans la vie, il y a des moments,
00:20:24 tout est bon à prendre,
00:20:26 il y a des moments, des manifestations comme ça de générosité,
00:20:29 qui font du bien et qui ne font que combler
00:20:33 les moments où on en a manqué de générosité.
00:20:36 Aujourd'hui c'est votre tour, profitez Christelle,
00:20:39 Thierry va vous faire un don de 1000 euros,
00:20:42 et oui, il a raison Thierry, une fois que vous aurez réglé vos dettes,
00:20:48 qui s'élève à un montant qui est compris entre 47 et 48 000 euros,
00:20:52 effectivement la vie sera toujours là, toujours aussi dure pour vous,
00:20:56 donc l'idée c'est aussi vous donner peut-être un tout petit peu plus
00:20:59 pour que vous puissiez sur 2-3 fondamentaux de votre quotidien,
00:21:03 une voiture, une assurance, repartir d'un bon pied.
00:21:06 - C'est ce que m'a dit Jean ce matin au téléphone,
00:21:09 il m'a dit "Christelle, j'ai peur",
00:21:12 parce qu'il m'a dit "votre voiture a 20 ans,
00:21:15 vous avez les à côté, j'ai peur, vous allez faire comment ?"
00:21:21 et Jean a tout à fait raison, c'est d'une grande sagesse,
00:21:26 c'est Lucien qui m'a dit ça,
00:21:32 et c'est vrai, mais je me suis toujours débrouillée avec 900 euros,
00:21:38 mais il a raison, les frais de la voiture,
00:21:42 moi je me chauffe au bois, là je n'ai plus de quoi me chauffer,
00:21:47 mais je vis comme ça depuis des années,
00:21:51 mais se retrouver à la rue,
00:21:55 de toute façon j'aurais...
00:21:59 C'était comme ça.
00:22:01 - Vous savez ce que je trouve absolument très positif,
00:22:04 Christelle, et très réjouissant,
00:22:06 j'essaie de changer de sujet parce que je suis comme vous,
00:22:09 un peu apporté par les messieurs,
00:22:11 ce que je trouve très ré...
00:22:12 C'est que moi qui suis habitué à interviewer des gens,
00:22:15 parfois il y a des gens qui se retrouvent dans des situations difficiles à la rue,
00:22:18 et on sent qu'ils ont une petite...
00:22:21 Comment pourrais-je dire les choses ?
00:22:22 Une petite fêlure qui fait que ça va être difficile de les sortir,
00:22:26 parce que parfois ils relèvent peut-être des institutions sociales,
00:22:30 ou même pour certains psychiatriques, disons-le.
00:22:32 Alors que vous Christelle, on sent quand on vous parle,
00:22:36 qu'on est avec quelqu'un d'extrêmement solide,
00:22:38 construit, rationnel, raisonnable,
00:22:43 et on sent vraiment que ce coup de pouce de la vie,
00:22:46 il va vraiment vous aider à redémarrer,
00:22:48 et que dans un an, si on revient,
00:22:50 si on vous passe un coup de fil chez vous, quelque part dans la Sarthe,
00:22:53 eh bien, tous ceux qui vous ont aidé auront un immense motif de satisfaction.
00:22:58 On sait que vous allez vous en sortir, vous. Voilà.
00:23:01 - C'est exactement comme ça que je suis.
00:23:06 Je suis une personne extrêmement lucide.
00:23:08 Voilà. C'est la vie, elle était faite ainsi.
00:23:12 C'est vrai que j'ai le cœur sur la main,
00:23:16 mais voilà, je ne regrette rien.
00:23:20 - Oui, vous avez le cœur sur la main.
00:23:22 On ne va pas rentrer dans les détails, parce que c'est votre vie.
00:23:24 Mais vous avez fait un prêt, au départ, pour un membre de votre famille,
00:23:28 qui vous a remboursé au début, puis au bout d'un moment,
00:23:31 il a arrêté de vous rembourser.
00:23:32 Vous avez le cœur sur la main, oui.
00:23:33 Oui, ça, vous l'avez sur la main, le cœur.
00:23:35 - Mais, mais, mais, je suis amusée de sourire,
00:23:40 parce qu'il y a des erreurs qu'on fait, et après, qu'on ne fait plus.
00:23:45 Voilà, on apprend de ses erreurs, mais voilà, la famille, c'est primordial.
00:23:53 - Il faut que je vous coupe Christelle, parce qu'il y a des gens qui veulent vous parler, partout, au standard.
00:23:57 Cathy, tiens. Bonjour, ma chère Cathy.
00:24:00 - Oui, bonjour, Eric. Je suis très heureuse de vous entendre.
00:24:03 - Christelle vous écoute aussi.
00:24:04 - C'est vrai que l'histoire de Christelle m'a beaucoup émue,
00:24:06 surtout que je suis une voisine, je suis Cathy d'Anjou,
00:24:09 donc, vous voyez, j'habite dans la périphérie d'Angers,
00:24:11 et donc, je voulais donner une somme à Christelle,
00:24:14 mais c'est surtout aussi, je voudrais l'inviter,
00:24:16 j'ai une petite maison au bord de la mer, en Vendée,
00:24:19 je voudrais lui offrir 8 ou 15 jours de vacances cet été,
00:24:22 pour qu'elle puisse oublier tout ça.
00:24:25 Au moins, après, j'espère que la cagnotte va être bien,
00:24:28 et puis qu'elle va pouvoir rembourser toutes ses dettes,
00:24:30 et puis, elle pourra, je lui offrirai 15 jours de vacances en Vendée,
00:24:33 ça va lui donner du beau moqueur, je pense.
00:24:36 Ça fait depuis 2008 que je ne suis pas partie en vacances.
00:24:40 Eh ben voilà, vous irez en Vendée, à Bretignolles-Purner,
00:24:43 et je vous offre Pascal Pro, ben oui, Pascal connaît bien !
00:24:46 - Pascal Pro connaît bien, ben oui, le nantais Pascal !
00:24:49 - Pas de problème, et puis je serai très heureuse de vous offrir ces vacances,
00:24:52 parce que vous méritez bien.
00:24:54 Et puis, vous allez vous en sortir, Christelle,
00:24:56 croyez-en, la solidarité d'RTL est là, quand même.
00:25:00 - C'est formidable ce qui se passe, RTL,
00:25:02 c'est une grande leçon d'humilité, d'ailleurs.
00:25:04 On est là, nous-mêmes, derrière le micro,
00:25:06 mais au-dessus de nous, au-dessus du micro,
00:25:08 il y a les auditeurs, il y a la radio RTL, mesdames, messieurs.
00:25:11 Cathy, merci de ce message qui nous vient d'Anjou,
00:25:14 et un petit peu de Vendée, d'ailleurs.
00:25:16 Merci, Cathy.
00:25:17 Sylviane, également, nous appelle.
00:25:20 Bonjour, Sylviane !
00:25:21 - Bonjour, Eric.
00:25:23 - Vous avez fait le 32-10, ma chère Sylviane.
00:25:26 - Oui, je voulais témoigner de...
00:25:30 Il était très facile d'avoir des crédits comme ça.
00:25:33 J'ai dû faire un dossier de surendettement pour mon papa,
00:25:36 il y a quelques années,
00:25:38 et quand il a appelé au secours,
00:25:41 très timidement et pudiquement,
00:25:43 il cachait beaucoup de choses,
00:25:44 et il avait 23 crédits à la consommation.
00:25:48 Et il devait 80 000 euros.
00:25:50 - Oui, ah ben...
00:25:51 On en a eu, des appels comme celui-là, Sylviane.
00:25:54 - Et comme j'ai mis plus de trois mois à faire le dossier,
00:25:57 parce qu'il était dans le déni,
00:25:59 et qu'il jetait tous les papiers à fur et à mesure,
00:26:02 à fur et à mesure, je me suis aperçue que,
00:26:04 dans une même société,
00:26:06 il arrivait à avoir, par exemple,
00:26:08 3 000 euros d'un côté,
00:26:10 2 500 de l'autre, le même jour.
00:26:13 - Avec la même société qui faisait du crédit à la consommation.
00:26:17 - Voilà, mais parce que l'un c'était ténor,
00:26:19 l'autre c'était senior, et ainsi de suite.
00:26:21 Et il prenait des crédits comme ça, partout.
00:26:24 - Ce qui est terrible, c'est que nous ne sommes qu'une radio,
00:26:27 nous ne sommes pas une fondation, voilà.
00:26:29 Et qu'on doit choisir,
00:26:31 et des situations comme celle de Christelle,
00:26:33 il y en a peut-être des centaines et des milliers en France,
00:26:36 et que nous ne pouvons pas aider des milliers de personnes.
00:26:38 Mais déjà, ce que nous avons fait pour Christelle,
00:26:41 a attiré l'attention,
00:26:43 et j'espère que, sur la question du sur-endettement,
00:26:48 il y aura peut-être des organismes qui seront un peu plus prudents,
00:26:52 parce que ce que vous dites, on l'a entendu hier dans notre émission,
00:26:55 des gens qui se retrouvent avec 3 ou 4 crédits à la consommation
00:27:00 du même organisme,
00:27:02 qui a vérifié ou qui n'a pas vérifié, on n'en sait rien.
00:27:05 Voilà, c'est une situation qui est tout à fait préjudiciable.
00:27:08 Encore une fois, restez avec nous, Sylviane.
00:27:11 Christelle aussi, parce que, écoutez, moi, je suis désolé.
00:27:14 Quand il y a des jolies nouvelles comme ça,
00:27:16 je n'ai pas envie de passer à l'actualité.
00:27:18 On y passera dans quelques minutes.
00:27:20 Mais pour l'instant, je vous garde tous, mes chéris, à tout de suite.
00:27:24 Contactez-nous gratuitement via l'appli RTL ou au 3210.
00:27:28 50 centimes la minute.
00:27:30 Les auditeurs ont la parole avec Eric Brunet sur RTL.
00:27:34 Bon, oh douce Christelle, vous êtes toujours là ?
00:27:37 Oui, je suis toujours là.
00:27:39 Dans votre petite commune rurale de la Sarthe ?
00:27:41 Oui, dans ma petite maison.
00:27:43 Dans votre petite maison. Bon, écoutez, Christelle,
00:27:45 on a vécu des moments magnifiques ensemble.
00:27:48 On ne se connaît pas, puisque vous avez appelé le 3210 hier.
00:27:51 J'ignorais votre existence.
00:27:54 Mais là, maintenant, j'ai envie de dire, la France entière sait qui vous êtes.
00:27:59 Et on ne va pas se quitter.
00:28:02 Jean et Lucien sont là, ils sont en ligne.
00:28:05 Christine aussi, qui va donner 100 francs par travers la cagnotte.
00:28:09 Thierry, qui va vous envoyer 1000 euros.
00:28:12 Pas 100 francs, pardon, 100 euros.
00:28:14 Et tous nos auditeurs aussi, qui se manifestent au 3210.
00:28:18 Et si vous voulez, vous nous appelez au 3210, on vous donne le lien.
00:28:22 On vous recontactera après l'émission avec le lien de cette cagnotte.
00:28:25 Donc, Christelle, tout ce que je voulais vous dire, c'est que
00:28:28 on a fini l'émission de radio, on ne va pas dire Christelle, salut,
00:28:31 mais voilà, on va rester en contact.
00:28:33 Vous allez nous appeler, on va se parler dans 3 jours, dans 8 jours, dans 10 jours.
00:28:38 Et puis, on va suivre l'affaire.
00:28:40 On va suivre cette affaire, et puis vous nous direz dans quelque temps
00:28:43 si ça va mieux, comment est-ce que vous avez réussi à payer,
00:28:48 quelle est la décision de justice, est-ce que la préfecture a renoncé à venir vous expulser.
00:28:54 Voilà tout ce qu'on va vivre ensemble.
00:28:56 Donc, tout ça pour vous dire qu'on va vous suivre, OK ?
00:28:59 Oui, oui, oui, OK, je suis OK à 100%.
00:29:02 Qu'est-ce que vous allez faire aujourd'hui, Christelle ?
00:29:04 Alors là, je vais aller dans la campagne, je vais aller promener mon chien.
00:29:10 Je vais regarder ma maison au retour.
00:29:13 J'ai envie de fleurir un petit peu mes fenêtres.
00:29:18 J'ai envie de revivre, tout simplement.
00:29:21 Je ne sais pas quoi vous dire.
00:29:23 J'ai envie d'être dans mon jardin, même si là, ce n'est pas le moment.
00:29:28 J'ai un petit jardin d'idées.
00:29:31 C'est une petite maison, c'est tout petit, mais je suis heureuse,
00:29:35 et ça me suffit amplement, parce que plus je ne pourrais pas.
00:29:39 Je suis heureuse ici.
00:29:43 Christelle, vous allez la garder.
00:29:46 Franchement, si les choses se passent comme je pense qu'elles vont se passer,
00:29:49 cette maison, normalement, vous allez la garder.
00:29:51 Christelle, je vous embrasse.
00:29:52 On fait un point dans quelques jours, hors antenne,
00:29:54 mais aussi à l'antenne, pour toutes celles et ceux qui vous ont aidées.
00:29:57 Jean l'Alsacien, mille merci, vous êtes quelqu'un d'extraordinaire.
00:30:01 Lucien, l'habitant de l'Indre, mille merci, vous êtes quelqu'un d'extraordinaire.
00:30:07 Christine, qui va vous envoyer 100 euros, mille merci, vous êtes extraordinaire.
00:30:12 Thierry, qui va vous envoyer 1000 euros, mille merci, vous êtes extraordinaire.
00:30:16 Et tous les autres, parce qu'on ne peut pas les citer.
00:30:18 Et vous tous, qui pouvaient ou qui ne pouvaient pas, mais qui avaient été émus par cette affaire,
00:30:22 mille merci, vous êtes extraordinaires.
00:30:24 Et n'oubliez pas que derrière ça, il y a le surendettement.
00:30:28 N'oubliez pas que derrière ça, il y a des prêts à la consommation,
00:30:31 qui sur le papier sont une chose plutôt bien et vertueuse,
00:30:34 mais lorsqu'ils sont mal ou trop utilisés, deviennent un véritable enfer.
00:30:39 Voilà, nous changeons de sujet dans une poignée de secondes,
00:30:42 mais nous reviendrons sur le cas Christel dans les prochains jours.
00:30:45 Et un petit tour du côté du répondeur des auditeurs tout de suite.
00:30:48 Nous sommes le 25 avril, une journée importante pour nos auditeurs portugais.
00:30:52 C'est ce que nous rappelle Dani sur le répondeur.
00:30:55 Bonjour Lisa Marie, bonjour Eric.
00:30:57 Aujourd'hui, 25 avril 2024, c'est une journée très particulière pour nos amis du Portugal.
00:31:01 On y célèbre les 50 ans de la révolution des œillets,
00:31:04 qui marque la fin de la dictature et qui doit rester une lueur d'espoir
00:31:07 pour d'autres pays dans le monde où vivent des gens oppressés.
00:31:09 Plus jamais ça.
00:31:10 Je salue chaleureusement toutes les personnes pour qui cette journée a tant de sens
00:31:13 et tout particulièrement mes parents, très fidèles auditeurs de RTL.
00:31:16 Bonne émission.
00:31:17 Salazar, la dictature de Salazar.
00:31:19 Salazar était déjà dictateur du Portugal avant Franco.
00:31:23 Ça a duré très longtemps, Salazar au Portugal.
00:31:26 Tout autre sujet, la secrétaire d'État chargée de la ville et de la citoyenneté,
00:31:30 Sabrina Agresti Roubache, a incité cette semaine les parents à fouiller
00:31:34 dans les téléphones de leurs enfants.
00:31:36 Cécile Abordo a une autre proposition pour les protéger.
00:31:39 Oui, bonjour, c'est Cécile Abordo.
00:31:41 Je souhaitais réagir sur le sujet de la fouille numérique des appareils de nos enfants.
00:31:46 Moi, j'aimerais plutôt que le gouvernement oblige les fournisseurs d'accès
00:31:50 à proposer un forfait restrictif pour les enfants, pour les ados.
00:31:55 Un vrai forfait restrictif.
00:31:57 Et là, effectivement, on pourra maîtriser la consommation de nos enfants.
00:32:01 Voilà, c'était Cécile Abordo.
00:32:03 Et c'est une bonne idée. Merci Cécile.
00:32:05 On écoute tous vos messages et vous continuez de réagir sur le répondeur des auditeurs.
00:32:09 Et au 3210, bien sûr, nos standardistes Margot, Cerise Enzo et Victor
00:32:14 attendent vos appels et vos messages.
00:32:16 13h-14h30
00:32:19 Les auditeurs ont la parole
00:32:21 avec Éric Brunet sur RTL.
00:32:23 J'ai pas pu le pitcher, là.
00:32:26 Éric, nous sommes en direct. On est en direct, Éric.
00:32:30 On est là, on est là.
00:32:32 Je croyais que j'ai entendu un petit jingle.
00:32:34 Non, c'était pour passer à l'autre sujet, Éric.
00:32:36 On passe tout de suite au sujet.
00:32:37 Je m'étais levé, j'avais quitté le petit bureau des auditeurs.
00:32:41 Mais non, on pense que on est là.
00:32:44 L'inquiétude des maires face au dispositif de sécurité des Jeux Olympiques
00:32:48 qui va les priver d'une partie de leur force de l'ordre.
00:32:52 C'est vrai qu'on était ce matin avec la maire de Biarritz
00:32:55 qui a carrément annulé les festivités du 14 juillet.
00:32:59 On va l'écouter. Tiens, écoutez-la, la maire de Biarritz.
00:33:03 Alors, ça fait déjà plusieurs mois que nous anticipons cette difficulté.
00:33:07 Ce dont nous sommes certains, c'est que nous n'aurons pas de CRS.
00:33:10 Et ça, c'est un gros souci, en particulier pour la surveillance des plages.
00:33:14 Est-il vrai que vous avez pris la décision d'annuler votre feu d'artifice du 14 juillet ?
00:33:18 Oui, nous l'avons fait en solidarité avec nos voisins bayonnés
00:33:22 qui ont avancé la date de leur fête de Bayonne et dont la clôture est le 14 juillet.
00:33:27 Et donc, par manque d'effectifs, on a trouvé solidaire et sympathique
00:33:31 d'annuler notre feu d'artifice. Et donc, on trouvera très sympathique
00:33:35 qu'effectivement l'État nous permette d'avoir notre feu d'artifice du 15 août.
00:33:39 La maire LR de Biarritz qui était l'invité du 12-13 sur RTL.
00:33:43 Bon, alors, c'est un vrai sujet ça.
00:33:45 Du fait des JO de Paris, un grand nombre d'effectifs de policiers et de gendarmes
00:33:49 hors de la région parisienne vont être mobilisés pour assurer la sécurité des sites olympiques.
00:33:54 Conséquence, de nombreux maires craignent de voir leurs forces de l'ordre
00:33:58 se faire aspirer par le dispositif de sécurité qui sera déployé cet été dans la capitale.
00:34:03 C'est ce qu'on apprend dans un article du journal Le Monde ce matin.
00:34:07 Et on entend effectivement la maire de Biarritz.
00:34:10 Autre exemple, à Limoges, la moitié des 492 policiers et 400 gendarmes de la Haute-Vienne
00:34:15 seront mobilisés pour les JO de Paris.
00:34:18 - Non mais vous êtes voyante vous, parce que justement on va à Limoges.
00:34:21 Nous sommes au 3210 avec Émile-Roger Lomberti qui est le maire de Limoges.
00:34:26 Émile-Roger Lomberti, bonjour.
00:34:28 - Bonjour.
00:34:29 - Alors vous aussi, vous allez manquer de CRS pour sécuriser les plages de Limoges, monsieur le maire.
00:34:35 - Vous savez, on pourrait le tourner en dérision,
00:34:40 mais la vraie question c'est que depuis deux étés, on a des explosions dans les quartiers.
00:34:45 Et si on a une explosion dans les quartiers, on fait comment
00:34:48 pour ramener la tranquillité, la paix et la sécurité de nos concitoyens ?
00:34:53 - Vous avez une idée déjà précise, monsieur le maire,
00:34:57 du nombre de représentants des forces de l'ordre
00:35:00 qui vont vous manquer par rapport à l'étiage habituel ?
00:35:05 - Je n'ai malheureusement aucune précision.
00:35:10 Et donc je trouve, je l'ai dit au ministre de l'Intérieur,
00:35:17 qu'on ne peut pas à la fois prétendre vouloir articuler la sécurité avec les maires dans les communes
00:35:27 et faire en sorte de ne pas les associer quand il y en a besoin.
00:35:30 - Attention, monsieur le maire, vous êtes un peu loin du combiné, de l'appareil, on vous entend très lointain.
00:35:36 - En cas de problème, que ferons-nous ?
00:35:40 Rien n'a été structuré, rien n'a été préparé, rien n'a été organisé.
00:35:45 Donc c'est une véritable interrogation.
00:35:49 - Je sens quand même que c'est un vrai sujet d'inquiétude pour vous.
00:35:54 Vous avez parlé de la possibilité d'une explosion sociale dans les quartiers.
00:36:00 - Tout à fait, et comment on fait régner la tranquillité pour nos concitoyens
00:36:05 entre les combats aménagés en pleine rue, les rodeos, etc. Comment on va faire ?
00:36:14 - Alors, est-ce que vous avez essayé de téléphoner, de joindre, par exemple, le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin,
00:36:21 qui a fait partie de votre famille politique avant ?
00:36:24 - Nous avons échangé avec Gérald Darmanin, je lui ai dit ce que j'en pensais.
00:36:29 C'est quelqu'un que je respecte, qui a fait un vrai travail,
00:36:33 parce que je le vois moi sur le terrain où les forces de police ont été augmentées.
00:36:37 La vraie problématique, c'est les Jeux Olympiques et la sécurité.
00:36:41 Mais mettre en danger tout le reste du pays mérite qu'on se positionne.
00:36:46 Tout ne doit pas être structuré autour de Paris et que pour Paris,
00:36:49 mais on doit réfléchir à comment on met en œuvre, en cas de difficulté,
00:36:54 la sécurité de l'ensemble de nos concitoyens.
00:36:57 - Et vous n'êtes pas le seul, il risque d'y avoir une fronde des élus locaux et des maires dans les prochains jours.
00:37:04 - Je ne souhaite pas une fronde parce que notre pays n'a pas besoin de ça,
00:37:08 et je ne souhaite pas non plus que nous ayons des difficultés.
00:37:11 Il est important que les Jeux Olympiques se déroulent bien,
00:37:13 mais il est important que le pays soit stable
00:37:15 et que la population puisse bénéficier de son droit à la sécurité et à la protection.
00:37:21 - Merci, monsieur le maire, merci, Émile-Roger Lomberti, d'avoir passé ces quelques instants avec nous
00:37:26 pour expliquer et planter le décor de tout ça.
00:37:29 Bonne journée à vous, merci beaucoup.
00:37:31 Et voilà, mesdames, messieurs, l'inquiétude des maires face aux dispositifs de sécurité des JO,
00:37:37 qui va les priver d'une partie de leur force de l'ordre.
00:37:40 Fabrice a fait le 3210. Bonjour, mon cher Fabrice.
00:37:43 - Bonjour, monsieur Éric Brunet.
00:37:45 - Vous êtes là, vous êtes avec nous ?
00:37:47 - Oui, tout à fait.
00:37:48 - Eh bien, vous restez au show à tout de suite.
00:37:50 Jusqu'à 14h30, Éric Brunet vous donne la parole sur RTL.
00:37:57 14h30, les auditeurs ont la parole avec Éric Brunet sur RTL.
00:38:03 - Bon, les amis, on ne va pas faire de Jeux Olympiques bashing aujourd'hui,
00:38:08 dont les auditeurs ont la parole, c'est trop facile.
00:38:10 Bon, très bien, OK, très bien.
00:38:12 Vous voyez, je suis raisonnable.
00:38:14 Mais, à tout le moins, on peut quand même se dire qu'il n'est pas normal
00:38:19 que dans des petites villes ou des grandes villes de France,
00:38:22 eh bien, il y ait peu ou pas de force de sécurité cet été,
00:38:26 parce qu'il y a les JO à Paris.
00:38:28 Ça n'est pas acceptable.
00:38:30 Je trouve que le coup de gueule du maire de Limoges tout à l'heure
00:38:33 est vraiment fait sens.
00:38:35 Je trouve que le coup de gueule de la maire de Biarritz,
00:38:39 dans le 12-13 d'RTL tout à l'heure, fait sens.
00:38:42 Il est normal que ses élus disent "Bon sang, laissez-nous quand même,
00:38:46 on est pour les Jeux Olympiques, on est heureux qu'il y ait des Jeux Olympiques à Paris,
00:38:50 mais enfin, franchement, on a besoin de représentants des forces de l'ordre pendant l'été,
00:38:54 surtout Biarritz, avec les plages, avec la flue touristique".
00:38:59 Moi, je ne comprends pas.
00:39:01 Fabrice est avec nous, il a fait le 30-10.
00:39:03 Bonjour, mon cher Fabrice.
00:39:04 - Bonjour, M. Eric Brunet, je suis bien resté au chaud.
00:39:07 - Que faites-vous dans la vie, Fabrice ?
00:39:09 - Je suis un ex-policier qui a connu ces événements à différentes reprises,
00:39:14 suite à ma démission, mais je comprends très bien le désiroir de M. le maire,
00:39:19 et en plus qu'il n'ait pas de réponse concrète de M. Darmanin.
00:39:22 Une fois de plus, on fait un tri de comptables dans l'organisation des Jeux Olympiques,
00:39:25 on va passer ce stade-là, et on va en venir vraiment au fait de déshabiller Paul pour habiller Jacques.
00:39:31 C'est vrai qu'il y aura automatiquement une recrudescence des actes de délinquance,
00:39:35 aussi bien délictuels que criminels, dans les villes de province, campagne, gendarmerie,
00:39:40 tous ces secteurs-là vont être touchés, mais il ne faut pas oublier qu'à la base,
00:39:44 c'est une note ministérielle, si ça se faisait comme à l'époque,
00:39:46 et ça doit encore se faire comme à l'époque, sur la base du volontariat.
00:39:49 C'est-à-dire qu'on va envoyer des pourcentages dans les différents centres de commissariat de gendarmerie,
00:39:53 en disant "Est-ce que vous pouvez, en pourcentage, me dégager comme effectif
00:39:56 pour qu'on puisse continuer, nous, à assurer la sécurité publique dehors ?"
00:39:59 Vous voyez ce que je veux dire ?
00:40:00 Donc à un moment ou à un autre, on ne va pas lâcher non plus 50% des fonctionnaires dans les commissariats.
00:40:04 - Vous avez vu qu'on a demandé expressément aux gendarmes et aux policiers
00:40:10 de ne pas prendre leurs vacances cet été ?
00:40:13 - Ah non, mais ça, ça a été confirmé, mais bon, après, ils auront été compensés par une prime, c'est un autre sujet.
00:40:17 Donc vous savez, la carotte, ça aussi attire des personnes, ce ne sont pas les policiers responsables,
00:40:22 c'est aussi ceux qui mettent la carotte pour faire avancer les personnes.
00:40:26 Pour en venir, en fait, non, c'est sur la base du volontariat.
00:40:29 Donc on ne va pas non plus tout déshabiller, et puis il ne faut pas oublier,
00:40:32 il ne faut pas oublier que dans les commissariats, surtout dans les commissariats avec moi que j'ai connus,
00:40:36 vous avez aussi des personnes dans les bureaux qui gèrent des procédures,
00:40:39 et qui les gèrent très bien, attention, hein,
00:40:41 mais derrière, c'est des fonctionnaires de police actifs,
00:40:44 ils sont à même d'aller sur le terrain,
00:40:46 donc ils font du 8h, midi, 14h, 17h,
00:40:49 ben écoutez, allons les chercher dans les bureaux,
00:40:51 il y aura toujours des personnes dans les bureaux pour assurer les procédures, les plaintes et tout ça,
00:40:54 mais qu'on déshabille un petit peu déjà les gens de bureau et dépoussiérait un petit peu leur...
00:40:58 - Attendez, franchement, Fabrice, Fabrice, me méfie de cet argument, creusons-le,
00:41:01 vous dites qu'il y a aujourd'hui des fonctionnaires dans les commissariats, dans les bureaux, ministères,
00:41:06 qui ont une vie de bureau, qui pourraient...
00:41:09 - Bien sûr !
00:41:10 - On ne peut pas mettre un informaticien,
00:41:14 on ne peut pas le mettre sur le terrain avec un uniforme et des menottes !
00:41:19 - Non, non, ils sont tous actifs, c'est des gardiens de la paix, des sous-brigadiers,
00:41:21 c'est des OPJ, des brigadiers,
00:41:23 non, non, ils sont actifs, ils sont armés, ils peuvent aller sur la voie publique,
00:41:25 simplement qu'ils ont décidé de gérer, par exemple, un criminel,
00:41:30 les mœurs, les scies, les différents services sur lesquels on s'organise,
00:41:33 donc il y a du monde à prendre dans les bureaux,
00:41:35 et le ministère le sait très bien, et je l'ai connu pendant 27 ans.
00:41:38 Donc déjà, on ne désépite pas les banques en tricliminalité,
00:41:41 la sécurité, les CRS, malheureusement, ils seront pris,
00:41:45 oui, le maire, je le comprends bien, il y aura des émeutes,
00:41:47 oui, il y aura des cambriolages,
00:41:48 oui, il y aura des actes de délinquance et tout ça,
00:41:50 mais à un moment ou à un autre, il y a un pourcentage qui est établi,
00:41:52 maintenant, vous avez des chefs de services qui vont recevoir cette notation-là,
00:41:55 bon, c'est des têtes pensantes,
00:41:57 ces têtes pensantes-là savent comment ils doivent pouvoir maintenir la sécurité des citoyens
00:42:02 dans les différences communes,
00:42:03 alors il y a ce problème-là qui prend peut-être un petit peu d'intensité,
00:42:07 mais je vous dis, c'est une question de pourcentage,
00:42:09 il y a des actifs dans les bureaux,
00:42:11 et avec la prime, je pense qu'ils seront à volonté d'y aller.
00:42:13 - C'est de la ressource humaine, en fait, vous nous dites, c'est de la ressource humaine,
00:42:16 il y a suffisamment d'actifs dans les bureaux
00:42:20 qu'on pourrait répartir de façon exceptionnellement sur le terrain pour compenser...
00:42:24 - Mais monsieur Eric Brunet, si je peux me permettre de terminer et de laisser la place aux auditeurs,
00:42:28 le gouvernement a fait appel aux cieux effectifs de gendarmerie et de police
00:42:32 des pays européens qui vont venir nous renforcer.
00:42:34 - Il y aura des Polonais dans les rues de Paris, des policiers Polonais ?
00:42:38 - Des Polonais, des Belges, mais bien sûr, ils ont fait appel,
00:42:40 donc ça, c'est pas un secret de police fidèle.
00:42:42 Maintenant, il y a un manque d'effectifs, on sait très bien,
00:42:45 et puis, monsieur Brunet, j'en fais partie,
00:42:47 il y a eu un nombre de démissions depuis deux ans
00:42:50 où ils arrivent plus à recruter et il y a plus de démissions que de rentrées,
00:42:53 donc à un moment ou à un autre, il y a un malaise, il y a un problème,
00:42:56 il y a les Jeux Olympiques, il faut les assurer,
00:42:58 je ne sais pas comment, comme monsieur le maire a dit,
00:43:00 pourvu qu'il n'y ait pas d'émeute, je pense que le gouvernement y pense,
00:43:03 et puis les délinquants, vous savez, ils sont aussi des têtes pensantes,
00:43:07 et je pense que quand ils verront qu'il y a moins d'effectifs ici et là,
00:43:10 ils passeront malheureusement aux actes.
00:43:12 - Merci, mon cher Fabrice, c'était bon d'avoir un ancien policier
00:43:16 qui a quitté la police il y a peu de temps apparemment,
00:43:19 il a une connaissance de l'organisation back-office, comme on dit,
00:43:23 et qui est très importante pour justement nous mettre à niveau et nous informer.
00:43:27 Merci Fabrice, je prendrai dans un instant Alain, il est là Alain, bonjour Alain !
00:43:32 - Oui, oui, il est là Alain, bonjour Eric, bonjour à tous !
00:43:35 - A tout de suite Alain ! - A tout de suite !
00:43:38 Envoyez-nous vos messages sur l'application RTL ou appelez-nous au 3210.
00:43:42 50 centimes la minute.
00:43:44 Eric Brunet.
00:43:46 Les auditeurs ont la parole sur RTL.
00:43:48 De nombreux maires de France craignent de voir leurs forces de l'ordre
00:43:53 se faire aspirer par le dispositif de sécurité des Jeux Olympiques
00:43:57 qui sera déployé dans la capitale, c'est ce que nous apprend un article
00:44:00 assez fouillé du quotidien Le Monde.
00:44:02 Alain a fait le 3210, mon cher Alain, bonjour !
00:44:05 - Bonjour Eric, bonjour à tous !
00:44:07 - Vous redoutez, vous, sur le plan du maintien de la sécurité en France,
00:44:11 la période estivale et des JO ?
00:44:14 - Oui, absolument Eric, je redoute et tout à l'heure, j'entendais il y a quelques secondes
00:44:19 le commentaire de votre intervenant, ancien policier, qui dit "ben oui, effectivement,
00:44:24 on va alléger les gendarmeries et les commissariats", donc ça, il n'apprend rien à personne
00:44:28 et puis il conclut son propos en disant "oui, il y aura des émeutes,
00:44:31 oui, il y aura des cambriolages, oui, il y aura des..."
00:44:33 Ben oui, c'est justement là-dessus qu'on n'est pas d'accord, moi j'habite une petite commune
00:44:39 de près de 5000 habitants, dans le journal mensuel de la commune, on peut lire
00:44:44 trois points de délire parfaitement identifiés dans la commune, et on est à peine à 5000,
00:44:50 des voitures qui brûlent, etc., etc., et on va alléger encore.
00:44:54 Alors il n'y a pas besoin d'être maire pour s'inquiéter de ce qui risque d'arriver,
00:44:59 je disais tout à l'heure, en appelant votre journaliste, que les malfrats,
00:45:04 ben c'est des opportunistes, et ils profiteront de l'aubaine qui s'ouvre à eux pour agir,
00:45:12 et je trouve que, ben oui, alors effectivement, il y a peut-être des gens dans les bureaux,
00:45:16 on a eu l'impression à un moment que ce monsieur insistait lourdement là-dessus,
00:45:19 oui, effectivement, il y a beaucoup de gens dans les bureaux, peut-être qu'il en faut,
00:45:23 peut-être qu'il en faut moins, quoi qu'il en soit, c'est sur la voie publique,
00:45:27 c'est dans les petites communes où la criminalité se développe de plus en plus,
00:45:33 et on va alléger, alors j'adore le mot, on va alléger les effectifs pour couvrir les Jeux olympiques.
00:45:39 Attention, je ne suis pas anti-jeux, Eric, je sais bien, c'est une belle vitrine,
00:45:44 on a fait appel à des forces de l'ordre étrangères, c'est bien, c'est une bonne idée,
00:45:49 mais tout ça va rester à Paris, les autres autour, eh bien, on n'a plus qu'à être patients,
00:45:54 et puis à espérer que la situation ne s'envenime pas,
00:45:58 et puis imaginer là-dessus des émeutes, eh bien là, on est bien.
00:46:01 - Surtout que le maintien de l'ordre, enfin, c'est une mission très particulière,
00:46:07 on dit souvent qu'il faut qu'il y ait des militaires qui viennent,
00:46:10 ah, la bonne idée, les militaires, mais les militaires répondent toujours que
00:46:13 le maintien de l'ordre, ce n'est pas leur métier, ils ne savent pas faire.
00:46:17 Alors dans le cadre de Sentinelle, ils peuvent faire des rondes dans les gares, etc.
00:46:21 - Oui, c'est dissuasif. - C'est dissuasif, mais bon,
00:46:24 le maintien de l'ordre, c'est quand même un truc particulier,
00:46:27 quand il y a des manifestations sportives, je ne parle même pas de manifs dans la rue,
00:46:31 des manifestations sportives et tout, c'est quand même la mise en sécurité des sites,
00:46:35 c'est une science, un savoir-faire très particulier, que n'ont pas les militaires de Sentinelle.
00:46:39 - Absolument, je suis tout à fait d'accord avec vous, alors, c'est vrai que ça rassure,
00:46:43 c'est dissuasif, et ça rassure d'un côté, et de l'autre, je veux dire, c'est très bien.
00:46:48 Mais effectivement, d'ailleurs, on a pu voir pendant les émeutes,
00:46:51 qu'il y avait eu des, pas des basures, je n'aime pas ce mot-là,
00:46:55 mais il y a eu des policiers qui avaient été mis en avant,
00:46:58 et dont ce n'était pas le métier de faire régner,
00:47:01 enfin, les émeutes, ce n'était pas leur métier,
00:47:04 et donc on a vu des pauvres gens, et puis on a vu des drames,
00:47:07 on a vu des... bref, je ne vais pas revenir là-dessus.
00:47:10 Oui, je suis très inquiet, je suis très inquiet, je trouve que ce n'est pas normal,
00:47:13 ce n'est pas logique, on savait que ces jeux allaient avoir lieu,
00:47:16 on aurait peut-être pu s'organiser davantage,
00:47:19 je sais que ça coûte de l'argent, évidemment, mais je trouve que...
00:47:22 enfin, la sécurité des Français, elle n'a pas à être mise au second plan,
00:47:27 parce que nous allons être une vitrine du monde pendant quelques jours.
00:47:31 Alors, on peut déménager par bus entier,
00:47:34 les occupants des tentes, quand on rentre dans Paris,
00:47:37 il y a l'image, je suis d'accord, il y a l'image, je suis d'accord,
00:47:41 il va y avoir des regroupements de personnes importants,
00:47:43 il est nécessaire de faire attention, mais nous aussi, on est là,
00:47:47 on est là dans les petites communes, moi je n'irai pas sur les jeux,
00:47:49 et j'ai quand même envie de sortir de chez moi,
00:47:52 ou du moins le lendemain pour aller travailler, de retrouver ma voiture.
00:47:55 Et je suis inquiet, je suis inquiet, je ne vous le cache pas,
00:47:58 et dans ma famille, nous sommes inquiets.
00:48:00 J'ai mes enfants qui sont dans un petit village,
00:48:02 et bien ça y est, il y a un point de deal de drogue,
00:48:05 et ils sont à peine 1370 habitants, un point de deal, et on y va, et ça continue.
00:48:10 Enfin, je veux dire, on marche sur la tête.
00:48:12 Ce qui est intéressant Alain, c'est que malgré le fait que vous soyez un peu agacé,
00:48:17 voire en colère, vous êtes quelqu'un de modéré, de nuancé,
00:48:21 et vous dites bien, je ne suis pas anti-JO,
00:48:24 je trouve que c'est une magnifique vitrine pour la France,
00:48:26 mais pour autant, ne déshabillez pas Pierre pour habiller Paul.
00:48:31 Exactement, on a le droit à la sécurité, comme tout à chacun,
00:48:34 y compris comme tous nos athlètes du monde entier qui vont se regrouper,
00:48:38 ils ont le droit à la sécurité, mais nous aussi,
00:48:40 c'est nous qui sommes les Français, c'est nous qui habitons là en permanence,
00:48:43 on a le droit quand même à une certaine sérénité.
00:48:46 Merci Alain, bravo, très bel envolé lyrique,
00:48:50 j'aime bien quand il y a un peu de lyrisme, et comme vous, vous parlez très bien Alain.
00:48:55 Ça sort du cœur, merci.
00:48:56 Ça sort du cœur, salut Alain.
00:48:58 Au revoir.
00:49:00 Jacques est à Longleçonnier, bonjour Jacques.
00:49:04 Bonjour Éric, toujours un plaisir de vous entendre.
00:49:08 Je suis ravi de vous avoir mon cher Jacques.
00:49:11 Tout va bien à Longleçonnier ?
00:49:13 Tout va bien dans le Jura, à Longleçonnier,
00:49:15 la vie est belle dans nos petites villes de nos belles régions.
00:49:19 Le Jura en plus, c'est un département sublime le Jura.
00:49:22 Magnifique, je suis un ancien Guenet, j'ai immigré dans le Jura,
00:49:27 et je vais y rester jusqu'à la fin de ma vie.
00:49:30 Jacques, est-ce que vous croyez que le Jura soit un peu déshabillé
00:49:34 en termes de force de l'ordre cet été ?
00:49:37 Non, non, non, je ne dis pas qu'on n'a pas de délinquants,
00:49:42 nos petits activistes locaux,
00:49:45 mais on ne fait pas partie non plus des départements forts.
00:49:51 Attendez, vous avez entendu Alain tout à l'heure,
00:49:55 il était dans une commune de 5000 habitants,
00:49:57 mais lui, il était inquiet quand même.
00:49:59 Non, mais je ne dis pas qu'on n'a pas de délinquants,
00:50:01 mais bon, on ne craint pas comme vous dans toutes les grandes villes.
00:50:08 Moi, c'est ce que j'ai peur, c'est surtout que, vous savez,
00:50:12 tous ces endroits, ces points de villes,
00:50:14 tout ça qui sont actuellement sous haute surveillance,
00:50:17 c'est qu'on les abandonne un petit peu,
00:50:19 et qu'on récupère un petit peu du personnel de ces zones
00:50:23 pour les envoyer sur Paris,
00:50:25 et de laisser un petit peu libre cours à tous ces dealers,
00:50:29 à tous ces trafiquants,
00:50:31 de leur laisser un petit peu la porte ouverte à leur business.
00:50:36 C'est ça, moi, qui m'inquiète.
00:50:38 La sécurité, je sais que les Jeux Olympiques,
00:50:41 c'est quand même le premier événement mondial,
00:50:46 donc c'est important que tout se passe bien,
00:50:49 et je suis convaincu que tout va bien se passer,
00:50:53 parce qu'il faut être positif,
00:50:55 et moi, je ne vais pas aller à Paris,
00:50:57 pour des raisons financières,
00:50:59 parce que c'est très cher pour venir à Paris,
00:51:02 mais bon, 95% des Français vont regarder les Jeux à la télé.
00:51:07 - A la télévision, bien évidemment, vous avez raison,
00:51:09 et je crois qu'il y aura beaucoup de Parisiens,
00:51:13 n'en déplaise à Madame Hidalgo,
00:51:15 qui vont regarder également les Jeux Olympiques à la télévision,
00:51:17 parce que les Parisiens redoutent l'espèce de bazar que ça va être.
00:51:21 Attendez, restez avec nous, mon cher Jacques,
00:51:24 restez avec nous, on va continuer cet échange,
00:51:26 on parlera d'ailleurs, vous pouvez appeler un petit peu plus tard,
00:51:28 du premier sondage qui place Marine Le Pen vainqueur
00:51:32 de l'élection présidentielle en 2027.
00:51:35 Ça n'est pas rien, alors vous allez me dire, ça n'est qu'un sondage,
00:51:38 on n'a pas encore tous les candidats, on ne sait pas,
00:51:40 mais bon, c'est le premier, et j'aimerais qu'on en parle avec vous
00:51:43 dans les prochaines minutes, et on va continuer, bien évidemment,
00:51:45 à parler de ce sujet des Jeux Olympiques.
00:51:49 Restez avec nous, mon cher Jacques,
00:51:50 Jean-Alphonse Richard vient d'entrer dans le studio,
00:51:52 bonjour Jean-Alphonse.
00:51:53 - Bonjour Eric Brunet.
00:51:54 - Avec elle, dans l'heure du crime, une émission particulière aujourd'hui.
00:51:57 - La voix que vous entendez derrière moi, c'est celle de Marvin Gaye,
00:52:01 la voix inoubliable de ce musicien, roi du R'n'B et de la soul music,
00:52:05 il est mort le 1er avril 1984, et le lendemain, il aurait eu 45 ans.
00:52:10 Alors, ce n'est pas une mort ordinaire, Marvin Gaye,
00:52:12 c'est pour ça qu'il est dans l'heure du crime aujourd'hui, c'est un meurtre,
00:52:14 et précisément un félicide, je ne sais pas si vous savez ce que c'est,
00:52:17 mais un félicide, c'est quand un parent tue un enfant qui est devenu un homme,
00:52:21 un enfant qui a grandi, on appelle ça un félicide.
00:52:24 Et c'est le père de Marvin Gaye, effectivement, Marvin Gaye senior,
00:52:27 un pasteur autoritaire qui a tué son fils, deux balles tirées à bout portant,
00:52:31 mais pourquoi ? Il n'était pas du tout fou ce pasteur ?
00:52:34 Que s'est-il passé dans cette maison de Los Angeles ?
00:52:37 Et il va y avoir une grande question sous cette affaire.
00:52:39 Et si Marvin Gaye avait tout simplement armé le bras de son père ?
00:52:44 Un suicide déguisé en quelque sorte ?
00:52:46 Eh bien c'est possible, je vous raconte tout dans cette histoire,
00:52:49 le mystère Marvin Gaye dans l'heure du crime, 14h30.
00:52:52 En tout cas, quelle immense star, quel immense musicien.
00:52:55 Et quel choc quand il est mort, et surtout de cette façon.
00:52:57 A tout de suite.
00:52:58 RTL, il est 14h01.
00:53:11 Voici le rappel des titres avec Lisa Marie Marques.
00:53:18 Lisa Marie à la une, Emmanuel Macron,
00:53:21 il a mouillé la chemise ce matin pour tenter de limiter la casse aux élections européennes.
00:53:27 Le président de la République a présenté son projet européen et sa vision de l'Europe.
00:53:31 Dans un contexte de vague d'agression impliquant des adolescents,
00:53:35 Emmanuel Macron en a profité pour plaider pour l'instauration d'une majorité numérique à 15 ans.
00:53:41 Est-ce que quelqu'un envoie son enfant dans la jungle à 5 ans, 10 ans, 12 ans ?
00:53:46 Personne, je pense, de sensé.
00:53:47 Et aujourd'hui, plusieurs heures par jour, on ouvre la porte de la jungle.
00:53:51 Et le même est la proie du cyberharcèlement, de contenus pornographiques, de la pédocriminalité.
00:53:57 C'est ça cet espace.
00:53:58 Voulez-vous que je vous dise combien chacune de ces plateformes,
00:54:01 de ces réseaux a de modérateurs en langue française ?
00:54:04 Même pas une dizaine.
00:54:05 Donc nous devons reprendre le contrôle en européen et imposer la majorité numérique à 15 ans.
00:54:11 Pas avant.
00:54:12 Une intervention pour parler de l'Europe alors que la liste de la majorité amenée par Valérie Ayé a bien du mal à décoller.
00:54:19 Les élections européennes auront lieu le 9 juin prochain.
00:54:22 Ça c'est pour les élections européennes.
00:54:24 On apprend aussi aujourd'hui qu'une étude qui concerne la présidentielle de 2027 inquiète quelque peu Emmanuel Macron et l'exécutif.
00:54:32 Selon un sondage IFOP pour le Figaro magazine, si le vote avait lieu aujourd'hui,
00:54:37 Marine Le Pen l'emporterait au second tour et ça dans tous les cas de figure.
00:54:41 C'est-à-dire peu importe le candidat face à elle.
00:54:44 Dans l'actualité également les chiffres du chômage.
00:54:46 Ils sont tombés ce midi.
00:54:47 Pour le premier semestre 2024, on observe une petite baisse par rapport à la fin de l'année 2023.
00:54:53 En revanche sur un an, ils enregistrent une hausse de 0,4% ce qui représente 11 000 demandeurs d'emplois supplémentaires.
00:55:00 Et puis un point sur la météo Lisa Marie.
00:55:02 Demain vendredi, le temps sera très nuageux dans la plupart des régions.
00:55:07 Des averses circuleront d'ouest en est sur toutes les régions et elles seront plus fréquentes l'après-midi.
00:55:13 Les températures remontent doucement -1 à 9 degrés attendus sur le territoire demain matin.
00:55:19 Les auditeurs ont la parole jusqu'à 14h30 sur RTL.
00:55:24 Éric Brunet.
00:55:25 On était avec Jacques dans le Jura.
00:55:28 Jacques, on dirait, voilà c'est ce que nous disions, on dirait que la France s'arrête le temps des Jeux Olympiques, tout simplement.
00:55:34 Puisque le maintien de l'ordre public va être problématique dans les coins où les forces de l'ordre sont réquisitionnées à Paris pour les Jeux Olympiques.
00:55:44 Éric, vous savez que la France ne va pas s'arrêter.
00:55:48 On va continuer, nous, à travailler.
00:55:50 Ne vous inquiétez pas.
00:55:51 Les Jeux Olympiques, moi, ça va être un passe-temps.
00:55:54 Je vais regarder ce que je vais pouvoir regarder.
00:55:56 Mais la France va continuer à tourner, à bosser parce qu'il faut que ça tourne.
00:56:01 Il y a quelques dizaines de milliers de privilégiés qui vont pouvoir assister aux Jeux et tant mieux pour eux.
00:56:08 Vous savez, moi, j'avais essayé de faire un calcul pour y aller avec un copain.
00:56:14 Alors déjà, moi, je suis handicapé, c'est pas très facile.
00:56:16 Et parce que les personnes handicapées, je peux vous dire que ça va pas être simple pour eux de prendre les transports et tout ce qui va autour.
00:56:25 C'est pas gagné d'avance.
00:56:26 Mais ça, c'est un autre problème.
00:56:28 Mais moi, j'ai compté qu'il me fallait 3000 euros pour deux jours pour assister aux Jeux.
00:56:33 Impossible.
00:56:34 - Ah bon ? 3000 euros ?
00:56:36 - Déjà, vous logez, Eric.
00:56:39 Faut se loger.
00:56:40 Quand vous voyez les prix sur la ceinture parisienne, des trucs à 200 euros la nuit, vous ne les trouvez plus.
00:56:47 - Surtout que ça va être simple.
00:56:49 - C'est 5, 600, 700.
00:56:51 Et puis après, quand vous allez sur des épreuves olympiques intéressantes,
00:56:56 on a beau nous dire qu'il y a des places à 25 euros, ça me fait doucement rigoler.
00:57:01 Moi, je n'ai pas trouvé des places à 25 euros.
00:57:03 - Restez avec nous, Jacques.
00:57:05 Marina fait le 3210, je fais tourner la parole.
00:57:07 Bonjour Marina.
00:57:08 - Bonjour Eric.
00:57:09 - Vous avez entendu l'appel du maire de Limoges sur notre antenne il y a 20 minutes,
00:57:13 qui dit "J'ai très peur pour Limoges".
00:57:15 L'été, en général, à Limoges, ça fait deux années de suite qu'il y a dans les quartiers des explosions sociales.
00:57:22 Cet été, s'il y en a une, je n'aurai pas les effectifs nécessaires pour les réprimer.
00:57:27 - Je partage sa crainte.
00:57:29 Après, est-ce qu'on va vraiment voir la différence ?
00:57:32 Ils sont déjà en sous-effectifs maintenant.
00:57:34 Alors un peu plus loin que moi, je ne suis même pas certaine que ça se voit.
00:57:37 Mais blague à part, comme tout le monde le dit, c'est le sentiment général,
00:57:42 déshabiller Pierre pour habiller Jacques, je ne vois pas bien l'intérêt en fait.
00:57:46 Alors je comprends qu'il faille les sécuriser, les Jeux olympiques, c'est une nécessité.
00:57:50 Encore plus dans le contexte actuel.
00:57:52 Mais je me demande si on n'a pas vu un peu trop gros,
00:57:56 si ce n'est pas un dispositif trop gros pour nous, maintenant.
00:58:00 Je ne sais pas.
00:58:02 - Vous habitez dans quel département, vous Marina ?
00:58:04 - Dans le 71.
00:58:06 - Dans le 71, c'est la Haute Saône, je dis une bêtise ?
00:58:08 - C'est la Saône-et-Loire.
00:58:10 - Saône-et-Loire, mon Dieu, c'est pauvre.
00:58:12 - Mais il y avait la Saône.
00:58:14 - Bon, Marina, vous êtes dans une commune de quelle taille ?
00:58:18 - Alors nous, on est dans un petit village.
00:58:20 On est dans une commune de 1100 habitants.
00:58:24 - Ouais enfin, 1100 habitants, c'est une petite ville.
00:58:26 - Mais on commence à voir, oui.
00:58:28 - Ah non, 1100, je croyais.
00:58:30 - 1100, oui.
00:58:32 - Non mais 1100 habitants,
00:58:34 vous, votre quotidien ne va pas changer a priori pendant les Jeux olympiques ?
00:58:38 - Alors, vous voyez, ma voisine s'est fait voler sa voiture devant chez elle.
00:58:42 Elle est allée au commissariat parce qu'elle, elle est en zone commissariat.
00:58:47 Et ils lui ont dit qu'ils n'avaient pas le temps de prendre sa plainte.
00:58:51 Parce qu'ils étaient débordés.
00:58:53 - Pour une voiture volée ?
00:58:55 Le commissariat dans votre département de la Saône-et-Loire,
00:58:57 dans une commune de 1100 habitants,
00:58:59 a dit "Ah, je suis désolé, on ne peut pas prendre une plainte pour une voiture volée".
00:59:02 - Et du coup, ils lui ont dit "Bah, regardez sur Internet, vous voyez, pour porter plainte sur Internet".
00:59:06 Alors, il y a des dispositifs qui existent,
00:59:08 mais eux n'avaient pas le temps de prendre sa plainte à ce moment-là,
00:59:11 quand elle s'est présentée.
00:59:13 Parce que, je pense qu'ils sont déjà débordés.
00:59:16 - Avec... Enfin, je ne remets pas en cause les forces de l'ordre.
00:59:21 Ils font comme ils peuvent, avec les moyens qu'on leur donne, c'est-à-dire zéro.
00:59:25 Et ben, c'est pas extensible. Il y a un moment où ça déborde.
00:59:30 - Ça veut dire que vous pensez, comme citoyenne, vous Marina,
00:59:33 que la France n'aurait pas dû organiser les Jeux Olympiques ?
00:59:37 - Oh, c'est difficile à dire.
00:59:39 De toute façon, c'est un autre pays qui les aurait organisés.
00:59:44 Et puis, je pense que les autres pays sont à peu près dans la même situation que nous.
00:59:49 Enfin, je ne sais pas.
00:59:52 Peut-être... Je ne sais pas.
00:59:54 Mais je pense que l'ampleur est quand même très, très grande.
00:59:58 Et que, malheureusement, 2024, c'est dommage à dire,
01:00:02 mais je ne crois pas que la France ait les épaules pour organiser un tel dispositif.
01:00:07 Surtout avec des forces de l'ordre qui sont quand même corviables à Merci,
01:00:11 depuis les Gilets jaunes.
01:00:13 - Ça fait longtemps que ça a été décidé, mais c'est vrai que le temps va passer.
01:00:17 On va s'approcher de la date fatidique du mois de juillet.
01:00:20 Et c'est vrai que la menace va sans doute se manifester.
01:00:23 Vous avez vu hier, par exemple, en Haute-Savoie,
01:00:26 un adolescent de 16 ans a été interpellé.
01:00:29 Je crois qu'il projetait un attentat à la défense pendant les Jeux Olympiques.
01:00:34 Il était radicalisé, l'enquête l'a déjà dit.
01:00:37 On a trouvé un courrier d'allégeance à Daech.
01:00:40 Un gamin de 16 ans qui disait "mon but est de mourir en martyr".
01:00:45 Je dis cela au conditionnel, parce que l'enquête confirmera ou pas tout cela.
01:00:50 Mais bon, c'est vrai que ça va peser de plus en plus sur les Jeux Olympiques,
01:00:54 ces questions de sécurité.
01:00:56 - C'est une évidence.
01:00:58 - Bon, à suivre. En tout cas, Marina, elle ne fait pas partie des plus optimistes
01:01:02 pour la préservation de la sécurité dans sa petite commune.
01:01:06 - Pas pour ça.
01:01:08 - Le Standard, les amis, vous continuez à nous appeler au 30210.
01:01:11 On me dit que le Standard a sauté. Mais pourquoi le Standard a-t-il sauté ?
01:01:14 Vous m'expliquerez ça après la pub.
01:01:16 - Mais Victor, au Standard, que se passe-t-il ?
01:01:30 On m'a dit que le Standard était pratiquement inopérant depuis quelques minutes.
01:01:33 - Inopérant, non. Justement, il marche très très bien.
01:01:36 Enzo, Margot et Cerise ont recueilli énormément d'appels depuis le début de l'émission.
01:01:42 Énormément d'auditeurs nous ont appelés pour faire des dons à Christelle.
01:01:46 On n'a pas forcément les montants systématiquement.
01:01:49 On va recontacter chaque personne individuellement après pour donner une suite à tout ça.
01:01:54 - J'ai compris. Le Standard n'a pas explosé comme je le pensais.
01:01:59 Il est simplement totalement mobilisé, sollicité par des appels qui viennent de la France entière,
01:02:04 de gens qui veulent venir en aide à Christelle, cette femme qui est dans la région du Mans,
01:02:10 qui est menacée d'expulsion, et qui est une femme assez formidable que nous avons eue en début d'émission,
01:02:17 et qui fait l'objet d'une mobilisation nationale incroyable pour l'aider à s'en sortir.
01:02:24 Et je crois pouvoir dire qu'elle va s'en sortir.
01:02:27 Qu'elle va redémarrer parce que vous êtes apparemment très nombreux.
01:02:30 Et donc le Standard est mobilisé parce qu'il y a beaucoup d'appels au 3210.
01:02:34 "Bonjour, je veux donner des petits dons, j'imagine ?"
01:02:36 - Oui, des dons de toutes sommes, de 10 euros à plusieurs centaines.
01:02:40 Je n'ai pas forcément tous les montants, mais oui, toute la France appelle pour aider Christelle.
01:02:45 - C'est formidable. C'est formidable. Nous allons l'accompagner dans ce moment magique.
01:02:51 Elle en a bien besoin, elle qui ne dort plus depuis 2008-2009 compte tenu de sa situation.
01:02:58 Voilà Christelle, courage. Beaucoup d'appels maintenant.
01:03:01 Nous allons venir sur notre sujet. Notre sujet ça pourrait être,
01:03:05 "Regrettez-vous quand vous voyez les problèmes qu'il risque d'y avoir au niveau de la sécurité de nos communes ?
01:03:11 Regrettez-vous que la France ait candidaté, obtenu, l'organisation des Jeux Olympiques de cet été ?"
01:03:18 Quand même pas ! Quand même pas les amis !
01:03:20 Je vais prendre qui ? Tiens, Philippe qui est à Bourges, mon cher Philippe, bonjour !
01:03:24 - Bonjour Eric.
01:03:26 - Bonjour. Je vous la pose la question. Est-ce que vous regrettez, vous,
01:03:29 que nous ayons eu les Jeux Olympiques, Philippe ? Quand même pas !
01:03:32 - Bon, je commence par une petite parenthèse. C'est merveilleux ce petit miracle pour cette dame, Christelle.
01:03:37 Mais n'oublions pas quand même qu'il y a aussi, parce que je le vois nous dans nos petits villages ici et là,
01:03:44 des centaines de personnes qui sont dans son cas.
01:03:46 Et c'est merveilleux qu'on puisse mettre ça en avant et que vous l'ayez fait.
01:03:49 Voilà, je ferme la parenthèse.
01:03:52 Les Jeux Olympiques, merveilleux ! Vive la France !
01:03:55 À côté de ça, quand on apprend qu'effectivement, pour reprendre votre expression,
01:03:59 on déshabille les pires qu'aura bien Jacques ou Paul, ça fait peur.
01:04:04 Moi, je suis dans un petit village aussi et je vois bien que déjà, on n'a plus de gendarmerie dans notre canton,
01:04:10 on est éloigné des forces de l'ordre de plus en plus.
01:04:14 Donc pour leur temps d'intervention, c'est minimum une demi-heure quand tout va bien.
01:04:18 Quand ils ont une disponibilité d'une patrouille,
01:04:20 donc ils peuvent s'en passer des choses pendant ce temps-là en toute impunité.
01:04:23 Donc ça laisse tant toi.
01:04:25 Et il y en a marre un peu de ce discours là. Allez, on va piquer une petite colère.
01:04:29 Il y en a marre de ce discours où on a un gentil petit Premier ministre qui vient nous dire
01:04:33 "Oui, oui, on va renforcer l'autorité, la sécurité, etc."
01:04:36 Et puis de l'autre côté, on apprend le lendemain, le lendemain même,
01:04:40 par Bercy, qu'on va retirer X dizaines ou centaines de millions à la gendarmerie,
01:04:45 on va retirer X dizaines ou centaines de millions à la police, etc.
01:04:48 - Philippe, Philippe, j'ai appris hier, je me permets de vous interrompre,
01:04:52 car j'ai appris hier, suite à la lecture d'un résumé du rapport de la Cour des comptes,
01:04:57 que l'armée française, donc je ne parle pas de la police ni de la gendarmerie,
01:05:01 que l'armée française dont on dit que le budget a augmenté depuis quelques années,
01:05:06 que c'est fini, qu'on va réembaucher, voilà, l'armée française a perdu 3600 soldats.
01:05:13 L'année dernière, en 2023.
01:05:15 C'est-à-dire qu'en réalité, il y a 3600 postes en moins l'année dernière,
01:05:19 alors que ça contrevient totalement au discours qu'on a tous les jours, c'est fou !
01:05:24 - Oui, un discours que je connais bien, parce que, enfin, le ministère des armées,
01:05:28 parce qu'on nous dit que le président de la République a annoncé
01:05:32 qu'on allait doubler le nombre de réservistes à travers la France,
01:05:37 beaucoup de gens se sentent concernés, effectivement, qui ont une double vie,
01:05:40 qui sont doublement citoyens, ils ont un emploi créant de la richesse d'un côté,
01:05:46 et puis ils s'engagent, aux côtés, dans les armées, avec leurs spécialités,
01:05:51 leurs connaissances, au profit de tous, donc au sein du ministère de la Défense.
01:05:56 Ça, c'est très bien. Après, il y a les armées actives, effectivement,
01:06:00 il y a un sujet qui est le recrutement, il ne faut pas se voiler la face,
01:06:04 qui est le recrutement, alors il y a différentes raisons,
01:06:07 il y a des gens qui s'engagent, et puis, évidemment, nos armées bougent un petit peu moins,
01:06:11 eh bien, il y en a, on leur a vendu du rêve, peut-être, à une époque,
01:06:14 les opérations extérieures, etc., avec l'argent qui va avec,
01:06:18 et puis, aujourd'hui, les armées bougent un peu moins, il y a plus un repli sur la métropole,
01:06:23 tant mieux, parce que ça veut dire qu'ailleurs, ça va peut-être mieux.
01:06:26 - Oui, et c'est finalement, si c'est pour aller faire du maintien dans les gares,
01:06:29 pendant les Jeux Olympiques, du maintien de sécurité,
01:06:32 je n'ai plus envie de m'engager, moi, je veux aller en opération extérieure,
01:06:36 au Mali, ou que sais-je, ailleurs, mais comme il n'y a plus,
01:06:40 eh bien, je n'ai pas envie de m'engager, car je ne veux pas me retrouver
01:06:43 à la Gare du Nord, Gare de l'Est, ou à Montparnasse,
01:06:46 à faire les 100 pas avec mon mitraillette.
01:06:49 C'est ça, un peu ?
01:06:50 - C'est depuis qu'on a coupé le cordon, en 1995,
01:06:53 on a coupé le cordon du service militaire, etc.,
01:06:58 donc, les gens ne savent plus, effectivement, qu'il y a eu un temps de paix très long,
01:07:03 on a voulu encaisser cette fameuse formule, là, complètement,
01:07:07 enfin, unique, les dividendes de la paix, il fallait l'inventer,
01:07:11 mais enfin, bon, ça a servi d'excuse pour diminuer les budgets,
01:07:14 pour taper un coup de sombre, enfin, diminuer l'armée,
01:07:17 la diviser quasiment par trois, enfin, pas quasiment par trois,
01:07:21 et de ne plus concerner les Français à leur nation.
01:07:25 - Voilà, ça, c'est l'éternel débat du service militaire,
01:07:28 je ne voudrais pas, bon, on est en train de déraper un tout petit peu,
01:07:31 de faire du hors-sujet, mais attendez, je voudrais faire entrer Marie-Claude
01:07:35 dans la conversation, pardonnez-moi, Philippe, de vous couper le sifflet,
01:07:38 mais je voudrais, il y a beaucoup de monde, au 3210, Marie-Claude,
01:07:41 bonjour, ma chère Marie-Claude, qui êtes-vous ?
01:07:44 - Et merci de me donner la parole et tout mon soutien à Christelle,
01:07:48 que j'ai vraiment entendu hier, et c'est très très bien
01:07:52 qu'il y ait encore des gens avec du cœur, dans ce monde tellement déshumanisé,
01:07:57 nous allons dire, et revenons donc aux Jeux Olympiques,
01:08:01 alors moi, ce qui m'interpelle, c'est de voir qu'il va y avoir,
01:08:05 alors je ne sais pas dans quel, si ce sont des policiers, je ne sais pas,
01:08:10 de pays étrangers qui vont venir à notre aide.
01:08:13 - Oui, des Polonais, des Portugais, alors quand vous leur demanderez à Paris
01:08:17 où est la Tour Eiffel, où est l'Arc de Triomphe, où est la Porte d'Orléans,
01:08:22 ils risquent de répondre bizarrement, hein, ces Polonais.
01:08:25 - Ah oui, mais comment est-on arrivé là ?
01:08:28 Parce que si c'est pour assurer la sécurité,
01:08:32 ça veut dire que nous sommes vraiment là en période,
01:08:35 enfin en période avec les Jeux Olympiques,
01:08:38 mais la fragilité de notre pays, et qui est fragile dans tous les domaines,
01:08:43 est obligé d'avoir appel à des pays de l'Europe,
01:08:48 je ne sais pas si quand se sont passés les Jeux,
01:08:52 comme en Angleterre, enfin au Royaume-Uni,
01:08:55 ont-ils fait appel à des personnes étrangères pour assurer la sécurité ?
01:09:01 - Non, non.
01:09:04 - Philippe, vous dites non ?
01:09:06 - Ce n'est pas évident qu'il y en ait eu en si grand nombre,
01:09:09 mais on a tout lâché, bon, pour revenir sur les militaires
01:09:12 qui ne vont pas patrouiller, ça fait quand même partie du job.
01:09:14 - Quand il a une idée en tête ce Philippe, il y revient.
01:09:16 - Oui, mais il a raison, il a raison.
01:09:18 - Oui, parce que ça fait partie du job,
01:09:21 il faut que ça revienne dans l'état d'esprit,
01:09:24 on ne peut pas reculer devant tout,
01:09:27 il faut mettre les gens sur le terrain et non plus dans les bureaux,
01:09:30 vous l'avez dit vous-même, les gens sont dans les bureaux,
01:09:34 mais quel que soit le militaire, il ne peut pas reculer devant nous.
01:09:37 - Merci, merci les amis, il faut que je vous coupe, ça me brise le cœur,
01:09:40 mais il faut que je vous coupe, il est 14h19,
01:09:42 merci Philippe et merci à Marie-Claude.
01:09:44 Monsieur le Premier ministre, Gabriel Attal,
01:09:47 si un de vos assistants écoute, les auditeurs ont la parole sur RTL,
01:09:52 vous voyez, les Français ne sont pas totalement opposés
01:09:55 aux principes des Jeux Olympiques,
01:09:56 au contraire, ils considèrent que ça va être un beau moment,
01:09:58 mais surtout, ne déshabillez pas Pierre pour habiller Paul,
01:10:02 maintenez la sécurité dans les petites communes,
01:10:05 dans les moyennes villes et dans les villes qui n'accueillent pas
01:10:07 les Jeux Olympiques tout simplement.
01:10:09 Voilà, il est 14h19, que va-t-il se passer dans les prochaines...
01:10:12 Ah, j'aimerais bien aller voir Cyprien Sini pour lui demander
01:10:15 ce qu'il va se passer ce soir à 18h sur RTL, dans RTL.
01:10:18 Bonsoir, bonjour Cyprien.
01:10:19 - Et à ce signal du jour, les ailes du moulin rouge sont tombées,
01:10:22 le patron du célèbre cabaret sera avec nous pour en parler,
01:10:25 on recevra aussi l'homme aux 17 millions de BD vendus,
01:10:28 c'est le créateur de Mortel Adele, Antoine Doll.
01:10:31 Et puis, gros débat à venir à 19h15,
01:10:34 les syndicats profitent-ils des Jeux pour obtenir tout ce qu'ils veulent ?
01:10:37 Vous aurez 10 minutes pour vous faire une opinion,
01:10:39 enfin, le grand quiz, un week-end pour deux,
01:10:42 dans un château du Beaujolais à gagner,
01:10:44 pour vous inscrire, rien de plus simple,
01:10:46 vous envoyer "bonsoir" par SMS au 64 900.
01:10:49 Alors, à tout à l'heure.
01:10:50 - Mais tout à l'heure, Cyprien, nous allons voir Daniel tout à l'heure,
01:10:53 mais où est Daniel, notre auditeur du bout du monde ?
01:10:55 - C'est le moment de deviner où se trouve notre auditeur du bout du monde aujourd'hui,
01:10:59 et puis, comme tous les jours, un indice sonore.
01:11:01 - Alors ça, je vais vous dire, j'adore cette chanson,
01:11:08 c'est marrant que vous l'ayez trouvée,
01:11:09 c'est une chanson qui est chantée par Rika Zaraï, c'est bien ça ?
01:11:12 - C'est bien ça.
01:11:13 - Elle est incroyable, cette chanson, je l'adore, elle est sublime.
01:11:15 - Et elle nous donne un indice pour trouver la destination ?
01:11:18 - C'est le titre de la chanson.
01:11:19 - C'est le titre de la chanson, absolument.
01:11:21 Et si vous avez trouvé où se trouve notre auditeur du bout du monde,
01:11:24 qu'on va retrouver dans quelques secondes,
01:11:25 vous nous envoyez tout de suite un message sur l'application RTL
01:11:29 pour tenter de remporter un guide du routard.
01:11:31 - Elle est sublime, cette chanson de Rika Zaraï, elle est sublime.
01:11:33 A tout de suite !
01:11:50 - Victor, où est l'auditeur du bout du monde, mon cher Victor ?
01:11:53 - Écoutez, on part à Prague, mais par contre, on n'a pas de gagnant aujourd'hui.
01:11:56 - Non ! - C'est pas vrai, on n'a pas trouvé !
01:11:58 - Les gens pensaient qu'on partait en Israël, ils me disent Jérusalem, Israël.
01:12:01 - Ah oui, Rika Zaraï !
01:12:02 - Elle était franco-israélienne, elle était franco-israélienne.
01:12:06 - Il fallait deviner Prague.
01:12:07 - On remettra ce guide du routard en jeu.
01:12:09 - Cette chanson est peu connue, moi je l'ai découverte il y a peu de temps,
01:12:11 c'est une chanson qui s'appelle Prague, qui est chantée par Rika Zaraï,
01:12:15 surtout quand elle était très jeune.
01:12:17 On peut la remettre la chanson ?
01:12:20 - Prague de Rika Zaraï. Bonjour mon cher Daniel !
01:12:33 - Bonjour ! - Bonjour Eric, bonjour les auditeurs.
01:12:37 - Merci d'être avec nous.
01:12:39 Prague est toujours une ville aussi belle, aussi sublime,
01:12:42 j'y suis allé une fois, trois jours, quand j'avais 25 ans,
01:12:45 j'avais trouvé ça tellement romantique.
01:12:48 - Dans ce cas-là, il faut le revenir.
01:12:52 Prague a beaucoup changé ces dernières années,
01:12:54 donc il faut revenir et passer plus que trois jours à Prague, c'est certain.
01:12:59 - Qu'est-ce qu'on pourrait dire à ceux qui ne connaissent pas cette ville ?
01:13:01 Comment vous la décririez-vous ? Elle fait peut-être penser un peu à Vienne ?
01:13:05 - Alors écoutez, Prague, c'est une ville qui est absolument charmante,
01:13:10 qui n'est pas extrêmement grande, parce que le centre-ville est relativement regroupé.
01:13:17 En revanche, c'est une ville qui est pleine d'histoires,
01:13:23 pleine d'architecture, pleine de bons vivants et de bonnes choses.
01:13:29 Donc vous pouvez passer facilement une semaine dans Prague
01:13:32 à vous balader sans avoir bien sûr tout vu.
01:13:35 C'est une ville tellement romantique avec ses hôtels particuliers,
01:13:39 colorés, une ville baroque.
01:13:42 Moi je trouve sublime cette ville.
01:13:45 - Absolument, Prague est tellement chargée d'histoires
01:13:49 qu'on n'a pas assez de dieux pour tout voir
01:13:54 et de temps bien sûr pour tout visiter.
01:13:57 - Daniel, on parle d'architecture, mais parlons un peu de gastronomie.
01:14:00 Qu'est-ce qu'on mange à Prague ?
01:14:04 - J'avais envie de vous citer la svičkova,
01:14:07 mais c'est un plat qui a déjà été abordé sur les antennes.
01:14:11 Aujourd'hui je voudrais vous parler d'un plat typique tchèque
01:14:16 et qui frappe souvent les Français parce que c'est assez inhabituel.
01:14:20 Ce sont des knedliky aux fruits.
01:14:23 C'est un plat que l'on mange plutôt l'été,
01:14:26 quand vous avez des fruits de saison avec des fraises, des abricots, des prunes, des choses comme ça.
01:14:31 - C'est quoi un knedliky ?
01:14:33 - Vous avez des knedliky salés et sucrés.
01:14:37 Là on parle de sucré, puisque c'est une pâte.
01:14:40 On met le fruit au milieu, on fait une boule avec,
01:14:43 on boue ça dans de l'eau, bien sûr,
01:14:46 et on sert ça bouillie.
01:14:48 C'est une espèce de pain bouillie avec un fruit au milieu.
01:14:52 On sert ça avec du sucre, avec de la crème fraîche et de la cannelle.
01:14:58 - C'est un dessert ?
01:15:00 - Pas du tout, c'est un plat principal.
01:15:03 - Même en version sucrée ?
01:15:05 - Et ça surprend toujours les Français parce que c'est assez inhabituel.
01:15:09 - Qu'est-ce que vous faites en République tchèque, mon cher Daniel ?
01:15:13 - Moi je suis retraité et je suis resté à Prague après mon poste.
01:15:21 Actuellement j'ai créé une agence du consultant sur place.
01:15:25 Je fais de la consultation au profit des entreprises tchèques et françaises
01:15:29 qui veulent coopérer.
01:15:31 - Les tchèques sont sympas ? On est en Europe centrale,
01:15:33 c'est souvent un peu inconnu pour les Français,
01:15:35 c'est pas des régions très touristiques pour la plupart des Français ?
01:15:39 - Les tchèques sont par nature assez méfiants,
01:15:43 assez méfiants et assez froids,
01:15:45 mais une fois que vous avez acquis et fait vos preuves,
01:15:49 ce sont des gens charmants et qui auront toujours plaisir à vous accueillir.
01:15:54 Si vous leur rendez l'appareil.
01:15:57 - Et Daniel, si vous deviez donner un avantage et un inconvénient à vivre à Prague ?
01:16:04 - Alors un avantage que moi je ressens tous les jours,
01:16:09 c'est la sérénité de vivre.
01:16:12 Vous avez cette sérénité quotidienne,
01:16:15 vous n'avez pas tous les problèmes que l'on peut rencontrer
01:16:19 dans les grandes villes françaises.
01:16:21 Je ne parle pas des campagnes,
01:16:23 mais dans les grandes villes françaises,
01:16:25 vous avez toujours une espèce de tension permanente qui se déroule.
01:16:29 - Vienne traversée par le Danube, d'ailleurs on ne l'a pas dit,
01:16:32 Vienne traversée par le Danube, respire la sérénité alors.
01:16:35 - Prague ?
01:16:36 - Oui, je voulais dire Prague bien sûr, pardonnez-moi.
01:16:40 - L'absus.
01:16:41 - L'absus, oui.
01:16:42 Mais j'ai dû repenser que c'est un peu le même esprit de ville.
01:16:45 Bref, Prague traversée par le Danube,
01:16:47 dites-vous, c'est une ville très sereine.
01:16:49 - Alors Prague n'est pas traversée par le Danube,
01:16:52 Prague est traversée par la Vltava.
01:16:54 - C'est ma deuxième énorme gaffe.
01:16:56 Alors là c'est bon, je vais démissionner.
01:16:58 Merci, au revoir, je vais porter ma lettre de démission au directeur,
01:17:02 Franck Moulin.
01:17:03 - Mais effectivement, Prague et Vienne se ressemblent un petit peu
01:17:07 et tout ça a des origines historiques
01:17:09 puisque Prague faisait partie de l'Empire d'Autriche
01:17:12 puis de l'Empire au Srongois dans de très longues années.
01:17:15 - Le petit désavantage qu'évoquait tout à l'heure les Amaris ?
01:17:18 - Le désavantage que l'on rencontre,
01:17:22 personnellement ce qui me manque c'est une bonne côte de bœuf à la française.
01:17:28 Le bon steak frit français, c'est clair que c'est pas dans la culture du tout.
01:17:34 - Le clède guiquille ne remplace pas la côte de bœuf bien française.
01:17:36 - Ah ça c'est clair.
01:17:39 - Merci à vous Daniel.
01:17:41 Pour moi c'est une des villes les plus romantiques.
01:17:44 C'est presque une espèce de Venise de l'Europe centrale.
01:17:50 - Ça donne envie, moi je ne connais pas mais ça donne envie.
01:17:53 - Et j'ai fait la gaffe du siècle puisque j'ai cru que le Danube traversait Prague
01:17:57 et ce n'est pas le cas.
01:17:58 Bonjour Jean-Alphonse Richard.
01:18:00 - Bonjour Éric Brunet.
01:18:01 - De quoi parlons-nous dans les secondes qui viennent ?
01:18:03 - Eh bien tout de suite c'est la mort de Marvin Gaye
01:18:05 tué par son père en meurtre mais bien des mystères.
01:18:08 Je vous raconte tout dans l'heure du crime.
01:18:10 - Marvin Gaye.
01:18:11 - Nous écouterons. Merci beaucoup Jean-Alphonse.
01:18:14 Au revoir Lisa Marie.
01:18:15 - A lundi.
01:18:16 - A lundi.
01:18:17 [Musique]

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