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  • 13/04/2024
Thierry Cabannes reçoit les acteurs de l'info du jour, des experts et nos journalistes dans #MidiNewsWE

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News
Transcription
00:00 - Il est midi, bonjour, soyez les bienvenus.
00:02 12h-13h, c'est votre nouveau rendez-vous d'informations du samedi.
00:06 Une heure d'infos décryptée par mes deux invités.
00:08 Je vous les présente dans quelques instants,
00:09 mais tout de suite, on fait un tour de l'info complète, totale
00:12 avec Isabelle Piboulot, que je salue en ce samedi.
00:14 Bonjour Isabelle.
00:15 - Bonjour Thierry, bonjour à tous.
00:17 Attaque au couteau à Sydney, au moins cinq morts sont à déplorer.
00:21 Huit personnes, dont un enfant, ont été hospitalisées.
00:24 Les victimes ont été poignardées dans un centre commercial.
00:27 Des centaines de visiteurs ont été évacués.
00:30 L'assaillant, qui semble avoir agi seul, a été abattu par la police.
00:33 À ce stade, la piste terroriste n'est pas écartée.
00:36 Fait écouter quelques réactions de témoins de l'agression.
00:39 - Oui, et puis j'ai vu une femme allongée sur le sol devant Chanel.
00:45 Donc je ne l'ai pas bien vue, je courais.
00:47 Mais c'est juste de la folie, c'était de la folie.
00:50 Je ne m'y attendais pas.
00:57 C'est à peu près ça, je ne sais pas.
00:59 Un type qui se promène en poignardant les gens.
01:01 Cela semble assez aléatoire, probablement une attaque terroriste.
01:04 - Nous regardions simplement si quelqu'un était blessé en bas.
01:09 Nous regardions simplement parce que tout le monde regardait pour voir ce qui se passait.
01:12 Puis nous avons vu tous ces gens courir vers nous et nous avons entendu un coup de feu.
01:16 Mon mari nous a traîné dans un magasin
01:18 et nous avons vu une dame qui essayait de fermer les portes,
01:21 mais elle ne pouvait pas fermer la porte d'entrée.
01:23 Alors nous sommes entrées dans le bureau, qui était fermé à clé,
01:26 et nous sommes restées là jusqu'à ce que la police vienne nous chercher.
01:29 - Les attaques au couteau, entre autres, sont de plus en plus récurrentes dans le monde.
01:35 On le rappelle, la France est toujours en urgence attentat face à la menace terroriste,
01:41 un terrorisme qui ne cesse de s'étendre, selon Claude Moniquet.
01:44 On l'écoute.
01:46 - On voit des pays comme l'Australie qui ont une politique dure sur l'immigration.
01:50 On voit des pays comme le Canada, les Etats-Unis,
01:53 qui sont des terres d'accueil très ouvertes à l'immigration
01:56 et qui pratiquent le communautarisme, qui laissent les gens s'exprimer comme ils veulent.
02:00 On voit des pays qui sont totalement neutres
02:02 et qui n'ont jamais été en guerre avec personne, comme la Suède.
02:05 Et tous ces pays ont été ces dernières années, ces dernières années,
02:09 à un moment ou l'autre, ciblés par le terrorisme islamiste.
02:13 Pourquoi ? Parce que les islamistes visent quelque chose.
02:16 Et on l'a vu en France ces derniers jours.
02:17 Ils visent notre mode de vie, ce qu'ils n'aiment pas.
02:20 D'une part, ils veulent nous écarter des zones dans lesquelles ils veulent
02:23 s'implanter au Moyen-Orient, en Afrique du Nord.
02:26 D'autre part, les plus extrémistes veulent imposer la chariade dans nos pays
02:29 et ils haïssent notre mode de vie, ils haïssent la démocratie,
02:32 ils haïssent la liberté d'expression, parce que nous mettons, à leurs yeux,
02:36 sur le même pied, nous mettons la loi civile au-dessus de la loi religieuse,
02:40 ce qui est absolument inacceptable pour ces gens.
02:43 - On l'a appris dans la matinée, un homme a été tué par arme blanche
02:46 au Pouliguin, en Loire-Atlantique.
02:48 Les faits se sont passés la nuit dernière, vers 23h30.
02:51 Un individu affirmant être l'auteur des coups a été interpellé.
02:55 Le parquet de Saint-Nazaire confirme qu'une enquête a été ouverte.
02:59 L'actualité internationale à présent, les craintes d'une attaque de l'Iran
03:03 sur Israël montent.
03:04 Le Hezbollah libanais, allié de Téhéran, a tiré des dizaines de roquettes
03:08 sur des positions israéliennes.
03:10 L'Iran accuse l'État hébreu d'avoir lancé une attaque meurtrière
03:13 le 1er avril contre son consulat à Damas, en Syrie.
03:17 On fait le point avec Ilan Salé.
03:19 Des dizaines de roquettes tirées par le Hezbollah libanais
03:22 vers le nord d'Israël.
03:24 Depuis quelques heures, la pression s'intensifie sur les positions israéliennes.
03:28 L'Iran, allié du Hezbollah libanais et du Hamas,
03:31 fait crainte d'une attaque imminente.
03:33 Nous sommes dévoués à la défense d'Israël, nous soutiendrons Israël,
03:38 nous aiderons Israël à se défendre et l'Iran n'y parviendra pas.
03:43 Une éventuelle attaque iranienne serait une riposte
03:46 à une précédente frappe d'Israël.
03:47 Le 1er avril dernier, le consulat iranien de Damas a été frappé.
03:52 16 personnes sont mortes, dont deux généraux des gardiens de la Révolution,
03:56 l'armée idéologique d'Iran, qui attribue cette attaque à Israël.
04:00 Sur notre antenne, le porte-parole de Tsaïl se dit déterminé à riposter.
04:04 Nous sommes donc ce soir prêts, de manière totale,
04:08 à toutes les éventualités, pour faire face aux menaces qui viennent de Téhéran,
04:13 qui sont des menaces que nous prenons encore une fois très au sérieux.
04:15 Je veux quand même vous dire une chose,
04:17 c'est que l'Iran est le seul pays aujourd'hui, dans le monde,
04:21 qui déclare qu'il faut détruire l'État d'Israël.
04:24 Signé que la tension monte, les compagnies aériennes Lufthansa et Austrian Airlines
04:28 suspendent leur vol en provenance et vers la capitale iranienne jusqu'au 18 avril.
04:34 Retour en France en ce samedi ensoleillé.
04:38 Le littoral de la région Nouvelle-Aquitaine est placé en alerte maximale
04:42 pour risque de formation de baïne.
04:44 Ses courants marins dangereux lors des baignades.
04:46 Les plages des Pyrénées-Atlantiques, des Landes, de Gironde et de Charente-Maritime sont concernées.
04:51 Les autorités appellent les baigneurs à la plus grande vigilance.
04:55 Enfin, dès lundi, le contrôle technique des motos, scooters et quads sera obligatoire.
05:02 Les contrôles du bruit et du bridage des véhicules, eux, ne seront effectifs qu'à l'été 2025.
05:07 Des mesures censées accroître la sécurité, mais qui mettent en rogne de nombreux motards.
05:12 Des manifestations sont prévues à Paris, Lille ou encore Toulouse aujourd'hui et à Marseille demain.
05:18 Voilà pour l'essentiel de l'actualité.
05:19 Tout de suite, Midi News Weekend avec vous Thierry.
05:21 Merci beaucoup. On se retrouve d'ici 15 minutes à peu près.
05:25 Allez, à tout à l'heure Isabelle.
05:27 Je vous présente mes deux grands témoins qui vont décrypter et analyser cette heure d'informations avec moi.
05:32 De fidèles, vous les connaissez.
05:33 Naïma M. Fadel, séiste.
05:34 Soyez bienvenue ma chère Naïma.
05:35 Merci Thierry.
05:36 Patrice Arditi, journaliste.
05:38 Bonjour, soyez le bienvenu vous aussi mon cher Patrice.
05:41 On va donc commencer par cette information qu'Isabelle Piboulot évoquait dans son journal,
05:45 cette attaque au couteau à Sydney.
05:47 Cinq personnes ont été tuées, je le rappelle.
05:49 Cela s'est passé dans un centre commercial.
05:51 La piste terroriste n'est pas écartée.
05:54 Les dernières infos avec Juliette Saadat.
05:55 Les faits se sont déroulés aux alentours de 17 heures locales dans ce centre commercial bondé de Sydney.
06:05 Cet homme, ici en short et maillot de foot, armé d'un long couteau,
06:08 attaque plusieurs personnes qui déambulaient dans les magasins.
06:12 Sur ces images diffusées sur les réseaux sociaux, plusieurs victimes gisant au sol.
06:16 Des témoins décrivent une scène de panique.
06:19 Il avait l'air d'être en pleine folie meurtrière.
06:24 Quand nous sommes descendus, il y avait deux autres corps près de la boutique de mariage à l'intérieur.
06:28 On dirait qu'ils ont été poignardés, l'un ressemble à une femme et l'autre à un homme.
06:32 Mais je ne sais pas combien d'autres personnes se trouvaient dans la boutique.
06:35 J'ai vu des gens courir.
06:38 Très clairement dans une direction.
06:39 Et derrière eux, un homme armé d'un couteau courait vers différentes personnes.
06:43 Il courait vers eux.
06:44 Ou, vous savez, essayait de je ne sais pas ce qu'il faisait.
06:47 Ensuite, nous sommes entrés dans le gymnase parce que j'étais juste à l'extérieur.
06:51 Nous essayions de fermer la porte du gymnase quand nous avons entendu les coups de feu,
06:54 qui, je le comprends maintenant, étaient ceux de la police.
06:57 Mais à l'époque, nous ne le savions pas.
06:59 Des centaines de clients ont été évacués par les secours arrivés sur place.
07:05 L'assaillant, quant à lui, a été abattu par la police.
07:08 Les autorités australiennes ont appelé à éviter la zone.
07:11 Et on sera avec Claude Moniquet, spécialiste en sécurité et renseignement,
07:16 qui sera avec nous à partir de 12h30.
07:18 Une petite réaction sur ce qui vient de se passer en Australie.
07:24 Je l'évoquais, la piste théoriste n'est pas écartée,
07:27 n'est pas confirmée non plus au moment où on se parle.
07:29 Bien sûr, l'agresseur avait l'air, selon certains témoins, très agare.
07:33 On ne sait pas s'il était sous l'effet de médicaments
07:34 ou si c'est effectivement une piste terroriste.
07:36 Il aurait pu y avoir beaucoup plus de victimes
07:39 parce qu'il s'est dirigé vers une policière qui, évidemment, a fait feu.
07:43 Mais auparavant, il grimpait un escalier mécanique
07:47 après avoir déjà tiré sur pas mal de personnes.
07:49 Et il y a un monsieur qui s'est interposé en haut de l'escalier
07:53 pour l'empêcher de monter et qui a donc sauvé également des villes avec un poteau.
07:56 Et il l'empêchait.
07:58 Vous savez que les Australiens sont très perturbés par ce genre de choses
08:02 parce que ça ne leur arrive très rarement.
08:04 Il y a quelques années, il y avait eu 30 victimes
08:06 dans un fait qui avait amené un individu à tirer un petit peu n'importe comment.
08:14 Et c'est à la suite de ça qu'il y avait eu une nouvelle législation sur les armes
08:18 et que les Australiens n'ont aucune possibilité,
08:20 pratiquement, à moins d'être policiers, de se procurer un revolver.
08:23 Et puisqu'on parle d'attaque au couteau, Isabelle l'a évoqué également.
08:28 Un homme a été tué par arme blanche au Pouliguin cette nuit.
08:32 On en parle malheureusement régulièrement sur nos plateaux, évidemment.
08:35 Je parle de ces attaques à l'arme blanche.
08:37 Mais quels sont les chiffres de ces attaques ?
08:39 Quelle est l'ampleur du phénomène ?
08:40 Eh bien, impossible de le savoir.
08:43 Une aberration pour certains politiques et beaucoup de Français
08:45 qui demandent au gouvernement de publier publiquement ces chiffres.
08:47 On va voir cela avec Augustin Denadieu et nous serons avec Pierre Martinet,
08:50 juste après, ancien agent du service d'action de la DGSE.
08:53 On lui posera la question.
08:55 Mais tout d'abord, on fait le point avec Augustin Denadieu.
08:58 Annecy, le 8 juin 2023.
09:00 Arras, le 13 octobre.
09:02 Crépole, le 19 novembre.
09:04 Le point commun de ces affaires sanglantes, toutes sont des attaques au couteau.
09:08 Un phénomène autrefois documenté et chiffré par l'Observatoire national
09:11 de la délinquance et des réponses pénales,
09:13 avant sa suppression en 2020 par Edouard Philippe.
09:16 Aujourd'hui, plus aucun chiffre.
09:18 Cette omerta, Valérie Boyer, sénatrice Les Républicains des Bouches-du-Rhône,
09:22 la dénonce et demande en vain à ce que le nombre d'attaques au couteau
09:25 soit de nouveau rendu public.
09:27 On entend toujours les mêmes mots, rix, acte isolé, déséquilibré, etc.
09:34 Moi, ce que je voudrais savoir aujourd'hui, c'est des choses précises.
09:37 Qu'on ait des éléments précis pour objectiver ce phénomène,
09:42 en connaître son ampleur.
09:43 Les derniers chiffres communiqués remontent à 2020
09:46 et concernent les faits recensés entre 2015 et 2017.
09:50 A l'époque, 44 000 victimes d'agressions au couteau
09:52 avaient été enregistrées, soit 120 par jour.
09:56 Mais il ne s'agissait en réalité que de la partie émergée de l'iceberg.
10:00 Il s'agissait d'ailleurs, en plus, uniquement de coups de couteau reçus,
10:05 ou d'attaques au couteau, à l'arme blanche reçues en dehors du domicile.
10:09 Donc, ça ne compte pas une part importante de la violence de manière générale.
10:13 En comptant les violences intrafamiliales,
10:15 il y en avait certainement à cette période-là déjà plus que 120 par jour.
10:20 Sans réponse de la part du gouvernement,
10:22 Valérie Boyer va saisir le président du Sénat
10:25 pour disposer d'une commission d'enquête ou d'une mission d'information,
10:28 dans l'espoir de faire toute la lumière sur le nombre d'attaques au couteau en France.
10:32 Et avant de retrouver Pierre Martinet,
10:35 le bilan s'alourdit sur cette attaque au couteau en Australie,
10:39 puisque le bilan est maintenant de six personnes qui ont été tuées.
10:43 Bonjour Pierre Martinet, merci d'être avec nous,
10:46 d'être un petit peu notre grand témoin, notre fil rouge au cours de ce Mini-News Week-end.
10:50 Ancien agent du service d'action de l'ADGSE.
10:53 D'abord, ces attaques au couteau, cela vous inspire quoi, Pierre Martinet,
11:00 qui se succède évidemment ?
11:02 Tout d'abord, ça m'inspire, malheureusement, je pèse mes mots,
11:07 la facilité de passer à l'action avec un objet qu'on a tous dans nos cuisines.
11:11 Donc ça permet d'avoir un couteau rapidement et de passer à l'action,
11:15 que ce soit d'un acte terroriste, d'un acte d'un fou furieux
11:18 qui veut commettre une attaque de masse, comme parfois ça peut exister,
11:23 mais aux États-Unis, ils ont plus de facilité avec des armes de poing ou des armes d'épaule.
11:29 Mais je pense qu'il faudrait aujourd'hui, il est temps aujourd'hui, il est grand temps,
11:32 il est vital aujourd'hui de changer un peu son logiciel
11:36 en ce qui concerne les primos intervenants de ces attaques-là.
11:40 Parce que si on fait un parallèle rapide entre ce qui s'est passé à Bordeaux,
11:43 où il y avait dans les environs proches des policiers,
11:48 donc ils ont mis un terme rapidement quand même à l'attaque de ce terroriste à Bordeaux.
11:55 En revanche, en Australie, dans le centre commercial,
12:01 il a fallu attendre quand même assez longtemps, entre guillemets,
12:05 pour avoir une intervention de policiers.
12:07 Il est temps aujourd'hui d'avoir des primos intervenants armés
12:10 dans certains lieux qui reçoivent du public, comme les centres commerciaux, les cinémas,
12:15 des gardes armés, je parle bien de gardes armés, je ne parle pas de vigiles ou autre chose,
12:19 des gens qui sont triés sur le volet.
12:21 Il en existe un petit peu en France, il y a certaines sociétés qui ont des agréments,
12:24 avec d'anciens militaires, avec d'anciens des forces spéciales, ou d'anciens du Red même,
12:29 et des unités d'intervention de la gendarmerie également.
12:32 Donc au-delà des statistiques, au-delà de l'environnement aujourd'hui violent,
12:37 qui est indéniable, on doit arrêter de se voler la face.
12:41 Il y a un environnement qui est ultra violent en France aujourd'hui,
12:45 et il est temps de reprendre les statistiques, ainsi que les statistiques ethniques aussi.
12:50 Vous restez avec nous évidemment, puisqu'on va revenir sur cette marche blanche
12:53 qui s'est déroulée hier à Vieilles-Richelieu,
12:56 puisqu'on a beaucoup parlé encore une fois d'ultra-violence.
12:58 Réaction sur ce qui s'est passé ma chère Naïma Mfadel ?
13:03 Oui, écoutez, c'est terrifiant, mais c'est vrai que notre pays aussi,
13:07 aujourd'hui, est en urgence alerte à attentat,
13:12 donc ça demande la vigilance de tous,
13:15 ce qu'on ne peut pas juste demander au gouvernement de protéger,
13:19 et effectivement c'est sa mission,
13:21 mais aussi la mobilisation de tous les citoyens,
13:24 c'est-à-dire que les Français dans leur entièreté doivent se mobiliser aujourd'hui
13:27 pour être vigilants et pour alerter en cas de signaux faibles.
13:34 Mais ce que disait M. Martinet par rapport aussi au fait de mettre dans tous les supermarchés,
13:41 enfin grandes surfaces, etc., des vigiles et des personnes armées,
13:45 moi je regrette, mais on n'en peut plus en fait d'être en réaction.
13:48 Aujourd'hui, il faut s'interroger,
13:50 qu'est-ce qui conduit aujourd'hui à ce que des personnes commettent des attentats chez nous ?
13:54 Alors effectivement, les attentats existent aussi dans les pays arabo-musulmans,
13:58 puisque eux-mêmes font face à des attentats,
14:01 et souvent des attentats qui sont déjoués avec les renseignements généraux de ces pays,
14:06 mais aujourd'hui dans notre pays,
14:08 qu'est-ce qu'on n'a pas fait pour qu'on arrive aujourd'hui à ce que,
14:10 par exemple, cet Afghan se permette d'être dans la police des Mœurs à Bordeaux,
14:16 et se permette d'intervenir pour dire à deux jeunes hommes qui ont une apparence musulmane,
14:22 de leur dire "vous n'avez pas le droit de boire de l'alcool et je peux vous tuer".
14:26 Donc c'est ça qu'il faut aujourd'hui interroger.
14:29 Patrice, Pierre Martinet l'évoquait très justement, c'est l'arme facile, l'arme blanche.
14:34 C'est effectivement une arme très facile,
14:36 mais souvenez-vous, il y a quelques années, l'État islamique avait conseillé à ses ouailles,
14:42 si je puis m'exprimer ainsi, d'utiliser n'importe quoi pour terroriser.
14:46 Alors ça pouvait être des véhicules, et malheureusement on s'en souvient à Nice ou ailleurs,
14:50 mais la chose la plus facile, l'arme la plus facile, c'est le couteau.
14:54 Alors cette histoire de vigile, permettez-moi, enfin je ne veux pas rire,
14:58 parce que l'actualité elle est tragique,
15:01 mais franchement, est-ce qu'un vigile fait peur ? Absolument pas.
15:04 Même devant une banque, une grande bijouterie, un vigile ne fait pas peur.
15:11 Il est là, alors qu'est-ce qu'il faut ? Il faut des portiques,
15:13 il faut des portiques pour supprimer les armes blanches, les couteaux,
15:17 mais vous savez très très bien qu'il y a des matières qui ne réagissent pas aux portiques.
15:22 Alors franchement, il faut faire attention, mais on ne pourra jamais empêcher un cinglé d'agir.
15:28 – Pierre Martinet, réaction.
15:30 – Alors, je vais réagir aux deux réponses.
15:35 Évidemment qu'il faut traiter les causes et pas les conséquences,
15:38 moi je parle en général, je parle de violence en général,
15:41 mais en ce qui concerne le terrorisme islamiste, c'est vraiment autre chose,
15:44 il faut vraiment travailler sur l'idéologie,
15:46 et il est vraiment indispensable de stopper cette idéologie
15:49 qui se répand en Occident et notamment en Europe.
15:51 J'ai énormément travaillé à Londres, et j'ai vécu à Londres récemment,
15:56 et dans un quartier qui s'appelait Whitechapel,
15:58 il y avait des policiers des mœurs qui disaient aux femmes
16:01 "vous devez porter le voile", etc.
16:04 Ça c'est vraiment un domaine sur lequel il faut travailler en amont, bien évidemment.
16:09 Aujourd'hui, les services de renseignement font un travail remarquable
16:14 et arrivent à empêcher certaines actions de se dérouler sur notre territoire ou en Europe,
16:20 cependant, quelqu'un qui est en dehors des radars des services de renseignement
16:26 et qui prend un couteau et qui décide de passer à l'acte comme ça,
16:29 sans avoir l'ordre, sans concertation,
16:33 celui-ci, il va bien falloir le stopper par des primo-intervenants.
16:36 Et alors les primo-intervenants, c'était bien évidemment les forces de l'ordre,
16:39 les policiers, les gendarmes, et pour répondre à...
16:42 j'ai oublié son nom, la personne qui...
16:46 Naïma ? Non ?
16:48 C'est Naïma ou Patrice Arriti ? C'est l'un ou l'autre, vous avez le choix.
16:50 Patrice, Patrice, Patrice.
16:51 A qui ça faisait rire ?
16:53 Patrice, je ne fais absolument pas l'amalgame entre des vigiles et des gardes armés
16:58 qui sont issus de sociétés bien particulières.
17:01 Ce ne sont pas des vigiles, bien évidemment, parce qu'avoir une arme, ce n'est pas un jeu vidéo,
17:06 je suis bien placé pour en parler.
17:07 Donc non, ce sont des gens qui sont triés sur le volet,
17:10 ce sont des sociétés qui existent en France aujourd'hui.
17:12 Il y a une société comme ça qui a protégé Charlie Hebdo après les attentats.
17:17 Donc ça veut dire, moi, dans mon esprit, c'est...
17:19 Effectivement, il faut essayer de travailler en amont,
17:21 cependant, si on a une lacune dans le travail en amont,
17:25 il faut travailler sur le primont intervenant,
17:28 il faut travailler dans la réaction pour essayer de stopper le plus rapidement possible l'attaque.
17:35 En Australie...
17:35 Pierre, si ça ne vous dérange pas, Pierre, on va poursuivre le débat,
17:39 parce qu'il est 12h16, Isabelle Piboulot est au rendez-vous,
17:42 et je ne dois pas manquer ce rendez-vous, c'est le tour de l'info,
17:44 et on poursuit le débat, évidemment, avec vous.
17:45 Reste avec nous. Isabelle.
17:48 En Loire-Atlantique, un homme a été tué par arme blanche au pouliguin.
17:52 Les faits se sont passés la nuit dernière, vers 23h30.
17:55 Un individu affirmant être l'auteur des coups a été interpellé.
17:58 Une enquête a été ouverte.
18:00 Double infanticide en Essone.
18:02 La garde à vue du père de famille a été prolongée.
18:04 L'homme de 34 ans a reconnu avoir tué sa fille de 3 ans
18:08 et son fils de 20 mois dans la soirée de jeudi.
18:11 Dans l'après-midi, sa compagne avait déposé plainte pour des violences conjugales.
18:15 Les corps des enfants, retrouvés dans un champ à Forges-les-Bains,
18:18 vont être autopsiés aujourd'hui.
18:20 Enfin, ces images impressionnantes de sauvetage dans le sud de la Turquie.
18:24 29 passagers d'un téléphérique sont toujours suspendus au-dessus du vide.
18:29 Un accident est survenu hier sur les hauteurs de la station balnéaire d'Antalya.
18:33 Une cabine de téléphérique s'est brisée après l'effondrement d'un pylône,
18:37 faisant au moins un mort et dix blessés.
18:39 137 personnes ont pu être évacuées.
18:41 Une enquête est en cours.
18:43 Merci Isabelle.
18:44 Vous êtes toujours sur Mini-News The Week-end,
18:46 votre heure d'info décliptée par mes deux invités,
18:49 des fidèles Naïm Fadel et Patrick Sorditti.
18:51 Et nous sommes toujours avec Pierre Martinet,
18:52 ancien agent du service d'action de la DGSE.
18:55 Nous sommes toujours sur ces attaques au couteau,
18:58 entre ces enchaînements que j'en ai évoquées.
19:00 Et je vous ai coupé la parole malheureusement.
19:02 Pardonnez-moi mon cher Pierre, je vous laisse terminer votre argumentation.
19:08 Non, non, il n'y a pas de problème.
19:09 J'essaye d'accentuer le propos sur deux choses.
19:15 Il y a la prévention qui doit être bien évidemment,
19:18 où tous les moyens doivent être mis.
19:20 On y travaille beaucoup dans les forces comme la DGSI, la DGSE,
19:27 les forces de police, tout le monde travaille.
19:29 Ils font leur maximum pour essayer de stopper des attaques,
19:34 qu'elles soient terroristes ou non, en amont.
19:37 Cependant, il faut travailler aussi sur la force de réaction.
19:40 C'est pour ça qu'après 2015, il y a eu le GIGN, le RED,
19:43 qui se sont répartis sur tout le territoire,
19:45 de façon à intervenir encore plus rapidement.
19:47 Donc il y a trois aspects.
19:49 Il y a l'aspect politique d'un certain terrorisme
19:54 qui nous gangrène depuis de nombreuses années.
19:55 Déjà dans les années 90, mon service,
19:57 on travaillait uniquement sur le terrorisme islamiste.
19:59 Donc ça fait 35 ans qu'on travaille uniquement là-dessus.
20:03 Donc ça, c'est un travail de fond.
20:05 Mais sans la volonté politique de stopper le projet islamiste en Occident,
20:12 on passera notre temps à essayer d'éteindre des incendies avec des sauts d'eau.
20:17 On poursuit, vous restez avec nous Pierre.
20:19 On va revenir sur l'émotion hier à Viry-Châtillon.
20:23 Vous avez pu vivre sur notre antenne cette marche blanche organisée en hommage à H.M.Céline,
20:27 cet ado de 15 ans battu à mort à la sortie de son collège.
20:31 On est bien dans l'ultra-violence.
20:32 Il y avait 2000 personnes hier.
20:34 La maman de l'adolescent n'était pas présente,
20:36 mais une collaboratrice du maire a pris la parole.
20:39 Je propose de la réécouter.
20:41 Aux fonctionnaires de police, nous adressons nos remerciements les plus chaleureux.
20:46 Votre dévouement sans faille, votre bravoure et votre professionnalisme
20:51 ont été des remparts de sécurité dans nos heures les plus sombres.
20:55 Un merci tout particulier au maire de Viry-Châtillon, de Morsan-sur-Ange
21:00 et ceux des autres communes dont le soutien et les actions mises en place
21:04 ont été d'un réconfort immense pour notre famille.
21:08 C'est important cette mobilisation, Patrice, à Viry-Châtillon.
21:12 Il y avait, je le disais, plus de 2000 personnes.
21:15 Oui, bien sûr. Mais souvenez-vous, la première fois qu'on a entendu le maire Jean-Marie Villain,
21:20 qui était sur notre plateau, dans notre émission, évidemment, avec beaucoup d'émotion,
21:23 et qui disait d'une façon, d'une tristesse terrible,
21:28 et qui disait "qu'est-ce qu'on va faire ? C'est une énième action du même genre.
21:33 On va faire une marche blanche encore."
21:34 Et à chaque fois, on est là.
21:36 C'est important pour la famille.
21:37 Regardez, je sais, mais il y en a marre des marches blanches.
21:41 Il faut agir d'une manière différente.
21:44 Et agir d'une manière différente, c'est un rapport avec l'actualité dont on parlait il y a quelques instants,
21:51 c'est faire stopper l'OMERTA, c'est de faire stopper les tabous,
21:55 c'est de dire qu'il est inconcevable que dans différentes communautés,
22:01 on ne puisse pas converser, on ne puisse pas dire des choses normales.
22:04 Quelqu'un, Roméo et Juliette, il ne faut pas exagérer,
22:07 on ne peut plus parler de l'origine de l'autre.
22:14 Mais je suis désolé, l'origine de l'autre, c'est un apport,
22:17 et puis de temps en temps, c'est une source de tension.
22:20 Mais il faut arrêter de se faire la guerre larvée, comme ça se passe actuellement.
22:25 - Naïma, deux mots avant de donner la parole à Pierre Martinet.
22:27 - Ecoutez, ce que je vous dis, c'est l'indicible souffrance pour cette maman,
22:31 qui n'a effectivement pas été présente, et ça se comprend,
22:35 cette souffrance pour cette famille,
22:38 mais aussi une souffrance de l'ensemble des Français
22:42 qui ont soutenu cette famille et qui ont été choqués par ce qui s'est passé,
22:47 parce qu'il faut le dire quand même, ça reste isolé.
22:51 Et moi, ce que j'ai pu voir aussi dans les réseaux sociaux, Thierry,
22:54 que ce soit sur X ou TikTok, c'est une écréscente majorité de personnes,
23:00 notamment issues de l'immigration, qui ont condamné ça,
23:03 qui ont dit "C'est pas possible en France,
23:06 ils ont le droit d'avoir des relations, de s'aimer,
23:09 on est en France, la liberté, etc."
23:11 Et j'ai trouvé ça assez remarquable aujourd'hui.
23:16 Et je tiens à le dire, que ce soit aussi pour Samara,
23:18 que ce soit aussi pour ce qui s'est passé avec la femme voilée.
23:21 Et ça, vous pouvez regarder, c'est assez remarquable ce qui se passe aujourd'hui.
23:25 J'ai l'impression que la mort de Shams Eddin
23:28 a été un électrochoc aussi pour la population de confession musulmane.
23:33 - Oui, mais il faudrait quand même, je m'excuse Thierry,
23:35 il faudrait quand même qu'ils se manifestent oralement un petit peu plus.
23:39 - Oui, mais elles se manifestent chacune en fonction de ce qu'elle est,
23:43 sur TikTok, sur X.
23:45 Moi, je fais partie aussi de beaucoup de personnes,
23:47 même des personnes anonymes qui manifestent.
23:49 Sur TikTok, des influenceurs qui se sont manifestés,
23:52 vous pouvez regarder, c'est assez remarquable.
23:54 Même des personnes vraiment qui sont des pratiquants dans la religion
23:57 et qui se sont manifestés.
23:59 Donc ça, c'est important.
24:00 Après, on peut regretter, je vais être honnête avec vous,
24:02 que les instances culturelles n'aient rien dit aujourd'hui.
24:07 Je ne les ai pas entendues.
24:08 Et on attend d'eux que d'une seule voix, elles condamnent et elles parlent.
24:13 Et notamment, vous savez, les mosquées sont beaucoup
24:16 plutôt fréquentées par les papas et les mamans.
24:20 Donc il faut parler aux parents.
24:22 - Le mot d'affin, Pierre Martinet, sur le sujet,
24:25 on a le sentiment qu'il n'y a plus de limite chez nos jeunes
24:28 quand on voit tous ces actes d'ultraviolence qui se succèdent.
24:32 - Oui, je suis d'accord avec Naïma.
24:36 Il y a une partie, ça commence à bouger dans la partie,
24:39 comment dirais-je, arabo-musulmane ou bien de l'immigration
24:43 qui arrive de ces pays-là.
24:45 Je pense aussi que, pour avoir vu,
24:49 j'ai eu l'occasion de voir de telles scènes dans certains pays africains,
24:52 notamment entre femmes.
24:53 C'était d'une violence inouïe,
24:55 mais vraiment d'une violence inouïe, indescriptible à l'antenne.
24:58 Mais je pense qu'aujourd'hui, cette haute culture qui est en train de s'installer là,
25:00 certaines la refusent et certaines issues de l'immigration la refusent
25:03 parce qu'elles ne veulent pas revivre ce qu'elles auraient pu vivre chez eux.
25:07 Donc elles veulent vivre selon les "rites" de la France et de l'Europe.
25:12 Mais il y a aussi un phénomène très important à mettre en exergue,
25:17 c'est qu'elles n'ont plus de mots,
25:19 donc elles sont obligées de passer au cou.
25:22 Donc je pense que c'est un manque de culture,
25:24 un manque d'expression de la part d'une certaine jeunesse.
25:27 Et ensuite, ils passent à la violence.
25:31 Il y a un deuxième volet sur lequel il faut travailler aujourd'hui.
25:35 Il faut arrêter d'être dans le déni.
25:37 Il faut plus de protection dans tous les lieux recevant du public,
25:41 ainsi que dans les écoles.
25:44 Et le dernier volet, il y a beaucoup de mineurs aujourd'hui qui sont concernés.
25:47 Est-ce qu'enfin, on va revoir la minorité pénale ?
25:50 Est-ce qu'enfin, on va mettre des gens en prison réellement
25:54 quand ils commettent de tels actes ?
25:56 Merci beaucoup pour votre analyse et votre expertise.
25:59 C'était important de vous avoir avec nous, Pierre Martin.
26:01 Je rappelle que vous êtes ancien agent du service d'action de la DGSE.
26:04 On marque une pause.
26:05 On se retrouve dans quelques instants avec mes deux invités.
26:07 A tout de suite.
26:07 12h32. Merci de nous accueillir chez vous.
26:19 C'est BNews Weekend jusqu'à 13h.
26:20 Vous connaissez le rendez-vous.
26:21 Une heure d'informations décliptée par ce samedi.
26:24 Naïma M. Fadel et Patrice Arditti et Harold Imad,
26:28 notre spécialiste des questions internationales qui nous a rejoints.
26:31 On se retrouve dans quelques instants, mes amis,
26:32 mais tout de suite au fin tour de l'information avec Isabelle Piboulot que je resalue.
26:35 La piste terroriste n'est pas écartée après l'attaque au couteau à Sydney.
26:42 Une personne étant décédée à l'hôpital, le bilan s'est alourdi.
26:46 Au moins six morts sont à déplorer.
26:48 Les victimes ont été poignardées dans un centre commercial bondé.
26:51 L'assaillant, qui semble avoir agi seul, a été abattu par la police.
26:55 Les craintes d'une attaque de l'Iran sur Israël montent.
26:58 Le Hezbollah libanais a tiré des dizaines de roquettes sur des positions israéliennes.
27:02 Environ 40 tirs ont été détectés par TSAHAL.
27:05 Certains ont été interceptés et aucun blessé n'a été signalé.
27:09 Les menaces pèsent sur Israël.
27:11 L'Iran accuse le pays d'avoir lancé une attaque meurtrière
27:14 contre son consulat à Damas en Syrie.
27:17 Enfin, le ministère français des Armées lance une mission d'inspection
27:20 sur les violences sexuelles dans ses rangs.
27:22 Cela fait suite à une série de témoignages d'abus
27:25 alimentant un hashtag #MeToo de l'institution militaire.
27:28 La mission vise à améliorer l'ensemble des mesures de prévention,
27:32 de protection des victimes et de sanction des agresseurs,
27:35 a déclaré Sébastien Lecornu.
27:37 Les conclusions seront rendues fin mai.
27:40 Merci beaucoup Isabelle.
27:42 On se retrouve dans 15 minutes évidemment.
27:43 On commence cette dernière demi-heure par cette attaque au couteau à Sydney.
27:48 Donc six personnes ont été tuées.
27:50 Le bilan s'est alors dit, cela s'est passé dans un centre commercial.
27:53 La piste terroriste n'est pas écartée, nous dit-on.
27:55 On va retrouver tout de suite Claude Moniquet,
27:57 notre spécialiste des questions de terrorisme.
27:59 Bonjour Claude.
28:01 Que vous inspire cette nouvelle attaque dans ce centre commercial
28:05 où encore une fois, la piste terroriste n'est pas confirmée,
28:08 mais elle n'est pas écartée.
28:11 Oui, les autorités australiennes sont très prudentes.
28:13 Il y a eu une série de communications,
28:15 y compris du Premier ministre albanaise ce matin,
28:18 enfin ce soir plutôt, en Australie,
28:22 qui appellent à ne pas spéculer sur les motivations de l'auteur des faits.
28:26 Ce qu'on sait de manière certaine,
28:27 c'est que l'attaque s'est déroulée vers 16h,
28:31 qu'un homme armé d'un grand couteau qu'on voit sur les images souvent,
28:36 s'est attaqué à plusieurs personnes dans des magasins
28:38 et dans des galeries du centre commercial.
28:41 Il y a eu cinq morts sur place,
28:43 une sixième personne décédée à l'hôpital,
28:45 et il y a au moins huit blessés, dont nous dit-on un très jeune enfant.
28:49 Le mode opératoire bien sûr fait penser à une attaque terroriste,
28:53 mais répétons-le, pour le moment l'enquête ne fait que démarrer.
28:57 Et un point à souligner, c'est que l'auteur apparemment,
29:00 il n'a pas encore été identifié,
29:01 mais on ne trouve pas trace de sa photo sur les listes spécialisées
29:06 de la police et des services antiterroristes.
29:08 Donc si c'est une attaque terroriste,
29:10 ce serait quelqu'un qui était passé en dessous du radar.
29:13 Voilà pour le moment ce qu'on peut en dire.
29:16 Dernier point, c'est une femme policier isolée
29:20 qui était toute seule dans la galerie,
29:21 qui l'a abattue et qui a mis fin au carnage,
29:24 donc un peu après 16h.
29:26 Merci beaucoup pour toutes ces précisions, Claude Moniquet.
29:29 N'hésitez pas à intervenir dès que vous avez de nouvelles informations.
29:33 Évidemment, merci beaucoup, Claude.
29:35 On va évoquer cette tribune, les amis,
29:38 dans les colonnes du Figaro,
29:40 à l'initiative de l'association Nos Silences.
29:42 150 personnalités d'horizons différents
29:45 appellent à un front républicain universaliste
29:47 contre le terrorisme islamiste.
29:49 Parmi eux, on compte l'ancien Premier ministre Manuel Valls,
29:51 le député Meir Habib ou encore Georges Bensoussan.
29:54 Quel est leur constat, leur revendication ?
29:56 On voit tout cela avec Kylian Ben Saleh.
30:00 C'est un appel à lutter contre le terrorisme islamiste
30:03 dans une tribune du Figaro.
30:05 Près de 150 femmes et hommes reviennent
30:07 sur les conséquences des attaques du 7 octobre.
30:10 Le réveil du 7 octobre 2023 a été d'une brutalité sans précédent.
30:14 La rupture de l'universalisme républicain face à des luttes
30:18 que nous pensions partager sans réserve
30:20 est venue s'ajouter à l'horreur.
30:21 Les signataires, comme l'historien Georges Bensoussan
30:24 ou le député Meir Habib,
30:26 dénoncent la rupture idéologique intervenue.
30:29 Des imams radicaux 2.0 manipulent les consciences,
30:33 d'autres prêchent la haine dans nos villes et nos quartiers.
30:36 Quand les mollahs dirigent l'état islamique d'Iran,
30:39 quand les talibans rebâtissent leur régime de la terreur
30:41 avec la lapidation,
30:43 quand les frères musulmans s'infiltrent partout,
30:45 quand des professeurs sont menacés et tués en France.
30:48 Selon ces artistes, élus diplomates,
30:51 le terrorisme islamiste est aujourd'hui banalisé.
30:54 La France Insoumise et le nouveau parti anticapitaliste
30:57 transforment le narratif.
30:58 Désormais, un terroriste devient un combattant de la résistance,
31:01 un viol est assimilé à une forme de résistance.
31:04 Tous constatent qu'Israël est en première ligne
31:07 face au terrorisme islamiste.
31:09 Nous devons absolument nous sentir solidaires d'Israël,
31:13 c'est ça qui nous révolte et qui nous effraie,
31:20 c'est cette méconnaissance, cette haine d'Israël qui se déchaîne.
31:25 Parmi les revendications des signataires,
31:27 la reconnaissance des massacres du 7 octobre
31:30 et l'intention génocidaire des actes terroristes,
31:33 la création d'une coalition internationale
31:35 pour combattre le terrorisme et la mise en œuvre d'actions concrètes
31:39 pour lutter contre les formes d'antisémitisme.
31:42 - Patrice, lorsque vous avez lu cette tribune,
31:44 quelle était votre réaction, cette mobilisation ?
31:48 - Alors moi, j'ai apprécié cette tribune parce qu'elle revient,
31:51 on en a fait état il y a quelques secondes,
31:53 on revient sur un certain nombre de choses
31:55 qu'il faut toujours garder dans la tête.
31:57 La société, elle s'est fracturée comme souvent lorsqu'il s'agit d'Israël,
32:02 mais là, on parle de manipulation de conscience
32:05 par des imams radicaux, des prêches de haine, c'est vrai.
32:09 On parle du narratif qui est complètement bouleversé
32:13 avec un terroriste, on l'a dit souvent,
32:14 qui devient un combattant de la résistance,
32:17 les viols qui sont assimilés également à des formes de résistance.
32:22 On parle des ONG qui se détournent de leur projet initial,
32:26 des mouvements féministes qui nourrissent l'antisémitisme,
32:32 l'antisionisme, les droits des femmes, ça c'est très important,
32:37 les droits des femmes qui s'arrêtent à des frontières terrestres,
32:40 religieuses et identitaires.
32:42 En fait, les signataires, ils ont effectivement l'obligation
32:48 de demander aux responsables de créer cette fameuse coalition
32:52 évoquée il y a un instant, avec surtout une coalition européenne,
32:56 bien entendu, mais avec surtout des moyens dédiés,
32:59 juridiques, budgétaires et politiques.
33:02 - Maïma ?
33:03 - Déjà, pourquoi une coalition européenne ?
33:05 Parce que je crois que le terrorisme concerne l'ensemble du monde.
33:11 - C'est européenne et internationale.
33:13 - D'ailleurs, je rappelle que le président de la République
33:16 avait été moqué alors qu'il avait proposé ça,
33:19 quand il a condamné cette attaque terroriste, ce programme,
33:26 il s'est rendu en Moyen-Orient et il a souhaité mettre en place
33:30 cette coalition.
33:31 Il avait rencontré le roi de Jordanie, il avait rencontré el-Sissi,
33:35 il avait rencontré les Égyptiens, les Jordaniens
33:41 et l'autorité palestinienne, il avait parlé de ça.
33:43 Il a été moqué alors qu'il avait raison.
33:45 Il avait raison parce que ça engage en fait tout le monde,
33:48 cette question.
33:49 Et aujourd'hui, effectivement, je suis d'accord sur la tribune,
33:52 ce qui est avancé par rapport à certains prédicateurs
33:56 qui utilisent la cause palestinienne pour se mener à la haine
34:00 dans notre pays, mais ce que je voudrais quand même souligner,
34:02 pour être juste, c'est qu'aujourd'hui, regardez dans les quartiers,
34:05 est-ce qu'il y a eu des émeutes ?
34:07 Est-ce qu'il y a eu des révolutions ?
34:08 Est-ce qu'il y a eu le chaos ?
34:09 Rien, absolument rien.
34:11 Et ça, c'est important à souligner.
34:13 Alors que quand il y a eu Nahel qui est décédé,
34:15 vous avez vu ce qui s'est passé dans notre pays.
34:17 Donc voilà, il faut être juste pour être en tout cas entendu.
34:23 Harold Liman est avec nous.
34:24 On va évoquer évidemment cette ou plutôt ces tensions au Proche-Orient.
34:30 Le Hezbollah libanais annonce avoir lancé des dizaines de roquettes
34:33 dans la soirée sur des positions israéliennes.
34:34 Environ 40 tirs ont été détectés par TSAHAL.
34:37 Et cette annonce, Harold, intervient alors qu'une menace de l'Iran pèse sur l'Israël.
34:42 Alors première question, cette menace d'attaque iranienne revient souvent.
34:45 Pourquoi l'inquiétude est à son comble aujourd'hui ?
34:48 On en parle depuis hier déjà.
34:49 Oui, alors parce que ce sont les autorités américaines qui nous l'annoncent.
34:54 Or, elles avaient dit juste avant l'invasion russe de l'Ukraine
35:00 et on avait hésité à les croire.
35:02 Donc maintenant, avec leur nouvelle crédibilité,
35:05 on prête l'oreille de manière vraiment intense.
35:11 Et d'un autre côté, le régime iranien lui-même nous rappelle
35:15 sans cesse qu'il va se punir contre Israël
35:18 d'avoir bombardé un immeuble consulaire à Damas
35:24 où se trouvaient des éléments des gardiens de la révolution d'Iran.
35:29 Alors l'Iran dispose pour attaquer Israël de lui-même, son territoire.
35:33 On n'a jamais tiré depuis son territoire vers le territoire israélien,
35:37 mais aussi d'une kyrielle d'options.
35:40 Il y a des États qui sont alliés.
35:42 Vous voyez sur la carte, la Syrie et une partie du Yémen,
35:44 qui est un État partitionné, qui est entre les mains des célèbres Houthis.
35:50 Et puis vous avez aussi en gris l'Irak,
35:54 qui est un pays qui n'arrive pas à éliminer les milices pro-iraniennes.
35:59 Et puis il y a le Liban avec le Hezbollah,
36:01 qui est détesté par tout le monde, sauf par le Hezbollah.
36:04 Donc, et avec tout cela, ils ont des options pour tirer.
36:08 Le Hezbollah a tiré massivement depuis 24 heures.
36:11 Et puis j'ajouterai cette dernière nouvelle importante,
36:16 c'est qu'il y a quand même eu une prise de bateau dans le golfe arabopersique.
36:23 C'est la presse israélienne qui nous le relate.
36:26 Les gardiens de la Révolution ont saisi un navire il y a quelques heures,
36:32 un navire qui avait un lien commercial avec Israël.
36:34 Donc voilà, ça, c'est une des premières manifestations de la riposte.
36:38 Quelle est l'attitude des États-Unis à Roldan ?
36:41 Alors, ils n'ont pas encore réagi à cette prise de ce cargo,
36:46 mais ils ont quand même dit que l'Israël serait protégé
36:52 d'une attaque directe iranienne.
36:55 Les États-Unis ont deux flottes, n'oublions pas,
36:58 une dans le golfe arabopersique, qui va certainement se mettre en place
37:02 pour cet incident de cargo, et une autre flotte en Méditerranée,
37:06 qui y flotte, dit un arsenal embarqué de missiles.
37:10 Et il a une puissance aérienne et il peut protéger Israël.
37:15 Et puis, il apporte les missiles patriotes à Israël,
37:20 qui sont des missiles qui abattent les missiles.
37:23 Donc, il y a des personnels militaires américains déjà en Israël,
37:29 mais seulement pour utiliser les Patriotes et d'autres armes.
37:34 Et nous sommes avec Julien Ballou,
37:36 le journaliste et ancien porte-parole des réservistes de Tsaal.
37:39 Merci Julien d'être avec nous en ce samedi.
37:41 Je voulais absolument vous avoir pour connaître un petit peu
37:43 l'état d'esprit en Israël avec cette menace qui plane venue d'Iran.
37:47 Julien, quel est l'état d'esprit chez vous ?
37:51 Alors, c'est vrai que l'état d'esprit est un petit peu tendu en Israël
37:54 depuis maintenant un moment.
37:55 J'ai envie de vous dire, depuis le 7 octobre,
37:57 l'état d'esprit des Israéliens est en inquiétude.
38:00 Mais c'est vrai que ces dernières semaines, il y a eu une accélération,
38:03 avec notamment, je vais vous donner un exemple très concret,
38:07 parce qu'il y a une dizaine de jours,
38:08 ce responsable iranien a été éliminé par l'armée israélienne.
38:12 Le lendemain, on s'est réveillés, on était tous géolocalisés au Liban,
38:17 sur nos téléphones, parce que l'armée israélienne avait brouillé
38:19 toutes les antennes GPS par crainte d'une attaque d'un missile téléguidé
38:22 qui viendrait de l'Iran.
38:23 Donc, c'était un peu surréaliste.
38:24 On se levait le matin, on ouvrait notre téléphone,
38:26 on était tous géolocalisés au Liban.
38:28 Mais c'était aussi très inquiétant parce que, du coup,
38:30 on s'attendait à une possible frappe d'un moment à l'autre.
38:32 Ensuite, dans la journée, on a vu beaucoup d'Israéliens réagir avec inquiétude.
38:37 Ça veut dire faire des stocks de nourriture,
38:39 tirer de l'argent en liquide parce qu'on a peur que le système bancaire
38:42 pourrait s'effondrer, acheter des générateurs pour prévenir
38:47 d'éventuelles pannes de courant, acheter des kits de survie, etc.
38:51 L'armée tente de rassurer en disant qu'il n'y a pas assez, à l'heure actuelle,
38:55 de changements dans les consignes de sécurité,
38:57 les instructions à prendre en compte.
38:59 Mais c'est vrai que les Israéliens sont un peu dans l'inquiétude
39:03 de savoir de ce qui va se passer.
39:05 Et le fait que plusieurs pays occidentaux, dont la France,
39:08 recommandent de ne pas du tout se rendre en Israël
39:10 et dans d'autres pays dans les prochains jours,
39:12 ne fait qu'augmenter cette inquiétude en prévision d'une attaque.
39:17 Vous prenez donc ces menaces très, très, très au sérieux.
39:21 Bien sûr, les menaces sont prises très au sérieux.
39:24 Les Israéliens ont confiance dans le système de défense aérien,
39:27 mais on sait qu'il n'est pas infaillible,
39:28 on sait qu'il peut être aussi saturé
39:30 si les attaques viennent de partout au même moment et en masse.
39:33 Mais la grande inquiétude, c'est de savoir
39:38 quelle va être l'ampleur de cette attaque
39:41 et quelle va être l'ampleur des dégâts.
39:44 Parce que des frappes de roquettes, on a l'habitude,
39:48 on sait quoi faire,
39:50 on sait, il y a une alerte, on descend aux abris,
39:52 on prend nos enfants, on descend,
39:53 on attend quelques minutes et ensuite on sort, on sait s'y prendre.
39:56 Mais si les attaques sont répétées plus longues,
39:58 qu'est-ce qui va se passer ?
39:59 Si en effet, le courant électrique coupe, tombe,
40:02 24, 40, 72 heures, qu'est-ce qu'on fait ?
40:05 Si le trafic aérien est complètement fermé
40:08 parce qu'on ne peut plus le pratiquer,
40:09 qu'est-ce qui va se passer ?
40:11 Alors l'armée nous dit qu'a priori,
40:13 on ne se dirige pas vers ce scénario,
40:14 mais oui, on le prend très au sérieux.
40:16 Merci beaucoup pour toutes ces précisions.
40:18 Julien Baloul, journaliste et ancien porte-parole des réservistes de TSAL.
40:22 Il est 12h46, elle est fidèle au rendez-vous.
40:27 Évidemment, c'est Isabelle Piboulot
40:28 puisqu'on va faire un tour de l'info avec Isabelle.
40:32 Les scènes de l'attaque à Sydney dépassent les mots
40:35 et la compréhension a déclaré le Premier ministre australien.
40:39 La piste terroriste n'est pas écartée
40:41 après l'attaque au couteau dans un centre commercial.
40:43 Au moins six morts sont à déplorer.
40:45 L'assaillant qui semble avoir agi seul a été abattu par la police.
40:49 En France, dès lundi, sous le contrôle technique des motos,
40:52 scooter et quad sera obligatoire.
40:55 Les contrôles du bruit et du bridage des véhicules, eux,
40:58 ne seront effectifs qu'à l'été 2025.
41:01 Des mesures censées accroître la sécurité,
41:03 mais qui mettent en rôgne de nombreux motards.
41:05 Des manifestations sont prévues à Paris, Lille ou encore Toulouse aujourd'hui
41:09 et à Marseille demain.
41:11 Enfin, la sécurité lors des JO sera renforcée.
41:14 Environ 2000 soldats et policiers étrangers seront déployés à Paris cet été,
41:19 avec des fonctions en particulière, mettre chien, patrouille à cheval.
41:23 La France est toujours en alerte maximale face à la menace d'attentats.
41:27 Au total, près de 45 000 policiers et gendarmes seront mobilisés en Ile-de-France
41:32 pour la cérémonie d'ouverture le 26 juillet.
41:35 Et bien justement, puisque vous parlez des JO, ma chère Isabelle,
41:41 la CGT fait peser la menace d'une grève pendant toute la duete, la compétition,
41:45 ça promet, on voit tout cela avec Aminata Danfal.
41:47 Et puis, je vous fais réagir.
41:49 Ce mercredi, la CGT a confirmé le dépôt des préavis de grève
41:56 dans les trois branches de la fonction publique.
41:59 Profs, agents territoriaux ou travailleurs dans le milieu hospitalier public
42:03 pourraient se mettre en grève dans la période du 15 avril au 15 septembre 2024.
42:08 Des préavis qui couvriront la période des Jeux olympiques et paralympiques.
42:13 La CGT, premier syndicat de la fonction publique,
42:16 appelle donc à la grève pour demander des recrutements pérennes,
42:20 des compensations salariales au titre des contraintes professionnelles générées par les Jeux,
42:24 mais aussi des droits au congé et au télétravail choisis.
42:28 Le syndicat avait d'ores et déjà déposé un préavis à la RATP
42:32 pour la période du 5 février au 9 septembre.
42:35 Ces préavis rejoignent celui du syndicat Force ouvrière
42:38 qui s'étend également sur la période des Jeux à Paris.
42:41 De leur côté, les syndicats CFDT et UNSA ont décidé de ne pas appeler à la grève
42:46 pendant les JO.
42:47 Le mois dernier, la secrétaire générale de la CFDT assurait encore
42:50 que son syndicat n'avait aucune envie, dit-elle, de gâcher ce moment festif.
42:55 - Ça promet, hein, Patrice ?
42:57 - Bah oui, mais c'est ça le plus important, là, ce qui vient d'être dit,
42:59 la CFDT qui se montre responsable, qui ne veut pas gâcher un moment festif.
43:05 De toute façon, vous attendez quoi de la CGT ?
43:09 Il est absolument normal pour la CGT d'essayer, d'essayer, de gratter,
43:14 de gratter sans arrêt, sans arrêt, sans arrêt, des améliorations,
43:18 quelles qu'elles soient, même si elles sont légitimes.
43:20 Mais il y a des moments pour ça.
43:22 Il y a des moments, franchement, essayer de gâcher, de gâcher ces JO,
43:26 alors qu'on a trop à y attendre, dans ce climat de violence
43:30 que nous pouvons avoir et qui pourrait apporter un petit peu d'oxygène.
43:33 Moi, je trouve ça, je m'excuse du terme, dégueulasse.
43:35 - On aurait pensé à un élan citoyen-patriote,
43:38 mais c'est vrai qu'ils nous ont habitués, malheureusement, à cet état de fait.
43:42 - Eh bien, écoutez, c'est sur ces paroles que l'on va refermer le chapitre de ce Mini News Week-end.
43:46 Je voulais vous amener à la baule parce qu'il fait beau,
43:48 mais malheureusement, le temps nous est compté.
43:50 Donc, peut-être demain, on verra.
43:52 Merci à l'équipe qui m'a entouré, François Eppin, Isabelle Tellet,
43:54 Sébastien Bennotti, Marc Onedin.
43:55 Merci à la programmation, Magdalena Dervish.
43:58 Merci aux équipes en régie, Anouk, Amanda, Samuel.
44:01 Vous pouvez revivre notre émission sur ce site cnews.fr.
44:04 Vos prochains rendez-vous tout de suite face à Michel Onfray avec Laurence Ferrari
44:08 et à 14h, l'excellent Lionel Rousseau avec 180 minutes info.
44:12 Et moi, je vous dis bye bye, belle journée.
44:13 Profitez de cette journée en regardant C News au soleil.
44:16 Et on sera là demain à partir de 11h.
44:18 Bye bye. À demain.
44:19 ...

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