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  • 12/04/2024
Dans le "Faites entrer l'accusé" de ce vendredi soir, Luis Enrique est accusé d'avoir mis son équipe en difficulté contre le Barça lors du quart de finale aller de Ligue des champions.

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Transcription
00:00 R.M.C. Rotten sans flammes
00:02 - Les gens, les gens !
00:03 - Je m'en fous moi !
00:04 Mais je suis pas Didier Deschamps !
00:05 Moi je suis Jérôme Rotten, sélectionneur !
00:07 - C'est scandale !
00:08 - Oh le tête de con qui l'a !
00:09 - Oh j'en ai trop !
00:10 - Faites entrer l'accusé !
00:11 - Ah c'est un nouveau principe coach courbé ça !
00:14 - On sait que ça vient du fond du cœur !
00:16 - C'est ça ! Exactement !
00:18 Bon, Jérôme Jean-Michel, il n'a pas pu s'en empêcher.
00:23 Louis Sénéry qui a encore surpris tout le monde mercredi contre Barcelone
00:27 quart de finale de la Ligue des Champions, défaite 3-2.
00:30 Deux choix forts de la part du coach parisien.
00:32 Il a titularisé Asensio devant et Kanginli au milieu.
00:35 Donc encore un 11 surprise concocté par le Catalan.
00:38 Des choix perdants, Asensio a été remplacé par Barcola dès la mi-temps.
00:42 L'IA a cédé sa place à Warren Zahir-Emery à l'heure de jeu.
00:44 Autre habitude maintenue malgré l'enjeu du match,
00:48 l'annonce tardive de sa composition d'équipe au tout dernier moment.
00:52 Alors ce soir, Louis Sénéry qui est accusé d'avoir mis son équipe en difficulté
00:56 contre Barca, mercredi l'accusation est menée par le procureur Larket.
00:59 Bonsoir monsieur le procureur.
01:00 - Bonsoir.
01:01 - Louis Sénéry qui est défendu par Maître Rauten.
01:04 Bonsoir Maître.
01:05 - Bonsoir à tous.
01:06 - Et un supporter parisien viendra rendre son verdict,
01:08 c'est Aubin qui nous rejoint.
01:10 Salut Aubin.
01:11 - Bonjour et j'aimerais bien avoir les mêmes titres honorifiques
01:14 que les personnes que je vais t'amener à juger s'il vous plaît, merci.
01:18 - Aubin, reste à l'écoute.
01:23 En tout cas, on lance le procès avec la prise de parole du procureur.
01:27 Monsieur le procureur, les choix et le timing de l'annonce à ces joueurs
01:30 vous posent problème.
01:31 - Non mais il doit juger Louis Sénéry qui a déjà donné son verdict,
01:36 notre Aubin.
01:38 - Mais peut-être que votre plaidoirie va tout changer.
01:41 - Mais c'est pas grave, c'est pas grave.
01:43 Je suis de plus en plus énervé et le match,
01:48 mais l'avant-match m'avait déjà...
01:51 J'aurais tant aimé avoir tort de ce que je pensais,
01:55 mais finalement, j'ai eu raison.
01:58 J'ai eu raison parce que déjà à l'échauffement,
02:01 il joue au malin.
02:03 Il joue au malin alors, moi, il fait ce qu'il veut.
02:05 Il fait la composition d'équipe qu'il veut.
02:07 Il fait des essais avant le match.
02:09 Il fait des essais pendant le match.
02:11 Il fait des essais quand il veut.
02:13 Il fait même des essais et de l'intox à l'échauffement.
02:18 Il y avait une mise en place à l'échauffement.
02:20 Alors quand je ne suis pas sur place,
02:22 je ne peux pas voir l'échauffement,
02:24 mais même là, il essaie de prendre les gens pour des idiots.
02:27 Quand je dis pour des idiots, je suis poli
02:29 parce que dans ses plaidoiries, il dit "non m'importa".
02:32 Je m'en moque de ce que pensent les gens.
02:35 Moi, je suis Louis Sénéry qui est...
02:38 J'ai un palmarès et j'ai des titres honorifiques,
02:41 comme dit Aubin, il n'a pas que des titres honorifiques,
02:44 il a des vrais titres, avec des vrais footballeurs
02:47 et une vraie macia qui faisait jouer les joueurs de Barcelone
02:52 de la même façon que Louis Sénéry, Guardiola et compagnie.
02:55 Bon, donc, je ferme la parenthèse.
02:57 Mais à l'échauffement, je regardais,
03:00 je me disais quel va être le rôle d'Ascensio.
03:02 Alors à l'échauffement, le piston gauche offensif,
03:05 c'était Nuno Mendes, qui a été bon, on demeurera.
03:07 Mais c'est lui qui débordait et qui s'entrait.
03:10 Le piston droit, alternativement, c'était Dembélé et Kanguigui,
03:14 qui s'entraient sur un avançant qui s'appelait Bappé.
03:18 C'était Bappé qui était dans l'axe.
03:20 Et Ascensio, je le cherchais, je ne l'ai pas vu.
03:23 Je ne l'ai pas vu à l'échauffement, comme je ne l'ai pas vu en match.
03:26 Et cet homme-là est un chercheur qui cherche,
03:31 mais qui ne trouve jamais.
03:33 C'est quand même extraordinaire.
03:35 Il a été obligé de changer,
03:37 il a prouvé par les changements à la mi-temps qu'il s'était trompé.
03:43 Mais ce n'est pas grave, on va rechanger,
03:47 on va bricoler un petit peu.
03:49 Et ce garçon-là me semble être un génie totalement incompris,
03:57 ou Jean Lévesque est un génie,
03:59 j'ai dit un incompris parce que ce n'est pas un génie.
04:02 Et les joueurs étaient perdus.
04:05 L'entrée de Zahir Hemry, moi, je me demande comment Zahir Hemry,
04:10 qui est présenté comme le meilleur joueur du Paris Saint-Germain
04:15 depuis quelques temps, même s'il a un coup de mou,
04:18 quand il est entré, il a fait un bon match, le petit Zahir Hemry.
04:22 Il a fait un bon match, bien meilleur que certains des titulaires.
04:27 Donc, ce Louis Saint-Riquet, il cherche, il fait des essais,
04:31 il fait des essais tout le temps, mais des essais qui se concrétisent
04:35 par d'autres essais.
04:37 Et bon sang de bon sang, on sent que cette équipe-là n'a pas de repères.
04:43 Que Marquinhos, qui a commencé à droite, qui a fini au centre.
04:46 Après, ça, c'est un choix par défaut, par exemple,
04:48 parce qu'Akimi était suspendu, il fallait trouver quelqu'un.
04:50 Que Lucas Hernandez joue à droite en étant gauché,
04:55 alors quand on est en attaque, ça va, quand on est en défense,
04:58 c'est un petit peu plus compliqué.
05:00 Non, honnêtement, honnêtement, il est perdu.
05:04 Je ne pense pas qu'il soit perdu, parce qu'il a tout ce qu'il faut
05:07 pour faire du bon boulot.
05:09 Mais véritablement, cet homme-là, il est en train de creuser son trou
05:14 et de creuser le trou du Paris Saint-Germain.
05:17 Quand on voit le match de Bappé contre...
05:22 - Barcelone. - Barcelone, c'est à se demander
05:27 quels consignes lui ont été données.
05:30 C'est fou, c'est un désastre total.
05:34 Le replacement défensif, enfin, quand je dis défensif,
05:37 le replacement tout court, il n'existe pas.
05:40 Il y a des manquements dans cette équipe fabuleuse
05:45 et ils sont encore en vie, parce que 3 à 2, on ne sait jamais.
05:50 Ils ne sont pas encore en vie ?
05:52 - Si, si, ils sont encore en vie. - Ils sont encore en vie.
05:54 - C'est fini là ? - D'où me la parole à la défense.
05:56 - C'est plus qu'un monologue. - Justement.
05:58 - Il nous fait l'émission en tir. - Il est plus qu'un monologue et plus qu'un jury.
06:00 - L'appel était excellent, c'est pour ça qu'il fallait le laisser là.
06:02 - Oui, je suis sûr, il a tourné en rond.
06:04 Alors après, pourquoi je veux défendre Louis-Henri Quay ?
06:08 Je ne vais pas contredire maître Larké.
06:12 Je suis assez d'accord sur beaucoup de points,
06:16 sur l'invention de Louis-Henri Quay, encore plus sur ce match-là,
06:19 sur le choix des joueurs. Il n'y a pas de souci,
06:21 je ne vais pas aller sur ce terrain-là, on l'a tous vu, on l'a tous dit.
06:24 Ça nous a surpris et ça a surpris même son équipe,
06:26 parce qu'elle n'a pas été performante.
06:28 Donc ça, une fois que tu as dit ça, ok.
06:30 Mais moi, je suis désolé, sur ce genre de rencontres,
06:33 et on les a jouées avec Jean-Michel,
06:35 donc ça tombe bien qu'il soit là et qu'il en parle,
06:37 sur ce genre de rencontres, l'entraîneur a sa part de responsabilité,
06:41 mais surtout les joueurs.
06:42 Les joueurs, quand tu te sens trahi,
06:45 que ce soit les supporters, les amoureux du PSG,
06:48 les dirigeants, l'entraîneur, les remplaçants,
06:51 les titulaires, certains titulaires,
06:53 on trahit ces gens-là.
06:55 - Mais tu as tapé D'Ascensio,
06:58 qui lui, c'est parce qu'il est le match !
07:00 - Jean-Michel, moi je suis désolé,
07:02 j'attendais déjà qu'il y ait un autre état d'esprit,
07:04 qu'il y ait des joueurs conquérants, des joueurs qui aient envie de courir,
07:07 ensemble, qui aient envie de faire mal à l'adversaire,
07:09 parce que je suis désolé, ces matchs-là,
07:11 Jean-Michel, tu le sais très bien et encore mieux que moi,
07:13 que comment tu renverses une équipe en quarts de finale de Ligue des Champions,
07:18 c'est déjà en termes d'état d'esprit, de duel, tout ce que tu veux.
07:21 Et quand tu parles de duel, rentrer dans les duels,
07:24 pourquoi le PSG n'arrivait pas à rentrer dans les duels,
07:27 avait toujours un ou deux mètres de retard,
07:29 parce que l'état d'esprit n'était pas bon,
07:31 et parce que tu n'avais pas envie de te faire mal,
07:33 pas plus que d'habitude, et ces matchs-là, tu dois te faire mal plus que d'habitude.
07:36 - Une quarte de finale, c'est ce qui est le point couru.
07:38 - J'en reviens à ça, j'ai vu les stats,
07:41 j'ai pas eu besoin d'avoir la confirmation par les stats,
07:43 parce que j'ai revu le match encore, et surtout la première mi-temps,
07:46 je parle pas de la deuxième mi-temps, parce que là, ça va aller contre Maître Larquet,
07:49 c'est-à-dire que la deuxième mi-temps, dans ces cas-là,
07:52 autant on dit "Louis Sénériqué s'est trompé sur la première mi-temps et sur l'approche du match",
07:56 autant la deuxième mi-temps, on dit "il a eu raison", parce que le premier quart d'heure…
07:59 - Quand tu joues un quart de finale de Ligue des Champions,
08:01 il vaut mieux réussir les deux mi-temps, tu vois, c'est quand même mieux.
08:04 - Oui, mais on peut pas dissocier ce que je veux dire,
08:07 la première mi-temps et la deuxième, avec les choix de Louis Sénériqué.
08:11 Les choix sont un peu plus cohérents sur la deuxième mi-temps,
08:15 et il y a eu l'avantage de revenir très vite à un partout,
08:18 de prendre l'avantage et limite de mener 3-1.
08:21 Et si c'est le cas, il est aussi responsable.
08:23 Mais après, à côté de ça, même s'il a fait des dingueries encore sur ce match,
08:28 je suis désolé, les joueurs… - C'est exactement ce que je lui ai dit.
08:31 - Jean-Michel, quand tu joues à domicile, dans un stade, un parc des princes,
08:34 et tu étais, qui était fabuleux, c'était la meilleure ambiance de tous les quarts de finale,
08:38 que ça soit l'équipe qui ait le moins couru des quarts de finale,
08:42 sur les 7 autres quarts de finalistes, ce n'est pas possible.
08:46 Donc c'est bien un problème d'état d'esprit, c'est que certains joueurs…
08:48 - Ou un problème de tactique et de systématisme.
08:51 - Oui, mais je pense pas que Donnarumma, ça soit un problème de tactique,
08:55 je pense pas qu'Ilhan Mbappé, dans l'envie de se surpasser, ça soit un problème de tactique,
08:59 je pense pas que Vitignac a repris le dessus en deuxième mi-temps.
09:03 - Alors messieurs les plus doués, on est terminé.
09:05 C'est le moment du verdict qui va être rendu par Aubin, notre juge du soir.
09:10 Aubin, qui remporte ce procès alors ?
09:12 - Salut Aubin.
09:13 - Alors en préambule, je dirais que monsieur Larket, vous m'avez mal jugé au départ,
09:19 quand je parlais de titres honorifiques, c'est simplement des titres dus aux juristes.
09:23 On a parlé de Maître Larket, de Monsieur le procureur, de Madame Robette…
09:27 - Ah bon, vous avez dit le juge, le juge Aubin.
09:28 - Et j'aimerais bien qu'on parle de Monsieur le Président pour ce tribunal.
09:32 - Ah oui.
09:33 - Ce préambule étant fait, j'ai bien entendu les arguments des uns et des autres.
09:43 La difficulté qui se pose là pour moi, c'est de me poser la question,
09:49 pourquoi notre entraîneur a mis des joueurs sans référence sur la saison 2023-2024 ?
10:00 Asensio, ce fut un grand joueur, pour l'instant il n'a rien fait avec le PSG.
10:05 Kang In-gui, il a fait deux bons matchs au début de l'année, il s'agissait même de les mettre en difficulté.
10:10 On arrive en 2024, on a un serial butcher qui nous met 8 buts,
10:17 et qui a un Rémi, mais un triplé en quart de finale de Coupe du Monde,
10:22 qui s'appelle Gonzalo Ramos, pourquoi il est sur le banc ?
10:25 - Donc Aubin, si je comprends bien, c'est plutôt Jean-Michel qui remporte le procès,
10:28 et qui s'en est fait chouer, lui c'est Rémi que tu sanctionnes ?
10:30 - Évidemment, en fait, il s'est mis une difficulté, à mon sens,
10:35 il n'avait pas besoin de se mettre dans de telles difficultés.
10:38 - Bon, ok. Eh bien merci Aubin, le verdict est rendu.
10:42 - Oui, mais Aubin, ça ne te choque pas que le PSG soit l'équipe qui ait le moins couru des quarts de finaliste ?
10:49 - Vous avez une réflexion à faire ou vous faites appel, M. Rotem ?
10:51 - C'est une conséquence de la réalité.
10:54 - Je crois qu'Aubin a bien jugé, mais ces titres là, ils tombent.
10:58 - Quand tu t'appelles Aubin pour avoir joué quelques matchs de ce niveau-là,
11:03 quand tu t'appelles Mbappé, tu t'appelles Kanginli, tu t'appelles Asensio,
11:08 tu t'appelles Ruiz, tu t'appelles Vitigna, tu t'appelles tous les autres joueurs,
11:11 tu n'as pas besoin de l'entraîneur pour courir et te faire des efforts.
11:14 - M. Rotem, le lumière corruptible, donc c'est Jean-Michel Larké qui remporte ce procès,
11:18 le procès de Louis Sénériqué.

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