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  • il y a 1 an
La procureur de Bordeaux prend la parole : "Deux individus de type Nord Africains et SDF ont été invectivés par un homme avec un Qamis en raison de leur consommation d'alcool pendant la période de l'Aïd. L'agresseur les a frappés à coups de poing puis à sorti un couteau pour les poignarder. Il est ensuite parti avant d'être interpellé par des policiers. Il a refusé de s'arrêter et s'est dirigé vers eux de façon menaçante. La première victime a été frappée à 9 reprises dont 2 fois au niveau du coeur.

Concernant l'usage de l'arme par le policier tout montre à cette heure que c'est de la légitime défense. Un nouveau témoignage, fait état d'une scène similaire avec le même individu, la veille, avec deux autres personnes. La piste terroriste est à ce jour toujours écartée. Le Parquet national antiterroriste reste en position d'évaluation.

L'auteur serait d'origine afghane est âgé de 25 ans et avait sur lui un gros couteau qui ressemblait à un couteau de chasse.

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Transcription
00:00 sur ce qui s'est passé hier soir sur les quais de la Garonne.
00:02 (...) à faire usage de son arme de service
00:04 pour neutraliser l'assaillant.
00:06 2 scènes ont été sécurisées à proximité du miroir d'eau
00:10 concernant le déroulement des faits initiaux.
00:12 Il ressort des différents témoignages
00:14 et des éléments d'ores et déjà recueillis
00:16 que 2 individus de type nord-africain,
00:19 natifs du même village en Algérie, à Kaous, à Ouillaya de Gisèle,
00:24 et a priori sans domicile fixe pour l'un
00:27 et hébergés par France Terre d'asile pour l'autre,
00:30 identifiés comme étant Karat Salem et nés le 8 février 1998,
00:35 et Bouach Daoud, nés le 21 mars 1987,
00:40 se trouvaient sur les pelouses à proximité du miroir d'eau
00:43 et consommaient de l'alcool.
00:45 Ils étaient invectivés aux alentours de 19h30 par un individu
00:50 pour des raisons a priori liées,
00:52 selon les premiers témoignages et plusieurs témoignages,
00:55 à leur consommation d'alcool.
00:58 Le mis en cause décrit comme porteur d'un camis et d'un kéfier
01:01 couvrant son visage, ne laissant voir que ses yeux,
01:05 frappait dans un premier temps les 2 victimes à coups de poing,
01:08 puis ils s'éloignaient.
01:10 Ces dernières se relevaient, puis lançaient des canettes de bière
01:13 en direction de leur agresseur, lequel revenait alors vers elles,
01:17 sortait un couteau à grand arrêt et les poignardait tour à tour.
01:22 L'auteur des coups de couteau s'éloignait ensuite
01:24 en direction du pont de pierre,
01:26 et un témoin contactait les forces de l'ordre
01:28 et suivait l'agresseur.
01:30 A proximité du pont de pierre,
01:33 un équipage de 3 policiers de la CDI
01:36 qui sortaient d'une mission de sécurisation
01:38 à proximité des faits,
01:39 captaient le signalement de l'auteur sur les ondes
01:42 et intervenaient dans les minutes suivantes
01:44 alors que le mis en cause cheminait sous le pont de pierre.
01:48 Cet équipage descendait au bord de la berge par des escaliers,
01:52 demandait au mis en cause de lâcher son arme à plusieurs reprises,
01:56 quand le suspect changeait brutalement de direction
01:59 et se dirigeait vers eux, bras en avant et couteau à la main.
02:03 Devant l'attitude menaçante de l'assaillant,
02:06 l'un d'entre eux faisait alors usage de son arme,
02:09 type fusil d'assaut HKG 36,
02:12 et neutralisait l'agresseur.
02:14 Un équipage de renforts arrivait sur place,
02:16 pratiquait un massage de survie en vain.
02:20 Le SMUR intervenait, mais le décès de l'homme
02:22 était constaté à 20h10.
02:25 Les médecins légistes dépêchés sur place
02:27 procédaient avec les services de l'identité judiciaire
02:30 et le parquet de Bordeaux à la levée de corps.
02:33 En ce qui concerne les constatations médico-légales,
02:36 les autopsies des 2 victimes ont été pratiquées dans la nuit.
02:39 Il résulte de celles-ci que la 1re victime,
02:42 M. Rachid Bouach,
02:43 est à mettre sur le compte d'une mort violente
02:46 résultant de 9 plaies par arme blanche,
02:48 dont 4 pénétrant la paroi thoracique
02:51 et le paranchyme pulmonaire,
02:53 et parmi ces 4, 2 avec atteinte cardiaque.
02:57 S'agissant de l'assaillant,
02:58 le décès est en relation avec des plaies multiples
03:01 provoquées par 3 projectiles entrés au niveau du thorax.
03:05 La 2de victime, M. Salé Karat,
03:08 a été transportée hier soir en urgence absolue
03:11 au CHU de Pellegrain.
03:13 Ce dernier souffre de 3 plaies par arme blanche,
03:16 dont 2 perforantes.
03:18 Opérés en urgence,
03:19 ces jours ne sont plus, à 7h, en danger.
03:23 Il a pu être entendu dans la matinée
03:25 en présence d'un interprète en langue arabe.
03:28 Il n'a été trouvé porteur
03:30 d'aucun document d'identité ni de téléphone,
03:34 en ce qui concerne, évidemment, l'agresseur,
03:37 et il n'était pas connu au Fahed,
03:39 qui est notre fichier, vous le savez,
03:40 d'identification digitale.
03:44 Les caméras de vidéosurveillance de la ville de Bordeaux
03:46 sont en cours d'exploitation
03:48 et de nombreux témoins doivent encore être entendus.
03:52 En ce qui concerne les mobiles de l'agresseur,
03:54 malgré son état de santé particulièrement fragile
03:56 au regard des blessures infligées,
03:59 l'audition de M. Saleh Karat à l'hôpital
04:01 a permis de recueillir ses premières déclarations.
04:05 Il en résulte, hier soir,
04:07 l'agresseur, qu'il ne connaissait pas,
04:09 se serait approché de son ami Rachid Bouaz
04:12 et s'en serait pris à lui avant de le reprocher
04:15 à l'un et à l'autre dans un français approximatif,
04:18 de boire alors que c'était l'Aïd.
04:21 Les 2 amis lui répondaient "ça ne te regarde pas"
04:23 et à ce moment-là, l'auteur leur assénait des coups de poing.
04:27 En ce qui concerne les tirs de la police,
04:30 s'agissant de faits en lien avec l'usage d'une arme
04:33 par une personne dépositaire de l'autorité publique,
04:36 le parquet de Bordeaux a saisi l'IGPN
04:38 de ce volet de l'enquête.
04:39 A cette heure, les témoignages concordants de plusieurs personnes
04:43 ayant assisté à la scène de neutralisation de l'assaillant
04:46 permettent d'établir que le policier
04:48 ayant fait usage de son arme a agi
04:50 alors que les sommations d'usage avaient été faites.
04:53 Les constatations médico-légales sont concordantes
04:56 avec la description des faits par les 3 policiers
04:58 présents sur les lieux ainsi que par celle faite par les témoins,
05:02 confirmant notamment que le policier a fait feu
05:05 alors que l'assaillant lui faisait face, arme à la main.
05:08 L'attitude agressive et la posture de l'assaillant
05:11 qui n'obtemplerait pas aux sommations,
05:13 la connaissance par les policiers de la dangerosité de l'individu
05:16 qui venait de porter des coups de couteau à des tiers
05:19 quelques minutes auparavant permettent, en l'Etat,
05:22 d'envisager la thèse de la légitime défense,
05:24 l'usage de l'arme apparaissant proportionné aux circonstances.
05:28 Toutefois, l'enquête confiée à l'IGPN
05:30 permettra de conforter cette analyse.
05:33 En conclusion et en l'Etat,
05:35 aucun élément ne milite en faveur d'une attaque
05:38 à connotation terroriste.
05:39 Toutefois, 2 nouveaux éléments méritent d'être évoqués ce soir.
05:44 Le 1er, c'est un nouveau témoignage recueilli dans l'après-midi
05:48 qui fait état d'une 1re altercation hier soir,
05:51 juste avant les faits,
05:52 suivie de violences entre l'assaillant
05:54 et 2 autres individus pour un motif a priori similaire.
05:58 Ainsi, l'auteur aurait pris à partie 2 individus
06:01 parce qu'il buvait du rosé en ce jour d'Aïd.
06:05 S'en serait suivi alors un coup de poing et un coup de coude
06:08 avant que l'agresseur n'exhibe un couteau
06:10 en leur demandant de venir se battre.
06:12 Il serait finalement parti
06:14 et aurait poursuivi son chemin en direction du miroir d'eau.
06:18 Les auditions des témoins et victimes sont en cours
06:22 pour corroborer cet épisode préalable aux faits criminels.
06:26 Et par ailleurs, et à l'instant, ce qui explique mon retard,
06:30 grâce à la base de données Eurodac
06:32 qui contient, vous le savez, les empreintes digitales
06:35 des demandeurs d'asile enregistrés dans les états membres de l'UE
06:38 et les pays associés,
06:40 l'auteur est à ce jour en cours d'identification.
06:44 Il serait d'origine afghane et âgé de 25 ans.
06:48 Je souhaite souligner le travail remarquable
06:52 qui a été fait depuis hier soir par les services de police,
06:56 les enquêteurs de la DCOS 33,
06:58 dont à la charge donc Émilie Bonneau, ici présente,
07:01 la commissaire Edmile Bonneau.
07:02 Et puis remercier aussi M. le directeur Emmanuel Mourin,
07:06 directeur interrégional de la police nationale,
07:10 qui travaille de concert avec l'ASDAT.
07:12 Nous sommes, quant à nous, parquet de Bordeaux,
07:14 bien évidemment en lien avec le PNAT,
07:16 le Parquet national antiterroriste,
07:18 ce dernier restant en position d'évaluation
07:20 tant que toute la lumière ne sera pas faite
07:22 sur les mobiles hexa de l'agresseur.
07:26 Toute personne qui aurait été témoin direct des faits
07:28 est priée de se rapprocher du commissariat central de Bordeaux.
07:32 Enfin, je remercie la préfecture, la mairie de Bordeaux
07:35 et le CHU de Bordeaux, en lien avec l'ARS et le SAMU,
07:38 d'avoir mis en place une cellule d'urgence médico-psychologique
07:42 qui a permis d'activer dès ce matin
07:45 une cellule médico-psychologique, la CUMP,
07:48 avec la mise en place d'une ligne de soutien
07:50 à destination des personnes choquées.
07:52 Un communiqué de presse reprenant l'ensemble de ces éléments
07:55 sera diffusé à l'issue de nos échanges.
07:58 Y a-t-il des questions ?
08:04 -Sur le profil de l'assaillant,
08:08 il y a des vérifications en cours via les empreintes digitales.
08:11 C'est ça ? -Oui.
08:12 -C'est ce qu'on a affiché. Pour l'instant, on ne sait pas
08:15 où il était émergé, etc.
08:18 -Nous allons devoir faire des vérifications
08:20 parce que les renseignements que nous avons obtenus de Rodac
08:24 viennent vraiment de tomber à l'instant.
08:26 -Mais il apparaît qu'il est afghan.
08:28 -Il serait afghan. C'est à vérifier.
08:30 Tout ça est à vérifier. Ca vient vraiment de tomber.
08:32 Nous avons des vérifications encore à faire.
08:35 -Le policier qui était parmi nous, qui a abattu l'assailant,
08:38 était armé pour une autre mission.
08:40 Il est arrivé avec ses armes sur les buts.
08:43 Il ne s'était pas prévisté...
08:45 -M. le directeur.
08:46 -Effectivement, le policier était armé d'un fusil d'assaut
08:49 dans le cadre des missions de sécurisation
08:51 que nous sommes amenés à effectuer.
08:52 Mais il faut savoir que sur la ville de Bordeaux,
08:54 de manière générale et de manière permanente,
08:57 on a un certain nombre d'équipages de police
08:59 qui sont armés de ce type de matériel
09:01 pour intervenir sur ce type de situation,
09:04 et ceci depuis les événements de 2015.
09:10 -Mme la procureure, d'après vos premiers éléments,
09:12 l'agresseur avait son couteau sur lui.
09:14 Il n'est pas retourné de chercher quelque part
09:16 après un début de l'intercassion ?
09:18 -Non. Des premiers éléments que nous avons
09:19 et quand même d'un certain nombre de témoignages
09:22 que nous avons recueillis, puisqu'on a plus d'une dizaine
09:24 pour le moment, il était armé d'un couteau, oui.
09:28 Et qui était un couteau assez volumineux.
09:30 Vraiment un couteau qui fait plus couteau de chasse
09:32 quand on le voit qu'opinel.
09:34 ...
09:43 -Absolument pas pour le moment.
09:44 En tout cas, je n'ai pas ces éléments dans le dossier.
09:47 -Il n'y a eu à aucun moment,
09:49 lorsque vous avez recueilli jusqu'à présent,
09:52 une expression qui pourrait avoir un lien direct
09:54 avec une revendication religieuse du caractère-là ?
09:57 -Alors, en l'état, je n'ai rien de cette nature.
10:01 Maintenant, on a un témoin qui indique
10:04 que pour lui, il avait le sentiment,
10:06 donc l'agresseur avait une attitude d'un musulman rigoriste.
10:11 Mais c'est une impression.
10:12 Ca n'a été absolument pas...
10:14 En tout cas, nous n'avons pas rapporté la preuve à ce jour
10:16 de cet élément.
10:18 L'identification, si elle est certaine,
10:20 donc de l'auteur des faits, permettra sans doute
10:22 d'en savoir davantage.
10:24 -Je reviens au policier, excusez-moi.
10:27 Donc vous n'avez pas d'autre arme
10:29 que vous pouviez utiliser à part ce fusil d'assaut ?
10:33 -En plus du fusil d'assaut, il avait sur lui une arme de poing,
10:36 comme tout policier.
10:37 Néanmoins, l'arme qu'il avait dans les mains
10:39 au moment de l'intervention était le fusil d'assaut.
10:42 -Vous savez qu'on est en position Vigipirate.
10:43 Et donc...
10:45 On avait d'ailleurs un équipage, comme j'ai pu le dire,
10:49 qui venait de la sécurisation notamment d'un lieu.
10:52 Donc c'est pour ça que je dois quand même relever,
10:55 je pense que tout le monde l'aura fait,
10:57 l'intervention extrêmement rapide de la police,
11:00 puisque les faits datent de...
11:02 Les premiers faits sont à 19h40.
11:04 Et la 2e scène, c'est 19h47.
11:07 Donc 7 minutes...
11:09 Il y a eu à peine 7 minutes qui se sont passées
11:11 entre les premiers faits et les derniers.
11:13 -Et la 1re intercation avec les 2 personnes qui boivent du rosé ?
11:17 -Non, de la bière, a priori.
11:18 -Non, la 1re. -Ah, la 1re, oui. Pardonnez-moi.
11:21 -Ca se passe où et quand ?
11:24 -Alors, on est en cours d'audition de nos témoins.
11:27 Ca fait partie des 2 éléments
11:29 que je voulais vous donner ce soir.
11:30 C'est pour ça que j'ai été retardée.
11:31 Mais ils sont en cours d'audition
11:32 et je préfère ne pas me prononcer
11:34 tant que j'ai pas lu les auditions.
11:35 -Qu'on comprenne bien par rapport aux fonctionnants
11:37 et à l'éventuelle intervention du Parti national anticaloriste,
11:40 il y a des critères à remplir.
11:42 Donc c'est là qu'ils sont en veille
11:44 et que vous êtes en échange avec eux.
11:45 -Tout à fait. -Comment ça ?
11:46 A quel moment, éventuellement, le PNAT peut récupérer le dossier ?
11:49 -Au fur et à mesure des éléments que nous réunirons,
11:53 que nous leur communiquerons
11:54 en fonction des criblages qu'ils vont faire.
11:57 Mais pour l'heure, le PNAT ne s'est pas saisi.
11:59 Il reste en veille.
12:01 -Le témoin dont vous faites état
12:02 qui dit qu'il s'agit d'un musulman rigoriste,
12:05 il analyse cela uniquement en regard des vêtements que portait...
12:09 -Oui, j'imagine.
12:10 -Ou des propos qu'il aurait...
12:11 -Non, a priori,
12:12 compte tenu de sa tenue vestimentaire.
12:16 -Son visage était caché ?
12:18 -A priori, là aussi, sur les témoignages que nous avons,
12:20 oui, il avait le keffier autour du visage,
12:23 avec, en tout cas, sur la 1re scène,
12:26 une description par plusieurs témoins
12:27 d'un individu qui avait le visage recouvert
12:30 dont on voyait simplement les yeux.
12:33 Il me sert de confirmer.
12:35 -Est-ce que, dans le cas du policier,
12:39 l'assailant était menaçant envers le potentiel passant ?
12:42 -Il était menaçant envers les policiers.
12:45 Est-ce qu'il y a d'autres questions ? Voilà.
12:49 -Est-ce que l'assailant connaissait les 2 personnes agressives ?
12:52 -Non, je l'ai dit, il ne les connaissait pas.
12:55 C'est ce que nous dit la victime qui est rescapée.
12:57 Elle nous dit qu'elle ne le connaissait pas.
13:00 L'autre est décédé, il ne peut pas s'exprimer.
13:02 Pour celui qu'on a pu entendre très rapidement ce matin,
13:06 parce qu'il est vraiment dans un état très faible,
13:08 il a pu juste raconter la 1re partie des faits
13:11 jusqu'au coup de poing.
13:12 Je ne me suis pas apesantie sur ce qu'il pouvait dire
13:14 sur la 2e partie, puisqu'il n'en a pas le souvenir.
13:17 En tout cas, il n'était pas en mesure de s'expliquer sur ces faits-là.
13:19 -C'est le genre le plus en danger ?
13:21 -C'est ce que nous dit, effectivement,
13:24 le centre hospitalier.
13:25 Je souligne aussi...
13:26 -Les policiers, la saillante,
13:27 à quelle distance des fonctionnaires de police ?
13:30 -Alors, moi, j'ai...
13:32 -Il est à quelques mètres. Il est vraiment très proche.
13:34 -Il est à 5 mètres à peine.
13:36 -Et il se rapproche rapidement.
13:39 -Concernant la saillante,
13:40 on ne sait pas encore sa nationalité,
13:42 mais est-ce qu'on peut dire déjà qu'il était un demandeur d'asile ?
13:46 -Sur les éléments que nous avons,
13:48 c'est a priori quelqu'un qui était demandeur d'asile,
13:53 mais là, on est vraiment en pleine vérification.
13:56 Moi, ça vient de tomber.
13:57 Donc il y a quand même des éléments qu'on doit...
13:59 Soit je vous faisais attendre une demi-heure de plus,
14:01 il fait tellement chaud dans cette salle
14:03 que je pense que vous seriez tous partis,
14:05 soit il était important de pouvoir vous communiquer
14:06 cette première information,
14:08 et de toute façon, on continuera à vous tenir informés
14:10 par le biais, évidemment, de nos communiqués de presse.

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