Chosen One Alexandre D'aigle

  • il y a 6 mois

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00:06 le plus important de l'équipe de hockey au monde et on se demande pourquoi le membre du Minnesota Wild continue à jouer.
00:12 C'est une bonne question.
00:17 J'étais au magazine ESPN et nous avons commencé à faire ces histoires sur les gens qui aimaient l'hockey.
00:27 On a entendu qu'Alexander Dague, le plus important, était à Davos et avait une nouvelle vie au lison.
00:35 J'ai envoyé la histoire au chef d'éditeur et j'étais très enthousiaste quand il m'a dit "Bien sûr, allez à la Suisse".
00:41 Le coup sur Alex est qu'il n'a pas aimé le jeu assez pour être le meilleur qu'il puisse être.
00:53 Mais il a aimé le jeu assez pour aller à un autre continent pour continuer à jouer au jeu.
01:03 Et je pensais que c'était une bonne histoire.
01:06 Au Canada, le hockey est comme une religion.
01:19 La vie est là où on passe du temps entre périodes.
01:24 Aucun endroit au Canada n'est plus important que dans la province du Québec.
01:28 La province de la Vallée, où les héros sont les stars du hockey.
01:32 Les joueurs sont choisis et trouvés pour les futures de la grande ligue, entraînés par des coachs experts.
01:38 Centre Alexandre Dague, la ville de la maison, la Vallée du Québec.
01:44 Alexander Dague est considéré comme le prochain joueur de longue succession de joueurs de grande offensive
01:50 qui a été porté de Richard à Belavo, à Le Fleur, à Lemieux.
01:56 Le premier choix, Alexandre Dague !
01:59 Ils l'attendaient comme un savior.
02:03 Ça a pas marché comme beaucoup d'autres l'ont prévu ?
02:07 Non.
02:09 Non.
02:10 Bon.
02:24 On va voir comment on va.
02:26 On va faire attention pour ne pas me blesser.
02:29 Fait que tu peux pas te fier quand ils sont jeunes, comment ils sont.
02:35 Parce que tu sais pas comment ils vont devenir.
02:39 Je suis né dans une grande ville, la Vallée.
02:43 C'était primairement en français ?
02:45 Primairement.
02:47 102% en français.
02:49 Il n'y avait pas plus de français que ça.
03:06 C'était toujours confiant d'aller dans la voiture et de savoir qu'il était vraiment en colère,
03:10 mais non, ce gars-là n'est pas en colère.
03:13 C'était la grosse qualité.
03:15 Il était déterminé, il n'y avait rien qui l'arrêtait.
03:18 Dans le hockey, mais là je le vois que, il est un des meilleurs du groupe.
03:23 Fait que là, il s'en revient à la maison, fait que là il me dit, il s'en va en pratique.
03:27 Fait que le coach il dit, c'est-tu ce que j'ai choisi la semaine passée, venez vous en avec moi.
03:31 Fait qu'il part, pis il s'en va avec lui.
03:33 Il a fait l'équipe, c'était le meilleur joueur.
03:36 Il ne le réalisait pas.
03:39 Et c'était les meilleurs joueurs de l'équipe.
04:06 C'était une chose incroyable, parce que j'étais timide,
04:09 et tu fais des amis, des gars qui ont les mêmes objectifs, les mêmes amours.
04:14 J'ai adoré.
04:23 Les autres hobbies ?
04:28 Non, ça n'existe pas.
04:30 Le hockey était le seul objectif, le seul truc que je voulais.
04:35 Le but pour la plupart, si pas pour tous ces jeunes,
04:38 c'est d'être élevé dans la Ligue des Majors du Québec,
04:41 et ensuite être élevé dans le NHL.
04:44 J'ai eu ce rêve, et c'est devenu réalité.
04:48 12, 13, 14 ans,
04:52 j'ai dominé les ligues.
04:55 On m'a tous entendu parler de lui,
04:58 c'était la première fois qu'il jouait au triple A.
05:01 C'est la première fois que tu le vois,
05:04 c'est la première fois que tu joues avec les meilleurs joueurs du province.
05:08 C'était un joueur incroyable.
05:10 Mon but était de gagner 50 buts au Midget.
05:19 J'ai réalisé, hey, j'ai eu une chance.
05:31 Au bout de la saison, j'ai brisé mon poignet.
05:34 Donc, à chaque pratique, à chaque match,
05:37 je me disais, "Tapez-le, allons-y, 50 buts, c'est tout."
05:40 Il fallait être dur,
05:48 montrer la durée.
05:50 Je pouvais toujours jouer avec un poignet brisé.
05:52 Pourquoi tu as fait ça, Thierry?
05:54 Parce que ce n'était pas une choix.
05:58 Tu sais, l'injurie arrive, le drapeau s'ouvre,
06:00 tous ces éléments ensemble, je ne voulais pas arrêter.
06:02 Et j'ai réussi. 50 buts, 60 assists, 110 points.
06:13 Il n'y a pas de trous dans le jeu d'Alexander Degg.
06:23 Le tir de but !
06:24 Avec Alex, c'était vraiment ces trois premières étapes.
06:30 Le gars était parti.
06:34 C'était un excellent scanner, l'un des meilleurs que j'ai vu.
06:44 Le tir de but !
06:45 Alexander !
06:48 Il accélère, il s'amène au centre,
06:49 il a une forte sensation.
06:51 Le tir de but !
06:53 Alexander !
06:56 Juste pour un jeu comme celui-là,
07:01 ça vaut le déplacement ici au Colisée des Bois-Frais.
07:05 Ça vaut le fait que vous soyez de bonheur à la maison
07:10 pour regarder la rencontre.
07:13 Et ça vous montre ce qu'est Alexander Degg.
07:17 Il a une panoplie de jeux.
07:21 À l'époque, Alexander Degg était un jeune jeune de 1993.
07:27 Il y avait un système où le meilleur de la ligue
07:30 devait choisir le meilleur joueur.
07:32 Et le draft.
07:34 À ce moment-là,
07:36 c'était les sénateurs d'Ottawa.
07:38 La Ligue de hockey nationale retourne à Ottawa.
07:41 Ils seront appelés les sénateurs.
07:44 Ils étaient pas mal ?
07:47 Ils ont fait les highlights ESPN de l'année.
07:50 C'était Andrew McBain qui tombait sur les escaliers du Colisée de la Chicago.
07:54 Ils étaient mauvais.
07:57 On avait une terrible saison.
07:59 On avait presque un record pour les futilités.
08:03 On a commencé à chercher les potentiels piquets.
08:09 L'année suivante, Alex était un super star canadien français.
08:16 On dirait qu'il avait le sens de la Ligue de hockey.
08:19 Il est plus rapide que Jean Béliveau.
08:21 Il était canadien.
08:23 On était au marché canadien.
08:28 On était à la capitale du Canada.
08:31 Alors Alex Degg était le meilleur pour ce que nous voulions trouver.
08:35 Et il était le joueur que nous voulions.
08:37 Il est un joueur de franchise.
08:39 Le genre de joueur qui peut assurer le futur de l'équipe,
08:42 sur et sur l'île.
08:45 Il a fini à la dernière minute pour se faire drafter.
08:46 San Jose et Ottawa étaient en troisième et en deuxième.
08:50 Il y avait des équipes qui disaient que la stratégie la plus propre,
08:53 car on ne va pas faire les playoffs, c'est de se battre.
08:56 Si on se bat, si on est en dernier, on a Alexander Degg.
08:59 Et donc, on avait cette course à la fin.
09:01 Donc, les citoyens d'Ottawa ont commencé à jouer beaucoup.
09:04 Ils se sont appelés les « Degg Cup ».
09:06 Ils ont joué tous les jours,
09:08 en disant où se trouvaient les stands.
09:10 Et ces stands, en Ottawa,
09:13 les meilleurs équipes se sont rendues beaucoup plus importantes
09:15 que les stands des meilleures équipes.
09:17 On ne voulait pas perdre.
09:19 C'était pas si mal que ça, mais on ne voulait pas perdre.
09:21 Ce concept était inévitablement n'a jamais été discuté.
09:26 En fait, quand la course à la fin a commencé,
09:29 j'ai appelé le président de la San Jose Sharks
09:33 et j'ai proposé un accord.
09:35 On va s'agir que l'équipe qui finit la deuxième dernière
09:40 soit la première à gagner.
09:41 Arc a totalement, complètement, me fait tomber.
09:43 Il a rapporté ça à la Ligue.
09:45 J'ai reçu un appel de la Ligue
09:47 en disant « ne discutez plus jamais sur ce sujet ».
09:51 Et j'ai concurré.
09:53 Depuis 32 jours, c'est une épreuve.
09:55 Les fans d'Ottawa veulent gagner,
09:57 mais attendent de perdre.
09:59 Mais ce soir, une chance de gagner par perdre.
10:01 Ils devraient perdre une première partie du match.
10:04 Il n'y a pas d'utilité.
10:06 C'est évident, le futur est Degg.
10:09 Il peut le voir, il le sait.
10:11 Perdez le match et c'est votre.
10:14 Votre futur est basiquement de jouer ce match.
10:16 Ils ont perdu 70 matchs.
10:24 Je ne peux même pas imaginer
10:26 jouer sur un équipe de hockey qui a perdu si souvent.
10:29 Et ce n'était pas tout à fait longtemps après
10:32 que vous êtes allé à une loterie de draft.
10:35 Le meilleur joueur de l'histoire
10:37 est Alexander Degg.
10:40 Wow.
10:43 Imaginez que vous lisez tout ça,
10:47 vous avez 18 ans,
10:49 et vous ne savez pas ce qui se passe,
10:51 vous ne savez pas votre mouvement,
10:53 vous ne savez pas comment vous devez vous défendre.
10:55 Ce n'est pas une tâche facile.
11:04 Nous sommes à l'extérieur du domicile d'Alexander Degg
11:06 à Laval, Québec, environ 25 kilomètres au nord de Montréal.
11:10 Pour un gars qui devrait être en train de sauter,
11:13 Degg semble remarquablement cool.
11:16 On espère qu'il sera choisi en premier
11:19 dans l'année prochaine.
11:21 J'ai toujours aimé entrer dans le domicile
11:23 de votre premier choix.
11:25 Vous apprendrez beaucoup sur la façon dont ils sont élevés
11:27 et la famille dont ils viennent.
11:29 Donc, Rick Bonas et moi sommes allés rencontrer Alex
11:31 et ses parents.
11:33 C'était la première fois
11:34 que nous avons vraiment rencontré des gens
11:36 de l'NHL.
11:38 Ils sont venus, nous étions tous en vêtements.
11:40 Nous avons été très heureux d'y aller.
11:44 Vous savez, Mr. et Mrs. Degg
11:46 étaient incroyablement gentils.
11:48 Alex était Alex.
11:50 Il avait cette personnalité tout de suite,
11:52 souriant, heureux,
11:54 il était amusant.
11:56 Il a dit quelques choses en français
11:59 et peut-être qu'on n'était pas sûrs qu'on comprenait,
12:02 mais on l'a fait.
12:03 J'ai beaucoup d'options devant moi,
12:05 donc je prendrai la bonne.
12:07 C'est pas un secret,
12:09 le Québec nordique aimerait l'avoir.
12:11 Et ils ont déjà dit qu'ils allaient trader un bundle pour l'obtenir.
12:13 Ils ont mis beaucoup de pression
12:15 pour signer ce contrat avant le drop,
12:17 car l'Ottawa était vraiment effrayée
12:19 qu'il ne s'était pas montré comme Eric Lindros.
12:21 Les Québécois nordiques sont très fiers
12:23 de choisir Eric Lindros.
12:25 Vous savez, c'était une situation incroyable.
12:27 Linros a simplement pris ce veste,
12:29 l'a drapé à son bras.
12:31 Il ne va pas le mettre,
12:32 il a fait ça parfaitement clair
12:34 aux Québécois nordiques.
12:36 Il a refusé.
12:38 Au Canada, avec les taxes élevées,
12:40 on est toujours inquiets
12:42 de l'intérêt des joueurs
12:44 pour être dans le marché.
12:46 Et j'ai posé la question à Pierre,
12:48 et il a été clair que si vous votez Alex,
12:50 il va venir.
12:52 Notre position était de ne pas attendre.
12:54 Nos fans étaient très excités.
12:56 Alex était bilingue,
12:58 beau,
13:00 et on a eu un bon résultat.
13:01 Apparemment,
13:03 les deux côtés ont d'accord,
13:05 en principe,
13:07 à un accord de cinq ans
13:09 qui vaut entre 10 et 14 millions de dollars.
13:11 Mais si Daigle travaille pour être
13:13 le joueur de la franchise qu'ils pensent qu'il sera,
13:15 il sera valable pour chaque centime.
13:17 Il n'était pas prêt
13:19 pour être mis dans cette position.
13:21 La prochaine chose que je sais,
13:23 c'est que je vais être drapé.
13:25 Qu'en penses-tu du drapeau
13:27 qui se déroule?
13:29 Ah!
13:30 J'espère être le numéro un.
13:32 C'est comme un mariage, en un sens.
13:34 Je pense qu'on va juste se laisser.
13:36 Je vais laisser Alex.
13:38 On parle à tout le monde,
13:40 on essaie de plaire à tout le monde.
13:42 On a hâte de te voir la prochaine saison, sir.
13:44 Ça va si vite
13:46 que ça devient un blur.
13:48 Ils ont mis Alex
13:51 et Alexander Daigle
13:53 dans un buggy avec Jean Belopo.
13:55 Les gens ont vraiment cru
13:58 que Alex venait.
13:59 Ils ont tous
14:01 crié et crié.
14:03 Un jeune homme a voulu
14:05 se faire photographier avec sa copine.
14:07 Beaucoup de jeunes de 18 et de 19 ans
14:09 sont ici.
14:11 Ils sont très excités
14:13 et avec notre public
14:15 de côte à côte
14:17 en Canada cet après-midi.
14:19 C'est un grand an pour chercher
14:21 un joueur de franchise, n'est-ce pas?
14:23 C'est certain.
14:26 On a eu un drapeau NBA
14:27 et un drapeau NFL.
14:29 Les joueurs prennent
14:31 leurs 21 ans.
14:33 Alexander Daigle,
14:35 il a joué au hockey de 4 ans
14:37 et maintenant il est prêt
14:39 pour être le numéro 1.
14:41 Le premier drapeau
14:43 dans le drapeau d'entrée
14:45 1993,
14:47 les sénateurs d'Ottawa
14:49 accueillent Alexander Daigle.
14:51 Daigle est le numéro 1
14:53 du consensus.
14:55 Il est incroyable.
14:56 Pas de questions sur ça.
14:58 On a pensé que c'était le jeune homme
15:01 qui pouvait construire
15:03 un équipe de hockey de la nation.
15:05 C'est une arme d'offensive explosif.
15:07 Alexander est fier aussi
15:09 et toute notre famille est très fière.
15:11 Il va commencer à jouer l'année prochaine
15:13 et il va faire bien.
15:15 C'est un grand jour pour nous.
15:17 Je savais que j'allais être le premier.
15:19 J'ai dit "comment je joue?"
15:21 J'ai l'air surpris
15:24 et je me suis dit "je vais jouer."
15:25 Les sénateurs d'Ottawa
15:27 accueillent Alexander Daigle.
15:29 Quelle journée mémorable.
15:33 J'étais plus jeune là-dessus.
15:35 Le rendez-vous avec l'équipe
15:38 était juste le début.
15:40 Puis, il était temps de rencontrer les médias.
15:42 Puis, il allait à quatre sessions de photos séparées.
15:44 Une prévision de ce qui se passe,
15:46 de la stardom
15:48 et enfin, une chance de se reposer
15:50 et de réfléchir à son jour de départ.
15:53 Quelqu'un va me chercher,
15:54 ma famille,
15:56 tout le monde qui me connaît.
15:58 C'est un grand sentiment.
16:00 Je travaille tous ces années pour venir ici
16:02 et je suis là, je suis le premier.
16:04 C'est incroyable.
16:06 Je me souviens,
16:11 j'avais son premier bonus d'enregistrement
16:13 qui coûtait 500 000 dollars.
16:15 J'ai appelé son bureau pour le donner.
16:17 J'ai dit "Alex, c'est beaucoup d'argent.
16:19 Que vas-tu faire avec ça?"
16:22 Il a donné à sa mère un véhicule.
16:23 Elle prenait le bus pour aller au travail chaque jour.
16:25 Donc, il fallait changer ce système.
16:27 On est allé acheter un véhicule.
16:29 Il a acheté ce beau Buick
16:31 et il a mis un gros bateau rouge sur le véhicule
16:33 et il a parqué le véhicule.
16:35 Je me souviens,
16:37 sur la pente et dans le parking,
16:39 sur le lit,
16:41 et ma mère se dit "Qui a parqué le véhicule
16:43 sur mon lit?"
16:45 Il dit "Ma mère"
16:47 et elle voit le gros bateau
16:49 et elle dit "Qu'est-ce que c'est que ça?"
16:51 "Qu'est-ce que c'est que ça?"
16:52 C'était très mignon.
16:54 J'ai dit "C'est bien.
16:56 Que vas-tu faire avec le reste?"
16:58 Il m'a dit "Je vais payer la mort de mes parents."
17:00 C'est quelque chose que j'ai toujours voulu faire.
17:02 On commençait la saison
17:04 avec le Midget.
17:06 Mais au Midget,
17:08 tu payes un premium pour jouer dans la ligue.
17:10 Donc, mes parents l'ont payé
17:12 mais ils ont oublié,
17:14 je voulais des skates nouveaux aussi,
17:16 je devais grandir.
17:18 Et ils n'avaient pas le moyen
17:20 de m'en aller et de me payer.
17:21 La première fois que j'ai payé,
17:23 j'ai payé la mort de mes parents.
17:25 J'avais 60 000 Canadiens
17:27 à l'époque.
17:29 J'ai acheté un véhicule.
17:31 C'était tout.
17:34 Je n'ai pas acheté de chose depuis longtemps.
17:36 Il me donne tout le bon stuff.
17:44 Plus tard,
17:46 le négatif va venir.
17:48 C'est le déjeuner.
17:49 Alexandre Daigle est arrivé.
17:53 Et tous les yeux le regardent.
17:55 Il est parti partout.
17:57 C'était inspirant.
17:59 Daigle est l'exclusive propriété des sénateurs.
18:01 Je pense que j'ai rencontré
18:03 chaque personne en Ottawa.
18:05 Pour l'aider,
18:07 le team l'entraîne dans les relations publiques
18:09 et travaille pour améliorer son anglais.
18:11 Je n'ai pas assez de mots
18:13 pour exprimer ce que je ressens.
18:15 Je ne sais pas comment
18:17 exprimer ce que je ressens.
18:18 Il était un enfant de 18 ans
18:20 quand il est arrivé ici.
18:22 Et bien sûr, il y a eu la controverse.
18:24 Pendant une session,
18:26 Alex a dit
18:28 "Personne ne se souvient de celui qui est en deuxième".
18:30 Mon approche,
18:32 j'étais super naïf.
18:34 Il y a toujours
18:36 une course en Montréal,
18:38 la course F1.
18:40 Je l'ai gagnée cette année.
18:42 Mon père me disait
18:44 "Le gars qui gagne en Montréal
18:46 n'est pas en deuxième".
18:47 De Peterborough à Chris Prater.
18:49 Je parlais l'un sur l'autre.
18:53 Je ne parlais pas d'une carrière.
18:55 Je ne...
18:57 Je ne pensais pas à mon réponse.
18:59 Et c'est ce que...
19:01 Ils ont pris cette ligne
19:03 et ils ont conduit pour toujours.
19:05 L'autre chose qui s'est passé,
19:07 une des entreprises de production de cartes de hockey
19:09 a mis en photo un homme en veste de soigneuse.
19:11 Tout d'abord, j'avais l'air génial.
19:13 J'étais serré.
19:15 J'avais des abdos à ce moment-là.
19:16 Mais je suis un gars très facile.
19:19 Je suis allé à la photo.
19:21 Je suis seul. Je n'ai aucun agent.
19:23 Personne ne fait de décisions.
19:25 Ils ont mis tous ces vêtements là-bas.
19:27 Je me suis dit "OK".
19:29 C'était drôle.
19:31 La pire décision jamais.
19:33 En tant que...
19:35 en étant pris sérieusement,
19:37 en les faisant rire,
19:39 c'était terrible.
19:41 C'était un crime.
19:44 Les gens étaient vraiment en colère.
19:45 J'étais très en colère.
19:49 Je ne sentais pas que ça avait mis Alex dans le bon sens.
19:52 C'est pas comme ça qu'on fait les choses dans la NHL.
19:55 Il n'y a pas de façon.
19:57 Alex ne s'est pas fait acter comme un joueur de hockey
19:59 quand il a dit "Personne ne se souvient de qui vient en deuxième".
20:01 Alex ne s'est pas fait acter comme un joueur de hockey de la NHL
20:03 quand il a habillé son veste de soigneuse.
20:05 Et encore aujourd'hui, 30 ans plus tard,
20:07 parfois je rencontre des gens et ils me parlent de ça.
20:09 Je me dis "Ah, sérieusement, mec ? Wow !"
20:12 J'ai beaucoup joué ce été.
20:14 "Oh, mec, qu'est-ce que je fais ?"
20:16 "C'est la fin de la course !"
20:21 "T'as gagné, je suis fini !"
20:26 Alexandre Degg est arrivé.
20:29 Et tous les yeux le regardent.
20:31 Je suis juste un peu nerveux,
20:33 parce que c'est les pros.
20:35 La vraie pression va venir
20:37 quand il essaie de réussir les expectations
20:39 d'un équipe en désespérance de talent
20:41 d'une ville en désespérance d'un super star.
20:42 Le hockey est tellement amusant.
20:46 Et quand tu as une personne
20:48 que tu veux croire et que tu chantes pour elle,
20:50 c'est comme "Oh mon Dieu, oh mon Dieu !"
20:52 Et il est gentil, il a ce grand sourire,
20:54 il parle français et anglais.
20:56 Les gens l'attendaient à gagner 50 buts la première saison.
20:58 La franchise a essayé de se mélanger
21:00 avec les vétérans de scrimmage.
21:02 Mais ce n'est plus possible.
21:04 Les expectations étaient...
21:06 Pour les sénateurs de l'Ottawa,
21:08 on va voir le début d'Alexandre Degg.
21:10 Et ils se préoccupent de leur avenir
21:11 sur ce jeune homme.
21:13 Je dis toujours que ce n'est jamais possible
21:15 de résoudre des problèmes,
21:17 c'est ce que tu as attendu.
21:19 Pour moi, c'était "Est-ce que je suis bon
21:21 pour jouer dans cette ligue ?"
21:23 Le premier mois,
21:28 j'ai eu l'un de mes meilleurs mois
21:30 de ma vie dans la ligue.
21:32 Il est à un rythme maintenant
21:34 pour dépasser Wayne Gretzky, Mario Lemieux
21:36 et Eric Lindros
21:39 pour les premières saisons
21:40 de la Ligue nationale.
21:42 Il y a ses parents
21:47 qui se trouvent ici.
21:49 Ça doit être un délice spécial.
22:08 Ils ont gagné !
22:09 Les sénateurs d'Ottawa
22:11 ont battu les Canadiens de Montréal
22:13 sur un but d'overtime.
22:15 Leur premier but
22:17 de la Ligue nationale.
22:19 C'est comme la grande fête.
22:21 Je suis allé à la Ligue nationale,
22:23 c'est comme mon premier match dans la Ligue.
22:25 Pour moi, c'est tellement grand.
22:27 Je me sens bien,
22:29 c'est une sensation formidable.
22:31 J'ai compris vraiment qu'il jouait dans la Ligue nationale.
22:33 Merci beaucoup.
22:35 Bonne fin de match.
22:37 Merci. De retour à Claude et à Gilles, messieurs.
22:39 C'est une bonne réponse.
22:43 C'est là que j'ai réalisé
22:47 que mon fils jouait dans la Ligue nationale.
22:49 Au cours des années,
22:55 il y a un ou deux
22:57 joueurs généraux
23:00 qui sont plus de 15 ans
23:01 et qui sont si impactifs.
23:03 Alex n'était pas prêt
23:05 pour être ce joueur
23:07 et pour aller dans une organisation comme celle-ci.
23:09 Au-delà d'Alexis Yashin et d'Alexandre Degg,
23:11 Ottawa n'a pas eu de joueurs
23:13 pour mettre le pied dans le nez.
23:15 Entre eux, les deux ont 27 buts,
23:17 autant que les 11 restants avancés.
23:19 Nous n'avons pas eu la profondeur.
23:21 Et comme résultat,
23:23 il a été exposé à des match-ups plus difficiles.
23:25 Nous n'avons pas eu le mécanisme de soutien
23:27 pour aider à le gérer.
23:29 Il a été très efficace
23:30 et nous avons pu lui dire
23:32 comment ça se fait,
23:34 comment ça fonctionne.
23:36 Quand Crosby a été élu par les Pinguins,
23:38 il a vécu avec Mario Lemieux pendant des années.
23:40 Alex n'a pas eu ça.
23:42 Ça aurait fait une grande différence.
23:44 Ils ont perdu 61 matchs cet an.
23:46 Il a donc eu 20 buts.
23:48 Vous vous demandez
23:50 si c'était impressionnant.
23:52 Mais parce qu'il n'avait pas eu 50 buts
23:54 et 100 points,
23:56 il a été marqué
23:58 par les expectations de la salle de match.
23:59 Et le but est sorti.
24:01 Nous pensons que le cours le plus prudent
24:03 est de mettre les choses en place.
24:05 Ça a fait le vent.
24:07 Les autres équipes
24:09 ne sont pas aussi enthousiastes
24:11 de l'entreprise d'Alex
24:13 qu'on l'est.
24:15 Ils disent que c'est trop cher
24:17 pour payer des millions
24:19 à une vente improvisée.
24:21 Il y a deux ans,
24:23 le premier but a eu 475 000 $ par an.
24:25 Le but de 1993 a eu cinq fois plus.
24:27 On ne s'est pas imaginé qu'ils allaient vous faire un but.
24:28 Ça a mis des chocs sur l'ensemble
24:30 du système de hockey.
24:32 Ça a fait des comptes salariés
24:34 sur les contrats d'entrée.
24:36 Il est devenu le gros Alex.
24:38 C'est un objectif pour vous,
24:40 c'est sûr.
24:42 Ils ont dit qu'il avait 37 902 $
24:44 par match.
24:46 Ça correspond à 12 634 $
24:48 par période.
24:50 Il a l'air bien,
24:52 mais il n'est pas bien
24:54 sur la terre.
24:56 Le premier but de l'équipe
24:57 en hockey.
24:59 On a fini la dernière fois
25:01 en Ligue 1.
25:03 Alex a été le scapegoat.
25:05 C'était le visage.
25:07 Ottawa est une ville bilingue.
25:09 Qui va faire l'interview française
25:11 après un match ?
25:13 C'est moi.
25:15 Qui va être l'anglais ?
25:17 C'est moi.
25:19 Vous serez toujours là.
25:21 Vous serez le premier à être critiqué.
25:23 Pourquoi les sénateurs ont eu des problèmes
25:25 avec vous ?
25:26 Vous avez fait mieux que vous.
25:28 Vous imaginez répondre à ces questions
25:30 en anglais,
25:32 puis vous vous en rendez compte
25:34 comment il les a répondu,
25:36 puis vous avez dû les répondre
25:38 en français.
25:40 Vous parlez de nouveau et de nouveau,
25:42 à la fois plus que tout le monde,
25:44 sur la mauvaise façon
25:46 que vous et vos amis vous étiez ce soir.
25:48 Il y a Dick.
25:50 Il tire et il ne fait pas le tir.
25:52 C'est incroyable comment ça se passe
25:54 en tant qu'acteur.
25:55 Je me souviens qu'Alex avait été en score
25:57 et je suis dans la foule
25:59 et il y a 20 000 personnes.
26:01 Alex a eu le bâton.
26:03 Je me suis dit "ouh, ouh, ouh".
26:05 "Ouch, ça m'a fait mal"
26:07 tout de suite.
26:09 Il s'est fait enlevé le bâton.
26:11 Les fans sont tous derrière lui.
26:13 Il n'a pas de place à respirer.
26:15 On est juste en train de marcher
26:17 et je vois des gens marcher vers nous.
26:19 On doit continuer à marcher
26:21 sinon on va se faire enchaîner.
26:23 Vous avez pas encore plu.
26:24 Oui, j'ai du plaisir à faire ce que je joue.
26:26 Tout le monde me dérange
26:31 et tout ça.
26:33 Je n'aime pas jouer au hockey.
26:35 Quand tu n'as pas de plaisir,
26:37 tu quittes le hockey.
26:39 [Bruits de match]
26:54 Il a brisé les deux portes.
26:57 C'était le fin de ma saison.
27:00 Il a le bras gauche
27:02 et il a beaucoup de mal.
27:07 Il faut beaucoup de temps pour être un bon joueur
27:09 et un joueur de bonne qualité
27:11 et un joueur d'impact.
27:13 La plupart des joueurs de l'impact sont 18, 19 ou 20 ans.
27:16 Tu apprends de l'expérience dans la ligue
27:19 ce qu'il te faut pour devenir un succès.
27:22 Ça m'a pris un moment.
27:24 Pas un moment, mais des tests et erreurs.
27:27 Après ça, je suis rentré.
27:29 La dédication était toujours au-dessus de tout le monde.
27:36 Tout le monde
27:37 avait des paroles
27:39 et disait que c'était le problème.
27:41 Peut-être qu'il y a plus à ça.
27:44 Les joueurs de hockey jouent au hockey,
28:00 mais ils ont beaucoup de temps pour penser.
28:03 Dans ces moments morts,
28:05 on pense à des choses.
28:07 Je pense que les gens qui sont les meilleurs
28:11 à ce qu'ils font,
28:13 il y a toujours ce genre de plaisir et de jeu
28:16 qui se passe avec eux.
28:18 C'est pourquoi ils sont si bons à ce qu'ils font.
28:20 Parce que ça ne se sent pas comme un travail
28:22 et ils veulent apparaître.
28:24 À un moment donné,
28:26 ce processus ne devenait pas plaisir pour Alex.
28:31 Oh, il l'a fait !
28:32 Il l'a battu à la centrale de l'ice
28:34 et il l'a battu le lendemain.
28:36 Quand on n'est pas habitué à lire les papiers
28:39 et à recevoir la couverture de TV,
28:42 et maintenant on peut comprendre et regarder et voir,
28:45 oui, il y a beaucoup de négatifs qui se passent dans la tête.
28:49 Je ne pense pas que c'est sain.
28:51 Quand ça a été trop dur pour lui sur l'ice,
28:53 on regarde à l'échantillon.
28:55 Peut-être que la dédication n'était pas là tôt.
28:58 Parce que mes stats étaient pas assez bonnes,
29:00 la dédication est devenue le plus important.
29:02 C'est une des choses qui m'intéresse au fait que
29:04 Digg n'ait pas compétit à certains moments.
29:06 Alex disait qu'il était intéressé à la film et des choses comme ça.
29:08 J'ai entendu partout que
29:10 tu voudrais devenir un comique en stand-up.
29:12 Quoi ?
29:14 Tu es intéressé à quelque chose d'autre que le hockey ?
29:17 Tu es malade ?
29:19 Alors est-ce que ton vie sociale est un peu une distraction ?
29:21 Ma vie sociale ?
29:23 Oui, je veux dire, tu étais jeune,
29:25 tu avais beaucoup d'argent,
29:27 tu étais un mec bien.
29:28 La réputation suivait certainement lui.
29:31 Non, sérieusement, tu crois que...
29:33 Non, sérieusement !
29:35 Je suis sérieux !
29:37 Beaucoup de gens disent
29:39 que Glitter Boy a beaucoup d'argent,
29:41 qu'il est un mec bien.
29:43 Il n'est pas sérieux sur le sport
29:45 parce que tout vient
29:47 très facilement à lui.
29:49 Mais ça ne l'est pas vraiment.
29:51 Beaucoup de fois, quand je regarde ces interviews
29:53 et la tape,
29:56 c'est des journalistes
29:57 qui m'ont mis au point
29:59 et les gens qui regardent ça,
30:01 ils pensent que je veux me faire tirer
30:03 ou que c'est un moment difficile.
30:05 Ce n'est pas le cas.
30:07 C'est juste difficile pour moi
30:09 d'expliquer à un journaliste
30:11 qui vient et qui essaie de trouver
30:13 une raison pour laquelle ma performance
30:15 n'est pas ce qui m'attendait
30:17 quand j'ai été drafté au premier tour.
30:19 Et en même temps, je dois me rendre très triste,
30:21 mais je vis une belle vie.
30:23 Donc, il a trouvé la bonne remède.
30:25 Mais cette remède n'était pas acceptée à l'époque.
30:27 On a senti intérieurement
30:29 qu'il n'allait jamais mettre les expectations des fans.
30:31 C'est mieux pour nous et mieux pour lui
30:33 si il s'est déplacé et a eu un nouveau début
30:35 quelque part d'autre.
30:37 Il m'a demandé si je voulais rester à Ottawa
30:39 et je lui ai dit oui,
30:41 mais je ne pensais pas que j'étais si convaincu.
30:43 Ça ne m'a pas pris un mois
30:46 et j'ai été traité.
30:48 La volée est venue hier
30:50 au port international de Philadelphie
30:52 de la capitale du Canada
30:54 et j'ai reçu avec lui
30:55 Alexandre Day.
30:57 J'étais très heureux.
30:59 Je voulais vraiment aller aux États-Unis
31:01 et ne pas vivre sous le microscope.
31:03 La récolte,
31:05 c'était la première fois que j'ai été traité
31:07 en Ottawa.
31:09 Je suis venu à la volée
31:11 et j'ai eu une liste de souhaits.
31:13 Les fans espèrent sans pression
31:15 qu'il va se débloquer
31:17 dans le joueur qu'ils pensent qu'il peut.
31:19 Pour Day, il a fait un débat !
31:21 Il va y aller !
31:23 Alexandre Day !
31:24 Le premier but du joueur
31:26 est un gagnant du match !
31:28 C'est un équipe qui a gagné.
31:30 On a Lin Ross, Brandon Moore,
31:32 Claire, et beaucoup de stars.
31:34 Alexandre Day
31:36 a fait un débat !
31:38 Cylinder
31:40 et il l'a fait !
31:42 Alexandre Day !
31:44 C'est la vitesse de Day !
31:46 Day se déplace !
31:48 Cylinder, devant, score !
31:50 C'est le but !
31:52 C'est un débat !
31:53 Un coup de poing pour Day !
31:55 J'ai eu un débloqué
31:57 et j'ai touché la barre.
31:59 Je n'ai pas pu faire de mal.
32:01 C'est Day !
32:03 Il est fou ou quoi ?
32:05 Il a pleuré !
32:07 C'était très amicable,
32:09 toujours ouvert,
32:11 prêt à parler à tout le monde.
32:13 Ils t'ont fait faire
32:15 ce show de télévision
32:17 où tu as été invité
32:19 à tous ces shows de Las Vegas.
32:21 Ils m'ont appelé tout le temps.
32:22 "T'es sérieux ?"
32:24 Est-ce que c'est ce genre de chose que tu aimes faire ?
32:26 Une carrière dans Hollywood ?
32:28 Un entreprise ?
32:31 Je peux vivre là-bas car j'ai le monnaie.
32:33 Il est modeste !
32:36 Je te le dis !
32:38 C'était un bon moment.
32:40 Il a pris le pression
32:42 et il a joué le jeu.
32:44 Il est devenu un vrai star !
32:46 Je suis très fier de moi-même.
32:48 Beaucoup de bons athlètes
32:50 n'ont pas l'habitude de se détracter.
32:51 Alex n'a pas l'habitude
32:53 de se détracter.
32:55 Tu disais que tu as passé un bon été en trainant.
32:58 Tu as passé un bon été en général ?
33:00 Oui, c'était bien.
33:02 Je vous ai manqué !
33:04 Mon train de Thok
33:06 s'est perdu là-bas pour un moment.
33:08 Tout d'un coup, je me suis rendu compte
33:10 de la plage et des gardiens de vie.
33:12 Il en a besoin !
33:15 Je pense que oui !
33:17 Il y a eu un rumeur
33:19 qui est sorti.
33:20 C'était un peu l'imaginaire
33:22 d'un joueur de hockey
33:24 qui date quelqu'un de ce niveau.
33:26 C'était la beauté
33:28 de ne pas avoir de médias sociaux.
33:30 Il n'y a pas de preuves
33:33 et je n'ai pas besoin de parler de ça.
33:35 Je ne parle pas !
33:37 Au camp de train,
33:39 Bob Clark a été dénoncé
33:41 par rapport à la forme que tu as reçue.
33:43 C'était un bon assessment de la GF ?
33:45 Je ne pense pas que c'était bon.
33:48 Il était un type cool
33:49 et il pensait que l'Allemagne
33:51 n'était pas adéquate pour un jeune joueur
33:53 pour s'entraîner et s'amuser.
33:55 C'était son point de vue.
33:57 Je ne demanderai pas à personne
33:59 ce que je devrais faire
34:01 et où je devrais vivre.
34:03 Je n'ai pas pu écouter
34:05 quelqu'un sur ce sujet.
34:07 J'ai eu un bon début de saison
34:09 et Roger Nielsen,
34:11 le coach de la GF,
34:13 m'a appelé et m'a dit
34:15 "Alex, tu as aimé la saison
34:17 et tu es le meilleur de tous les temps."
34:18 "Vraiment ? Quoi ?"
34:20 Il m'a dit "Je vais te faire un joueur défensif."
34:22 Je pensais que c'était une blague au début.
34:24 Je lui ai dit "Ecoute Roger,
34:26 j'ai eu 26 points il y a deux ans,
34:28 faisons-le cette année, je vais faire 30."
34:30 Il m'a dit "Non, tu ne le feras pas.
34:32 Ça ne va pas se passer.
34:34 Tu vas être un joueur défensif
34:36 ou tu ne vas pas jouer."
34:38 Je lui ai dit "Roger, tu fais ce que tu dois faire."
34:40 "Quoi qu'il en soit."
34:42 Et je suis parti.
34:44 C'est quelque chose que nous faisons
34:46 pour que les jeunes qui ont réussi quelque chose
34:47 à l'âge de 22 ou 23 ans soient arrivés.
34:49 Et une fois arrivé,
34:51 tu es comme si tu n'étais plus là.
34:53 Si tu veux être à ce niveau,
34:55 tu dois être prêt à faire ces sacrifices.
34:59 Tu dois tout donner
35:02 dans chaque aspect de ta vie.
35:04 Eric Lindros,
35:09 c'est le gars que j'ai vu maintenant
35:11 et pendant tous les années que je joue,
35:15 qui aime le jeu le plus.
35:16 Quand il est arrivé au Hall of Fame,
35:20 j'ai envoyé un email à lui.
35:22 "Dis-lui comment j'ai senti
35:25 en jouant avec lui."
35:27 Il était en train de pratiquer comme il jouait.
35:29 Il était tout en dehors
35:31 et presque tous les joueurs.
35:33 Il était tout à l'intérieur,
35:35 tout le temps.
35:37 Je me souviens, une fois,
35:39 on faisait des courses pour le puck.
35:41 J'ai eu l'impression que je vais gagner cette course
35:44 et je l'ai gagné.
35:45 J'ai battu lui une fois.
35:47 La deuxième fois que j'ai battu lui,
35:49 j'ai reçu un coup de poing de lui.
35:51 Je me suis dit que ce gars était sérieux.
35:53 Il l'a pris au premier degré.
35:55 Il ne peut pas se faire de la merde avec ce gars.
35:57 Pour moi, en le regardant,
36:00 la façon dont il jouait,
36:02 la façon dont il l'a aimé,
36:04 la façon dont il s'est engagé,
36:06 la façon dont il a dédié sa vie
36:08 à l'espoir,
36:10 c'était assez incroyable.
36:13 Est-ce que je devrais me dédier autant ?
36:14 100 %.
36:16 C'est sûr.
36:18 C'est sûr.
36:20 Est-ce que tu as un moment particulier
36:22 où tu te dis que c'est là
36:24 que je n'avais pas l'épreuve ?
36:26 Oui, c'était au Midget.
36:28 C'était la dernière fois
36:30 que je n'avais pas de mal à faire.
36:32 Le hockey était ma priorité principale.
36:34 J'ai réussi à le leader
36:36 et à scorer.
36:38 J'ai scoré 50 buts.
36:40 Et ce 50 fut toujours mon numéro que je voulais atteindre.
36:42 Je ne sais pas ce qui s'est passé.
36:43 J'étais comme,
36:45 dans mon petit cerveau de 15 ans,
36:47 je me demandais ce que je ferais d'après.
36:49 Je n'ai jamais vraiment récapitulé ça.
36:53 Maintenant,
36:57 ils ont un psychologue de sport et tout ça.
36:59 Je pense que c'est incroyable.
37:01 Mais il y a 30 ans, je ne pense pas.
37:03 Tu n'as pas que tu t'es défendu d'en parler.
37:05 C'est sûr.
37:07 Tu ne pouvais pas parler qu'il fait une déprime
37:09 ou n'importe quoi.
37:11 C'est une grosse différence dans ma carrière.
37:12 Définitive.
37:14 Et nous autres, les parents,
37:16 qu'est-ce que tu veux qu'on fasse?
37:18 On est comme menottés.
37:21 Le Drafthouse
37:22 est venu il y a un an et demi,
37:24 et il a passé par un médecin
37:26 pour un burn-out
37:28 ou n'importe quoi.
37:30 Ce n'était pas un bon look pour un jeune enfant.
37:34 Tu vois un psychologue?
37:36 Tu vois quelqu'un?
37:38 Qu'est-ce qui te dérange?
37:40 Tu es le premier à gagner.
37:42 La combinaison de ce but de gagner 50,
37:44 de devenir le premier à gagner,
37:46 depuis là, il a pensé qu'il allait arriver.
37:49 "C'est comme ça, je vais bien."
37:50 Tu vois?
37:52 Seul lui peut probablement y répondre aujourd'hui.
37:54 Je n'ai jamais récapitulé l'église que j'avais.
37:56 Quand ça s'est passé à 15 ans,
37:59 mes églises sont parties.
38:01 Et quand tu perds cette église,
38:03 tu es fini.
38:05 Quand tu grosses et que tu arrives à l'NHL,
38:08 c'est génial, je suis très excité,
38:10 mais quand tu as ce talent spécial,
38:18 tu...
38:19 Tu...
38:32 à l'intérieur, tu ne peux pas le pousser
38:34 de la manière dont il devrait être poussé.
38:36 C'est super triste.
38:38 Je me souviens toujours, il y avait une chanson.
38:43 Il y avait un film et une chanson que j'ai vu.
38:46 Une, c'était "Good Will Hunting".
38:49 Regarde, tu as quelque chose que nous n'avons pas.
38:52 Oh, viens.
38:54 Et je suis allé à Philly, j'ai vu un film.
38:56 Je me souviens, je suis allé le voir seul.
38:58 Pourquoi est-ce que c'est toujours ça?
39:00 Je m'en fous, je m'en fous.
39:02 Non, non, non, non, non.
39:04 Tu ne t'en fous pas.
39:06 Tu m'en fous.
39:08 Parce que demain, je vais me réveiller et j'aurai 50.
39:11 Et je vais toujours faire de la merde.
39:15 C'est bon, c'est bon.
39:16 Tu es en train de gagner un ticket de loterie.
39:18 Tu es trop de merde.
39:21 Tu es trop de merde.
39:23 Et c'est de la merde.
39:25 Parce que je ferais n'importe quoi pour avoir ce que tu as.
39:30 Même avec n'importe qui d'entre ces gars.
39:32 Et ça m'a vraiment fait pauser.
39:37 Et des années plus tard, il y avait une chanson de Eminem.
39:40 "You Have One Chance".
39:44 Et je suis allé là.
39:46 Tu ne te forces pas à le faire.
39:49 Si tu te forces, ça ne va pas fonctionner.
39:51 C'est dans toi.
39:53 Et c'est tout.
39:55 Ma carrière avec Philly est terminée.
39:58 Ils m'ont finalement traité au Tampa, le meilleur équipe de la Ligue.
40:02 Ça n'a pas duré longtemps.
40:04 Alexander Day, un top overall, qu'il a choisi il y a 5 ans,
40:07 a traité aux Rangers de Tampa pour des considérations futures.
40:12 Il est arrivé et a joué très bien pour nous.
40:15 Je ne me souviens plus de jouer où il allait sur l'ice,
40:17 il a traversé le trafic, et quelqu'un a fait un pas terrible.
40:20 Il l'a touché avec sa main, il l'a tiré autour,
40:22 il l'a mis de l'arrière sur un bâton, il a réussi.
40:24 Il tire, il l'a tiré !
40:26 Alexander Day !
40:29 C'était un bon but.
40:31 Un mauvais pas, mais, putain.
40:33 Mais, McLean, qu'est-ce que c'est ?
40:35 On fait des choses sur l'ice, où tu vois juste un instant.
40:38 Wow, il y a seulement quelques gens que j'ai vu qui ont pu faire ce qu'il a fait.
40:42 Quand il n'a pas fait ça, il était un joueur très frustrant.
40:46 Je pense qu'il en avait assez, il était physiquement et mentalement fatigué.
40:50 Les Rangers se battaient pour leur vie de playoff.
40:53 Il y a peur dans leur loge, et leur leader sans peur,
40:57 le coach John Muckler, dit que c'est ok.
40:59 John Muckler est venu pour un rendez-vous.
41:02 Il est passé dans la salle, dans les superstars.
41:05 Qu'est-ce que ça signifie pour faire le playoff ?
41:07 On vous attend pour avoir plus d'émotions.
41:10 La plupart des gars, c'était comme le playoff de New York, les fans, etc.
41:14 Et, de la bleue, Muckler m'a demandé, "Dagle, qu'est-ce que c'est pour toi ?"
41:18 Je suis assis à l'arrière, juste...
41:21 Tu ne peux jamais me voir.
41:24 Et je l'ai fait, je lui ai dit, "Ah, ça pourrait signifier un nouveau contrat."
41:28 Erreur de réponse !
41:30 "Bien, John, avec tout le respect, si tu le regardes,
41:35 si tu ne fais pas le playoff, on va tous être morts."
41:37 Encore erreur de réponse !
41:39 Et il a quitté la salle.
41:41 Évidemment, je ne pensais pas qu'il jouait bien.
41:44 Et c'est tout ce que je veux dire.
41:46 C'était mon dernier match, et je n'ai jamais joué pour les Rangers.
41:50 J'avais 25 ans, je n'avais pas de commité,
41:54 je n'avais pas d'offres, je voulais vraiment faire des choses différemment,
41:58 et je n'avais pas manqué de la hockey.
42:02 Et je me suis dit, "C'est un signe, prenons une pause."
42:07 Je pense que la vie va au-dessus,
42:25 et il y a beaucoup de courbes là-bas,
42:28 et il n'y a pas de bleu.
42:30 Il y a un bleu.
42:31 Comment tu te fais de ça ?
42:34 Oui, ça peut être la douleur,
42:36 mais c'est mieux la douleur avant la mort, que la mort en douleur.
42:39 Tu sais, je suis comme ça, je vis dans le moment.
42:46 On voyage à Boston, on a le bus, on a le rainier,
42:50 les skates, les skates de nouveau, ok, super.
42:52 Tu ne vois pas la grande picture du fond.
42:59 C'est très cher pour mon cœur, les gens ne croient pas que j'aime le jeu,
43:02 mais non, j'aime le jeu.
43:04 J'ai joué pendant tellement d'années, j'ai eu de bonnes mémories,
43:08 et ça a fait ma vie, et j'arrive à un point où je suis juste en train de grandir,
43:12 juste, tu sais, faire les choses que les enfants faisaient,
43:16 et je n'ai jamais fait ça.
43:19 Pour moi, c'était plus, ok, voyons,
43:23 on va se passer du bonheur, on va ne pas se faire de la douleur dans le monde.
43:27 C'est ça, c'est ça, c'est ça.
43:30 Au début, c'était super amusant, mais après, tu vois, tu te regardes, tu sais,
43:33 qu'est-ce que je fais ?
43:35 J'ai commencé à jouer dans la Bar League à L.A.
43:38 et c'était super compétitif.
43:41 C'est là que le processus de le manquer et d'avoir une direction,
43:46 une direction dans la vie, arrive.
43:48 Je pense que quand tu es en train de le trapper, tu ne le vois pas,
43:52 tu ne vois pas combien tu es génial, ou, tu sais, quel type de réalisation tu as,
43:57 tu le fais.
43:59 Michael, ouais !
44:01 Parfois, c'est ton travail, donc tu te sens comme si tu étais en train de le trapper,
44:10 mais c'est une chose incroyable à faire.
44:13 En fait, on s'est assis ensemble à un de ces jeux pour l'amusement,
44:18 et sur la table, et il a dit, je veux te parler dans la salle de bain après les Jeux.
44:24 J'ai dit, ouais.
44:25 On s'est assis ensemble et il m'a dit, tu sais quoi ?
44:27 Je veux que tu reviennes.
44:29 Je me suis dit, tu es sérieux, Dego ?
44:31 Il m'a dit, non, je le suis.
44:33 Mario Lemieux était là, en fait, en train de travailler.
44:38 Alex a mentionné qu'il voulait revenir, et ils lui ont donné une chance.
44:43 J'ai beaucoup de confiance en moi-même,
44:45 donc je savais que si j'avais l'opportunité, je ferais bien,
44:49 et je n'ai jamais pas fait un coup de cul.
44:52 Il était très déterminé, et quand Alex a mis son esprit dans quelque chose,
44:55 et il était très stupeur, et il avait le focus, il a fait l'équipe.
44:57 Je veux jouer, je veux s'amuser, je veux m'amuser, c'est un super jeu, c'est une super vie,
45:01 et j'ai fait le meilleur de moi.
45:03 J'ai été envoyé, mais c'était une bonne chose pour moi.
45:05 J'ai mes jambes envers.
45:07 Deg est un maître à la courte main, regarde-le, il vole là-haut.
45:10 J'ai eu du fun.
45:12 Deg s'envole, tire, et il l'a !
45:14 Un coup de coup de feu d'Alexander Deg !
45:19 L'année suivante, Jacques m'a donné une chance,
45:21 et je suis allé à l'entraînement, et j'ai mis un contrat,
45:23 et j'ai eu la meilleure saison de ma vie.
45:26 Il a 18 buts, et oubliez combien il a tiré.
45:33 Alexander Deg a sa passion pour le jeu.
45:36 La deuxième fois, il était un peu plus,
45:40 "Voici qui je suis, et si vous n'aimez pas, c'est trop mal."
45:43 Je ne me sentais pas comme un "faire ou arrêter" si je jouais bien ou pas,
45:48 mais c'était juste une partie de l'équipe, et c'était "Ok, fais ton travail."
45:50 Un bon travail par Deg, le voir grandir comme joueur et comme homme,
45:54 ça vous fait vraiment fière.
45:56 Et regardez-y, pendant que vous avez eu le premier but, il a tiré son 19ème.
45:59 Deg ! 27 secondes !
46:02 C'est un bon coup de feu d'Alexander Deg !
46:04 Il l'a !
46:06 Il a tiré son 20ème but de la saison.
46:08 Donc immédiatement, on a eu une bonne saison,
46:10 on a eu 20 buts, une année incroyable,
46:12 on a hâte d'un nouveau début,
46:16 on a hâte de continuer ce truc,
46:18 et puis on a eu un bon but, et on a perdu un an.
46:21 J'ai été approché pour aller en Europe,
46:24 et ma copine de la même époque qui était ma femme,
46:27 elle m'a dit "oui, essayons ça, ça semble génial."
46:31 Je ne savais pas ce que j'étais en train de faire,
46:33 le seul truc que je savais, c'est que j'étais en retard pour deux ans,
46:35 et que je vais en Suisse.
46:37 Je me souviens de lui me conduire dans cette tempête,
46:45 et on a passé la nuit devant un restaurant,
46:46 on avait 3 pieds de neige,
46:48 et on est en train de conduire sur une route
46:50 qui a une piste de neige sur les deux côtés,
46:53 et on est dans un hatchback de club,
46:57 avec des poissons qui s'éloignent de tout le endroit,
46:59 et il n'y avait pas de chausson, super nerveux,
47:01 et Alex était juste devant,
47:03 super calme, une main sur la roue,
47:05 complètement relaxé,
47:07 et je me souviens de penser
47:09 que si ce n'était pas indicatif de sa situation,
47:13 à la place de ce qu'il était il y a 5 ans, 10 ans,
47:15 je ne sais pas ce que c'est,
47:17 il était juste tellement plus confortable là-bas.
47:20 C'est une vie différente,
47:25 et c'est une façon différente d'approcher l'hockey,
47:28 que j'ai vraiment aimé.
47:30 Jouer dans la Ligue des hockeys nationale, voyager tout le temps,
47:32 si vous n'avez pas une certaine mentalité,
47:34 ça va vraiment vous dépasser,
47:37 et la Ligue Suisse était le contraire de ça.
47:42 Tu te lèves,
47:43 et tu joues ton jeu et tu rentres à la maison.
47:46 Il n'y a pas de gros processus dans le jeu.
47:50 Je suis tellement content que je l'ai fait,
47:52 et on a commencé une famille,
47:54 c'est incroyable, je ne pouvais pas demander plus.
47:56 Je me souviens de marcher dans cette arène,
47:59 la première nuit, la première fois qu'il touche le puck,
48:01 il prend le puck et bam, il est parti.
48:03 J'ai été respecté tout de suite,
48:05 et j'ai eu un bon voyage depuis.
48:07 Je suis très content de m'être rencontré avec lui,
48:10 et de pouvoir jouer avec lui.
48:11 On a gagné deux championnats, c'était incroyable.
48:19 Dans mon histoire de magazine,
48:26 les récits sont toujours
48:28 "C'est une longue route de bon à bon".
48:30 Je pense que Alex est arrivé à un point
48:34 où il a pu regarder sa vie
48:37 et dire que ça ne pouvait pas être exactement
48:38 ce que tout le monde voulait que ce soit,
48:40 mais c'était toujours très bien.
48:42 Pre-game, hein?
48:48 Maintenant, je suis en train de me faire un conseil,
48:51 de me faire un conseil pour mon fils,
48:53 et ça me rappelle la période où j'étais en train de faire un conseil pour mon père,
48:55 et mon père me parlait de la vie,
48:57 de la partie, et toujours dans un ton positif,
48:59 et toujours en train de regarder vers le futur.
49:02 Si je pouvais apprendre cette leçon à mes enfants,
49:06 tout serait vraiment vrai.
49:08 C'est de l'hockey, c'est de la pratique de football,
49:13 c'est un jeu de scoole,
49:15 c'est ce que tout ça s'agit.
49:17 C'est une bonne vie.
49:23 C'est une bonne vie.
49:24 Très, très fier.
49:31 Disons que moi, je l'ai suivi de la tombe,
49:36 ben du novice,
49:38 aller jusqu'à la Ligue nationale.
49:40 Moi, je pense que ça a tout le temps bien été.
49:44 Ça aurait peut-être pu aller mieux,
49:46 ça aurait peut-être pu aller moins bien,
49:48 mais ça a très bien été.
49:51 Mon hockey comme père, je pense qu'il est parfait.
49:53 Il serait peut-être mieux que moi.
49:55 Oui!
49:58 Mon hockey comme père, parfait.
50:00 Félicitations.
50:02 Oui, je l'ai vraiment apprécié.
50:11 Je dois admettre, il y a beaucoup plus de positif
50:15 que je ne pensais.
50:17 Quand je le regarde, je me dis,
50:20 c'est pas si mal.
50:21 Et c'était la vue que j'avais.
50:25 Merci, mais...
50:27 Je dois y aller, mon ami.
50:29 J'ai aimé.
50:31 C'est à moi de prendre.
50:34 À l'école
50:36 On s'appelait vraiment bien,
50:59 je me souviens tout de paix.
51:02 Quand je voyage, c'est pas grave.
51:03 Tout va toujours prendre super bien place dans ma vie.
51:06 Merci beaucoup.
51:09 Merci.
51:11 Merci.
51:13 C'est un peu comme ça.
51:15 C'est un peu comme ça.
51:17 C'est un peu comme ça.
51:19 Merci.
51:20 Merci.
51:22 Merci.
51:24 Merci.
51:26 Merci.
51:28 Merci.
51:30 Merci.
51:31 Merci.
51:32 Merci.
51:33 Merci.
51:35 Merci.
51:37 Merci.
51:38 [Musique]

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