Dans une interview exclusive accordée à BFMTV, Piotr Tolstoï le vice-président de la Douma, met en garde la France et Emmanuel Macron sur l'envoi de soldats français sur le sol ukrainien. Ce proche de Poutine ne mâche pas ses mots à l'égard de notre pays et de nos dirigeants.
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00:00 Vous les Français êtes en train de provoquer la 3ème guerre mondiale.
00:04 Vous vous foutez de ce que dit Emmanuel Macron.
00:11 Exactement.
00:12 Et quand il vous dit qu'il est prêt éventuellement à ne pas se fixer de limites.
00:16 On s'en fout de ces limites.
00:17 On s'en fout de Macron, de ce qu'il dit Macron.
00:19 On s'en fout de limites de Macron et on va tuer...
00:22 La France reste une puissance nucléaire.
00:24 Vous l'avez en tête.
00:24 Tout à fait, avec 200 missiles.
00:26 On va tuer tous les soldats français qui vont venir au sol ukrainien.
00:31 Tous.
00:32 Parce qu'aujourd'hui, il y en a durant le conflit en Ukraine,
00:36 13 000 mercenaires, dont 367 Français,
00:42 et dont 147 ont déjà tué.
00:45 Et on va tuer tout le monde.
00:47 Vous inquiétez pas.
00:48 Je veux dire très directement que l'idée d'envoyer les soldats français en Ukraine,
00:55 ça va se terminer par les cercueils à Norlie,
00:59 couverts par le tricolore.
01:01 Et c'est pas Macron qui va aller les chercher.
01:03 Donc les Français, ils doivent comprendre les conséquences.
01:06 C'est tôt.
01:06 Écoutez, j'aime bien la France.
01:08 J'aime bien la culture.
01:09 J'aime bien...
01:10 Je regrette beaucoup que je ne pourrais pas amener mes enfants à Louvre.
01:14 Je sais pas, montrer Paris.
01:16 Oui, parce que vous voulez plutôt envoyer une bombe nucléaire à Paris en ce moment.
01:19 C'est plutôt ça le discours.
01:20 Euh...
01:22 Bien sûr.
01:22 À la télévision russe, on calcule la durée qu'il faudrait pour un missile nucléaire
01:26 pour arriver à Paris.
01:27 Non.
01:27 Deux minutes.
01:28 Pas deux minutes, un peu plus, mais...
01:30 Ah, donc vous avez commencé à calculer les plans ?
01:32 Oui, bien sûr.
01:33 On calcule parce que, vous savez, pour nous,
01:36 ce qui est important historiquement pour la Russie,
01:39 c'est assurer la sécurité des pays.
01:41 Et quand les pays de l'OTAN, dont aussi la France,
01:45 mettent les missiles autour de nos frontières
01:48 et veulent mettre les missiles en Ukraine,
01:53 en adhérent à l'OTAN à l'Ukraine,
01:54 donc pour nous, c'est inadmissible.
01:56 Qu'est-ce qui a déraillé dans notre modèle Vladimir Poutine ?
02:01 Érige le modèle russe en opposition avec le modèle d'un Occident qui serait décadent.
02:07 Qu'est-ce qui est décadent chez nous, Français ?
02:10 Regardez votre gouvernement.
02:12 Est-ce qu'on peut vraiment,
02:17 à 21e siècle, penser que ce n'est pas décadent
02:20 d'avoir des gens si spéciaux ?
02:25 Qu'est-ce que vous entendez par là ?
02:26 Vous faites référence au fait que notre premier ministre,
02:28 Gabriel Attal, est au garde des homosexuels ?
02:30 Je fais référence qu'aujourd'hui, la France est gouvernée,
02:35 d'une partie, par les pervers, tout simplement.
02:39 Être homosexuel, c'est être spécial, voire pervers ?
02:42 Tout à fait. Pour nous, oui. Absolument.
02:44 Mais ce n'est pas...
02:45 Donc il n'y a pas de homosexuel en Russie ?
02:46 Non. Bien sûr, il y en a.
02:48 Mais il n'y en a pas dans le gouvernement.
02:50 Est-ce que les homosexuels en Russie peuvent vivre librement
02:52 et protégés par le gouvernement ?
02:54 Bien sûr. Leur vie privée est protégée,
02:55 mais ils n'ont pas droit à la propagande ouverte
02:59 de leur mode de vie.
03:01 Le fait qu'on ait un premier ministre ouvertement homosexuel,
03:04 Gabriel Attal, pour vous, ça fait partie de cette décadence
03:07 que vous décrivez en Occident ?
03:08 Être homosexuel, c'est un problème ?
03:10 Écoutez, non. C'est la dégradation des leaders européens.
03:15 Regardez aujourd'hui avec qui on doit avoir l'affaire.
03:19 Avec Shultz, avec Macron, avec Borrell, etc.
03:24 Donc ça, c'est des gens qui n'ont pas même l'idée de leur parole.
03:30 Ils ne peuvent pas tenir la parole.
03:32 [MUSIQUE]