Je hais les gros, ils me font peur ! - Y a pas d'âge

  • il y a 6 mois
Au programme :
-Yapasdage pour devenir obèse et en souffrir en silence. Beaucoup de Français haïssent les gros et pensent que s’ils sont dans cet état physique c’est parce qu’ils se bâfrent en permanence et que ce sont des grosses fégniaces qui ne font pas de sport. On lève le voile sur une maladie qui peut tous nous toucher, un jour ou l’autre, et sur la honte et l’isolement que vivent au quotidien les personnes obèses.
-Yapasdage pour repenser l’école. Découvrez un nouveau réseau national d’écoles primaires pour donner aux enfants le goût d’apprendre ensemble, et combattre l’échec scolaire.
-Yapasdage pour découvrir les coulisses du Salon des seniors 2024, qui ouvre mercredi, avec Marie Auffret, la directrice des rédactions du magazine Notre Temps.
-Yapasdage pour être belle et sexy grâce à son rouge à lèvres. Découvrez aussi l'histoire du mythique Rouge baiser.
-Yapasdage pour passer un moment agréable en compagnie de Frédéric François qui se confie sur ses passions, sa famille et nous fait découvrir son 39e album, “On a tous besoin d’aimer".

Frédéric François – Chanteur
Anne-Sophie Joly - Présidente du Collectif National des Associations d’Obèses (CNAO)
Richard Zarzavatdjian - Journaliste santé
Florence Cathala - Présidente du réseau L’ÉCOLE
Marie Auffret - Directrice des rédactions du magazine Notre Temps
Ariane Goldet - Rédactrice en chef beauté

Retrouvez Y a pas d'âge présenté par Catherine Bully et David Artur tous les dimanches à 12h !

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##Y_A_PAS_D_AGE-2024-03-10##

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Transcript
00:00 Cochez-nous, le saucisson au bon goût depuis 1971 vous présente
00:05 Sud Radio, Yappadage, Catherine Bulli, David Arthur
00:09 Bonjour à tous, il est midi, vous êtes peut-être sur le point de passer à table, vous êtes sur Sud Radio dans Yappadage, une émission hebdomadaire tous les dimanches à midi
00:17 Et nous sommes ensemble David avec Ossomère ce matin
00:20 Et bien Ossomère, Yappadage pour devenir obèse et en souffrir en silence
00:23 Beaucoup de français haïssent les gros et pensent que s'ils sont dans cet état physique c'est parce qu'ils se baffrent en permanence et que ce sont des grosse feignasses qui ne font pas de sport
00:31 On lève le voile ce matin sur une maladie qui peut tous nous toucher un jour ou l'autre et sur la honte et l'isolement que vivent au quotidien les personnes obèses
00:39 Yappadage pour repenser l'école, créer un réseau national d'écoles primaires pour donner aux enfants le goût d'apprendre ensemble
00:47 Combattre l'échec scolaire, et bien oui c'est possible, on vous en parle dans quelques minutes
00:51 Yappadage pour découvrir les coulisses du salon des seigneurs qui ouvre mercredi
00:54 Marie Offray, la directrice des rédactions du magazine Notre Temps vous fera découvrir tout ce qu'il y aura à voir
01:00 Yappadage pour être belle et sexy avec son rouge à lèvres mon cher David
01:04 Le rouge baisé a traversé les générations, Ariane Goldé évidemment nous raconte son histoire
01:08 Et nous irons à la rencontre de Frédéric François qui depuis plus de 50 ans nous en chante avec ses chansons
01:13 Il nous apporte son 39ème album, tout chaud tout frais rien que pour nous
01:18 Il s'appelle On a tous besoin d'aimer et il part en tournée dans toute la France
01:22 Je hais les gros, ils me font peur, voilà la phrase charmante que j'ai entendue l'autre jour dans le métro
01:31 Les gros font peur, encore peur, curieux quand on sait qu'en France 47% de la population souffre de surpoids
01:38 Et 17% des adultes d'obésité, soit plus de 8,5 millions de personnes
01:44 Donc plus d'un adulte sur 6 et 2 fois plus qu'en 1997, 2 fois plus
01:51 Eh bien écoutez sur le modèle américain il serait peut-être temps d'arrêter le bashing anti gros hexagonal
01:56 Et c'est pour cela que nous recevons aujourd'hui Anne-Sophie Joly
02:00 Bonjour
02:01 Qui est la présidente et fondatrice du collectif national des associations d'obèses
02:06 Et le journaliste Richard Zarzavagian qui a animé les grandes heures de la rubrique santé de l'émission Télématin sur France 2
02:13 Bonjour à tous les deux et merci de nous recevoir
02:15 Alors vous venez de publier tous les deux un livre absolument très instructif et passionnant
02:21 Il faut le lire, ce livre s'appelle Je n'ai pas choisi d'être gros ou grosse
02:26 Et il est aux éditions Solard
02:28 J'aimerais savoir Anne-Sophie, est-ce que comme veut penser la société
02:33 On est forcément obèse parce qu'on mange trop ou qu'on est paresseux ?
02:37 C'est une excellente question, thèse sur deux heures
02:42 En fait on fait peur je pense parce qu'on représente ce que les gens ne veulent pas être
02:47 Très clairement, qu'en fait il y a une méconnaissance totale sur les raisons pour lesquelles on peut devenir obèse
02:56 Donc obèse est un nom médical, je le rappelle, qui détermine effectivement un excès de masse grasse
03:03 On a des personnes qui ont une problématique de poids qui pour autant sont dénutries parce qu'aussi malnutries
03:12 Et qu'il y a une histoire sur le poids qui fait qu'il y a une partie génétique, une partie perturbateur endocrinien
03:20 Il y a une partie métabolique, trauma, physique et psychologique
03:25 Il y a une partie effectivement, quand on n'a pas beaucoup d'argent et qu'il faut nourrir toute la famille
03:31 On va prendre des produits qui sont les moins chers et qui ne sont pas spécialement les meilleurs en termes de composition
03:37 Et puis faire des régimes, je perds, je reprends, je perds, je reprends
03:41 Et vous tirez au fur et à mesure sur l'élastique et le corps se souvient absolument de tout ce que vous faites
03:48 Et à un moment donné, en fait vous avez beau essayer de maigrir, vous ne maigrissez plus
03:53 Et c'est le cas de toutes les personnes qui sont atteintes de ce qu'on appelle d'obésité massive de stade 3
04:00 Où là en fait, finalement vous brûlez beaucoup moins d'énergie
04:04 Et que quoi que vous fassiez, vous ne pouvez plus perdre de poids, ce qui est pour ma part le cas
04:11 Et là, en fait, il va falloir vivre avec ça, vivre avec cette espèce de corset sociétal qui est immense
04:20 Il faut ressembler à tout le monde et pour autant on veut être différent de tout le monde
04:25 Donc en fait on a juste besoin de bienveillance, d'humanité, d'humilité
04:31 Et d'avoir un égo qui doit être placé au bon endroit et arrêter les jugements
04:35 C'est sûr, et il est évident que les gens que vous croisez dans la rue n'ont pas le recul, n'ont pas l'analyse que vous venez de donner
04:43 Du coup vous vous retrouvez face à quel type de remarques, quel type de...
04:47 On a le droit à peu près tout, alors là, je le dis avec légèreté, mais effectivement quand vous prenez une réflexion
04:54 En fonction de votre état de physique, vous allez plus ou moins bien le prendre
04:58 Et puis j'ai envie de vous dire, on en a tellement des camions de réflexion que au bout d'un moment, voilà, ça glisse
05:02 Là où c'est excessivement compliqué, c'est pour les enfants
05:05 Parce qu'on a du harcèlement quand même à l'école
05:08 On a des enfants qui rentrent dans des dépressions et dans des troubles du comportement alimentaire qui ne font que s'aggraver
05:15 Et avec des enfants qui ne vont plus aller à l'école parce qu'ils ne peuvent plus
05:19 Donc oui, j'entends encore des choses, cet été d'ailleurs c'est marqué dans le livre
05:23 J'étais en Bretagne, c'était un dimanche midi, on allait acheter des choses à manger
05:29 Je passe devant un traiteur et puis un couple d'environ 75 ans dit au traiteur
05:33 "Bon, on veut un morceau de lard, mais alors pitié, pas aussi gros ni gras que vous"
05:38 Et là... -Pardon ? -Pas mal !
05:40 Là je me suis dit "Ouh là, c'est chaud !"
05:43 Il y a du travail à faire
05:45 Et on était dans l'écriture du livre, je me suis dit "ça, ça ne va pas passer"
05:48 Et j'ai hésité à les voir, j'ai dit "Excusez-moi monsieur l'homme, mais est-ce que vous vous rendez compte de la violence de dire au traiteur qui est ici ?"
05:56 Et il s'est retourné et il m'a regardé et il m'a dit "Et vous la grosse vache, ça suffit"
06:00 Et je me suis dit "Ok, on recontinue"
06:02 Donc j'ai pris mon téléphone, j'ai chopé le dictaphone, j'ai dit "Écoutez-moi bien, on recommence"
06:05 Juste que j'ai une preuve pour aller porter plainte après derrière
06:09 Ils sont partis
06:10 -C'est scandaleux ! -Ca c'est votre quotidien
06:12 Moi j'aimerais savoir Richard Zarzavagian, en préparant le livre
06:15 Vous êtes un journaliste aguerri sur les questions de santé
06:17 Mais en préparant ce livre, est-ce que vous avez découvert des choses qui vous ont choqué sur la question des personnes obèses ?
06:23 Déjà mon regard sur l'obésité a changé
06:26 Bien que je connaisse le sujet en termes de santé, mon regard sur les personnes en situation d'obésité a changé
06:32 Je ne dis plus le mot "obèse", je dis "en situation d'obésité"
06:35 Ça a un sens
06:37 Quand on a réalisé ce livre, on a pris des secteurs d'activité très précis, des domaines sociaux très précis
06:43 Et on a vu qu'il y avait quelque chose de terrible, c'était cette discrimination
06:47 Au niveau de la famille, sans le savoir, on appelle "bouboule" par exemple le dernier
06:51 Et ça, ça marque
06:53 Au niveau de l'école, et je tiens à rendre hommage à l'opération qui va être menée en France sur les cours d'empathie dès la jeune classe
07:01 Pour pas qu'on ait un regard comme ça vis-à-vis des personnes qui sont différentes
07:05 Au niveau de l'école, au niveau du collège, du lycée, mais au niveau de l'emploi
07:09 A compétence égale, on va préférer quelqu'un qui est mince plutôt que quelqu'un qui est en surpoids voire en obésité
07:15 Comme s'il y avait un diplôme de la minceur
07:18 Et je continue, je peux continuer
07:20 Dans le domaine du soin, on croit qu'il y a un altruisme des médecins, des soignants
07:24 Dans certains secteurs, une étude du Dr Antoine Epin, qui est un des spécialistes de l'obésité en France
07:28 A montré qu'il y avait des soignants qui étaient discriminants
07:32 Pourquoi ? Parce qu'ils n'ont que 4 heures de cours en cours de leurs études de médecine
07:36 Pour justement faire en sorte qu'ils comprennent mieux l'empathie, la proximité avec le patient
07:42 Je peux donner d'autres exemples, à la télévision, par exemple, vous connaissez bien ça David
07:46 Et vous aussi Catherine, il y a encore des choses qui ne sont pas faites
07:50 Dans le domaine de la publicité, on est encore dans une situation
07:53 Pourtant on essaye quand même, on voit quand même des mannequins maintenant
07:56 On est loin du modèle
07:58 On essaie Catherine, mais on ne peut pas s'habiller comme on veut
08:01 Lorsqu'on est en situation d'obésité, la seule solution c'est d'acheter des marques des grandes surfaces
08:07 Ou alors sur internet à des prix très élevés
08:09 Donc il y a encore beaucoup de boulot à faire
08:11 Et je pense qu'il y a une spécificité française
08:13 Parce que vous allez dans d'autres pays d'Europe, c'est beaucoup plus libéré
08:17 Alors Anne-Sophie, comment ça s'est passé avec vos parents ?
08:22 Parce que parfois les parents, avec les ados, peuvent être maladroits
08:25 Avoir des réflexions qui ne tombent pas toujours très bien
08:29 Parfois aussi parce qu'ils ont peur, et c'est parfois par peur
08:33 Est-ce que vous avez eu des réflexions ?
08:35 Est-ce qu'ils ont su vous accompagner ?
08:37 Comment ça s'est passé avec vos parents ?
08:39 Alors, je pense sincèrement que ma mère a fait tout ce qu'elle pouvait
08:45 Avec ce qu'elle était dans la période dans laquelle on était
08:49 C'est-à-dire effectivement les années 80
08:52 Où là, la puberté, je grandis, j'ai des os de dinosaure
08:56 Donc je ne serai jamais fine, il faut être très clair
08:59 Et pour autant, il y avait les réflexions de la famille qui disaient
09:02 "Ah oui, mais attends, t'as vu, regarde Anne-Sophie, elle est hyper grande
09:06 Elle a la poitrine, elle a 13 ans, il faut qu'elle fasse un régime"
09:10 Et en fait, elle s'est retrouvée coincée dans cette espèce de corset
09:14 De dire "Oui, mais ma fille est différente"
09:17 "Oui, mais j'étais qui j'étais"
09:19 Donc elle m'a dit "Il faut faire un régime"
09:22 On a été voir un médecin, on a fait le premier régime
09:24 J'ai perdu 10 kilos, évidemment
09:26 Je mangeais que des trucs à baisse, de trucs bouillis, qui n'avaient pas de goût
09:30 Qui étaient insipides, c'était vraiment de la castration et de la frustration
09:34 Je les ai perdus les 10 kilos, mais je les ai repris peu de temps après
09:37 Parce que finalement, il n'y avait pas un accompagnement qui était autour
09:40 Mais il n'y avait pas du tout de connaissances
09:43 Pas du tout de connaissances
09:45 C'est pour ça que j'ai créé le collectif il y a 21 ans maintenant
09:49 En disant "Il faut absolument faire quelque chose"
09:53 "Il faut donner des lettres de noblesse à l'obésité"
09:56 Qui est reconnue depuis 1997 par l'OMS
09:59 Et qui doit être une priorité nationale
10:02 Traitée comme le plan cancer en France, interministérielle
10:07 Sur 10 ans, renouvelable
10:09 Nous, c'est ce qu'on demande très clairement
10:11 Et d'ailleurs, vous allez être reçue prochainement pour pouvoir déposer cette demande ?
10:14 Je travaille avec le ministère de la Santé, la direction de la DGS et le PNNS4
10:21 Qui m'ont confié le pilotage d'un rapport sur la discrimination
10:25 Qui va être remis au ministre
10:27 Mais que je remettrai aussi à Gabriel Attal et au Président de la République
10:30 Parce que ça, je le rajoute en plus
10:32 On va se quitter sur ce mot-là
10:35 Mais on va vous recevoir à nouveau parce que c'est un sujet qui est très ouvert
10:38 Et on a plein de choses à vous demander
10:40 Donc vraiment, merci beaucoup Anne-Sophie Joly et Richard Zarzavad-Géant
10:43 Pour ce témoignage important que vous venez de nous apporter
10:46 Merci de porter ce combat
10:48 Merci pour ce livre qui est effectivement un livre manifeste
10:51 Pour en finir avec la discrimination
10:53 Je rappelle le titre du livre qui est, Richard, dites-le moi
10:56 "Je n'ai pas choisi d'être gros ou grosse chez Solar"
11:00 Je dirais juste une chose
11:02 Pour tous les gens qui nous écoutent et qui ont un problème de poids
11:05 Croyez en vous
11:07 Parce que vous êtes beaux et parce que vous êtes belles
11:09 Et bien voilà, on se quitte sur ce mot
11:11 Merci beaucoup
11:13 Nous sommes ensemble jusqu'à 13h
11:16 Et dans un instant, nous allons vous faire découvrir
11:18 Qu'il n'y a pas d'âge pour repenser l'école
11:20 Et créer un réseau national d'écoles primaires
11:22 Pour donner aux enfants le goût d'apprendre ensemble
11:25 Et combattre l'échec scolaire
11:27 A tout de suite
11:29 Cochez-nous, le saucisson au bon goût depuis 1971
11:33 Vous présente
11:35 Sud Radio, il n'y a pas d'âge
11:37 Catherine Bulli, David Arthur
11:39 Bienvenue si vous venez de nous rejoindre dans "Il n'y a pas d'âge" sur Sud Radio
11:42 Nous sommes ensemble jusqu'à 13h
11:44 Et tout de suite, il n'y a pas d'âge pour repenser l'école
11:46 Et créer un réseau national d'écoles primaires
11:48 Pour donner enfin aux enfants le goût d'apprendre ensemble
11:51 Et surtout pour combattre l'échec scolaire
11:53 Mais absolument David, 8,9%
11:56 C'est le chiffre de l'abandon scolaire en 2023
11:59 Et la lutte contre le décrochage scolaire
12:01 Est une des priorités du gouvernement, on le sait
12:04 Et bien que la France soit en Europe plutôt bien placée sur ce sujet
12:07 Il y a tout de même plus de 95 000 jeunes
12:10 Qui sortent chaque année de l'école
12:12 Sans qualification et même s'il y a des causes
12:15 Recevables bien sûr à cet abandon
12:17 Force est de constater que l'absence de motivation
12:20 Le manque d'envie d'apprendre
12:22 De donner du sens à ce que l'on apprend
12:24 C'est primordial
12:26 Donc c'est pour cela qu'on doit penser à l'école de demain
12:30 Et l'école de demain passe par l'école primaire
12:32 Et c'est l'objectif, je dirais même la mission de Florence Catala
12:36 Bonjour, Florence, bonjour
12:38 Présidente de l'école
12:40 Qui ouvrira ses portes à rue à une malle maison en septembre prochain
12:43 Vous lancer un réseau national d'écoles primaires
12:46 Pour donner aux enfants le goût d'apprendre ensemble
12:50 Quel est votre élément déclencheur, Florence ?
12:52 Qu'est-ce qui vous a donné envie de créer ce réseau d'écoles ?
12:56 Bonjour, donc trois expériences principales
12:59 Une expérience professionnelle, personnelle
13:02 Et puis une rencontre, j'allais dire, avec un enseignant
13:05 Donc professionnelle parce que ça fait 20 ans que je travaille
13:08 Sur comment aider les équipes à travailler ensemble
13:11 Dans leur performance au quotidien
13:13 La deuxième expérience c'est de maman
13:15 Parce que j'ai deux enfants zèbres
13:17 Et donc j'ai été confrontée à la difficulté de les intégrer
13:19 Dans des systèmes, j'allais dire, traditionnels
13:21 Et j'ai tout essayé, le public, le privé
13:24 Et puis une rencontre en 2018 avec un enseignant
13:27 Qui me demandait ce que je faisais dans la vie
13:30 Et qui a été intéressée par mon métier
13:32 Et qui a voulu le transposer dans son domaine
13:34 Et moi je cherchais depuis longtemps à me dire
13:36 Comment je vais transmettre tout ce que j'ai appris depuis 20 ans
13:38 Sur les pratiques collectives et collaboratives
13:41 Et l'éducation m'est apparue en rencontrant de jeunes
13:44 En disant "Allons-y, expérimentons avec vous"
13:48 Et donc on a expérimenté dans sa classe dès 2018
13:51 Très belle initiative
13:52 Alors Florence, vous parlez d'une pédagogie
13:54 Centrée sur le plaisir d'apprendre ensemble
13:57 Concrètement, ça se traduirait comment ?
13:59 Est-ce que vous avez des exemples à me donner ?
14:01 Je vais vous donner des exemples
14:02 Alors je voudrais juste préciser
14:03 On part du programme de l'éducation nationale
14:05 C'est pour assurer les parents
14:06 Donc ça c'est structurant
14:08 Oui, ils vont pas faire un truc complètement...
14:10 Non, voilà, donc le programme de l'éducation nationale
14:12 Je le remets pas en cause
14:13 Bien sûr
14:14 En revanche, ce qu'on va apporter comme changement
14:15 C'est vraiment la façon d'apprendre
14:17 Effectivement, ensemble
14:19 Je vais vous donner des exemples
14:23 Et cet exemple, il va traduire
14:25 Ce qui est le plus structurant dans ce qu'on propose
14:27 C'est-à-dire qu'on va amener les enfants
14:29 À avoir un objectif commun de réussite de chacun
14:32 Donc on n'est pas centré sur la réussite individuelle
14:35 Mais sur la réussite collective
14:36 Donc tout l'apprentissage part d'un objectif commun
14:39 Alors vous êtes des journalistes
14:41 Je vais vous prendre un exemple qu'on a fait dans la réalité
14:44 Puisque je suis une fan de journalisme
14:45 Je voulais être journaliste quand j'étais petite
14:47 Et donc on est parti de
14:49 Qu'est-ce qui fait qu'un enfant va lire un article ou un livre ?
14:52 Qu'est-ce qui fait qu'on est attiré par une écriture ?
14:54 Et on est parti de ça en leur disant
14:56 On y arrive parce qu'on va formuler d'une certaine façon
14:59 Et on est parti d'un appui pédagogique
15:01 Un objectif pédagogique
15:02 Qui est tout ce qui est reconnaissance de phrases
15:04 Et formulation de type de phrases
15:06 C'est-à-dire interrogatives, affirmatives, négatives, etc.
15:09 Et donc on les a transformées en une demi-journée
15:12 En journalistes
15:14 Donc j'avais 30 journalistes dans la classe avec John, le professeur
15:17 Et John était le directeur de rédaction
15:19 Et donc on les a animés pendant une journée
15:21 A construire autour du thème des Jeux Olympiques
15:24 Un journal écrit, un journal oral
15:26 Et un post-web
15:28 Qu'ils ont construit ensemble
15:30 Et on a tiré ce film pendant toute une journée
15:32 À tel point que la directrice qui est arrivée à la fin de l'établissement
15:35 N'en revenait pas parce qu'elle disait
15:36 J'aurais jamais cru qu'en une journée on ait pu produire tout ça
15:39 Et donc on les amène
15:40 Alors il y a trois choses importantes
15:43 On va créer du lien
15:45 Trois types de liens, du sens
15:47 Puisqu'on va au travers de cet exercice de journalisme
15:50 Ils font pas que les structures de phrases
15:51 Ils font de la recherche d'informations
15:53 Ils essayent d'échanger ensemble des informations pour construire
15:56 On les fait travailler en incrémentation
15:59 C'est-à-dire une table va aller sur la table de l'autre
16:02 Et va venir dire "Ah ça je le comprends, ça je le comprends pas"
16:04 "Voilà ce que je te recommande de faire sur ton article pour la prochaine fois"
16:07 Donc il y a toute une organisation
16:09 Et surtout il y a l'auto-évaluation
16:12 C'est-à-dire c'est comme vous écrivez votre article
16:15 Et puis vous allez voir le directeur de rédaction
16:17 Vous lui racontez et vous vous rendez compte
16:19 "Attends je reviens parce que là ça va pas du tout, faut que je reprenne mon truc"
16:21 Et bien les enfants c'est pareil
16:23 Et ils sont tout de suite, dès le plus jeune âge, capables de le faire
16:26 Donc on les met en autonomie, en responsabilisation
16:29 Individuelle et collective, au service d'un objectif commun
16:32 Et ce que je trouve formidable c'est que vous leur donnez un rôle à jouer en plus
16:35 Ce qui en termes d'estime de soi est fabuleux
16:38 Et vous parlez de l'engagement des parents
16:40 Comment vous imaginez, parce que c'est pas facile pour les parents
16:43 De s'engager individuellement
16:45 Parce qu'ils sont parfois pas parallèles
16:48 Ou pas avec la promesse du professeur
16:51 Ça peut être différent dans l'apprentissage quand on le fait nous en tant que parents
16:54 Donc là qu'est-ce que vous attendez concrètement des parents ?
16:57 Alors moi j'ai vécu le tunnel noir du parent
17:00 C'est-à-dire que vous voyez vos enfants le soir trois quarts d'heure
17:03 Et vous les éduquez toute une nuit, donc c'est pas facile
17:06 Donc c'est d'amener de la lumière dans ce tunnel
17:08 Et donc c'est plusieurs choses, la première c'est leur donner un accès à la classe
17:11 Donc en ayant un rôle dans la classe, c'est important
17:14 Et on vient pas juste en spectateur
17:16 Mais c'est pouvoir être en capacité de temps en temps
17:18 De pouvoir observer son enfant d'une autre façon
17:20 Et de voir comment il interagit en collectif, en individuel, etc.
17:23 La deuxième chose c'est qu'ils vont être nos acteurs
17:26 D'amélioration et d'évolution de notre projet pédagogique
17:29 C'est-à-dire qu'ils vont contribuer au cours des observations
17:32 C'est-à-dire on tire les observations auprès des enfants au quotidien
17:35 Et on va venir construire avec eux
17:37 Comment vous prendriez tel sujet, comment vous aimeriez l'adresser, etc.
17:40 Donc ils font partie prenante du projet
17:42 Et puis ils peuvent apporter aussi leurs compétences
17:45 On en parlera peut-être plus tard
17:47 Mais je souhaite faire un peu une association entreprise-école
17:51 Le plus tôt possible
17:53 Et donc les parents en tant que métier
17:55 Viendront aussi contribuer au programme pédagogique
17:58 Puisque les projets pédagogiques sont tirés de la réalité des enfants
18:01 De l'énergie, j'appuie sur un bouton, il y a l'électricité, etc.
18:04 Donc les parents qui travaillent chez EDF pourront venir à l'école
18:07 C'est hyper bien pensé quand même !
18:09 Alors Florence Catala, pour être en accord avec cet enseignement d'excellence
18:13 Vous préconisez des classes de 15 élèves maximum
18:16 Ce qui est à peu près la moitié de ce qu'on peut trouver dans le public aujourd'hui
18:21 C'est possible ?
18:24 Oui c'est possible, ça a un coût, mais c'est possible
18:27 C'est 20 élèves en école élémentaire et 15 en maternelle
18:32 C'est une moyenne de 18, mais c'est 20 en fonction des sections
18:36 C'est possible, c'est une question de financement en fait
18:39 Ce qui coûte cher dans une école, c'est le nombre d'élèves par classe pour un enseignant
18:42 C'est le foncier évidemment, en Paris d'autant plus
18:45 Donc c'est possible en ayant une contribution financière des parents
18:48 Mais c'est là où je ne veux pas faire une école élitiste
18:51 Je veux une école laïque, inclusive
18:54 Ce que je vais aller chercher, c'est des mécènes
18:59 Des entreprises en fait, parce qu'il y a des mécènes
19:02 Et des entreprises qui vont financer par des mécénats de compétences des projets pédagogiques
19:05 Par exemple, un journaliste de Sud Radio vient faire 6 semaines de programme avec nous
19:09 Pour apprendre au travers d'un projet pédagogique, faire découvrir son métier
19:13 Mais en traitant évidemment des sujets, comme je l'ai montré tout à l'heure, pédagogiques
19:17 Et ça, ça veut dire que Sud Radio accepte de financer le temps du journaliste
19:21 Et l'équivalent temps du professeur, en disant "Ok, on vient contribuer à ce temps-là"
19:25 Et ça vient soulager, ce n'est pas pour mon enrichissement personnel, le prix pour les parents
19:30 D'accord. Il y a quelque chose aussi dans le modèle pédagogique
19:33 C'est l'atelier sur la recherche de soi
19:36 Que je trouve primordial et vraiment très intelligent
19:39 Parce que personne ne le fait, et c'est tellement, tellement important
19:43 C'est la clé en fait
19:45 Moi je crois à la... J'ai vu ces enfants devant moi depuis des années
19:49 Et ce sont des petits adultes, on les prend comme des enfants
19:52 Mais ils ont tout ce qu'il y a de bien dans la construction déjà
19:56 Et je vois en entreprise, j'ai été sidérée par le nombre de gens qui ne sont pas à leur place
20:00 Parce qu'on leur a imposé un chemin par les parents, par l'environnement
20:04 Par une mauvaise route
20:07 Et donc je souhaite que les enfants, dès le plus jeune âge, apprennent à se connaître
20:11 Développer leur relation à l'autre, leur relation à soi, la confiance en soi, clé
20:16 Tout commence par la confiance en soi, on parle d'arroatoir mais il n'y a pas d'arroatoir sans confiance en soi
20:20 Donc comment on travaille tout ça, la relation aux autres, le collectif
20:24 Déplacer des montagnes, ça se fait ensemble, donc il faut apprendre à interagir avec les autres
20:28 Donc tout ça c'est découvrir sa personnalité, être capable de dire à papa
20:32 Non, je ne ferai pas mathématiques, je ferai littérature
20:36 Il faut cette force de pouvoir le dire, et puis savoir que c'est fait pour soi
20:40 Donc ça commence pour moi décisant
20:43 Justement pour ceux qui nous écoutent comprennent bien
20:47 Comment va s'articuler une semaine type en termes de travail et de bien-être pour pouvoir les concilier ?
20:53 Le matin est dédié aux disciplinaires, donc l'apprentissage du programme de l'éducation nationale
20:59 Selon le modèle que j'ai présenté avant
21:02 Et l'après-midi c'est tout ce qui est, il y a 6 heures de sport
21:06 Emmanuel Macron a rajouté une quatrième, donc j'en mets 6
21:10 3 heures de connaissance de soi par semaine, donc sur tout ce qui est le relation, le cognitif, etc
21:15 Et 3 heures sur les arts, donc toute forme d'art, musique, théâtre, cinéma, etc
21:21 Arts plastiques, pour développer, et ils n'ont cours que du lundi au jeudi matin
21:27 Pour le disciplinaire et les activités
21:30 Et le vendredi c'est des activités complémentaires qui sont proposées aux parents sur besoin
21:36 Bon bah écoutez, merci infiniment Florence Catala pour cet engagement
21:40 Là vous êtes vraiment à la naissance d'un magnifique projet je trouve
21:43 Le plaisir d'apprendre, c'est fabuleux, pour l'école primaire
21:47 Et vous pourrez tous découvrir cette école puisqu'il y a des portes ouvertes
21:52 Qui sont prévues le samedi 16 mars
21:55 Et on vous engage vraiment à y aller parce que je trouve que c'est beaucoup d'espoir pour l'apprentissage
22:01 Je remercie la commune de Rueil-Mamaison qui a fait que ce projet est possible
22:05 Sur toutes les informations vous pouvez les retrouver sur le www.l'école.éducation
22:09 Nous sommes ensemble jusqu'à 13h et dans un instant il n'y a pas d'âge pour être bel et sexy
22:14 Avec son rouge à lèvres, le rouge à lèvres rouge baisé, vous connaissez ?
22:18 Et bien il a traversé de génération en génération pour arriver jusqu'à nous
22:23 Et la pulpeuse Ariane Golday va nous raconter son histoire
22:26 Écoutez-le, et juste après la pub on se retrouve pour vous faire découvrir les coulisses du salon des seniors
22:31 Qui ouvre mercredi, Marie-Ofraie la directrice des rédactions du magazine Notre Temps
22:35 Vous fera découvrir tout ce qu'il y aura à voir
22:38 Coche-nous, le saucisson au bon goût depuis 1971 vous présente
22:43 Sud Radio, y'a pas d'âge, Catherine Bulli, David Arthur
22:47 Bienvenue dans Y'a pas d'âge sur Sud Radio, nous sommes ensemble jusqu'à 13h
22:51 Et ici nous allons dans un instant vous faire découvrir les secrets de l'icône absolue du maquillage féminin
22:55 De qui ? Ben je parle de Ariane Golday évidemment
22:59 J'ai Noël rouge à lèvres, rouge baissé
23:02 David, vous allez nous faire découvrir les coulisses du salon des seniors qui ouvre ses portes mercredi
23:06 Effectivement Catherine, il n'y a pas d'âge pour découvrir les coulisses du salon des seniors 2024
23:12 Qui se tiendra à la porte de Versailles à Paris dès le mercredi 13 mars et jusqu'à samedi
23:17 Et alors qui mieux que Marie-Ofraie, la directrice des rédactions du magazine Notre Temps
23:21 Qui organise ce salon et qui en connaît le moindre de ses recoins et de ses coulisses
23:26 Qui mieux qu'elle pour nous en parler. Bonjour Marie-Ofraie
23:29 Bonjour à vous
23:31 Alors Marie, quel est le thème fil rouge du salon des seniors cette année ?
23:36 Qu'est-ce que vous mettez en avant et qu'est-ce qu'on va découvrir à ce propos ?
23:39 Alors le salon des seniors, vous savez que c'est un endroit où on trouve plein de réponses concrètes et pratiques
23:47 À des questions que l'on se pose pour soi ou bien également pour ses parents, pour ses parents qui vieillissent
23:53 Et aujourd'hui alors qu'on a quand même de plus en plus de mal à trouver d'informations à travers les services publics
24:01 En matière de santé, en matière de retraite, c'est compliqué, en matière aussi de succession etc
24:09 Il y a des notaires sur le salon, il y a en fait plein de services qu'on peut rencontrer sur le salon
24:15 Et qui nous facilitent la vie, donc ça c'est vraiment très important à garder en tête
24:20 Et puis par ailleurs, et ça c'est aussi important, le salon des seniors ne vit pas hors sol
24:26 Il est très en lien avec la société et il ne vous a pas échappé que nous vivions une année olympique
24:33 C'est difficile hein, ça nous échappe
24:37 Le salon est placé sous le signe de la grande cause nationale du sport cette année
24:44 On est vraiment au diapason au salon des seniors et il y aura beaucoup d'endroits
24:50 Il y aura des coachs, il y aura des étudiants en STAPS qui vont accueillir les 33 000 visiteurs
24:58 Donc attendre les visiteurs pour leur proposer de reprendre le sport ou bien d'en faire, de découvrir de nouveaux sports
25:06 Que ça soit du tennis ou de la gym douce, on pourra pratiquer sur place, il y aura de nombreuses fédérations qui seront là
25:13 Donc cette année le sport, ça déménage
25:17 Et rien ne vaut le contact en face à face en plus
25:20 Alors combien d'exposants Marie, vous accueillez cette année ?
25:24 Je crois qu'il y en a 180 exposants
25:28 Et des temps forts j'imagine cette semaine encore ?
25:31 Evidemment oui, beaucoup de temps forts avec notamment, j'ai envie de vous parler de quoi ?
25:38 Des salons, de la retraite, peut-être de la retraite
25:43 Oui la retraite c'est un sujet fort quand même
25:45 C'est important parce que c'est vrai que les gens sont un petit peu perdus
25:49 Donc j'aime bien dire que quand on ne trouve pas d'informations, le salon des seniors ça reste quand même un endroit où on peut en trouver
25:56 Notamment pour les gens qui ont 58, 59, 60, 61, 62, c'est toujours un petit peu repoussé
26:02 Mais il n'est jamais trop tard non plus pour s'intéresser à sa retraite
26:07 Donc on trouve évidemment sur le salon l'assurance retraite
26:12 Il y a de longues files de l'attente d'ailleurs qui témoignent de l'intérêt du sujet
26:16 Il y a la Giff-Carcot présente aussi
26:19 Et alors je vais parler de ce que je connais le mieux
26:21 Je vais vous parler du stand de Notre-Temps aussi
26:24 Et de ce que nous faisons à Notre-Temps qui est le fondateur du salon des seniors il y a plus de 20 ans
26:31 Et sur le salon on a un stand où on accueillera aussi une start-up qui s'appelle Alphonse
26:37 Et Alphonse va proposer des animations sur place où les futurs retraités vont avoir des réponses très concrètes à leurs questions
26:45 Donc ils seront là le vendredi et le samedi
26:48 Et puis par ailleurs, notre chef de service Actu va organiser, on organise beaucoup de conférences également sur le salon
26:58 On organise des conférences autour des fins de carrière, autour du cumul emploi/retraite
27:06 Autour des opportunités qui sont ouvertes par la réforme
27:10 Parce qu'il y a quand même des opportunités qui sont ouvertes par la réforme
27:13 Donc il y a beaucoup de choses
27:15 Il y a vraiment beaucoup de choses
27:17 Alors est-ce que vous pouvez nous dire un petit mot sur la remise du prix des héros de Notre-Temps
27:22 Qui se déroulera le mercredi 13 entre 15h30 et 17h30
27:27 Avec grand plaisir
27:29 Alors vous savez que le prix des héros c'est vraiment un moment phare dans la vie du journal
27:35 Parce que c'est un moment où on aime vraiment mettre des coups de projecteur sur des gens qui font des choses formidables
27:40 Et qu'on ne connaît pas suffisamment
27:42 Donc là on va remettre six prix à six associations qui font des choses formidables dans le domaine de l'habitat, du logement
27:55 Vous savez qu'aujourd'hui 90% des français quand on leur demande où ils souhaitent vivre vraiment au moment où ça va être le plus difficile
28:05 Au moment où la dépendance commence à arriver
28:07 Ils veulent rester chez eux, c'est important
28:09 Depuis le scandale...
28:13 D'Orpéa, le scandale des Ehpad
28:16 Voilà le scandale des Ehpad
28:19 On est un peu pressé par le temps, désolé Marie
28:22 Mais il y a plein de choses à découvrir
28:24 On va venir au salon des seniors pour découvrir tout ce qu'ils s'offrent à nous
28:29 Donc ça démarre mercredi prochain le 13 mars à Paris, porte de Versailles
28:33 Venez vraiment nombreux, il y a plein de surprises qui vous attendent
28:36 Et nous on se retrouve en direct du salon
28:40 Il faut dire aussi que le magazine Notre Temps organise sur son site quatre journées exceptionnelles de portes ouvertes numériques du 13 au 16 mars
28:48 Et pendant cette période, tous les articles et les dossiers de fonds seront accessibles gratuitement
28:54 C'est ça Marie ?
28:56 Absolument, parfait !
28:58 Merci beaucoup, bonne journée
29:00 A bientôt Marie
29:02 Et maintenant Catherine, il est temps qu'avec la pulpeuse et fatale Ariane Goldé
29:07 Il a chelou la moquette
29:09 Il est temps que vous nous fassiez découvrir les secrets de l'icône absolue du maquillage féminin
29:13 Celui qui rend les femmes torrides et sexy
29:16 Mais il n'y a pas d'âge pour être sexy et séduisante
29:19 Comme disait Marilyn Monroe, toute femme a besoin d'un homme qui ruine son rouge à lèvres
29:23 Tout improbable chers amis
29:25 Mais je vous rassure, même sans les hommes, on se ruine pour un beau rouge à lèvres n'est-ce pas Ariane ?
29:29 On se fait plaisir
29:30 Mais tiens, quelles femmes n'utilisent pas du tout de rouge à lèvres ?
29:32 Il n'y en a pas beaucoup, mais même les petites filles se maquillent
29:35 On est d'accord que le rouge à lèvres il est toujours là, toujours présent
29:38 Les ados en raffolent
29:40 Le rouge à lèvres c'est l'indispensable pour nous les femmes
29:42 Depuis la nuit des temps
29:46 On vient de retrouver le rouge à lèvres le plus ancien en Iran
29:50 Qui date de 1500 ans avant Jésus-Christ
29:53 Ce qui est intéressant c'est que c'est une pâte
29:55 Qui en fait est un mélange de cire et de colorant
29:58 Et qui est très proche encore de nos rouges à lèvres d'aujourd'hui
30:01 Donc ça n'a pas vraiment changé
30:02 L'histoire du rouge à lèvres remonte à très très longtemps
30:05 Même si à certaines époques la bouche était cachée
30:08 Parce que les dents étaient absolument épouvantables
30:11 Donc il s'est vraiment commercialisé au début du siècle
30:14 Avec les stars de cinéma du cinéma muet
30:17 Et au moment où les suffragettes militantes
30:20 Pour le droit des femmes, de vote des femmes
30:22 Ont utilisé le rouge à lèvres comme emblème de leur mouvement
30:26 Et là c'est à ce moment là que le rouge à lèvres devient un symbole
30:29 De l'émancipation de la femme
30:31 Et de leur lutte pour l'égalité des droits
30:34 Les femmes qui portaient le rouge à lèvres donc étaient considérées
30:37 Comme audacieuses et indépendantes
30:38 Toujours aujourd'hui d'ailleurs
30:41 Alors justement, moi je voudrais qu'on parle d'un rouge à lèvres iconique
30:44 Le rouge à lèvres rouge baisé
30:46 Il date du début du siècle
30:48 C'est quoi l'histoire de ce rouge à lèvres
30:50 Avec une femme et un bandeau sur la boîte ?
30:52 C'est en 1927 que naît le premier tube à rouge à lèvres
30:57 Longue tenue et c'est Paul Baudecroux qui est chimiste français
31:01 Qui invente ce tube qui résiste à tout
31:03 Même au baiser
31:05 Et c'est la naissance de la marque Rouge Baiser
31:08 Et de sa pub, le Rouge Baiser permet le baiser
31:12 C'est magnifique
31:14 C'était le rouge numéro 1 qui existe toujours
31:16 Avec un mécanisme vous voyez roulant comme ça
31:19 Un bâton facile à appliquer et à glisser dans le sac
31:22 Et des modes à ce moment là, tous les autres phares qui étaient en pattes
31:26 Le succès, alors ce qui est amusant c'est que le succès s'étend aux Etats-Unis
31:30 Avec Audrey Hepburn qui ne jure que par son French Lipstick
31:33 Et ensuite la marque est reprise en 1991 par le groupe Deborah
31:37 Qui l'a fait revivre
31:39 Mais le rouge originel reste toujours la star de la marque
31:43 Et vous avez remarqué que la romancière Amélie Nothomb
31:46 Ne sort jamais sans son rouge baiser
31:49 Alors ça c'est sûr
31:50 Le baiser d'un rouge ça on le remarque bien
31:52 Alors il y a d'autres marques non qui ont été un peu phares ?
31:55 Bien sûr mais toutes les grandes marques de luxe ont un rouge à lèvres phare
31:59 Parce qu'en fait c'est le premier prix, le premier produit
32:02 Qui vous permet d'accéder à ce monde
32:04 Alors vous en avez plein, vous avez le rouge à lèvres de Chanel
32:08 Vous avez le rouge Givenchy qui est en cuir
32:11 Vous avez le Dior Addict
32:13 Vous avez aussi le Lancome
32:17 Alors là si vous avez l'occasion d'aller sur les Champs-Elysées
32:19 Allez voir la grande boutique Lancome
32:21 Et là vous verrez des collections avec des étuis
32:26 Qui viennent d'un peu partout dans le monde
32:29 Qu'on peut acheter uniquement là
32:31 Avec des éditions limitées pour la Saint-Valentin
32:33 C'est très très joli
32:34 C'est un bel objet
32:35 Pour finir Ariane
32:37 Quelle est la tendance en ce moment au niveau des rouges à lèvres
32:40 Au niveau des textures ?
32:42 Alors la tendance cet hiver c'est le rouge à lèvres mat
32:46 Qui est maintenant confortable et longue tenue
32:49 Ensuite dans des couleurs qui sont un peu lites vins
32:52 Donc c'est pas facile à porter
32:54 Donc il y a toujours une tendance qui reste
32:56 C'est le rouge à lèvres nude
32:58 Beaucoup plus facile à porter
32:59 Couleur peau toujours en Vogue cette saison
33:01 Et sinon la dernière tendance du moment
33:04 C'est sur les lèvres laquées
33:05 Mais maintenant il y a des formules formidables
33:07 C'est à dire que vous n'avez plus besoin de mettre
33:09 Votre rouge à lèvres et un gloss
33:10 Pas d'irisés
33:11 On adore l'irisé
33:12 On adore l'irisé
33:13 Pas la mode
33:14 Mais c'est pas grave vous êtes iconique
33:16 Vous n'avez pas besoin d'être à la mode Catherine
33:18 Merci beaucoup Ariane Golday
33:20 Merci à tous
33:21 Mesdames, mesdames, le rouge à lèvres, rouge baisé
33:23 C'est tout un programme
33:24 Ne le lâchez pas
33:25 Même retournez pour aller le revisiter
33:27 Il y a de belles promesses envers les hommes qui vous attendent
33:30 Merci Ariane
33:32 Merci
33:33 Et dans quelques minutes
33:34 David nous sera avec Frédéric François
33:37 Qui depuis plus de 50 ans nous en chante
33:39 Avec ses chansons qui résonnent en chacun de nous
33:41 Il sort son 39ème album
33:43 Incroyable
33:44 On a tous besoin d'aimer
33:46 Ça c'est bien vrai
33:47 Avant de retrouver son public ce soir à Charleroi
33:49 Pour 11 nouveaux titres
33:51 Et puis bien sûr il y a une tournée qui est prévue
33:53 Ne vous inquiétez pas
33:54 Il passera à côté de chez vous
33:56 Coche-nous le saucisson au bon goût depuis 1971
34:00 Vous présente
34:01 Sud Radio, il n'y a pas d'âge
34:03 Catherine Bulli, David Arthur
34:05 Bonjour à tous et merci d'être avec nous jusqu'à 13h
34:08 Et tout de suite nous allons retrouver Frédéric François
34:11 Qui depuis plus de 50 ans nous en chante
34:14 Avec ses chansons qui résonnent en chacun de nous
34:16 Et tenez vous bien
34:17 Il va vous faire découvrir son 39ème album
34:20 On a tous besoin d'aimer
34:22 Et nous parler de sa tournée
34:24 Exactement David
34:25 Frédéric François chante l'amour et Dieu sait qu'en ce moment
34:28 On a besoin d'amour et de douceur
34:30 Cet album On a tous besoin d'aimer
34:32 Est intemporel et plein d'énergie
34:34 Bonjour Frédéric François
34:36 Oui bonjour Catherine, bonjour David
34:38 Alors on est très heureux
34:40 Oui bonjour à tous les auditeurs
34:42 Je leur fais de gros bisous
34:43 Et je suis très heureux aussi d'être avec vous
34:45 Et puis merci pour ce bel album
34:47 Souvent c'est vrai que, je le disais à David
34:49 Dans un album on aime une, deux chansons
34:52 Moi j'ai écouté tout l'album, les onze titres
34:54 Qui sont vraiment très beaux
34:56 Et chaque titre en fait
34:57 Et bien nous ramène sur une séquence de vie différente
35:00 L'enfance, la rencontre, l'amour
35:03 Comment est né ce 39ème album Frédéric ?
35:06 Voilà, en fait j'ai travaillé avec Frédéric Dutoun
35:09 Qui est mon complice depuis 20 ans
35:10 Mais un nouveau est venu dans l'équipe
35:13 Lionel Florence
35:15 J'écoutais les chansons de Lionel Florence
35:18 Qu'il avait écrites pour mes collègues
35:21 Et je me disais "Waouh, j'adore sa façon d'écrire"
35:24 Si je travaille avec lui
35:26 Je pourrais chanter d'autres mots, d'autres histoires
35:31 Faire partager d'autres histoires
35:33 Et donc on a vraiment bossé
35:35 Moi j'ai écrit toute la musique bien sûr comme d'habitude
35:38 Et voilà j'étais en studio
35:40 Devant les ordinateurs, devant les sons
35:43 Que nous avons, les banques de fond
35:45 Et je peux vous dire que j'essayais d'habiller au mieux
35:48 Toutes les chansons parce qu'elles ont une émotion particulière chacune
35:51 Et il fallait les habiller pour qu'elles soient superbes
35:56 Et qu'elles épousent perdre du temps
35:58 Et qu'elles touchent le public chacune à sa façon
36:01 Oui bien sûr, bien sûr
36:03 Donc voilà, on a fait un beau travail
36:05 Et je suis très heureux
36:06 Parce qu'il y a des belles chansons
36:07 Avec des thèmes différents
36:09 Comme vous disiez Catherine
36:11 Et des sons d'aujourd'hui en fait
36:16 J'essaye de mener le public vers ce que j'aime
36:20 C'est à dire que j'entends les musiciens
36:23 J'aime les sons, j'aime les sons de batterie, de basse
36:27 Les séquenceurs, tout ce qui est dans l'air du temps
36:30 Et j'essaye d'amener mon public avec une mélodie
36:33 À travers le temps
36:36 Et pour qu'ils voient la différence entre une décennie et l'autre
36:41 Et en fait dans le spectacle il y a beaucoup, beaucoup de jeunes
36:45 Ah intéressant
36:46 Donc c'est un album du renouveau quelque part
36:49 Oui je le fais dans chaque décennie, je le fais dans chaque album
36:52 Mais je me dis toujours, attention Fredo
36:54 Il y a une ligne rouge qui ne peut pas dépasser
36:57 Même si tu aimes des sons électro et tout ça tu vois
36:59 D'accord
37:00 Alors justement parce que vous avez débuté votre carrière dans les années 70
37:04 Vous êtes né en Italie, en Sicile
37:07 Vous êtes surtout, alors ce qui est extraordinaire
37:09 Vous êtes le troisième chanteur belge le plus vendu dans le monde
37:12 Avec 35 millions d'exemplaires
37:15 Et 85 disques d'or
37:17 C'est quoi la recette du succès de Frédéric François ?
37:21 Oh je ne sais pas comment on fait un tube déjà
37:26 Moi je crois qu'il faut être soi-même
37:31 Il ne faut pas essayer d'être mode
37:34 Il faut écouter cette petite voix intérieure
37:37 Qui vous fait faire des musiques
37:39 Avec des émotions qui sont les vôtres
37:41 Et puis ne pas trahir le public, ne pas se dénaturer
37:45 Et c'est comme je disais tout à l'heure tu vois
37:47 Essayer d'évoluer avec le temps, avec les années
37:51 Avec, parce qu'il y a la mondialisation des sons
37:54 C'est ce que j'essaye de faire tu vois
37:56 Mais je ne sais pas comment on fait un tube
37:59 Moi je regarde toujours le ciel quand je finis une musique
38:03 Je regarde le ciel et je me dis "Oh merci mon dieu, cette musique là elle est formidable"
38:07 En tout cas ça fonctionne, on ne peut pas dire, ça fonctionne
38:10 Oui mais ça fonctionne depuis déjà 5 décennies
38:13 Mais il y en a toujours une ou plusieurs qui deviennent des tubes
38:16 Mais ça bon je remercie le public parce que leur fidélité c'est incroyable
38:20 Qu'est-ce qui vous donne toujours encore envie d'aller à la rencontre justement de ce public
38:25 De monter sur scène, j'imagine que vous êtes toujours aussi surpris à chaque fois que vous arrivez sur scène
38:31 Le public arrive encore à vous surprendre ?
38:34 Catherine ce sont des moments inoubliables
38:38 Cette communion avec le public pendant 2 heures de spectacle
38:41 Il crie déjà avant que j'arrive, quand je suis sur scène
38:45 Il crie des mots d'amour, il font des petits choeurs
38:48 C'est magnifique
38:50 Voilà pourquoi ?
38:52 Parce que les chansons en fait sont intergénérationnelles
38:56 Et voilà à mon avis ils viennent retrouver leur point de repère, leur vie
39:01 Et quand ils écoutent les chansons, ils pensent à leur maman, à leur grand-maman
39:06 Je ne sais pas moi tout ça, ils ont vécu avec cette musique là en fait
39:09 C'est les mamans qui ont fait écouter peut-être dans les voitures
39:12 Quand ils amenaient les enfants à l'école les chansons
39:16 Et voilà pour eux quand ils entendent les chansons
39:19 Ils repensent bien sûr à leur maman
39:22 C'est un peu comme une madame de Couste
39:24 Exactement
39:26 Alors il y a une chose Frédéric, moi qui m'épate et que j'ai vu à l'un de vos concerts
39:32 C'est que vous avez des titres fétiches, des petites portes bonheur qui vous accompagnent
39:37 Mais surtout le vrai truc c'est que la salle vous transporte
39:41 Ils connaissent tous vos titres
39:43 Moi je vous avais vu sur scène avec un album qui venait de sortir
39:46 Pas avec le dernier mais avec un album qui venait de sortir
39:48 Ils connaissaient les chansons avant d'arriver
39:50 Il y a intérêt à ne pas me tromper
39:55 Je n'ai pas de trompteur, je chante tout par coeur
39:59 Parce que j'ai envie de les voir, de les regarder dans les yeux
40:04 De donner le meilleur de moi-même
40:06 Donc je n'ai pas de trompteur figé comme ça
40:09 En train de regarder les paroles
40:11 Donc je leur chante vraiment
40:13 Bien sûr un jour n'est pas l'autre
40:15 Et puis il y a toujours une nouvelle émotion
40:17 Mais c'est formidable, ils connaissent déjà toutes les paroles
40:19 Et qu'ils chantent
40:21 Les spectacles, c'est une fête
40:23 Il y a une communion
40:25 Le vrai terme si je devais résumer un de vos concerts c'est une communion
40:28 C'est ça
40:29 C'est une communion
40:31 C'est quelque chose de magique, de vraiment incroyable
40:35 Pour la petite anecdote
40:37 Je me suis fracturé l'épaule
40:39 Deux fractures à l'épaule
40:41 Les bêtes s'en vont et me disent "non, non, vous ne pouvez pas aller chanter"
40:43 "Ce n'est pas question"
40:45 "Il faut que ça se ressoudre"
40:47 "Il faut faire X séances de kiné"
40:49 Eh bien je peux vous jurer
40:51 J'ai reporté 6 spectacles
40:53 Je n'en pouvais plus
40:55 Je me suis dit "non, tu ne peux pas"
40:57 Ils ont leur place, c'est complet
40:59 Ils se réjouissent et tout
41:01 Mets ton bras en écharpe avec quelque chose
41:03 Fais comme tu veux
41:05 Mais va chanter
41:07 Tu ne chantes pas de la main droite
41:09 Tu chantes de la main gauche
41:11 Mais tu dois y aller
41:13 C'est formidable
41:15 Alors Frédéric, je ne trahis pas de secret
41:17 Vous êtes marié, vous avez des enfants
41:19 Et souvent dans les interviews vous faites référence
41:21 A vos parents, à votre papa
41:23 Est-ce que la famille a joué un rôle important
41:25 Dans votre équilibre et dans le déroulement
41:27 De toute votre carrière ?
41:29 Oui, complètement
41:31 Complètement
41:33 Moi, c'est mon père qui était chanteur
41:35 Et qui apportait des sérénades
41:37 Au fusil
41:39 Et donc quand il a immigré avec sa guitare
41:41 Pour travailler dans une île de Charmont
41:43 Bien sûr, il chantait pour ses amis
41:45 Moi, je suis arrivé
41:47 J'avais 4 ans et demi avec ma mère
41:49 Parce que mon père devait travailler X années
41:51 Pour pouvoir faire venir
41:53 La famille et les enfants
41:55 Et donc on est arrivé avec un convoi
41:57 De la Croix-Rouge
41:59 Et puis sur la gare, j'entendais
42:01 Crier le nom de ma mère
42:03 Nina, Nina
42:05 Je me dis "mais qui c'est qui appelle ma mère ?"
42:07 Je me suis mis derrière ma mère, je me suis caché
42:09 Et en fait, je rencontrais mon père pour la première fois
42:11 Et en grandissant
42:13 Parce qu'il jouait tout le temps
42:15 De la guitare les dimanches
42:17 Il chantait des chansons napolitaines
42:19 Il a sûrement décidé que j'avais une petite voix
42:21 Agréable peut-être, tu vois
42:23 Et il a décidé
42:25 De m'y jeter tout sur moi
42:27 Il allait trouver des orchestres
42:29 Il dit "voilà, moi j'ai un fils qui chante
42:31 Qui joue de la guitare
42:33 Et je rentrais dans les orchestres
42:35 Et il m'a acheté tout un matériel pour pouvoir chanter
42:37 Mais je parle souvent de lui
42:39 Mais je me dis toujours, il n'aurait jamais rien fait
42:41 Si ma mère n'avait pas donné le recueil
42:45 Donc je suppose que
42:47 Le soir, dans leur chambre
42:49 Ils parlaient
42:51 Pour un jazz
42:53 Pour notre fils
42:55 Je veux faire ceci, je veux faire cela
42:57 Et ma mère disait
42:59 "Ok, parce que c'est elle qui serait tout
43:01 Et les fins de mois"
43:03 Donc elle a dû dire "Ok, voilà"
43:05 On va écouter un extrait pour prouver que votre mère avait raison
43:07 Et que votre père avait raison
43:09 Même si on ne suffisait pas toujours
43:13 Pour simplement parler d'amour
43:17 Parce qu'on a tellement à donner
43:21 On a tous besoin d'aimer
43:25 Ça swing Frédéric
43:27 C'est super
43:29 Ça rend gai, ça rend heureux
43:31 Ce sont des mélodies
43:33 Ça rend heureux, voilà exactement
43:35 Je voudrais savoir une chose Frédéric
43:37 Qu'est-ce qui vous passionne dans la vie ?
43:39 Alors en dehors de la scène
43:41 Vous aimez quoi ? Vous aimez les animaux ?
43:43 Vous cuisinez ?
43:45 Quelles sont vos passions ?
43:47 Bah oui, j'aime le foot
43:49 Comme beaucoup de gens
43:51 Quand il y a des grands matchs
43:53 Les Coupes d'Europe
43:55 Les Championnats du monde
43:57 Je regarde bien sûr
43:59 J'aime bien le tennis aussi
44:01 J'aime bien lire quand je vais en vacances
44:03 Je lis
44:05 Bien sûr ma passion première
44:07 Est toujours la guitare et le piano
44:09 Mais j'aime cuisiner
44:11 Si je me retrouve
44:13 J'imagine que je me retrouve 3-4 jours tout seul
44:15 Je sais faire des spaghettis
44:17 Je sais faire des omelettes
44:19 Donc si je viens dîner chez vous
44:21 Un soir avec Catherine
44:23 Qu'est-ce que vous nous préparez ?
44:25 Alors vous me direz
44:27 Ce que vous aimez
44:29 Si vous voulez un bon plat de spaghettis
44:31 Pâtes à la sissibienne
44:33 Ou arrabiata
44:35 Je vous fais un plat de spaghettis
44:37 Arrabiata, j'ai les sauces
44:39 Je sais comment les préparer
44:41 Et je vous les fais al dente
44:43 Alors Frédéric
44:45 C'est vrai que je disais vos chansons font vraiment du bien
44:47 Et c'est vrai qu'en ce moment on vit dans un monde
44:49 Qui est un peu complexe
44:51 Mais autant prononcer les mots
44:53 Résilience, bienveillance, tolérance
44:55 Et pourtant on est en guerre un petit peu partout
44:57 Qu'est-ce que vous auriez envie de faire passer comme message ?
44:59 Vous qui transportez
45:01 Donnez tellement d'amour sur scène
45:03 Et en recevez tellement aussi de la part des gens
45:05 Je voudrais que
45:09 Qu'il y ait un magicien
45:11 Qui fasse que
45:13 Tout le monde se donne la main
45:15 Et que
45:17 Nous puissions vivre
45:19 Dans une ambiance
45:21 De paix sur la terre
45:23 J'ai jamais fait une chanson
45:25 Parce qu'on a tous des familles
45:27 On a tous des enfants, on a tous des amis
45:29 Et on ne peut pas revivre
45:31 Ce que nos parents ont vécu
45:33 Ils nous ont raconté
45:35 Et c'était horrible
45:37 Donc il ne faut pas
45:39 Donc on prie pour que
45:41 Le ciel
45:43 Leur donne ce message
45:45 En disant mais non vous ne pouvez pas aller jusque là
45:47 Ce sont des êtres humains en fait
45:49 Vous voyez ce que je veux dire ?
45:51 Nous sommes tous des êtres humains
45:53 La vie d'un être humain
45:55 Comme c'est important
45:57 Un fils, un frère
45:59 C'est précieux, une maman, un papa
46:01 On ne peut pas, c'est un cauchemar
46:03 C'est le moment de dire au-dessus du comble
46:05 On va terminer l'émission là-dessus
46:07 Merci Frédéric d'avoir été avec nous
46:09 Vraiment, vous êtes ce soir en concert à Charleroi
46:11 Et en tournée un peu partout en France
46:13 Jusqu'en mai prochain
46:15 On va venir vous voir
46:17 Et toutes les dates sont sur votre site
46:19 www.frédéricfrançois.com
46:21 Merci Frédéric
46:23 A bientôt
46:25 A bientôt Frédéric
46:27 Au revoir, on vous embrasse
46:29 Et merci à vous tous de nous avoir suivis
46:31 Avec Catherine nous vous souhaitons de passer un bon dimanche
46:33 Et une bonne semaine à l'écoute de Sud Radio
46:35 Et on se retrouve dimanche prochain
46:37 Si vous le voulez bien à 7h49
46:39 Dans la matinale de Jean-Marie Bordry
46:41 Pour la chronique "Y'a pas d'âge" pour pousser un coup de gueule
46:43 Et entre 12h et 13h
46:45 Avec David
46:47 Et tous nos rendez-vous évidemment
46:49 Bon dimanche à tous
46:51 Sud Radio "Y'a pas d'âge"
46:53 Avec Cochenou
46:55 Le saucisson au bon goût depuis 1971
46:57 Cochenou, abonne-toi
46:59 Abonne-toi
47:01 Abonne-toi

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