Avec Jean-Pierre Giran, maire de Hyères
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00:00 - Sud Radio vous explique, 7h46, mais que se passe-t-il à Yerres dans le Var ?
00:06 Moi j'ai une bonne image de cette ville de Yerres dans le Var, qui est absolument magnifique, bord de mer, etc.
00:12 Et bien là, drogue, insécurité, fusillade, que se passe-t-il ?
00:15 Nous sommes avec Jean-Pierre Giran, maire de Yerres, bonjour !
00:19 - Bonjour !
00:20 - Oui, on voudrait bien savoir ce qu'il se passe, vous avez posté des policiers municipaux hier devant une crèche, pourquoi ?
00:27 - Il se passe ce qui se passe dans toutes les villes de France où le trafic de drogue pollue certains quartiers.
00:33 Nous la ville est très calme et très accueillante, mais il y a un quartier très difficile qui s'appelle le Val des Rougières,
00:40 qui a été un peu déstabilisé, si vous voulez, il y avait un trafic habituel avec des locaux,
00:46 la police très justement a fait des opérations place nette pour mettre, je dirais, en détention ceux qui trafiquaient,
00:55 mais cela a créé un vide et les Marseillais ont essayé de s'y engouffrer.
00:59 D'où une lutte pour le territoire entre les locaux et les Marseillais avec les dégâts que cela peut engendrer.
01:06 - Oui, c'est ça, parce que j'ai vu que le préfet avait pris un arrêté pour interdire, c'est ça, l'accès à votre ville à Yerres,
01:15 des habitants des Boucheronnes, vous avez dit les Marseillais, qui ont des antécédents judiciaires en matière de drogue, c'est ça ?
01:22 - Absolument, c'est un arrêté assez spécial, très innovant, surprenant, mais qui est un signal fort quand même,
01:30 lancé vers ceux qui voudraient accaparer la totalité d'un marché qui est un marché de mort.
01:37 Donc je crois que le préfet a eu raison d'envoyer ce signal, mais cela veut dire qu'aujourd'hui,
01:42 tous les moyens doivent être mobilisés pour lutter contre ce tréhors.
01:47 - Oui, c'est ça. Et depuis combien de temps vous rencontrez ces problèmes alors d'insécurité ?
01:51 - Ce sont des problèmes qui existent depuis longtemps, mais qui sont latents, qui sont sans excès,
01:57 et que l'on trouve malheureusement un peu partout, mais là il y a eu cette montée d'adrénaline,
02:03 dans la mesure où il y a une bataille pour un territoire, et c'est cela, parce qu'aujourd'hui tous les moyens sont bons,
02:10 les gens ne se battent plus à coup de gifle ou de poing, mais à coup de kalachnikov,
02:15 où il faut être extrêmement présent et essayer de lutter contre ce mal absolu.
02:20 - Oui, c'est ça. Comment vous allez faire pour la suite ?
02:22 Parce que vous ne pouvez pas laisser poster des policiers devant la crèche en question tout le temps.
02:27 - Non, écoutez, on essaie en tous les cas de sécuriser et de rassurer, notamment les filles qui travaillent à la crèche,
02:35 qui ont envie d'avoir un peu de sérénité, mais simplement nous les laisserons le temps qu'il faut,
02:41 mais il faut que l'État prenne le relais. Il faut que l'État classe notre quartier,
02:45 quartier de reconquête républicaine, et donne les moyens d'un positionnement in situ des forces de l'ordre.
02:53 Voilà, c'est le seul moyen d'arriver à calmer durablement les choses.
02:57 - Oui, alors Sabrina Gresté-Roubach, qui était invitée de Jean-Jacques Bordin hier, a dit
03:01 "il faut renforcer la vidéosurveillance dans certains quartiers pour lutter contre toute cette délinquance".
03:06 Est-ce que vous l'avez déjà fait, vous Jean-Pierre Giron ? Est-ce que ça change quelque chose ?
03:09 - Je crois qu'elle a perdu l'habitude d'aller dans ces quartiers,
03:12 parce que malheureusement, dès que l'on met les caméras de vidéosurveillance,
03:15 les voyous nous les brûlent ou nous les arrachent.
03:18 Donc c'est extrêmement difficile. Alors, on arrive à en planquer deux ou trois,
03:22 mais on ne peut pas cibler tous les quartiers dans la mesure où ils font brûler au pied des poteaux
03:28 les caméras de surveillance. Donc voilà, c'est très compliqué.
03:33 Et il n'y a, de mon point de vue, il n'y a que la présence physique bleue, comme on dit,
03:38 des forces de l'ordre qui peut calmer durablement les choses.
03:40 - Oui, alors c'est vrai, mais en même temps, Jean-Pierre Giron,
03:43 si on met ces policiers, cette présence bleue, comme vous le dites, dans ce quartier,
03:47 est-ce que ça ne va pas se reporter un petit peu plus loin ailleurs ?
03:51 - Écoutez, si ce sont des suppléments défectifs, il n'y a pas de raison qu'il y ait de phénomène de repeur.
03:58 Et puis il faut essayer de perturber ce marché de telle façon
04:02 qu'à un moment donné, il ne soit plus aussi rentable.
04:04 Quand aujourd'hui, un jeune adolescent est là pour prévenir de la venue de la police,
04:11 et tout châssis sur un fauteuil, 200 à 300 euros par jour,
04:15 on ne peut pas faire grand-chose. Le marché l'emporte.
04:18 Il faut donc casser cette spirale financière.
04:21 - Oui, bon et un dernier mot, parce que, bon donc ça c'est limité à des quartiers,
04:24 c'est ce que vous avez dit Jean-Pierre Giron, mais est-ce que vous sentez que,
04:27 bah du coup, ça gangrène un peu aussi toute votre ville,
04:31 et que vous êtes inquiet pour l'avenir, à Yerres, dans le Var ?
04:34 - Non, on n'est pas inquiet pour la ville. La ville est extrêmement vaste,
04:38 elle flippe près de 14 000 hectares. Là on parle d'un quartier qui est un peu excentré,
04:43 qui est en difficulté, mais ce quartier pour nous, c'est un quartier de Yerres,
04:46 qui a les mêmes droits, les mêmes devoirs. Donc il ne peut pas être une zone de non-droit,
04:50 et nous y prêtons toute notre attention.
04:52 - Merci beaucoup Jean-Pierre Giron d'avoir été avec nous ce matin, en direct de Yerres,
04:57 donc dans le Var, avec ces policiers que vous avez mis devant des crèches,
05:01 et puis cette interdiction qui a été prise, cette arrêtée par le préfet,
05:05 pour que des Marseillais qui ont des casiers judiciaires de drogue,
05:09 ne soient plus admis sur le territoire.
05:11 7h51, dans un instant, il est admis partout !
05:14 C'est Guy Carlier, évidemment !