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  • 2/27/2024
Jean d’Indy, rédacteur en chef du journal « La Bougie du Sapeur », est venu nous expliquer l’origine de ce journal exceptionnel, qui paraît une fois tous les 4 ans. ✍️

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Transcript
00:00 Tous les 4 ans, nous avons les JO, nous avons une année bisextile,
00:03 et donc la bougie du sapeur, le journal du 29 février.
00:06 Et moi, je suis là pour vous faire rentrer dans le monde,
00:09 dans les coulisses de ce journal exceptionnel dédié à l'humour.
00:13 La bougie du sapeur paraît uniquement le 29 février,
00:15 d'abord parce que c'est un rythme de travail formidable.
00:17 Vous imaginez, on ne bosse qu'un jour tous les 4 ans.
00:20 Et puis parce que c'est une manière de traiter l'actualité un petit peu particulière
00:23 que de la regarder à travers le prisme de l'humour.
00:25 Ça serait beaucoup moins exceptionnel, pour tout dire,
00:27 si on sortait tous les jours, toutes les semaines ou tous les mois.
00:30 Ceux qui ont fondé la bougie du sapeur ont eu une idée un peu loufoque,
00:33 ils ont voulu faire un canular, tout simplement.
00:35 Ils ont dit on va sortir un journal avec un rythme exceptionnel.
00:38 Le seul jour vraiment exceptionnel, c'est évidemment le 29 février,
00:41 une fois tous les 4 ans.
00:41 Pour rigoler, ils ont quand même imprimé 30 000 exemplaires,
00:44 et pour aller jusqu'au bout du canular,
00:46 ils les ont fait distribuer dans les kiosques à journaux.
00:48 Le distributeur les a appelés 2 jours après la vente du premier numéro,
00:53 du premier exemplaire, en leur disant "mais les 30 000 sont épuisés,
00:56 il faut réimprimer".
00:57 À l'époque, mettre une imprimerie en route, c'était long et compliqué.
00:59 On a dit on recommencera dans 4 ans.
01:01 Nous n'avons pas de salle de rédaction, nous n'avons pas de studio de montage,
01:04 nous n'avons pas d'imprimerie, nous faisons ça au bistrot.
01:07 On nous bassine à longueur de temps en disant que le sport c'est bon pour la santé.
01:10 Pour vous dire le contraire, il y a des gens pour qui c'est très bénéfique.
01:12 Il y a un type emblématique, dont la devise était "no sports",
01:16 Winston Churchill.
01:17 Nous avons décidé de donner un prix au premier sportif qui sera éliminé au JO,
01:22 et on lui remettra un prix qui s'appellera le prix "no sports",
01:25 et qui sera symbolisé par une tortue.
01:27 La tortue, elle ne fait pas de sport, elle n'a pas de stress,
01:30 et elle meurt à plus de 80 ans.
01:31 C'est compliqué pour un journal comme le nôtre de faire un abonnement,
01:34 parce que forcément un numéro tous les 4 ans, ce n'est pas fréquent.
01:37 Nous avions imaginé la possibilité de s'abonner pour un siècle.
01:40 Le problème c'est qu'on a dû renoncer.
01:42 D'abord, il y a des gens qui meurent, alors les héritiers venaient nous dire
01:44 "mais pourquoi il n'y a pas la continuité de l'abonnement de mon père, de mon grand-père,
01:48 pourquoi je ne le reçois pas ?"
01:49 Il fallait demander au notaire si c'était le seul héritier.
01:51 Et puis, quand vous déménagez, vous ne prévenez pas le journal
01:53 que vous recevez une fois tous les 4 ans,
01:55 donc on n'avait pas la continuité de la gestion des fichiers d'abonnés.
01:58 On a arrêté, et puis c'était épuisant.
02:00 !

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