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  • 16/02/2024
La décision du président du Conseil européen, Charles Michel, de se présenter aux élections européennes soulève de nombreuses questions dans les institutions de l’UE et auprès des responsables politiques.

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Transcription
00:00 Bonjour et bienvenue au State of the Union, je suis Stéphane Grobe, en Bruxelles.
00:05 Quand les Ukrainiens écoutent les dirigeants européens parler de leur soutien à l'effort de la guerre,
00:11 ils ont tous le raison d'être irrités par la manière dont les actions sont déroulées.
00:15 Si "irrités" est le bon mot, c'est quand vous êtes dans une guerre de détresse avec la Russie.
00:21 Pas seulement est-ce que la Hongrie bloque toujours un paquet de 50 millions d'euros sur un niveau européen,
00:27 c'est aussi les États membres individuels qui produisent beaucoup de mots,
00:32 mais qui se déroulent quand il s'agit d'un engagement concret.
00:36 Cette semaine, le chancelier allemand Olaf Scholz a sonné la cloche d'alarme.
00:41 Avec 17 millions d'euros, son pays est le deuxième plus grand donateur de soutien militaire à l'Ukraine,
00:47 après les États-Unis.
00:49 Si l'Europe veut éviter la victoire russe, ses collègues devraient prendre la place, a-t-il dit.
00:56 ... si important notre engagement allemand est, il ne sera pas suffisant seul pour garantir la sécurité de l'Ukraine.
01:03 Je appelle donc les alliés de l'Union Européenne à soutenir leurs efforts pour l'aider de l'Ukraine.
01:12 Les armes de délivrance prévues par la plupart des États membres de l'UE pour l'Ukraine sont en effet trop peu.
01:19 Qui est-ce que Scholz parle de ? Il n'a pas nommé de noms, mais la France, l'Italie et l'Espagne ensemble ont donné seulement 1,6 millions d'euros de soutien militaire à l'Ukraine.
01:32 C'est moins de un dixième de la contribution de l'Allemagne.
01:37 Un témoignage embarrassant pour la solidarité européenne.
01:41 Le homme en charge de coordonner la politique de l'UE, de faciliter la décision et de fournir la solidarité européenne est Charles Michel.
01:51 En tant que président de la Commission européenne, représentant les gouvernements nationaux, son travail est de mettre en place l'agenda, de trouver des compromis et de débloquer les failles.
02:01 Quelque chose de lequel il n'a pas toujours été un succès.
02:05 Peut-être c'est pourquoi il l'a appelé "Quit".
02:09 Cette semaine, le président belge a annoncé qu'il allait quitter son poste au Parlement européen.
02:17 Les officiers de Bruxelles ont été étonnés.
02:20 Michel voit cela comme une décision presque naturelle.
02:24 Ne pas être candidat aurait été une forme de fuite.
02:29 Être candidat, c'est la volonté d'assumer.
02:31 Pendant quatre ans, j'ai participé au cœur du Conseil européen à des décisions fondamentales pour les 450 millions de citoyens européens.
02:38 C'est normal de rendre compte, d'expliquer les décisions et d'expliquer ce que l'on veut pour l'avenir.
02:43 Je dois dire que je suis confus.
02:46 Vous prenez la responsabilité de quitter votre poste et de faire un travail totalement différent au Parlement européen.
02:53 Est-ce ce que vous appelez l'accountabilité ?
02:56 Qu'est-ce si vous gagnez ?
02:58 Voudriez-vous avoir votre vieille position ?
03:01 Je pense qu'il faut apporter quelqu'un qui peut avoir des réponses et qui sait quelque chose ou deux sur les intérêts de Bruxelles.
03:09 Je vous présente Doru Frantescu, chef d'entreprise et fondateur de la plateforme de recherche EUmetrics,
03:15 et l'un des meilleurs observateurs d'élection de la ville.
03:18 Bienvenue au programme, c'est un plaisir de vous voir.
03:20 C'est un plaisir de vous voir aussi. Merci beaucoup pour l'invitation.
03:23 Les politiciens s'en sortent tout le temps, rien d'unique.
03:28 Pourquoi est-ce que la résignation de Jean-Michel compte ?
03:32 Dans ce cas particulier, cela compte parce que cela déclenche une réaction en toute chaîne,
03:38 ce qui, comme nous l'avons vu, a créé beaucoup d'agitation à Bruxelles et ailleurs dans les capitaux européens,
03:45 parce que la départure du poste du président du Conseil laisse ouvert cette position,
03:51 théoriquement, pendant environ six mois, à un moment très difficile, très compliqué,
03:57 qui sera juste après les élections européennes.
03:59 C'est quand les leaders européens doivent s'agir de la prochaine composition de la Commission européenne,
04:06 les prochaines postes, mais aussi les prochaines agendas législatifs, les priorités.
04:11 Dans ce cas particulier, la départure de Jean-Michel créerait aussi un espace de pouvoir et d'un espace légal,
04:19 parce que, en l'absence d'une autre personne qui prendrait le président du Conseil,
04:23 par défaut, le président de la Commission serait le premier ministre qui tiendrait le président de la Commission,
04:32 dans ce cas, le président Viktor Orban de la Hongrie,
04:35 qui, comme nous le savons, a eu des relations difficiles avec Bruxelles au cours de l'époque.
04:39 Et c'est ce qui concerne certains des politiciens européens,
04:42 qui essayent de trouver une solution pour que cela ne se passe pas.
04:45 Michel serait le premier président du Conseil européen à se renouer pour gérer le Parlement.
04:51 N'est-ce pas un signal étrange concernant l'importance de son travail ?
04:57 En quelque sorte, oui, mais pas nécessairement.
05:01 Je pense que la décision de se renouer pour la position au Parlement
05:07 peut aussi être une sorte d'entendue que ce serait difficile pour lui de rester plus longtemps
05:13 en tant que président du Conseil, de toute façon, dans la prochaine mandate.
05:17 Il aurait d'une certaine façon dû mettre son travail sur la table pour une réélection potentielle
05:24 cet été, lorsque toutes les positions de pouvoir dans les institutions européennes
05:28 seraient renégociées par les familles politiques et par le gouvernement européen.
05:32 Donc, ce n'était pas certain, ou bien loin d'être certain,
05:36 que Michel serait le premier président du Conseil.
05:39 D'accord, beaucoup de choses à déguster ici.
05:41 Duro Frantesco, président et fondateur de EUmatrix.
05:44 Merci pour vos connaissances et pour votre présence aujourd'hui.
05:47 Merci beaucoup, à plus tard.
05:49 Bien sûr, nous allons couvrir les élections européennes à grand temps
05:55 et nous resterons au courant de Jean-Michel aussi,
05:58 en espérant que son transfert au Parlement ne sera pas une voyage dans le froid politique.
06:04 Parlant du froid, pensez-vous avoir eu assez de températures hiverieuses cette semaine ?
06:10 Eh bien, pensez-y encore.
06:12 Ce sont des images du plus grand froid de l'Estonie,
06:16 sur la rivière Jägerla, environ 50 mètres de large et 8 mètres de haut.
06:22 La fraude récente a refroidi la plupart du froid,
06:26 permettant aux locaux d'avoir une occasion spectaculaire
06:29 de monter derrière et entre les colons d'ice et les murs qui n'existent normalement.
06:36 À leur risque, bien sûr.
06:39 Mais comme dans la politique, c'est aussi dans la nature.
06:42 Vous devez parfois se tenir au moment où vous pensez que c'est le bon moment.
06:48 C'est tout pour cette édition. Je suis Stéphane Grobe.
06:51 Merci de m'avoir regardé.
06:52 Passez une excellente semaine.
06:54 Merci.

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