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  • 11/02/2024
[#Journal ] Le 19H30 du 11 février 2024

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00:00 [Musique]
00:16 Mesdames, Messieurs, bonsoir. Nous sommes le dimanche 11 février 2024.
00:21 Ravie de vous retrouver pour ce 19h30 sur Gab'En Media Time.
00:25 L'Institut National de Sciences de Gestion va enrichir son offre de formation
00:30 avec l'intégration imminente des filières mines, pétrole et statistiques.
00:35 Les détails dans ce 19h30.
00:37 Au cours d'une interview accordée aux médias spécialisés financiers Afrique,
00:41 récemment, le directeur général du hydrocarbure, Ernest Ndanguengema,
00:45 a apporté des précisions sur les rumeurs autour de l'incapacité de l'État gabonais
00:50 à réunir les fonds nécessaires au rachat de la compagnie pétrolière Assala.
00:55 Nous le verrons.
00:57 Bienvenue à tous. Nous l'annoncions en titre sur toutes les lèvres.
01:00 Depuis son annonce fin novembre, la question du rachat d'Assala
01:03 vient d'être évoquée par le directeur général des hydrocarbures.
01:06 Présent face à la presse ce mercredi 7 février,
01:09 Ernest Ndanguengema a tenté de balayer d'un revers de la main
01:12 les affirmations des analystes de S&P Global,
01:15 qui affirmaient la semaine dernière, citant plusieurs sources,
01:18 ces derniers soulignaient que le principal problème était le financement,
01:22 que personne de crédible ne financerait cette opération.
01:25 Reportage.
01:26 La junte gabonaise fait faillite avec une préemption sur le pétrole d'Assala
01:31 pour 1,3 milliard de dollars.
01:33 Dans son article daté du 29 janvier dernier,
01:36 la société américaine S&P Global attirait l'attention des investisseurs
01:41 sur les difficultés pour l'État gabonais de finaliser l'opération de rachat
01:45 des actifs d'Assala filial du groupe américain Carlyle.
01:49 Une opération fixée à 1,3 milliard de dollars,
01:52 soit l'équivalent de près de 7% du PIB du pays.
01:55 Suite à cette annonce, le gouvernement parle
01:58 l'intermédiaire du directeur général des hydrocarbures.
02:01 Ernest Ndanguengema a tenu à réagir,
02:03 évoquant le fait que le processus de préemption tel que défini
02:07 dans le Code des hydrocarbures,
02:09 prévoit qu'en cas de transfert ou de cession de droit,
02:11 l'État dispose de 60 jours pour faire préemption
02:14 que dans le cas où il ne l'exerce pas,
02:17 l'opérateur national GORC dispose à son tour de 45 jours pour faire préemption.
02:22 Ce dernier a donc tenté de ramener un peu d'accalmie dans l'opinion,
02:25 tout en éludant la question du rachat en elle-même,
02:28 car c'est bien de cela qu'il s'agit.
02:30 En effet, si la question de la préemption a été revisitée par le DGH,
02:34 qui a finalement indiqué qu'elle ne se posait pas,
02:37 étant donné que le mécanisme actuel permet donc à la GORC de supplier l'État,
02:41 dans ce cas de figure, celle du financement reste entière.
02:45 Comment l'État compte-il financer cette opération sans avoir recours aux entreprises de négoces
02:49 telles que Trafigura ou Vitolle,
02:51 quand on sait qu'avoir recours à celles-ci coûtera beaucoup plus cher ?
02:55 Comment la GORC, qui survit quasi exclusivement grâce aux dividendes
02:58 qui lui sont reversés par les opérateurs pétroliers,
03:01 pourra-t-elle assumer une telle charge ?
03:04 Mieux encore, si rachat il y a,
03:06 quid des investissements devront être réalisés sur ces actifs
03:09 quand on sait que ceux-ci se chiffrent en dizaines de millions de dollars
03:13 et que l'État lui-même, dans ses hypothèses budgétaires pour la loi de finances 2024,
03:17 n'a prévu qu'une très légère hausse de la production ?
03:21 Autant de questions laissées sans réponse par le DGH
03:24 qui s'est uniquement apesanti sur la préemption
03:27 qui n'est en réalité qu'une question secondaire.
03:30 Ce mercredi 7 février 2024,
03:36 s'est tenu au palais du Bordemer de Livreville
03:39 le Conseil des ministres présidé par le général Brice Clotter-Holliginghebou.
03:43 Une session qui a été marquée par l'adoption du projet de décret
03:46 portant Création, Attribution et Organisation du Commissariat à l'Environnement
03:51 et au cadre de Vie, compte rendu d'Esther Klingin.
03:54 C'est sur présentation du ministre de l'Environnement, du Climat et du Conflit,
03:57 Om Foun, que le gouvernement de transition,
04:00 réuni en Conseil des ministres ce mercredi 7 février 2024,
04:04 a adopté le projet de décret portant Création, Attribution et Organisation
04:08 du Commissariat à l'Environnement et au cadre de Vie.
04:11 Une réforme qui devrait favoriser la protection de l'environnement
04:15 et contribuer à l'amélioration du cadre de vie des populations
04:18 afin de lutter contre l'insalubrité.
04:20 Pris en application des dispositions de l'article 31 de la loi n°20/2005
04:25 du 3 janvier 2006, ce projet de décret portant Création et Organisation
04:30 du Commissariat à l'Environnement et au cadre de Vie,
04:34 au sein du ministère en charge de l'Environnement, a été pris en Conseil
04:37 des ministres dans le but de mieux mener le combat contre l'insalubrité,
04:41 lequel combat sera d'accompagner l'hôtel de ville dans la mise en place
04:45 d'outils modernes et efficaces pour assurer la propreté de la ville.
04:49 Il est important de souligner que les missions du Commissariat
04:52 à l'Environnement et au cadre de Vie consistent à mener des activités
04:56 de prévention, de lutte contre la pollution, de coordination et de contrôle
05:00 des activités liées à la collecte, au transport et au traitement des déchets
05:05 ainsi que le nettoyage des rues, des marchés, des plages, des lits de rivières
05:10 et l'écurage de caniveaux.
05:12 À l'heure où le pays semble reprendre sa marche en avance sur le plan économique,
05:19 le gouvernement de transition ne ménage aucun effort.
05:22 Pour préparer les compatriotes à faire face à la demande de main d'oeuvre en perspective.
05:26 Toute chose qui a conduit l'exécutif à ordonner l'érection des filières
05:30 mine-pétrole et statistiques dans l'offre de formation de l'Institut national
05:34 de sciences de gestion. Voyons cet élément.
05:36 Si, à l'instar de l'université Omar Bongo, les instituts publics peinent
05:40 à mener à bien leur activité, c'est assurément dû aux carences budgétaires.
05:44 Les mécanismes de financement de ces établissements se heurtent très souvent
05:48 au saucissonnage des subventions allouées par l'État.
05:51 Dans une dynamique qui s'annonce plus transparente et orthodoxe,
05:55 le gouvernement de transition a décidé d'ouvrir l'INSG, au métier des mines
05:59 et de la statistique. C'est une mini-révolution que devrait bientôt connaître
06:03 l'Institut national des sciences de gestion, 51 ans après sa création.
06:08 Si l'établissement avait pour mission initiale de former des cadres moyens
06:11 et supérieurs dans le domaine des sciences de gestion, il devra s'étendre
06:14 à des nouvelles offres de formation pour répondre aux besoins de l'économie nationale.
06:18 L'annonce a été faite par le directeur général du dit institut le lundi 5 février 2024.
06:24 L'institut de gestion s'est vu affecter un contingent dans le cadre duquel
06:28 deux filières vont être ouvertes, une filière orientée vers les statistiques
06:32 et une filière orientée vers les mines et le pétrole, a annoncé Birnzago Makusso,
06:38 une occasion en or pour le plus vieil établissement de gestion du pays
06:41 de lier des conventions avec des entités privées et publiques
06:45 pour le recrutement des étudiants qui en sortiraient. Nous y reviendrons.
06:49 Le mercredi 31 janvier dernier, le président de la transition, le général Briscoe Terole Nguema,
06:59 s'est rendu au lycée national Leamba, dans le premier arrondissement de la commune de Zubreville,
07:04 pour procéder au lancement officiel du paiement des bourses scolaires.
07:08 Au cours de ses échanges avec les élèves, il a évoqué la restauration
07:12 des anciens critères d'attribution.
07:15 Comme annoncé par le directeur de l'agence nationale des bourses du Gabon, professeur Ruffin Djambo,
07:20 le paiement des bourses scolaires a débuté ce mercredi 31 janvier 2024.
07:25 Si la révision des conditions d'attribution de la bourse a fait polémique,
07:29 le général Briscoe Terole Nguema envisage le retour au 10 de moyenne,
07:34 une mesure conditionnée par l'amélioration des recettes de l'Etat.
07:38 C'est l'annonce faite par le général Briscoe Terole Nguema au lycée national Leamba.
07:43 En effet, le président de la transition ambitionne d'alléger les critères d'octroi des bourses
07:48 qui ont fait couler, ancrer, salive.
07:51 On va revoir les critères d'attribution de bourses a-t-il déclaré.
07:54 Actuellement fixés à 12 pour le premier cycle et 11 pour le second,
07:58 ces critères pourront bientôt revenir au seul 10 de moyenne.
08:02 Toutefois, une condition demeure, il s'agit de l'augmentation des recettes.
08:07 On va ramener à 10 si seulement les recettes nous le permettent, a-t-il précisé.
08:11 Si le général Oliguenguema a désigné tout comme Laurence Ndon la conjoncture économique
08:16 comme un obstacle à l'application des anciens critères,
08:19 il reste confiant quant à l'amélioration de celle-ci.
08:23 Il suffit seulement d'avoir une bonne gestion de ce pays,
08:26 on aura plus de recettes et je pourrai faire descendre l'obtention de la bourse jusqu'à 10.
08:30 Pour l'instant, les recettes perçues ne le permettent pas encore.
08:34 A-t-il indiqué ?
08:36 Le projet d'appui au secteur de la santé phase 2,
08:39 piloté par l'ancien ministre de la Santé et des Affaires sociales Guy-Patrick Aubianton,
08:44 et l'Agence française de développement,
08:46 prévoyait la réhabilitation de 8 centres de santé à l'intérieur du pays.
08:50 Étonnamment, plus de deux ans après le lancement des travaux le 7 octobre 2021,
08:55 l'opinion se questionne sur l'effectivité de la livraison de ces chantiers importants
09:00 qui devaient contribuer à rendre plus optimale l'accès aux soins des populations
09:04 de l'interlande.
09:06 Reportage.
09:07 S'il y a 7 ans, le pasteur Yves Mappakou s'était déjà essayé à la chanson
09:11 dans laquelle il tentait de se dédouaner dans le scandale financier de la société BR-Sarl,
09:16 au sein duquel près de 20 000 personnes avaient perdu la totalité de leurs épargnes,
09:21 dont le montant du détournement s'élèverait à plus de 30 milliards de Foncefa.
09:25 Ce dernier a décidé de récidiver.
09:28 Ainsi récemment, il a mis en ligne une nouvelle chanson,
09:31 cette fois en hommage aux nouvelles autorités.
09:34 Une ode au Comité pour la transition et la restauration des institutions.
09:39 Ainsi, dans cette chanson mise en ligne le 30 janvier dernier,
09:42 l'évêque Yves Mappakou pousse la chansonnette pour remercier le CTRI
09:47 d'avoir libéré le pays le 30 août 2023.
09:50 Profitons de ce moment, il ne manque pas d'ailleurs de dédicacer les nouvelles autorités,
09:54 notamment le président de la transition, le général de brigade,
09:58 brisclotaire Oleg Ingema ou encore le premier ministre Raymond Doncima,
10:03 appelant à l'unité pour bâtir un Gabon nouveau.
10:06 Une sortie pour le moins intolérable, au vu des états de service
10:10 de celui qui aurait été le chef d'orchestre du détournement de l'épargne de milliers de Gabonais.
10:15 D'ailleurs, dans sa parution n°571, l'hebdomadaire Laloup se demande
10:20 si la production de cette œuvre musicale ne serait ni plus ni moins
10:24 qu'une technique d'approche vers les nouvelles autorités,
10:27 afin que ces dernières cautionnent l'impunité dont semble bénéficier ce personnage sulfureux
10:32 qui depuis des années se la coule douce à l'étranger.
10:35 Rappelons que l'entreprise de microfinance BR Sarl a exercé au Gabon de 2011 à 2015.
10:42 Cette microfinance promettait aux populations des intérêts allant de 50 à 100 %
10:48 sur le montant épargné en trois mois.
10:50 Les responsables de cette structure avaient par la suite quitté le pays avec l'épargne des clients.
10:56 Le gouvernement gabonais s'est engagé dans un processus de rapatriement des biens culturels gabonais
11:04 détenus en Hexagone.
11:06 Si cette action est soutenue par le peuple, il n'en demeure pas moins que l'opinion se questionne
11:11 sur la conservation de ces patrimoines, d'autant plus que le Gabon ne possède qu'un seul musée
11:16 et celui-ci serait déjà bien rempli.
11:19 Depuis des mois, le peuple gabonais ne cesse de décrier les multiples ventes aux enchères
11:25 de masques et reliques appartenant au Gabon en Europe,
11:28 une situation qui n'a pas laissé les autorités du pays en marge,
11:32 puisque le gouvernement a pris ce problème à bras le corps.
11:35 D'ailleurs, les premiers fruits de ce processus de rapatriement se perçoivent déjà.
11:39 Seulement, des observateurs de la vie culturelle se questionnent sur la conservation de ces biens.
11:45 Un seul et petit musée, pour quelle quantité d'œuvres ?
11:48 C'est la question qu'on serait tenté de se poser au regard des derniers événements.
11:52 En effet, notre pays ne possède qu'un seul et unique musée.
11:56 Il s'agit du Musée national des arts, rites et traditions du Gabon, situé au centre-ville de Libreville.
12:02 Il abrite une collection de plus de 2500 œuvres et objets d'art traditionnel gabonais.
12:08 D'une surface de 4057 m2, celui-ci ne serait pas assez spacieux pour accueillir d'autres collections d'art.
12:16 Comment le gouvernement compte-t-il conserver et exposer ses richesses une fois au Gabon ?
12:21 Ces biens seront-ils à usage personnel comme l'a longtemps été le parc Wanga Wange ?
12:26 Le ministre de la Culture et des Arts, le Dr André Jacogan, aurait-il déjà pensé à tout sans le spécifier ?
12:33 Autant de questions qui restent sans réponses.
12:36 Rappelons que le ministre de la Culture et des Arts a procédé le 29 janvier 2024
12:41 à la signature d'une convention de donation des biens culturels gabonais avec le collectionneur Paul Barry.
12:47 Ce sont au total 90 œuvres culturelles provenant de sa propre collection privée intitulée "Art premier Gabon"
12:55 qui ont été réceptionnées par le ministre de la Culture.
12:58 90 œuvres dont des statues de Sogo, des masques fangs, tekepounou ou encore miennay.
13:04 Il serait judicieux que les autorités se penchent sur cette question afin de résoudre cette problématique
13:10 qui sur le long terme sera un frein à la restitution des reliques du peuple gabonais.
13:15 Voilà qui marque la fin de ce 19h30. Merci de nous avoir suivis.
13:22 Restez à l'heure de l'info sur toutes les plateformes.
13:25 Regardons mes détails. Bonne soirée.
13:29 Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org
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