Karima Brikh, journaliste, à propos de l'hommage qui sera rendu ce mercredi aux victimes françaises du Hamas : «J'espère que cette journée d'hommage national va nous rappeler dans quelle société on vit et vers quelle société on a envie d'aller».
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00:00 - Et l'incongruité de la présence, quoi.
00:02 - Oui, voilà. Et c'est surtout l'accumulation aussi de ces déclarations.
00:06 C'est pas une phrase maladroite.
00:07 On voit que c'est construit, on voit qu'il y a presque une idéologie qui sous-tend tout ça.
00:12 On voit qu'on s'enfonce vraiment dans cette idée.
00:15 Il y a une négation littéralement de ce qui s'est passé.
00:19 Et moi j'en reviens à ça, c'est que cet hommage, ça va être aussi une reconnaissance.
00:22 Donc quand ils vont être présents, quand certains membres d'Éléphie
00:25 qui ont dit de telles déclarations vont être présents, on va reconnaître certaines choses,
00:30 on va reconnaître justement qu'il y a eu ces actes terroristes, qu'il y a eu ce pogrom,
00:35 enfin on peut le dire comme ça.
00:37 Je ne sais pas exactement ce qui sera dit, mais mon point c'est qu'on va souligner,
00:40 il y aura une reconnaissance de ce qui s'est passé et surtout une reconnaissance de ces victimes.
00:45 C'est là où il est le fameux malaise.
00:47 Mais j'espère que cette journée d'hommage national va nous rappeler aussi
00:51 dans quelle société on vit et dans quelle société on a envie d'aller aussi.
00:56 Est-ce que c'est ça qu'on veut?
00:57 Est-ce qu'on va laisser pourrir la société, pourrir cet État avec des actes d'antisémitisme
01:04 où on ne reconnaît pas les choses?
01:05 C'est ça qui est grave.
01:06 Quand on ne reconnaît pas, c'est qu'on permet aussi à ces différentes situations de se produire à nouveau.
01:11 C'est tout à fait dans cette logique.
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