L'avocat et ancien ministre, André Vallini sur le sujet de la fin de vie : «Je serais parlementaire aujourd'hui, je ne sais pas ce que je voterais. Tout en étant d'obédiance socialiste, tout en étant de gauche. Je lis beaucoup de choses là-dessus, tout ce que disent les églises, les juifs, musulmans, les médecins à qui on a appris qu'il fallait sauver la vie, donner la vie et pas la mort».
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00:00 Parce que c'est un sujet très délicat, qui touche à l'intime.
00:02 Et si je peux vous dire en un mot quelles sont mes interrogations,
00:10 moi je serais parlementaire aujourd'hui, je ne sais pas ce que je voterais.
00:14 Tout en étant d'obédience socialiste, tout en étant de gauche.
00:19 Je lis beaucoup de choses là-dessus, je lis tout ce qu'écrivent les églises,
00:25 catholiques, protestantes, juifs, musulmans.
00:28 Je lis aussi beaucoup de tribunes dans la presse de médecins, de professeurs de médecine, de soignants,
00:35 à qui on a appris qu'il fallait sauver la vie, donner la vie et sauver la vie, et pas donner la mort.
00:40 Et vous voyez, je peux dire aujourd'hui que je suis "soulagé" de ne plus être parlementaire,
00:46 parce que je ne sais pas ce que je voterais.
00:48 Je serais intimement très perplexe devant ce vote qu'on va sûrement organiser à l'automne.
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