Passer au playerPasser au contenu principalPasser au pied de page
  • 26/01/2024
Avec : - Jérôme BAYLE, figure de proue du mouvement, éleveur bovins à Montesquieu Volvestre
- Fabrice BOURIANNE, éleveur de chevaux de trait à Montesquieu Volvestre aussi, membre de la Confédération Paysanne
- Loïc GOJARD, maire de Martres-Tolosane et conseiller départemental du canton de Cazères
- Jean Louis CAZAUBON, vice-président en charge de souveraineté alimentaire, la viticulture et la montagne à la Région
Transcription
00:00 sur la 64, là où tout a commencé, et on va essayer de comprendre ses préoccupations avec vos invités Clémence.
00:06 Je suis bien entourée avec Jérôme Bail qui fait que discuter. Bonjour.
00:09 Bonjour.
00:10 Leader de la Franc, d'éleveur bovin à Montesquieu-Volvestre, délégué cantonal de la FDSEA, Fabrice Bourriane, bonjour à vous.
00:16 Vous êtes éleveur de chevauteries à Montesquieu aussi, membre de la Confédération paysaine.
00:21 Loïc Gaugin à ma droite, maire de Martre-Tolozane, conseiller départemental, bonjour.
00:25 Bonjour.
00:26 Et Jean-Louis Cazobon, vice-président en charge de la souveraineté alimentaire, notamment à la région.
00:31 Bonjour à vous et merci d'être là tous les quatre.
00:34 D'abord un mot peut-être, est-ce qu'un lien de vous a Gabriel Attal au téléphone ?
00:37 Jérôme Bail ?
00:39 Moi non, je ne peux pas.
00:40 Il ne vous a pas annoncé qu'il devait venir, puisque le Premier ministre doit venir en haut de Garonne cet après-midi.
00:44 Mais ça m'arrange bien qu'il vienne ici parce que autrement je m'étais engagé à aller chercher à Paris un tracteur si jamais, donc ça me faut...
00:52 Ça m'évitera d'user les pneus.
00:53 Qu'est-ce qui vient ? Qu'est-ce que vous allez lui demander ? Qu'est-ce qu'il faut qu'il annonce pour lever les blocages ?
00:59 Je vous pose la question, mais aussi à vous Fabrice Borian.
01:03 Déjà il faut que je puisse lui parler pour lui demander des choses.
01:06 Je ne sais même pas si je serai dans une délégation.
01:08 En tout cas, s'il vient, j'espère qu'il aura bien compris mon message.
01:13 À savoir ?
01:13 Que depuis une semaine je ne fais que le titiller et que s'il vient, qu'il vienne vraiment avec des mesures concrètes.
01:19 Parce que si c'est pour faire de la com', il vaut mieux qu'on fasse un peu d'écologie et qu'il reste à Paris et continue à travailler.
01:25 Et quand vous dites "mesures concrètes", vous entendez quoi exactement ?
01:27 Eh ben sur les trois revendications. On est parti sur trois revendications ici parce qu'on a fait un mouvement syndiqué, à politique ici, et juste d'agriculteurs.
01:36 Et nous on n'a pas 100 000 revendications comme un certain, on en a 3.
01:40 Mais s'il tient ces 3, eh ben pour nous ce sera une victoire.
01:42 La première c'est la taxe sur le gazole non routier que...
01:46 — Le GNR. — Le GNR, donc du coup...
01:49 Et donc celle-là, eh ben nous on veut pas qu'il y ait une taxe dessus parce qu'on est assez taxés.
01:54 Et donc on est revenus à une TICPE comme avant. On a demandé une TICPE comme avant. Et...
02:00 — Ça veut dire le payer moins cher tout de suite. Fabrice Borian, au niveau des deux autres revendications, vous êtes d'accord avec votre collègue ?
02:06 Vous pouvez nous les détailler. — Oui, tout à fait. Alors... Mais déjà, Jérôme, il a très bien parlé.
02:12 C'est-à-dire qu'on attend qu'il vienne ici. Il a dit que c'était un regroupement asyndical.
02:17 Donc effectivement, j'ai la casquette aujourd'hui de la Confédération paysanne. — Classée plus à gauche.
02:21 — Voilà. Mais... Vous comprenez aussi quand même que le mouvement-là, c'est entre collègues, entre copains.
02:27 Et ce qui a pris de l'ampleur là, c'est que si on s'était retrouvé dans une représentation nationale
02:32 qui avait pris justement toute la difficulté du monde de paysans depuis des années et des années,
02:37 on n'en serait pas là aujourd'hui, quoi. Donc s'il vient quand même...
02:40 Avant d'aller sur les autres revendications sur l'eau et tout ça, c'est quand même comprendre que le monde paysan est en détresse,
02:46 que pour l'instant, on n'a pas trop, trop de solutions, trop de structurations et tout ça.
02:51 Et si Jérôme n'avait pas pris ce coup de gueule au Capitole, peut-être qu'on n'en serait pas là aujourd'hui.
02:56 Et je crois qu'il est temps de se dire vraiment les choses, de faire avancer. Donc effectivement, sur l'eau,
03:00 nous avons reçu avec Jean-Louis Cazebon, il y a deux jours, là, avec Carole Delga qui était là, trois jours,
03:07 pour dire effectivement le souhait d'avoir un préfet de l'eau pour...
03:13 regarder vraiment ce qu'on attend de l'eau, quoi, parce que...
03:16 — Et pour voir notamment irriguer, Jean-Louis Cazebon, vous avez des réponses là-dessus à apporter ce matin aux agriculteurs ?
03:21 — Des réponses, concrètement, ce qui est prévu, c'est que localement, ici, sur le bassin d'Ourgaronne,
03:28 et plus spécialement, on a une réunion prévue le 5 février à 14h dans les locaux, je crois, de l'hôtel de région,
03:38 sur ce sujet. Alors, c'est... Il y a des projets qui sont en attente. L'Agence de l'eau, aujourd'hui, est prête à...
03:45 à faire un geste en direction de cela, parce qu'il faut se rappeler, au niveau du stockage de l'eau,
03:51 des réalisations depuis la jurisprudence, Civens, et les catastrophes qu'il y a eues...
03:57 — Avec la mort de Rémy Fraisse, d'Antin. — Voilà.
04:00 À cet endroit-là... Bon, je rappelle qu'il y en a quand même eu un autre drame, ici, avec des dames...
04:06 — Avec de mort en arrière, sur... — ...qui défendent leur métier, l'essence même de leur métier.
04:10 Bon. Là, sur ce sujet-là, il y a eu une inertie totale. Rien n'a été réalisé.
04:18 Maintenant, là, il y a une prise de conscience. Et je pense que ce mouvement peut aider, également, et doit aider.
04:24 Dans les projets qui sont... Il y a quelques projets qui peuvent être prêts, qui sont prêts techniquement.
04:30 Cela, c'est les aider, les financer. La région peut y participer, l'Agence de l'eau, également.
04:37 Et c'est ce sujet-là qui est attendu par les gens qui sont ici. Ça fait partie des points qui ont été identifiés.
04:43 — Et le département, aussi, sans doute... Vous connaissez bien cette question, puisque vous en êtes chargé de l'eau.
04:48 Loïc Gueujard, au département, vous vous y êtes conseillé. Qu'est-ce que... Vous pouvez nous en dire, ce matin,
04:52 qu'est-ce que le département peut faire sur cette question de l'eau, si importante pour les agriculteurs, aujourd'hui ?
04:56 — Bah nous, au département, déjà, on y travaille au quotidien, sur cette question-là. En lien avec les agriculteurs,
05:00 il y a une concertation qui a été lancée sur les nouveaux stockages. Mais avant de lancer cette concertation,
05:06 il y a un vrai travail qui est fait, notamment, juste à côté, sur les 5 retenues du Touche.
05:10 Il y a... — Parce qu'il y a des retenues existantes, on peut le dire. — Il y a des retenues collinéaires existantes,
05:14 qui... Soit sont propriétaires d'Aza, soit de syndicats. Et au niveau du département, on est venu accompagner
05:19 la remise en conformité de ces retenues, donc leur pérennisation, l'augmentation du volume un peu de certaines.
05:25 Et derrière, c'est aussi pérenniser le tissu agricole local sur ces retenues-là. Donc très concrètement,
05:32 il y a des choses qui ont été faites. Ça a été fait, voilà, cette année. Ça continue. Il y a le projet Ergarone,
05:37 où on expérimente l'infiltration de l'eau du canal de Saint-Martorie. Donc c'est l'eau de la Garonne, hein.
05:42 L'hiver, dans les nappes, pour qu'après, elle ressorte à la Garonne, et que l'été, on récupère de l'eau...
05:47 — Pour re-remplir la nappe. — ...de montagne, et qu'on ait envie d'en prendre. Et par exemple aussi,
05:50 une chose très concrète l'hiver dernier, à Fillette, c'est un barrage et une retenue qu'il y a au-dessus du Mas d'Asile.
05:56 On a anticipé le pompage, parce qu'on était vraiment trop bas, dès le mois de février, pour que le lac soit rempli
06:02 et qu'on ait pas de problème dans la riz pendant cet été, ou en tout cas le moins de problèmes possibles.
06:07 Donc ça, c'est des solutions très concrètes. Et on le co-construit avec les agriculteurs, je veux dire.
06:10 Et la profession agricole a fait de vrais efforts là-dessus. Il faut arrêter de... Voilà.
06:15 — De taper forcément... — De taper forcément dessus. Tout le monde... Voilà.
06:18 — ...aussi peut faire des choses. On va y revenir sur cette question de l'eau. Merci à vous, Jérôme Baye, Fabrice Beaury, Anne-Loïc Gaugin, Jean-Louis Cazobon.
06:25 Vous restez avec nous. On vous retrouve dans quelques minutes.
06:28 — Oui, parce que cette table ronde, elle continue. Mais on va prendre un petit temps pour aller rejoindre Sébastien Bretenouf.
06:34 — Oui, bah écoutez, oui.
06:36 (Générique)
06:41 — Mais oui, vous êtes impatients de nous parler, justement, de tout ce que vous voyez sur ce barrage, Sébastien.
06:46 Vous nous avez dit que vous avez fait découvrir les cuisines. Allez, je vous donne 2 minutes.
06:49 — Oui, bah écoutez, oui. C'est vrai qu'on était devant un grand grand barbecue. Peut-être même un barbecue un peu art déco, d'ailleurs.
06:55 Bien, Alexandre, voilà. Alexandre, c'est un agriculteur qui est avec moi, que j'ai croisé hier soir,
06:59 puisque j'ai dormi ici et j'ai passé la soirée ici. Effectivement, est-ce que tu... Allez, on va se tutoyer, hein, parce qu'on s'est tutoyés hier.
07:06 Est-ce que tu peux nous parler de cet énorme barbecue qui permet de nourrir les agriculteurs qui sont ici sur le barrage ?
07:13 — Oui, oui, je peux vous en parler, parce que bon, c'est un ami à nous, en fait, qui a fait un...
07:17 C'est pas tout à fait un barbecue, c'est un tournebroche. C'est là où on a fait cuire déjà deux sangliers sur cette manifestation.
07:23 On pourra nourrir tout le monde et... Et voilà, c'est quand même pratique.
07:26 — Voilà. Et c'est ici que ça se passe, évidemment, avec cette grande paella qu'on a mangée tous ensemble.
07:31 On va peut-être, voilà, entrer directement dans la cuisine. Il y a des personnes qui boivent leur café, des agriculteurs.
07:37 C'est ici, effectivement, que les agriculteurs viennent récupérer les assiettes avec de la nourriture pour tenir la journée, la soirée, la nuit.
07:46 — C'est ça. C'est nos cuisines, on va dire, où on est à peu près bien installés maintenant. On a quelques tables, du matériel...
07:55 — Alexandre, vous restez avec nous. On vous retrouve juste après les infos ? — Oui, oui.
07:59 — À tout de suite !
08:01 — Et nous, on va continuer justement à vous accompagner en direct sur la 64. On continue le tour de table à 7h06, justement, à 7h52.
08:11 On retrouve vos invités Clément Saint-Jérôme Baille et Fabrice Bourriane, qui sont éleveurs.
08:16 — Ils ont beaucoup de choses à dire, mes invités. Ce matin, on est en train de parler de la question de la ressource en eau.
08:24 Et peut-être, on peut partir de votre quotidien, Jérôme Baille, Fabrice Bourriane, très concrètement dans vos productions.
08:30 Comment vous utilisez l'eau, aujourd'hui ? — Bah moi, la seule eau que j'ai, c'est l'eau de puits.
08:35 Pour vous faire simple, rien que pour abreuver mes vaches, c'est 6 000 € de facture d'eau par an.
08:40 — Et vous, Fabrice Bourriane ? — Oui, bah c'est pareil. C'est l'alimentation du bétail.
08:43 Enfin, l'abreuvement du bétail. Donc effectivement, on a trouvé... Cette année, ça a été mieux, même s'il est pas tombé au même moment.
08:50 Mais l'année dernière, y a eu une grosse période de sécheresse, y compris en estive, là où justement, les gens avaient vu ça.
08:56 C'était historique. Ils avaient dit « Mais cette source, elle a toujours coulé », quoi. Donc on voit quand même que la ressource en eau, elle diminue.
09:04 Et donc si on prend pas des actions très concrètes pour la stocker, effectivement, sur nos exploitations, mais aussi naturellement, quelque part...
09:13 Donc on parle pas là de mégabassines – et moi, j'y reviens dessus –, mais vraiment des solutions très concrètes
09:17 et qui sont adaptées au territoire, eh ben là, on va passer à côté de quelque chose, quoi.
09:23 — Des mégabassines, comme il y en avait à Projet A à Saint-Sauline, et on a vu toutes les difficultés que ça pouvait poser.
09:28 Jean-Louis Cazobon, c'est pas forcément une solution, ça, les mégabassines, mais y en a plein d'autres.
09:33 — Le terme « mégabassines », je sais même pas s'il est adapté. Ici, c'est pas ça. Ici, c'est si on peut capter l'eau de ruissellement,
09:40 celle qui s'écoule l'hiver, là, quand y a profusion, mais dans un contexte de l'eau multi-usage. C'est-à-dire... C'est comme le portefeuille, ça. Ça se gère.
09:51 On le garde un certain moment, quand elle tombe à profusion, mais ensuite, c'est pour tout le monde. C'est pas que l'agriculture.
09:59 C'est l'eau que l'on peut turbiner, produire de l'énergie décarbonée. Elle passe dans la rivière. C'est les poissons qui en bénéficient.
10:06 On dit l'U, quand Jérôme disait tout à l'heure sur Toulouse, ici, c'est 18 000 habitants tous les ans qui arrivent en plus.
10:13 Si nos ancêtres, ceux qui sont passés avant, n'avaient pas réalisé les barrages hydroélectriques, les différents canaux...
10:20 Napoléon III, il a mis le canal de la Neste en place. Si ces ouvrages-là n'avaient pas été réalisés, je vous assure que même la métropole de Toulouse,
10:29 elle aurait une triste mine, puis pas que l'été. — Ça, c'est le passé, mais comment on fait dans l'avenir, Loé Goja ? — Il faut continuer. Il faut continuer à faire ça.
10:36 — Il faut passer la variété de l'écologiste. — Non, il faut continuer. Et puis il faut continuer à le travailler ensemble, surtout. C'est ça qui est important,
10:41 c'est-à-dire de prendre en compte les besoins de tout le monde, comme disait Jean-Louis Cazobon. Il y a l'eau pour l'irrigation, pour les bêtes.
10:49 Il y a l'eau potable. Il y a l'eau aussi pour l'industrie, parce que c'est une réalité... Voilà. — Et il y a une guerre de l'eau, messieurs.
10:55 — Non, il y a une guerre de l'eau. Il y a à travailler sur les différents usages de l'eau et de le travailler ensemble, et de le travailler en amont.
11:01 Et quand il y a des périodes de crise, qu'on sache quoi faire et que les choses aient été discutées. C'est ce qui s'est fait dans le projet
11:07 de territoire à Garonne-à-Mont, c'est ce qui se fait dans le contrat de canal de Saint-Martorix qui est en train d'être co-construit, d'être travaillé.
11:13 Parce que le canal de Saint-Martorix, qui est juste à côté, il est vraiment représentatif de ça. Il a été fait au XIXe siècle pour l'agriculture
11:20 et pour pouvoir, justement, que les plaines... Enfin, juste les coteaux au-dessus de la Garonne puissent être irrigués et qu'on ait de la production.
11:27 Et il est utilisé pour tous ces usages-là. — Mais en même temps, on va en manquer, de l'eau Géron-Baye, on le sait.
11:32 — Oui, donc... Le problème, c'est qu'ici, dans notre région, il peut de moins en moins, c'est... Et la seule eau qui tombe, c'est l'eau courante,
11:39 et on la laisse partir à la mer. Donc les Romains, ils stockaient de l'eau. Et nous, on a... On a des illustres personnages qui sont arrivés et...
11:47 Et qui ont dit « Non, il faut arrêter de stocker de l'eau ». On a un problème de l'eau en France, c'est pas que dans la région occitanie.
11:52 Je vous parlais dans le Nord, il y a des... — Il y a des façons de stocker de l'eau, peut-être.
11:55 — Ouais, mais il y a des façons de gérer l'eau, en fait. Tout se gère dans la vie, et l'eau, c'est pareil.
11:59 Il y a un souci. Vous voyez, il y a des inondations dans le Nord-Pas-de-Calais. Pourquoi ? C'est que les canaux ne sont plus curés
12:04 depuis une vingtaine d'années. Parce qu'il y a des gens qui ont dit « Il y a une plante, il y a un souci ». Mais c'est des milliers et des milliers
12:10 d'euros... Ou des millions même d'euros de catastrophes d'endurance à chaque année.
12:15 — Fabrice Bourrien, vous allez peut-être... Notre avis sur le stockage de l'eau. — Oui, mais... En fait...
12:19 Moi, je crois quand même qu'il faut revenir au bon sens paysan. Effectivement, les ressources, on voit qu'elles sont pas...
12:26 Indéfinies. Donc... À voir comment avoir les moyens les plus appropriés et les plus locaux pour stocker l'eau.
12:33 Enfin... C'est vrai que... Donner peut-être de l'eau potable à nos animaux... Enfin... Il y a peut-être des choses quand même
12:39 à réfléchir, parce que je pense que c'est une ressource qui, effectivement, va aller... On aura de moins en moins courante, quoi.
12:47 Et donc... Si on prend pas les devants maintenant, ben on va être dans le mur très très rapidement, quoi.
12:53 — Et Jean-Louis Cazubon, cette réunion du 5 février, donc, peut-être décisive ?
12:57 — Décisive... Elle est adaptée au territoire. Et ce que vient de dire le maire de Martres... — Loic Gaujard.
13:05 — ...à l'instant, c'est ça. C'est... Il faut l'examiner. Le problème de la Bretagne n'est pas le problème de l'Occitanie.
13:11 — Il faut adapter les solutions à chaque territoire. — Voilà. À chaque territoire. À Perpignan, là, dans les Pyrénées-Orientales,
13:17 une pluviométrie la plus blasse possible. Chez nous, dans les Pyrénées... Moi, j'habite à côté de Lourdes.
13:22 On a de l'eau... — Vous avez été éleveur. — ...à profusion... Cette année, il a plu... Je crois que c'est 1 200, 1 300 millimètres.
13:31 On est au-delà de ce qui se passe normalement. Donc chaque territoire a son contexte, et les solutions, elles viendront...
13:40 On peut pas le gérer depuis le national, ça. C'est région par région, même... Comment on veut dire ? Bassin de vie par bassin de vie.
13:48 — Mais c'est peut-être ce que vous aurez l'occasion de dire à Gabriel Attal, qui doit venir en Haute-Garonne.
13:52 On verra si vous avez l'occasion de le rencontrer. Merci, monsieur. — Je suis pas invité, moi non plus.
13:55 — Jérôme Baye, leader de la Fronte. Vous restez avec nous en fil rouge jusqu'à 9h. Fabrice Bourrienne, également éleveur de chevaux de trait.
14:02 Merci à vous, Loic Gaujard, maire de Martres-Tolozane. Jean-Louis Cazobon, vice-président en charge notamment de la souveraineté alimentaire
14:09 à la région Occitanie. Merci messieurs.

Recommandations