L’essayiste et chargée de mission politique de la ville, Naïma M’Faddel, s’exprime sur le projet de loi immigration : «Ce texte du Sénat, beaucoup parlent d’un texte très dur, en réalité il est une première étape».
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00:00 En réalité, ce texte du Sénat, beaucoup parlent d'un texte très dur,
00:06 mais en réalité, il est une première étape.
00:09 On sait très bien que tous les traités que notre pays a signés
00:13 ont fait que c'est le droit supranational qui aujourd'hui, malheureusement, gouverne.
00:17 Il faudrait absolument revenir avec tous ces circulaires qu'on a signés.
00:23 Il faudrait revenir effectivement sur la CEDH, qui aujourd'hui, vous vous rendez compte,
00:27 sont prêts à nous laisser un dangereux islamiste dans notre pays où on risque notre vie,
00:33 sous prétexte qu'il risque sa vie dans son pays d'origine,
00:36 sachant qu'il était parti dans son pays d'origine et qu'il a une épouse et un enfant.
00:40 Donc on marche sur la tête.
00:41 Aujourd'hui, on dénie aux Français d'être souverains dans leur pays
00:45 et de décider pour leur sécurité et leur protection,
00:48 et de décider qui rentre et qui ne rentre pas,
00:51 et qui peut rester et qui ne peut pas rester.
00:54 C'est tout simplement ça.
00:55 C'est quand même kafkaïen.
00:57 Et aujourd'hui, ce texte, encore une fois, n'est qu'une étape,
01:00 sachant qu'il y a quand même des avancées extrêmement importantes.
01:03 Et là, on va voir effectivement si ça va être gardé.
01:05 Il y a la question du droit du sol, parce que ça, c'est une question...
01:08 C'est un gros sujet.
01:09 C'est un gros sujet, parce qu'aujourd'hui, on sait très bien qu'il y a beaucoup de personnes aussi,
01:13 notamment de femmes, qui viennent accoucher dans notre pays pour avoir ce droit du sol.
01:18 Notamment en Mayotte.
01:19 En Mayotte, 80 %.
01:21 Première matière d'éternité.
01:22 Merci, Denis.
01:23 [Musique]
01:26 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]