• l’année dernière
La Commission Indépendante sur l’Inceste et les Violences Sexuelles faites aux Enfants, a organisé un événement à la Maison de la Radio, en présence de personnalités. Selon leur rapport, 8% des victimes d’inceste ont bénéficié d’un soutien. Les mères qui croient leurs enfants, les «mères protectrices» comme elles se font appeler, sont alors face à un dilemme. Ne rien dire et être coupable de complicité, ou saisir la justice, qui se retourne bien souvent contre elles.

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Transcription
00:00 Elles sont venues faire entendre leur sentiment d'injustice.
00:04 Ces mères protectrices qui dénoncent l'inceste dont sont victimes leurs enfants,
00:08 subissent souvent une double peine, avec une justice qui se retourne contre elles.
00:12 J'ai déposé plainte, j'ai tout fait dans les règles, je me retrouve punie.
00:16 C'est mes enfants aussi qui sont punis parce qu'ils sont placés dans un centre.
00:22 Ils ont raté l'école, ils ont raté plusieurs jours de l'école.
00:26 Ils sont en destruction morale, physique, psychologique et même sociale.
00:31 Face à cette situation, la civile souhaite améliorer le traitement judiciaire.
00:36 Il faut changer les pratiques professionnelles, il faut créer des dispositifs de protection,
00:41 mais il faut aussi que la loi dise clairement qui doit être protégé.
00:47 Si c'est l'enfant, il faut qu'une législation plus impérative fixe le cadre de la protection de l'enfant.
00:54 C'est pourquoi nous avons préconisé plusieurs mesures qui vont garantir
01:00 la mise en sécurité immédiate de l'enfant qui révèle des violences.
01:03 La commission a rendu au gouvernement son rapport qui comprend 82 préconisations
01:08 pour lutter contre ce crime de masse qui touche selon elle 160 000 enfants chaque année.
01:13 "On fera plus grand la civile !"
01:15 "On fera plus grand la civilité !"
01:17 ♪ ♪ ♪
01:19 [SILENCE]

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