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  • 09/11/2023

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00:00 [Musique]
00:05 Du travail, il y en a un peu partout en Indre-et-Loire.
00:08 En tout cas, c'est un peu le message des entreprises locales.
00:11 Plusieurs secteurs ont du mal à recruter.
00:13 On fait le point aujourd'hui en plateau, c'est le cas du bâtiment, des travaux publics,
00:17 du transport, de la santé, de l'aide à domicile.
00:19 Alors aujourd'hui, on fait le point sur les opportunités qu'il y a dans notre département.
00:23 Alors si vous cherchez un boulot ou si vous êtes en reconversion,
00:26 bien regardez bien cette émission. On en parle avec qui ? Eh bien avec Lucia Serra.
00:30 Bonjour. - Bonjour.
00:31 - Directrice régionale Centre Val-de-Loire d'Artus.
00:34 Artus, c'est le travail intérimaire.
00:36 Philippe Désille, bonjour. - Bonjour.
00:38 - Qui a eu la gentillesse de venir avec, alors, une quinzaine, une vingtaine de pains au chocolat
00:43 qui sont super bons sur le plateau.
00:46 Vous tenez une boulangerie dans le quartier Vellepot depuis 8 ans
00:49 et vous aviez une autre affaire avant.
00:51 Benjamin Deschels, bonjour. - Bonjour.
00:52 - Directeur du campus des métiers de l'artisanat de Joué-Véthour
00:56 où à peu près 2 000 alternants sont en formation.
00:59 Alors l'emploi intérimaire, c'est souvent un peu la boussole, Lucia, du marché de l'emploi.
01:04 Vous avez donc... Vous êtes directrice départementale régionale d'Artus.
01:10 Aujourd'hui, quels sont les secteurs où vraiment on recherche beaucoup de monde ?
01:14 Il y a du boulot dans quels domaines ?
01:16 - Dans tous. C'est la bonne nouvelle du jour.
01:19 C'est que du travail, il y en a.
01:22 En Indre-et-Loire et partout en France, il y a plein de secteurs d'activité qui recrutent.
01:27 Il y a l'industrie, il y a le transport logistique,
01:32 il y a le bâtiment.
01:34 Avec différents métiers, on va rechercher des peintres, des plombiers,
01:39 des techniciens de maintenance, on va rechercher des chauffeurs poids lourds,
01:44 véhicules légers, on va rechercher des chefs de quai,
01:47 des responsables d'exploitation, des manœuvres...
01:49 - Il pleut des offres d'emploi ?
01:51 - C'est un peu ce qu'on peut dire.
01:53 Hier, au moment où on enregistre cette émission,
01:56 il y a eu un gros rassemblement de toutes les entreprises industrielles de la région,
02:04 au Vinci. Là, c'était l'occasion...
02:07 Je ne sais pas si les uns et les autres vous y êtes allés,
02:09 je crois que vous y étiez, Lucia.
02:11 En tout cas, l'industrie a un fort besoin de main-d'œuvre aujourd'hui.
02:16 C'est important de le dire.
02:17 - Oui, l'industrie recrute.
02:19 Les entreprises qui étaient présentes au salon Made in Val-de-Loire
02:23 étaient représentatives du sujet, avec des offres d'emploi.
02:27 Nous, on était aussi là pour rencontrer de potentiels candidats.
02:31 - Ça a pris ? Vous avez fait une bonne pêche ?
02:34 - Oui, on a eu des CV intéressants, des gens avec des profils divers et variés,
02:40 des gens qui cherchent du travail,
02:42 et sur le même lieu, des entreprises aussi qui recrutent.
02:45 - On reparlera avec vous de l'emploi intérimaire qui peut se solder par des CDI,
02:49 on en reparlera tout à l'heure.
02:51 Philippe Désil, vous êtes boulanger dans le quartier Vélopo à Tours depuis 8 ans.
02:55 Vous aviez une affaire avant du côté de Roche-Corbon.
02:57 On peut dire que c'est un commerce qui marche bien chez vous.
03:00 Il y a des vendeurs, il y a des pâtissiers.
03:03 Le hic, c'est que vous avez une belle clientèle,
03:07 mais vous êtes le seul boulanger. Qu'est-ce qui se passe, finalement ?
03:09 - Il se passe tout simplement qu'on a des difficultés à recruter.
03:13 Après, est-ce que c'est un moque de motivation de la part des candidats ?
03:16 On peut toujours se poser la question.
03:18 Pourtant, on fait partie de ces professions où, justement,
03:23 on a eu pendant des décennies, je dirais,
03:27 cette image de travail difficile, de se lever tôt, etc.
03:33 Aujourd'hui, je pense qu'il faut s'effacer cette image.
03:36 Aujourd'hui, on a quelque chose où on peut apporter énormément.
03:41 Cette génération qui arrive fait beaucoup de choses
03:46 pour mettre en valeur la profession,
03:49 notamment par la formation, par les concours, etc.
03:54 Quand on a justement tous ces dispositifs en place,
03:58 ça ne devrait qu'animer ces jeunes candidats qui souhaiteraient venir chez nous.
04:02 - Pourtant, vous formez des gens, par exemple des alternants.
04:04 Vous avez un jeune que vous avez formé, sur lequel vous misez,
04:08 à qui vous avez proposé un poste.
04:11 Il l'a accepté avec un salaire qui est digne de ce nom.
04:15 Parce qu'aujourd'hui, être boulanger, c'est aussi gagner sa vie.
04:19 - Oui, effectivement. Aujourd'hui, on a eu une personne qui s'appelle Mahmoudou,
04:26 qui a fait ses deux ans de formation.
04:29 Pour la petite histoire, je ne vais plus l'appeler migrant,
04:32 parce que je pense qu'il faut lui donner une autre identité.
04:34 - C'est quelqu'un qui a traversé la Méditerranée pour venir en France.
04:37 - Il a traversé la moitié de l'Afrique, la Méditerranée, il est arrivé chez nous.
04:40 Cette belle histoire, elle ne se conclut pas,
04:43 mais elle se poursuit avec l'obtention de son CAP.
04:47 Ça, c'est quand même quelque chose de formidable, puisqu'il parlait très peu français,
04:51 mais il a été assidu pendant les deux ans.
04:53 Chez nous, il a fait preuve de beaucoup d'ardeur à la tâche,
04:58 et donc ça aboutit justement à cette obtention de CAP.
05:02 Et puis, pas pour le remercier, mais dans la continuité des choses...
05:06 - Parce qu'il travaille bien.
05:07 - Parce qu'il travaille bien, et puis parce que je n'avais pas envie de l'abandonner aussi,
05:10 du jour au lendemain, comme ça.
05:12 J'ai fait une proposition de CDD, et puis il a accepté.
05:16 Donc voilà, on est dans une autre démarche administrative,
05:18 mais aujourd'hui, il est chez nous, tout se passe bien.
05:21 Il continue à être assidu à ce qu'il fait, et pour nous, c'est pareil,
05:26 c'est une valeur ajoutée aussi à ce que peut représenter justement cette formation
05:32 et la continuité de ce que ça peut lui apporter.
05:35 - Alors, Philippe disait tout à l'heure, Benjamin,
05:37 alors que vous êtes un petit peu en train de vous éclaircir la voix, ça va ?
05:40 Je voulais un petit verre d'eau.
05:42 En gros, pour Philippe, c'est compliqué de trouver des personnes
05:45 qui soient prêtes à rester dans la boulangerie,
05:47 même à être attirées finalement à la base par ces métiers-là.
05:51 Au campus des métiers, il y a des dizaines de formations possibles.
05:55 On peut peut-être en citer quelques-unes ?
05:57 - Oui, on est présent sur la plupart des secteurs de l'artisanat,
06:00 la mécanique, auto, moto, cycle, les métiers de bouche,
06:04 la coiffure, l'esthétique, les métiers d'art, les métiers du cuir
06:07 et puis toute la partie commerce.
06:09 - Quelle est la formation qui, j'allais dire, cartonne aujourd'hui
06:12 où vraiment on forme des gens, hop, ça découle sur des entreprises
06:15 qui ont des besoins ?
06:16 Quels sont les secteurs où ça ne pose pas de problème, où on a du monde ?
06:20 - Les secteurs où on a le plus d'apprentis, ça va être paradoxalement
06:24 la partie métier de bouche, notamment boulangerie, pâtisserie.
06:27 On a pas mal sur le commerce et en coiffure, en esthétique.
06:31 Par contre, effectivement, on constate qu'il n'y a pas forcément
06:34 une conversion entre "je suis diplômé et je m'inscris dans le métier
06:38 et je reste longtemps".
06:40 - Alors que se passe-t-il ? C'est qu'à un moment, ça ne plaît plus ?
06:44 - Philippe ?
06:46 - J'ai l'habitude de dire qu'en fait, entre ce qui se passe
06:49 dans les centres de formation, quel qu'il soit, et puis,
06:54 je ne vais pas dire, enfin, je peux le citer, Pôle emploi,
06:58 où est-ce qu'il faut, de toute façon, à essayer d'inscrire
07:01 pour éventuellement se faire recruter par d'autres entreprises,
07:06 on a ce fameux triangle des Bernules, où les candidats s'évaporent.
07:10 - D'accord. Ils sont formés, mais finalement, il y a des offres.
07:13 - Il y a des offres, et puis, du jour au lendemain, on ne les retrouve plus.
07:17 Alors, j'avais proposé, puisqu'on a eu cette discussion
07:21 il y a quelque temps déjà, de créer un lien, justement,
07:24 entre ces organismes, entre pourquoi pas les centres de formation
07:27 et Pôle emploi, sans pour autant, le mot est vulgaire,
07:30 mais faire du flicage, mais pour autant essayer de trouver
07:33 une solution pour qu'on puisse avoir, justement, ce lien.
07:36 - Et puis pour se recruter, au bout d'un moment, c'est un beau métier,
07:39 boulanger ? - Évidemment que c'est un beau métier.
07:42 C'est un beau métier. Aujourd'hui, on ne mange pas,
07:45 on ne fait pas un repas sans avoir une baguette sur sa table.
07:48 - Un goûter sans pain au chocolat, je sais, c'est un côté.
07:51 - Évidemment. Non, mais oui, c'est un beau métier,
07:54 et puis comme je le disais tout à l'heure, il est revalorisé.
07:57 Aujourd'hui, on peut faire de très belles choses,
08:00 on a des très beaux concours, on n'est plus des décennies en arrière
08:03 où on se faisait botter les fesses.
08:06 Aujourd'hui, la génération a changé. - Les outils aussi ont changé.
08:09 - Bien sûr. - Il faut quand même se lever un peu tôt.
08:12 - Oui, mais vous savez, sans prendre partie
08:15 de la situation, mais aujourd'hui,
08:20 la profession se féminise de plus en plus.
08:23 - Oui. - Donc ça veut dire qu'aujourd'hui,
08:26 on a su s'adapter aussi à des conditions de travail,
08:29 à des conditions de vie de famille, et ça, il faut le prendre en compte.
08:32 - Et adapter un petit peu les horaires. - Complètement.
08:35 - Alors, on va aller du côté du campus des métiers.
08:38 On s'est rendu dans les coulisses de l'une des formations
08:41 où là, on a des candidats, mais finalement, pas assez regardés.
08:44 Réparer les chaussures et la maroquinerie, reproduire des clés,
08:49 graver des plaques diverses. Ici, on apprend
08:52 toutes les activités d'une cordonnerie multiservice,
08:55 un métier ancien, mais qui attire peu les jeunes désormais,
08:58 malgré les débouchés. - Les entreprises peinent à trouver
09:01 des apprentis et des repreneurs. Donc, c'est un métier,
09:04 on se rend compte, qui attire plus des gens en reconversion, des adultes.
09:07 - Alors, Benjamin, il y a cette formation qui est en place
09:10 au campus des métiers. Là, on est en train de nous dire
09:13 que si on se forme, il y a du travail à la clé.
09:16 - Ah, mais ça, c'est clairement... Alors, il y a des métiers
09:19 qui sont vraiment criants, mais sur la plupart des métiers, finalement.
09:22 Déjà, avec la formation en apprentissage, le fait de se former
09:25 dans l'entreprise, au contact du terrain, avec les maîtres d'apprentissage,
09:28 je pense que ça apporte un avantage incroyable pour pouvoir
09:31 s'insérer sur le marché de l'emploi. Mais après, la plupart
09:34 des métiers avec lesquels on travaille, il y a de l'emploi.
09:37 - C'est le cas aussi. Il y a une autre formation, vous aimeriez bien
09:40 quelques candidats supplémentaires. C'est du côté
09:43 de la crèmerie et de la fromagerie, c'est ça ?
09:46 - Oui, là, on parlait de la cordonnerie. L'autre qui est vraiment marquant,
09:49 c'est le crémerie et le fromager. C'est deux formations sur lesquelles
09:52 on a des tonnes d'entreprises qui nous disent, qui recherchent
09:55 des apprentis, des stagiaires, des salariés, des repreneurs.
09:58 - Donc, fromager, on peut aller travailler dans une boutique dédiée,
10:02 mais aussi dans les supermarchés ? C'est quoi, les débouchés ?
10:05 - Des rayons spécialisés dans les supermarchés, des boutiques dédiées,
10:08 même dans les restaurants. C'est à peu près ça, les différents débouchés.
10:11 - Là, aujourd'hui, il y avait 4 ou 5 candidats qui sont en train de se former.
10:14 Vous pourriez en former combien, des fromagers, là ?
10:17 - On pourrait faire des sections complètes, je pense, c'est une quinzaine.
10:20 - Oui. - Ah oui, au moins une, si ce n'est plus.
10:23 Surtout que c'est un secteur qui est en pleine évolution.
10:26 Donc, aujourd'hui, on a, je pense, là, sous le coude,
10:29 une bonne douzaine d'offres d'entreprises. On pourrait en avoir un peu plus.
10:32 - Oui. Donc, là, c'est un peu SOS à toutes celles et ceux
10:35 qui voudraient se lancer dans les métiers de bouche ?
10:38 - C'est exactement ça. En fait, on se rend compte que les métiers
10:40 ne sont pas assez connus. On n'en fait pas suffisamment la promotion.
10:42 Et au moment de l'orientation, c'est peut-être ça qui peut expliquer, des fois,
10:45 des parcours en boulangerie, puis hop, à la fin, on ne sait plus où ils partent,
10:49 mais en tout cas, ils sortent du métier. Peut-être qu'il y a un problème
10:52 au moment de l'orientation, que les métiers ne sont pas assez connus.
10:54 Souvent, on s'oriente parce qu'il y a un ami de la famille
10:56 ou dans sa famille, on connaît quelqu'un qui fait tel ou tel métier.
10:58 - Parce que les parents ont envie qu'eux. - Exactement.
11:00 Mais typiquement, si on passe sur sa route quelqu'un qui est fromager
11:03 ou cordonnier, on n'imagine pas forcément se faire ce métier.
11:06 Et pourtant, il y a de l'emploi. C'est des métiers en plus d'avenir.
11:10 C'est des métiers qui sont des métiers de l'artisanat, qui sont...
11:12 En cordonnerie, on est en lien avec le recyclage, donc on est en plein dans l'air du temps.
11:16 On ne jette pas, mais on répare. Et pourtant, ce n'est pas assez connu.
11:20 - Alors, dans l'industrie, on en parlait tout à l'heure, Lucia,
11:23 il y a de grosses opportunités. Et là, les entreprises sont en train,
11:27 un petit peu, de se dire, on va aller chercher ceux qui ne sont pas forcément
11:31 dans notre secteur aujourd'hui, parce qu'elles n'ont pas le choix, finalement.
11:35 Elles ouvrent un peu leur chakra. C'est ça, les entreprises industrielles,
11:39 au niveau des candidatures ? - Oui, les entreprises, en général,
11:42 ouvrent leur chakra. Nous aussi, en tant qu'agence de recrutement.
11:46 En fait, aujourd'hui, on mise vraiment sur l'humain et sur la formation.
11:51 Donc, je fais un gros clin d'œil à mes copains d'en face.
11:55 Parce qu'aujourd'hui, on va vraiment chercher des profils motivés,
11:59 avec un bon savoir-être et qui ont envie de travailler
12:03 et qui sont prêts à apprendre, quitte à ce que ce soit une reconversion,
12:07 une totale découverte. Et nous, en tant qu'agence de recrutement,
12:11 on va accompagner nos candidats, nos intérimaires, sur de la formation
12:16 et aussi les entreprises. En fait, c'est circulaire.
12:20 - Parce que parfois, on a un petit peu, parfois, l'image de l'entreprise intérimaire,
12:24 comme je travaille un peu à la petite semaine, c'est mon rythme, etc.
12:27 Là, il y a du travail en intérim qui peut se solder par des CDD,
12:32 voire des CDI à la clé, c'est ça ?
12:34 - Oui, je vais vous donner quelques chiffres rapidement.
12:37 Mais en France, c'est plus de 750 000 personnes chaque jour
12:40 qui travaillent avec un contrat intérimaire. C'est énorme.
12:42 Ça représente 3 % de la population active.
12:44 Et il y a un intérimaire sur trois qui voit son contrat se transformer en CDI.
12:52 Donc, pour nous, c'est évidemment une victoire.
12:54 On est heureux quand ça débouche comme ça.
12:56 Après, il y a aussi des intérimaires qui font toute une grosse partie
13:01 de leur carrière, voient toute leur carrière sous ce contrat-là.
13:05 C'est par choix, parce que l'intérim, c'est des contrats courts,
13:08 c'est des contrats longs.
13:10 C'est en fonction des besoins de l'entreprise, soit pour du remplacement
13:14 de personnel, soit pour du surcroît d'activité.
13:17 Et ça touche différents secteurs, différents métiers.
13:20 C'est très, très varié.
13:22 - Est-ce que les entreprises aussi doivent peut-être se remettre
13:26 un petit peu en question ?
13:27 Si on n'arrive pas à recruter, est-ce qu'on recrute,
13:30 est-ce qu'on a la bonne méthode ?
13:31 Ou alors, est-ce qu'on se fait assez connaître ?
13:33 Vous disiez des métiers qui ne sont pas forcément connus.
13:35 Alors, boulangerie, on connaît.
13:36 Ça, Philippe, on a bien compris le principe de la boulangerie.
13:38 Quoique, il y a plein de choses à découvrir avec toute cette partie
13:41 snacking, par exemple, maintenant, qui doit avoir une réelle place.
13:46 Est-ce que les entreprises doivent travailler aussi leur image, leur accueil ?
13:51 - Oui, effectivement.
13:52 Je pense que la plupart des entreprises avec lesquelles on travaille,
13:55 ou en tout cas les secteurs d'activité, il y a beaucoup d'efforts qui sont faits.
13:58 Et on peut toujours en faire plus, effectivement, être attractif.
14:01 Je pense que faire le choix de l'apprentissage
14:03 quand on recherche des salariés, c'est très bien parce que ça permet
14:05 justement de former à la façon de son entreprise
14:08 et derrière, de pouvoir recruter.
14:09 Il y a beaucoup de contrats d'apprentissage qui débouchent,
14:11 comme pour l'intérim, sur des CDI derrière.
14:14 Après, il y a certaines entreprises, des fois, on les entend se plaindre.
14:18 « Ah, je ne trouve pas de salarié. »
14:19 - Eh oui.
14:20 - Oui, mais vous ne formez pas.
14:21 - Eh oui.
14:22 - Et puis, des fois, si vous ne formez pas pour vous,
14:23 vous formez au moins pour la profession.
14:25 Ça, dans l'artisanat, c'est très développé.
14:26 Dans la boulangerie, il y a vraiment cette mentalité.
14:28 Même si on ne gardera pas l'apprenti, on l'a formé pour qu'on ait
14:31 un artisan de plus sur le marché.
14:33 Et il profitera à un collègue.
14:35 - Il y a du travail chez Happy Loop ou vous êtes au complet ?
14:37 - Alors nous, on a une grosse phase de recrutement.
14:39 Donc là, on est plutôt bien baqués.
14:40 On avait parlé avec Lucia, justement, sur Medinval-de-Loire.
14:43 Donc aujourd'hui, on est plutôt bien.
14:45 Mais Magali a mis en place tous les outils aussi pour être attractif.
14:48 - Magali, c'est votre directrice ?
14:49 - Oui, c'est mon témoin, la directrice.
14:50 C'est ça.
14:51 Et on est vraiment très engagés dans une démarche RSE.
14:53 Donc évidemment, sur la partie environnementale de par l'activité.
14:56 Mais sur la partie sociétale, où elle met en place beaucoup de choses
14:59 pour être attractive et pour nous garder en entreprise.
15:01 - Philippe, on va conclure avec vous.
15:03 Est-ce qu'il ne faut pas aussi, en tant que futur travailleur,
15:06 se dire « Tiens, ça m'intéresse un peu la boulangerie.
15:09 Je viens frapper à la porte d'une boulangerie et je le dis comme ça.
15:12 Je veux visiter. »
15:14 Est-ce qu'il faut aussi avoir un petit peu de toupée
15:16 pour dire « Je pousse les portes pour voir avant si ça me plaît,
15:19 avant de me lancer ? »
15:20 - Oui, on peut le faire.
15:21 Après, il faut peut-être aussi, je dirais, du soutien.
15:25 Il y a peut-être aussi, si en l'occurrence c'est une jeune,
15:29 il faut que la famille le soutienne aussi.
15:32 C'est-à-dire que c'est un tout.
15:34 Des fois, on a de l'appréhension, comme aller sur un plateau de télé, par exemple.
15:38 - Vous faites ça easy !
15:40 - Mais l'idée, c'est aussi de pouvoir avoir du soutien
15:44 et de se dire « Voilà, on peut ouvrir les portes »
15:46 et puis s'engager.
15:48 - En tout cas, il y a du travail.
15:50 - En tout cas, il y a du travail.
15:51 Et il est important, puisque pour nous,
15:53 que ce soit notre profession ou d'autres dans l'artisanat,
15:57 c'est important d'avoir des salariés,
16:00 mais des futurs aussi repreneurs, créateurs d'entreprises.
16:05 Et ça, c'est aussi primordial pour nous.
16:07 - On veut de bonnes boulangeries.
16:08 Merci beaucoup, Philippe, merci Benjamin, Lucia, Louis,
16:11 d'être venus sur le plateau.
16:13 Quant à nous, vous le savez, on se retrouve la semaine prochaine
16:16 ou d'ici là, sur notre site internet pour le replay, c'est tvtour.fr.
16:20 On va manger les jolis petits pains au chocolat.
16:22 Merci à tous, à bientôt !
16:24 [Musique]

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