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  • 10/12/2023
Emmanuel Macron, qui avait été le premier président français à se rendre en Mongolie, a reçu jeudi son homologue Ukhnaa Khurelsukh lors d'une visite qui a permis de débloquer un accord d'envergure en vue de l'exploitation d'une grosse mine d'uranium par le français Orano.

Tapis rouge, garde républicaine, avant un banquet à l'Elysée: c'est avec le faste d'une visite d'Etat qu'a été accueilli à Paris le chef de l'Etat mongol, à la tête d'un vaste pays enclavé entre la Chine et la Russie.

En mai à Oulan-Bator, lors d'un entretien dans la yourte présidentielle, Emmanuel Macron avait défendu la cause du groupe nucléaire français Orano, déjà présent dans le pays et candidat à l'extraction de ce qui peut potentiellement être l'une des mines d'uranium les plus importantes au monde.

"Cette nouvelle étape" va "se concrétiser par des projets qui visent à exploiter ensemble les ressources identifiées sur le territoire mongol, en particulier les métaux critiques au coeur de la transition énergétique", a-t-il ajouté, promettant le "strict respect des meilleurs standards environnementaux et sociaux".

Sous les yeux des deux présidents, Orano et le gouvernement mongol ont donc signé un protocole en vue d'exploiter la mine de Zuuvch-Ovoo, dans le sud-ouest de la Mongolie -- préalable à un accord d'investissement formel attendu d'ici la fin de l'année.

"Troisième voisin"

A Paris, on avance que ce projet pourrait représenter jusqu'à 4% de la production mondiale d'uranium.
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