- il y a 2 ans
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00:00 - Guy, merci de nous accorder un moment ici à Clairefontaine.
00:02 On parlait des forfaits en Amiens de cette interview.
00:06 On se demandait si vous aviez déjà été confronté avec Didier Deschamps
00:09 à autant de forfaits dans un seul et même secteur, la défense en l'occurrence.
00:13 - A ma connaissance, non.
00:14 On est autant de forfaits en si peu de temps dans la dernière ligne droite.
00:19 Heureusement, le vivier est important.
00:26 On a eu des forfaits en Amiens, en France, en France, en France.
00:30 On a eu des forfaits en Amiens, en France, en France.
00:32 On a eu des forfaits en Amiens, en France, en France.
00:35 On a eu des forfaits en Amiens, en France, en France.
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00:39 On a eu des forfaits en Amiens, en France, en France.
00:41 On a eu des forfaits en Amiens, en France, en France.
00:43 On a eu des forfaits en Amiens, en France, en France.
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00:56 On a eu des forfaits en Amiens, en France, en France.
00:58 On a eu des forfaits en Amiens, en France, en France.
01:00 On a eu des forfaits en Amiens, en France, en France.
01:02 On a eu des forfaits en Amiens, en France, en France.
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01:06 On a eu des forfaits en Amiens, en France, en France.
01:08 On a eu des forfaits en Amiens, en France, en France.
01:10 On a eu des forfaits en Amiens, en France, en France.
01:12 On a eu des forfaits en Amiens, en France, en France.
01:14 On a eu des forfaits en Amiens, en France, en France.
01:17 Ils veulent se qualifier aussi évidemment pour l'Euro,
01:21 même si les deux premières équipes sont qualifiées.
01:24 Ils sont pour l'instant deuxième.
01:26 Ils voudront fortifier cette deuxième place, voire finir premier.
01:30 Donc un match où il y aura certainement une grosse ambiance à Amsterdam,
01:35 où on aura fort à faire, mais on a l'ambition évidemment de gagner le match.
01:42 Si je vous demande de convoquer votre meilleur souvenir d'un France-Pays-Bas ou d'un Pays-Bas-France,
01:48 instinctivement, vous pensez à quoi ?
01:51 Je vais prendre le France-Pays-Bas d'après la Coupe du Monde 2018.
01:58 Voilà, septembre 2018, le stade était plein comme d'habitude,
02:03 mais peut-être encore plus chaud puisqu'on avait gagné la Coupe du Monde deux mois auparavant.
02:07 Il y avait une ambiance fantastique. On avait gagné le match en plus, je crois.
02:12 On avait gagné 2-1, au but de Mbappé et Giroud.
02:16 Et donc c'est forcément un bon souvenir contre les Pays-Bas.
02:20 Mais je me souviens aussi d'un match contre les Pays-Bas, je n'ai plus exactement la date précise,
02:26 où on avait perdu 2-0 à Rotterdam, où on s'était fait bouger.
02:32 Il me semble que c'est la première défaite après la Coupe du Monde.
02:36 C'est possible. Et ce match-là, on avait vraiment souffert.
02:44 Vous avez souffert aussi face à l'Allemagne lors du dernier match,
02:48 c'est la première défaite d'ailleurs de l'année 2023.
02:51 Vous en avez tiré quoi comme conclusion de cet amical ?
02:54 C'était un match amical. Il y avait une décompression après le match contre l'Irlande.
03:04 Eux, ils étaient dans une phase de changement d'entraîneur,
03:09 ou d'entraîneur par intérim avec Rodi Voller.
03:13 Peut-être que dans la préparation, ils avaient été meilleurs que nous.
03:17 Je pense que si on peut obtenir le match nul sur la fin, ça aurait été possible.
03:23 Mais voilà, ça fait aussi partie du jeu et ça montre que les équipes qu'on aura en face de nous,
03:31 que ce soit les Allemands, les Anglais, les Espagnols,
03:34 qui ont aussi beaucoup de qualité chez l'adversaire.
03:37 On s'intéresse à votre rôle d'adjoint. Qu'est-ce qu'un bon adjoint, dit Stéphane ?
03:42 Je pense que vous êtes l'un des mieux placés pour en parler.
03:46 C'est un adjoint qui participe dans la vie d'un staff à gagner les matchs.
03:53 Non, plus sérieusement, il faut qu'il y ait une très bonne complicité avec le numéro un,
03:59 en l'occurrence Didier. On se connaît depuis longtemps.
04:03 On s'est connus à l'Euro 2000. J'étais dans le staff avec Roger Lemaire, René Girard et le regretté Bruno Martini.
04:12 Didier était capitaine, donc déjà on avait fait connaissance.
04:16 Ensuite, chacun a tracé sa route et on s'est retrouvé en 2007-2008.
04:24 Il était à Canal et commentait les matchs français. J'étais à Canal et commentais les matchs anglais.
04:31 Dans des réunions, on s'est rencontrés et il m'a demandé si je voulais travailler avec lui.
04:36 Ça s'est fait en 2009 à Marseille. On est resté trois ans à Marseille avec les résultats que vous savez, jusqu'en 2012.
04:47 Depuis 2012, on est avec l'équipe de France. Ça fait 14 ans d'affilée, trois ans dans un club et 11 ans en équipe nationale.
04:57 C'est une complicité qui s'est nouée au fil du temps.
05:03 Il a d'abord fallu bien se connaître, la répartition des tâches sur le terrain entre un numéro un et un numéro deux.
05:12 Le numéro deux étant plus un homme de l'ombre, un homme qui normalement facilite au maximum la tâche du numéro un
05:23 pour former l'équipe en fin de semaine lorsqu'on est dans un club ou dans une sélection nationale.
05:32 Il faut le décharger de certaines fonctions parce qu'être numéro un, il y a beaucoup de réflexions par rapport au match qui arrive.
05:41 C'est un petit peu tout ça. Je répète, c'est à l'intérieur d'un staff d'une quinzaine, d'une vingtaine de personnes.
05:49 Aussi bien le médical, aussi bien l'intendance que la sécurité, les relations presse, etc.
05:55 Ce staff, avec l'ensemble des joueurs, il faut qu'ils aient un objectif commun et que ça fonctionne ensemble.
06:02 Il ne faut pas qu'il y ait un millimètre d'écart entre ce que peut dire l'entraîneur, ce que peut dire un entraîneur adjoint.
06:10 Il ne faut pas qu'il y ait un millimètre d'écart. Par contre, il doit y avoir discussion sur l'entraînement, sur la composition d'équipe, etc.
06:20 Sachant que c'est toujours Didier qui décide en dernier. Mais à l'intérieur du vestiaire, il doit y avoir discussion.
06:27 Pas forcément toujours sur la même longueur d'onde. Au départ de la discussion, chacun argumente.
06:33 Et ensuite, la décision, quand Didier l'a prise, elle est définitive et il ne doit pas y avoir un millimètre d'écart vis-à-vis des joueurs.
06:41 Parce que les joueurs sont très observateurs et ils voient quand ça fonctionne bien et quand ça fonctionne moins bien.
06:48 Justement, on parle souvent d'une relation assez fusionnelle entre vous. Est-ce que vous avez des exemples de moments où Didier vous a écoutés
06:55 alors qu'il n'était pas forcément d'accord avec vous au départ et finalement a tranché en votre faveur ?
07:00 Ça peut être sur une composition d'équipe ?
07:03 Oui, ça peut arriver. Je n'ai pas d'exemple. Je vais être franc, je ne vais pas vous donner d'exemple. Je ne vais pas être langue de bois.
07:13 Mais c'est arrivé. Ça fait partie d'une complicité au fil des ans, au fil des difficultés aussi.
07:23 Il y en a eu à Marseille malgré les titres. Il y en a eu aussi en équipe de France où il a fallu mettre un groupe en marche à partir de 2012.
07:34 Et puis complicité qui s'est affinée au fil du temps.
07:40 Et qui continue, j'imagine ?
07:42 Oui, qui continue. Il y a la force de l'expérience, bien sûr. Il y a les habitudes. Didier a l'habitude de dire qu'un regard suffit quand on est à l'entraînement.
07:59 Un regard suffit pour... Est-ce qu'il faut arrêter la séquence maintenant ? Est-ce qu'il faut laisser cinq minutes de plus ou pas ?
08:06 Est-ce que c'est le moment, la veille du match, de faire une mise en place ?
08:12 Toutes ces petites choses-là qui font qu'à l'intérieur d'un staff, je le répète, puisque dans le staff technique il y a aussi un entraîneur et des gardiens,
08:20 Franck Raviot, il y a un préparateur physique, Cyril Moine, et tout ça, plus le reste du staff, il faut que ça fonctionne ensemble.
08:29 On vous voit évidemment lorsqu'il y a des matchs de l'équipe de France, on vous voit moins forcément lorsqu'il n'y en a pas.
08:36 C'est quoi le quotidien de l'adjoint ? C'est une proximité aussi entre les rassemblements avec Didier ?
08:42 Oui. Alors, je vais vous dire, lorsque j'ai débuté en équipe de France avec Didier, parce que j'avais eu la chance aussi d'être l'adjoint de Roger Lemaire pour le championnat d'Europe en 2000,
08:55 donc en 2012, on venait de faire trois ans à Marseille, je vais vous avouer que les premiers mois, les premières années, le quotidien me manquait.
09:07 Le quotidien, faire une séance d'entraînement, aller sur le terrain au quotidien. Aujourd'hui moins, c'est peut-être l'âge, peut-être, ou l'habitude,
09:16 et on apprécie ces moments entre deux rassemblements. Par exemple, on a le rassemblement là au mois d'octobre, on en aura un autre dans un petit mois au mois de novembre.
09:26 Alors, entre-temps, qu'est-ce qu'on fait ? On observe les matchs, soit dans les tribunes, soit à la télé.
09:34 Les matchs à la télé, il y en a tous les trois jours avec la Champions League, avec l'Europa League, avec l'Europa Conference, avec tous les matchs de championnat,
09:41 toutes les Coupes nationales. Donc il y en a beaucoup, beaucoup de matchs. On ne peut pas tous les voir en même temps, parce qu'il y a quelquefois trois matchs en même temps qui nous intéressent,
09:50 qui intéressent des Français. Du coup, vous les revisionnez ? Oui, on les revisionne. Ça concerne une cinquantaine de joueurs à peu près français.
09:58 C'est une liste qui est renouvelable, modulable selon les progrès des uns et des autres. Il y a aussi, là on est allé avec Didier à un séminaire avec les entraîneurs qui vont officier là pour les Jeux olympiques 2024.
10:18 Donc ça prend un petit peu de temps. Mais vous vous voyez finalement souvent ? On se voit souvent et puis on correspond souvent, que ce soit au téléphone ou pas, avec les autres membres du staff aussi.
10:30 À quelle fréquence vous vous déplacez voir des matchs ? C'est à peu près une fois par semaine. Et puis plus d'autres matchs que l'on voit évidemment à la télé.
10:43 Et ça vous permet, quand vous allez dans les stades, de rester en contact aussi parce que c'est ça qui est aussi différent du club ?
10:51 Oui, c'est important que les joueurs sachent que quelquefois on va les voir. On ne va pas forcément discuter avec eux parce que le joueur, avant le match, il est pris.
10:59 Après le match, s'il est en déplacement, il repart avec son club, etc. Il reprend l'avion et voilà, on n'a pas le temps de les voir.
11:07 C'est important que les joueurs sachent qu'on est au stade ou qu'on les observe. Et l'avantage d'être dans les tribunes, c'est qu'on a une vision périphérique de ce qui se passe, ce qu'on ne peut pas voir à la télé.
11:21 On voit leur langage corporel quand le ballon est à 50 mètres, si c'est un attaquant, qu'est-ce qu'il fait, il se replace, il reste dans l'axe, il va sur le côté ou pas.
11:31 Il y a des éléments qu'on ne peut pas voir à la télé. Dans les tribunes, on peut voir ça. Par contre, quand on est dans la tribune, on n'a pas les ralentis, on est obligé de revoir lorsqu'on rentre.
11:45 C'est passionnant de voir ce match. En même temps, on voit s'il n'y a qu'un joueur dans chaque équipe qui est susceptible d'être concerné avec l'équipe de France.
11:59 C'est important aussi de voir dans quel système de jeu ils sont utilisés, dans une défense à 4, dans une défense à 5. On voit beaucoup d'arrières latéraux qui rentrent à l'intérieur maintenant.
12:12 C'est intéressant de regarder ça également.
12:16 On parle de plus en plus, et c'est bien, parfois il faut certains événements qui auraient pu être tragiques. Je pense à Alexis Bekabeka, de la santé mentale des joueurs.
12:23 Vous, en tant qu'adjoint, dans l'accompagnement que vous pouvez avoir, dans la confiance que vous nouez à travers vos relations avec vos joueurs, quel impact vous pouvez…
12:32 Je pense à un exemple, Jonathan Klos, qui a eu un traumatisme de ne pas être sélectionné au Qatar, qui revient aujourd'hui. Quel est votre rôle si vous en avez un ?
12:40 C'est important de discuter avec eux. Vous parlez de Jonathan Klos, c'est vrai. On pourrait signer Luca Digne aussi, qui a beaucoup été avec nous et qui n'a pas fait les dernières grandes compétitions.
12:55 Malheureusement, il y a des choix à faire à un moment. Didier a des choix à faire à un moment et choisir s'éliminer. Malheureusement pour Jonathan, ça n'a pas été possible.
13:05 Autant que possible, c'est discuter avec les joueurs qui sont soit remplaçants ou qui ne sont pas là. Oui, ça fait partie du travail. Mais on aura du mal à diminuer leur douleur.
13:23 Il y a pas mal d'actualités en ce moment autour des attributions des grandes compétitions. On a appris ce matin que les deux prochains Championnats d'Europe se passeront en Angleterre, en Irlande, et puis ensuite en Italie et en Turquie. Qu'est-ce que vous en pensez ?
13:39 Je m'intéresse surtout à celui qui va avoir lieu l'année prochaine, qui aura lieu en Allemagne, dans un pays. Et 28, ça fait bien loin pour moi. Et 32, encore plus.
13:55 Je pense que l'UEFA veut récompenser deux pays, je pense, en ce qui concerne l'Angleterre et l'Irlande, et puis l'Italie et la Turquie. Je connais pas suffisamment le dossier.
14:13 Peut-être qu'il y a aussi la possibilité, quand il y a deux pays, d'avoir évidemment plus de stades. Il y a ça également.
14:22 La Coupe du monde 2030 sur trois continents. Didier disait hier que ça posait potentiellement un problème moral d'équité par rapport aux trois équipes sud-américaines qui vont recevoir trois matches.
14:31 Oui, parce que les trois équipes sud-américaines vont recevoir, par exemple, l'Argentine pourrait recevoir la France. On peut tout imaginer.
14:40 Donc évidemment que j'aurai à l'extérieur, que ce soit nous ou l'Allemagne ou l'Espagne ou un pays asiatique ou peu importe.
14:47 Voilà, ça c'est jamais vu qu'une Coupe du monde se joue sur trois continents différents. Ce serait l'Amérique du Sud, l'Afrique avec le Maroc et puis l'Espagne et le Portugal en Europe.
15:03 Voilà, encore une fois, je n'ai pas suffisamment d'éléments, mais ça, du point de vue éthique, du point de vue écologique, ça me semble compliqué.
15:16 Question par rapport à un joueur qui a marqué de son empreinte l'équipe de France et qui, on ne le souhaite évidemment pas, mais a priori aura des difficultés à revenir.
15:25 Je veux parler de Paul Pogba. Quel regard vous portez sur ce qu'il traverse, même si évidemment on est en attente d'un jugement, qu'il va se défendre, mais a priori il va recevoir une suspension assez lourde ?
15:39 Je suis très déçu pour lui parce que c'est quelqu'un que j'apprécie beaucoup. C'est quelqu'un qui a beaucoup apporté à l'équipe de France, qui a été très présent en 2018 par exemple, lorsqu'on a été champion du monde.
15:55 Il était présent sur le terrain, très présent en dehors du terrain. C'est vraiment un meneur, c'est un leader. Ce qui lui arrive là, malheureusement, c'est un peu couplé avec tout ce qui a pu lui arriver aussi en dehors.
16:12 J'espère qu'il va évidemment bien se défendre, mais même s'il a commis une faute, et je ne sais pas s'il l'a commis, les résultats nous le diront, mais en tout cas, vraiment j'apprécie beaucoup Paul.
16:33 Je suis vraiment désolé de ce qui lui arrive.
16:37 Vous appréciez également beaucoup N'Golo Kanté. Dans quelle mesure vous suivez le championnat saoudien et dans quelle mesure Didier ne veut pas forcément nous dire la vérité ?
16:51 Il vous dit toujours la vérité Didier, toujours, toujours. Il vous a dit pour Jonathan par exemple, il a dit il y a quelque temps qu'il le regardait et qu'il était susceptible un jour de revenir. Un mois après, il revient.
17:11 Disons qu'N'Golo, c'est un cas différent parce qu'il a un statut, parce qu'il évolue dans un championnat où on a du mal à suivre vraiment le niveau.
17:18 Je regarde le championnat d'Arabie Saoudite. Le rythme n'est pas d'une grosse intensité, mais pour une raison bien précise, c'est qu'il fait très chaud et souvent ils jouent leur match avec 40 degrés.
17:36 Donc c'est compliqué d'avoir un rythme intense sur 90 minutes. J'ai vu N'Golo jouer. Didier vous a dit qu'il le regardait également. Ce n'est pas parce qu'il est parti dans un championnat dit exotique qu'on ne le reverra pas.
17:54 Donc il n'y a aucune certitude, bien entendu, mais c'est toujours intéressant de voir des matchs avec des grands joueurs.
18:02 Deux dernières questions. Parce qu'on ne peut pas faire un entretien sans parler de Kylian. C'était l'un des événements de l'année, de la pré-Coupe du Monde au Qatar, le Capitana.
18:11 On en a évidemment beaucoup parlé. Est-ce que vous le trouvez, alors pas changé, mais dans quelle mesure ça peut transformer un joueur et un homme d'être capitaine de l'équipe de France aussi jeune ?
18:20 Ça donne plus de responsabilité. C'est quelqu'un qui va avoir 25 ans bientôt. Je trouve qu'il a, même s'il était déjà très mature, encore plus gagné en maturité depuis qu'il a le brassard.
18:39 Il est très bien dans sa peau. Il est arrivé encore au rassemblement avec beaucoup de sourire, même si ses derniers matchs avec le PSG étaient moins bons.
18:50 Ça ne l'empêche pas de garder toute motivation. Je le trouve vraiment très souriant sur ce rassemblement.
19:01 Vous lui donnez combien de temps avant de battre le record d'Olivier Giraud ?
19:04 Il lui faudra encore quelques années. Il est à 40 buts. Olivier est à 54. Il faudra attendre un petit peu quand même.
19:16 Mais je crois qu'il ne va pas trop égaler un record sur ce rassemblement. C'est le nombre de sélections qu'a eues Michel Platini et le nombre de buts qu'a marqués Michel Platini.
19:27 C'est pas mal.
19:28 C'est pas mal. À 24 ans et demi.
19:30 Une dernière question sur votre fils, Julien. Le regard que vous portez sur son début de carrière d'entraîneur, la fierté que ça doit vous procurer,
19:40 les conseils que vous pouvez lui produire sur son prochain challenge. J'espère qu'il arrivera vite pour lui.
19:47 Il a très bien débuté sa carrière d'entraîneur à Rennes, où il a gagné la Coupe de France et a qualifié l'équipe pour la Champions League.
19:58 Ensuite, il est parti à Strasbourg. La première année a été superbe avec une sixième place. Sûrement trop belle. Sûrement.
20:07 Et la deuxième année, beaucoup plus difficile. Là, il est à la recherche d'un nouveau challenge.
20:13 C'est plus compliqué en France en ce moment parce que tous les dirigeants français prennent les étrangers. Donc, c'est plus difficile.
20:22 Voilà. Mais il est à la recherche d'un projet. Voilà. J'ai aucune inquiétude pour lui.
20:29 Qu'est-ce qu'on peut vous souhaiter, Guy ? De battre les Pays-Bas et...
20:38 Ah oui, non, j'ai oublié. J'ai oublié. Je voulais que vous me racontiez une petite anecdote.
20:43 Ça, je le ferai dans le livre que je vais écrire dans quelques années. Quelques années.
20:49 Les mémoires de Guy Stéphane. Voilà. Merci beaucoup, Guy. Merci à vous.
20:53 Merci à vous.
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