Julien Dray : «Il semble que les services de sécurité n'ont pas été pris en défaut, mais on ne les pas écouté»

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L'ancien député, Julien Dray, a réagi avec émotion aux attaques en Israël : «Il semble que les services de sécurité n'ont pas été pris en défaut, mais on ne les pas écouté».

Transcript

00:00 -Je viendrai.

00:01 -Je pense que c'est pour la société israélienne

00:04 la pire des tragédies.

00:05 Vous pouvez bien imaginer

00:07 ce que c'est, 700 morts,

00:08 2 000 blessés,

00:10 pour un petit pays,

00:11 parce que c'est 9 millions d'habitants.

00:13 Je n'ai pas un ami en Israël

00:15 qui n'a pas, aujourd'hui, perdu, blessé...

00:19 Tout le monde en Israël

00:21 a perdu quelqu'un ou a quelqu'un à l'hôpital.

00:24 Tout le peuple israélien est touché,

00:26 dans toutes ses dimensions.

00:28 C'est-à-dire juifs et arabes israéliens.

00:31 On va y revenir dans les discussions.

00:35 C'est tout le peuple d'Israël qui a été frappé,

00:38 là, dans cette affaire.

00:40 Que les choses soient claires,

00:42 parce qu'il y a un moment donné où il faut maintenant

00:45 que les mots soient dits, si vous me permettez.

00:48 Le Hamas n'aurait jamais pu faire ça

00:51 s'il ne l'avait pas eu,

00:52 un Etat et une énorme infrastructure

00:55 pour préparer cela.

00:58 Que les choses soient claires,

00:59 le Hamas n'a pas les moyens de faire ce qu'il a fait,

01:02 dans cette combinaison d'initiatives.

01:05 Il y a eu une préparation étatique très forte.

01:08 Et il y a un non derrière.

01:10 Hier soir, ils l'ont dit, c'est l'Iran qui les a préparés.

01:14 Donc, ça suffit, cette ergiversation

01:16 qu'on entend depuis des années.

01:18 On peut discuter, on peut voir.

01:20 Peut-être une des fautes du gouvernement israélien,

01:23 c'est d'avoir cru qu'un accord était possible.

01:26 On disait qu'on allait faire un accord,

01:28 le Hamas est en train de se calmer, vous allez voir, etc.

01:31 Voilà.

01:32 On va certainement avoir beaucoup d'informations

01:35 dans les semaines à venir,

01:37 mais il semble que l'armée n'ait pas été prise en défaut.

01:40 Que le service de sécurité n'a pas été pris en défaut.

01:43 Mais on ne les a pas écoutés,

01:45 parce qu'il y avait des discussions en cours.

01:47 -Julien, j'entends de la colère dans ces mots,

01:50 mais aussi énormément d'émotion.

01:55 -Oui, parce qu'il y a de l'attachement.

01:57 [Musique]

02:00 [SILENCE]

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