"Je leur demande de me prendre moi et de laisser ma femme avec mon fils" : En larmes, Bruno Guillon raconte les détails glaçants de son cambriolage

Transcript

00:00 une lumière qui fonce vers moi avec quelqu'un qui hurle et qui me pose un

00:05 revolver sur le front en me disant on va vous buter, tais-toi, on s'est quitté et voilà.

00:11 - Comment ont-ils pénétré dans votre maison ?

00:13 - Ils ont cassé un carreau au rez-de-chaussée. Nous on vit à l'étage et donc ils ont cassé un

00:18 carreau au rez-de-chaussée et ils sont montés à l'étage discrètement.

00:22 - Donc vous entendez la voix de votre fils, vous êtes agressé par cet homme immédiatement.

00:25 Enfin bon c'est un cauchemar, on a le temps de réaliser. Qu'est-ce qui se passe dans votre tête ?

00:31 - C'est une déflagration, c'est à dire que c'est ce que je disais, c'est même pas de la peur.

00:34 On sort de son corps, c'est une sidération. Je vois ma femme...

00:40 ...

00:47 avec un pistolet sur la tempe.

00:48 ...

00:51 Je suis désolé.

00:52 ...

00:54 Je vois mon fils qui est menacé par deux gars.

00:58 Tout de suite on m'attache les mains dans le dos.

01:01 On m'emmène dans la chambre de mon fils.

01:04 On me dit que si jamais on fait quoi que ce soit, ils vont nous tuer.

01:08 Je vois ma femme avec quelqu'un d'autre, avec une arme sur la tempe et ils l'emmènent dans le couloir.

01:15 Alors je leur demande de me prendre moi et de laisser ma femme avec mon fils.

01:20 Mais ils partent et ils nous renferment dans la chambre avec mon fils qu'ils attachent.

01:25 Ils n'arrivent pas à les attacher les mains dans le dos, donc ils lui attachent les mains devant.

01:29 Et là on reste renfermés pendant ce qui sera je pense les 30 minutes les plus longues de ma vie.

01:36 Avec un gars qui nous surveille.

01:38 Et tantôt ils sont deux, tantôt il y en a un qui sort, rejoint l'autre.

01:43 Et ils remontent toutes les 10 minutes en hurlant que s'il y a des trucs qu'on ne leur dit pas,

01:50 sur ce qui est caché dans la maison.

01:52 Ils vont tous nous tuer.