Pau - Un collège cède aux pressions de parents musulmans et met en place des salles de prières pour les enfants lors d'un voyage scolaire pour éviter un boycott de la sortie

  • l’année dernière
Pau - Un collège cède aux pressions de parents musulmans et met en place des salles de prières pour les enfants lors d'un voyage scolaire pour éviter un boycott de la sortie

Category

🗞
News
Transcript
00:00 Je voulais qu'on parle ce matin de ce qui se passe à Pau.
00:02 Un collège a été obligé de céder aux pressions de parents musulmans
00:06 pour mettre à la disposition des élèves des salles de prière
00:09 à l'occasion d'un voyage scolaire de géologie organisé dans les Pyrénées.
00:13 Les parents ont dit "s'il n'y a pas de salle de prière, nos enfants ne viendront pas".
00:16 Je vous propose d'écouter ce qui s'est passé précisément.
00:19 On est avec le journaliste de Valeurs Actuelles, Edouard Lavollée,
00:22 qui a révélé cette affaire.
00:23 Écoutez.
00:25 C'est un voyage traditionnel organisé chaque année à Arete,
00:30 dans une petite ville dans les Pyrénées.
00:33 C'est un voyage de SVT et de géologie qui permet aux élèves,
00:36 généralement passionnés de cette matière-là, en quatrième,
00:39 de s'intéresser, d'approfondir cette matière.
00:42 Il se trouve que cette année, on a été alerté par le collectif Parents Vigilants,
00:46 qui est un collectif qui alerte sur les dérives wokistes et islamistes
00:50 au sein des établissements.
00:51 Ça peut aller de l'enseignement, la théorie du genre,
00:54 à l'irruption de drag queens, par exemple, dans certains établissements,
00:57 pour enseigner la fluidité de genre ou la binarité.
01:01 Cette année, on a appris que le voyage en question,
01:05 qui a commencé hier pour deux classes de quatrième,
01:07 était conditionné à cette mise à disposition de deux salles de prière
01:13 pour les élèves musulmans.
01:14 C'est un collège où il y a une forte mixité sociale,
01:17 où il y a de plus en plus d'élèves musulmans d'année en année.
01:19 Les parents d'élèves musulmans menacés de mettre en péril
01:23 et de ne pas financer ce voyage,
01:25 si les salles de prière n'étaient pas mises à disposition.
01:28 Donc la loi du nombre a fait que l'établissement a cédé
01:31 face à ces revendications communautaristes,
01:34 au grand dam des enseignants,
01:35 qui ont alerté de manière anonyme, bien sûr,
01:38 face à cette dérive communautaire.
01:40 - Arnaud Benedetti, c'est un scandale ce qui s'est passé.
01:42 En tout cas, ça démontre que le combat pour la laïcité
01:46 et la défense des principes fondamentaux de la République
01:49 est un combat qui est loin d'être gagné.
01:52 Et que, bien évidemment, on ne peut que se féliciter,
01:55 j'allais dire, du retournement de, j'allais dire,
01:59 de rhétorique au moins jusqu'à maintenant,
02:00 du ministre de l'Éducation nationale,
02:02 notamment sur la question de la BAIA.
02:04 Mais on voit que, en fait, pour l'instant,
02:06 sur le terrain, c'est beaucoup plus compliqué,
02:08 beaucoup plus difficile.
02:10 Ce n'est pas tellement surprenant.
02:11 Moi, ça ne me surprend pas vraiment.
02:13 C'est qu'aujourd'hui, on sait très bien
02:14 qu'il y a des groupes qui sont organisés
02:16 et qui font pression, justement, dans ce sanctuaire
02:19 que constitue l'école, qui est le sanctuaire républicain,
02:21 par excellence, où, finalement, la neutralité permet,
02:25 d'une certaine manière, de former des citoyens.
02:27 Donc, on va attaquer, j'allais dire, au cœur du système.
02:30 - Mais là, on est même hors la loi.
02:31 C'est-à-dire qu'avoir des salles de prière
02:34 dans un collège, on est hors la loi.
02:36 - Le problème, le problème...
02:36 - Maxime nous le confirmera.
02:38 - Le problème que pose, en effet, ce qui vient de se passer,
02:41 c'est que la direction de l'établissement scolaire
02:44 a finalement cédé aux injonctions de parents
02:48 qui ont fait en sorte que des salles de prière soient installées.
02:53 Ça nécessite, manifestement, un recadrage
02:55 du ministre de l'Éducation nationale, Aminima,
02:58 comme celui qui a été le sien concernant la Bayard.
03:01 - Maître Maxime Thébault, on est hors la loi, là, quand même.
03:03 C'est-à-dire que dans le cadre d'une sortie scolaire
03:06 ou d'une ensemblée scolaire, qu'il y ait des salles de prière installées,
03:08 on est hors la loi.
03:09 - Bien sûr.
03:10 Le corollaire du principe de laïcité,
03:12 c'est le principe de neutralité du service public.
03:14 Donc, on n'est pas là pour distinguer les enfants
03:16 en fonction de leur religion, de leur couleur de peau,
03:18 je ne sais quoi.
03:19 Donc, a fortiori, oui, il y a un problème.
03:21 Alors, après, est-ce qu'on va jeter la pierre sur cette école,
03:23 sur ce collège ? Je ne sais pas.
03:24 - Ils ont cédé aux pressions, simplement.
03:26 - Voilà, ils ont cédé aux pressions.
03:27 Ce qui veut dire que s'ils ont cédé à des pressions,
03:29 c'est qu'il y avait une absence d'État
03:31 pour venir faire une force contraire à cette pression.
03:34 Donc, une nouvelle fois, on voit l'impuissance de l'État.
03:36 Et c'est ça qui, en fait, est scandaleux.
03:38 Et la partie émergée de l'iceberg, c'est ce collège qui a cédé.
03:40 Mais la partie émergée, c'est cet État qui n'est pas présent
03:44 lorsqu'il s'agit de s'imposer, malheureusement,
03:47 face à un islam radical qui avance très souvent dissimulé.
03:50 - Karima Khatib, est-ce que vous êtes d'accord avec les voix
03:52 qu'on a entendues sur ce plateau jusque-là,
03:54 qui trouvent ça honteux ?
03:55 - C'est lors d'un voyage scolaire.
03:58 - Dans un cadre scolaire.
04:00 - C'est dans un cadre scolaire.
04:01 Mais dans un cadre scolaire, en voyage scolaire,
04:04 il y a des activités scolaires et extrascolaires.
04:06 Là, ils sont 24 heures sur 24,
04:09 avec les enseignants et les accompagnants.
04:13 Donc, ils ont leur activité scolaire
04:15 et puis après, ils ont leur moment libre.
04:17 De leur mettre à disposition une salle où un chrétien
04:20 pourrait aller prier un juif ou un musulman,
04:22 moi, ça ne me choque absolument pas.
04:24 - Là, c'était pas un chrétien.
04:25 Là, c'était que des musulmans.
04:26 - Oui, là, c'est musulman, un chrétien,
04:28 il n'a pas besoin d'une salle pour ça.
04:30 Il peut se mettre au pied de son lit.
04:31 Il le fait tranquillement.
04:33 Un juif, peut-être, qu'il a besoin d'intimité.
04:36 Mais ce que je veux dire, oui, encore une fois...
04:38 - Mais le collège a cédé aux pressions.
04:39 - En fait, à la limite, ce n'est pas notre problème.
04:41 Qu'ils aient besoin d'une salle pour prier,
04:42 ça ne regarde pas l'école.
04:44 Ce n'est pas à l'école de leur mettre une salle à disposition.
04:46 C'est quand même incroyable, cette offensive islamique.
04:49 À l'école, on voit, il y a eu la viande halal,
04:51 il y a eu la baïa, il y a eu le voile.
04:52 Et puis après, maintenant, on veut des salles de prière
04:54 à disposition dans les voyages scolaires.
04:55 Il ne faut rien laisser passer.
04:56 Et je voudrais vraiment féliciter
04:58 les parents vigilants parce que ça vient d'eux à la base.
05:00 C'est eux qui récoltent des témoignages.
05:02 - Oui, mais Karima, vous dites qu'elle trouve ça normal.
05:04 - Oui, moi, je trouve ça normal.
05:07 - Vous faites vous dire que c'est échanger la loi.
05:09 - Non, ce n'est pas hors la loi.
05:11 Ce n'est pas hors la loi, c'est un voyage scolaire.
05:13 - Vous voyez bien la logique.
05:15 Chaque centimètre qu'on cède au communautarisme,
05:18 c'est un mètre qu'on cédera demain.
05:19 L'école ne doit rien céder aux religions.
05:22 Et je voudrais juste dire une dernière chose.
05:23 Et après, je vous laisse me répondre sans souci.
05:25 Mais la gauche, principalement, il y a quelques années,
05:28 a chassé les prêtres hors de l'école.
05:30 Ce n'est pas aujourd'hui pour faire rentrer les imams.
05:32 Il faut qu'on soit cohérent avec ce qu'est l'école de la République,
05:35 à savoir une école laïque.
05:36 - Karima ?
05:37 - Moi, je ne suis pas de cet avis-là.
05:38 - Changer la loi.
05:39 - Moi, je ne suis pas de cet avis dans un premier temps.
05:41 Et à un moment donné, ça suffit.
05:44 - Mais qu'est-ce qui suffit ?
05:45 - Ça suffit.
05:46 - Ça suffit peut-être qu'il y ait des pressions sur les enseignants ?
05:48 Ça suffit qu'il y ait des pressions sur les collèges ?
05:50 - Mais attendez, moi, je ne peux pas concevoir
05:53 qu'un enseignant ait eu une pression.
05:55 Je ne peux pas entendre...
05:57 - Donc vous condamnez les pressions des parents musulmans ?
05:59 - Moi, je condamne toute pression de toute façon.
06:02 Mais comment...
06:03 Moi, je ne pense pas qu'ils aient...
06:05 Non, mais je ne pense pas qu'ils aient été sous pression
06:07 déjà dans un premier temps.
06:08 - Oui, parce qu'aujourd'hui, on n'envoie pas nos enfants.
06:10 - On parle encore des musulmans et de l'islam
06:12 alors qu'il manque, je ne sais, plus de 3000 enseignants,
06:15 qu'il n'y a pas d'AESH, que l'école est obligatoire
06:18 et qu'on ne permet pas aux enfants de pouvoir
06:20 entrer dans ce sanctuaire, justement,
06:22 et de pouvoir étudier.
06:24 L'éducation, elle passe par là déjà dans un premier temps.
06:27 Et dans un deuxième temps, je me dis,
06:28 à un moment donné, où va la France ?
06:30 - Oui, on se pose la question.
06:32 On ne se la pose pas, on se la pose tous, la question.
06:33 - Oui, mais est-ce que vous regardez le point de vue qu'on a ?
06:37 Est-ce que vous regardez l'œil extérieur ?
06:39 Comment est vue la France à l'étranger ?
06:41 - Bien, on peut en parler.
06:42 - Pas du tout.
06:43 Pas du tout.
06:44 Moi, je peux vous donner un exemple qui a été extrêmement choquant.
06:47 C'est que la France, déjà, on n'est pas autosuffisant.
06:49 Déjà, on a forcément des alliés.
06:53 - Oui, mais là, vous partez sur autre chose.
06:55 Juste, c'est un rémacratisme.
06:56 Moi, je voudrais savoir comment.
06:57 - On a même tout à l'islam.
06:58 - Est-ce que vous condamnez les pressions de ces parents musulmans sur les professeurs ?
07:01 - S'il y a eu de la pression, oui, effectivement.
07:03 Mais je ne pense pas qu'il y ait eu de la pression.
07:05 - On n'envoie pas nos enfants.
07:06 On n'envoie pas nos enfants s'il n'y a pas de salle de prière.
07:08 - On n'envoie pas nos enfants.
07:09 Dans ce cas-là, le professeur était à même de dire qu'il n'y aille pas.
07:13 - Ah oui, mais non.
07:14 - Eh bien, à un moment donné.
07:15 Si, moi, je n'appelle pas ça de la pression.
07:17 - Ah bon ?
07:18 - La pression.
07:19 - Je voudrais rebondir sur ce que vous dites.
07:22 Vous dites "on est regardé de l'extérieur et critiqué de l'extérieur".
07:26 Qui nous regarde et qui nous critique de l'extérieur ?
07:28 Les partisans du modèle anglo-saxon.
07:29 Faudrait-il quand même faire la démonstration que le modèle anglo-saxon, qui est un modèle
07:33 multiculturel, a réussi.
07:36 On sait aujourd'hui les tensions qui existent dans la société américaine.
07:38 On sait les tensions qui existent dans la société britannique pour savoir que ce modèle
07:42 n'est pas forcément un exemple.
07:44 Donc, il faut quand même se méfier aussi parfois de l'émetteur des critiques dont
07:47 nous sommes l'objet.
07:48 Ça, c'est un premier point.
07:49 Deuxième point.
07:50 Moi, ce qui m'inquiète, si vous voulez, dans cette affaire, c'est qu'en effet, la réaction
07:55 de la direction d'établissement, qu'il ne s'agit pas en effet de blâmer en l'occurrence,
07:59 mais elle est révélatrice en effet, finalement, du dénuement qui est celui des directeurs
08:03 d'établissement face à une situation qui est nouvelle, en l'occurrence, et à laquelle
08:07 l'État n'a pas répondu parce qu'il n'a pas anticipé ce type de demande.
08:11 Il va falloir qu'il les anticipe dorénavant, clairement, parce qu'à mon avis, il va y
08:14 avoir un phénomène qui peut être un phénomène de contagion tel qu'on connaît en général
08:18 l'établissement de ce type de processus.
08:19 Mais le problème, c'est qu'il y a des stratégies d'accommodement et ces stratégies d'accommodement
08:23 ne sont pas acceptables.
08:24 Et en fait, ce que vous préconisez, madame, c'est une stratégie d'accommodement.
08:27 Mais nous n'avons pas, l'école n'a pas à s'accommoder aux exigences d'une religion,
08:33 quelle qu'elle soit, que ce soit la religion catholique, que ce soit la religion juive
08:36 ou que ce soit la religion musulmane.
08:38 Chacun dans la sphère privée, je veux dire, fait ce qu'il veut et a le droit de croire
08:43 ou de ne pas croire.
08:44 Dans un voyage, il y a les activités scolaires et les activités des classes scolaires.
08:49 Là, à un moment donné, il ne faut pas être naïf et dû parce que la demande, elle est
08:54 fixée.
08:55 Mais vous parlez, on dirait, mais quand vous parlez de ces jeunes musulmans, vous parlez
08:58 des colliers, vous ne parlez pas d'intégrisme.
09:00 À un moment donné, un bon musulman, il respectera les lois de la République.
09:04 À un moment donné, il faut arrêter avec cette situation.
09:07 Je parle de ceux qui sont derrière.
09:09 On essaie de constamment diviser la société.
09:12 Et ça, je trouve ça très grave.
09:15 - Ce sont eux qui divisent ?
09:16 - L'extrême droite, exactement.
09:17 - Non, non, non.
09:18 - Ah oui.
09:19 - Marie Le Pen et son charlatan, ça suffit à un moment donné de toujours diviser, de
09:24 toujours mettre la faute sur le musulman, de stigmatiser.
09:27 - Mais là, on parle d'exemple...
09:28 - Mais attendez.
09:29 Sur une chaîne voisine, on a Jordan Bardella.
09:32 - Juste, Karim Abdelkoumila, on parle de généralité.
09:35 Là, on parle de quelque chose de précis, dire c'est l'extrême droite qui divise, etc.
09:38 On est dans la généralité.
09:39 Moi, j'aime bien qu'on parle de capricie.
09:40 - Dans ce capricie, que vient faire l'extrême droite au milieu ?
09:43 - Dans ce capricie, leurs commentaires.
09:45 - Mais les commentaires, c'est les commentaires sur la loi.
09:48 - Mais la laïcité, c'est le respect de toute religion.
09:52 Mais dans l'ensemble de l'école, on est d'accord qu'il y a un règlement...
09:55 - Vous avez une définition multiculturelle de la laïcité, c'est-à-dire le contraire
09:58 de la laïcité.
09:59 - Mais dans un voyage scolaire, vous avez un moment scolaire et vous avez un moment
10:02 ultra scolaire.
10:03 - Mais les frères, attendez.
10:04 - Non, mais à un moment donné, vous demandez à des enfants, vous demandez à des enfants
10:10 que les élèves musulmans...
10:11 - Je veux laisser toutes leurs croyances aux pattes à porte.
10:13 - Mais non, mais arrêtez.
10:14 Vous êtes dans la caricature de vous-même.
10:15 - Et en plus de ça, c'est totalement hypocrite.
10:17 Donc, c'est là pourquoi à la cantine, il y a des...
10:19 - Si les enfants...
10:20 - A la cantine, on peut dissocier un musulman ou un juif d'un autre.
10:25 - Bah oui.
10:26 - Bah oui.
10:27 - Parce qu'il y a toujours eu de la bonne intelligence.
10:28 - Donc, c'est totalement hypocrite.
10:29 Donc, moi, clairement, ce qui est visé, c'est la religion musulmane.
10:31 - Mais non, c'est pas la religion musulmane.
10:33 Si les enfants veulent aller prier, ils vont prier.
10:35 Effectivement, quand vous partez sur une semaine de vacances scolaires ou je ne sais quoi de
10:40 sorties scolaires, vous avez des temps libres.
10:42 Donc, si vous voulez profiter d'un temps libre pour aller prier, vous allez prier, vous faites
10:44 ce que vous voulez.
10:45 Mais vous n'avez pas à imposer à l'organisation scolaire de vous mettre à disposition une
10:48 salle de prière.
10:49 Ça, c'est contraire au principe de laïcité.
10:51 - Le professeur n'aurait pas dû céder.
10:52 - Eh bien, voilà.
10:53 - C'est ce qu'on dit depuis le début.
10:54 - On est avec Rémi Pira, délégué national de l'Uni.
10:55 - Mais ce que je vous dis, je ne peux pas concevoir qu'on puisse mettre la pression
11:00 à un professeur.
11:01 - Eh bien, oui, mais on est d'accord.
11:02 - Condamner ses parents musulmans qui ont mis la pression.
11:04 - Ce n'est pas la faute de l'extrême droite.
11:05 C'est la faute des parents musulmans.
11:06 - Mais qu'on laisse ces enfants musulmans puissent pratiquer hors de la manière extrême
11:09 droite.
11:10 - Mais bien sûr, mais sans exiger une salle de prière.
11:14 Le débat, il est là.
11:15 Et sans exiger une salle de prière.
11:16 Qu'ils pratiquent ce qu'ils veulent où ils veulent, mais sans exiger que l'institution,
11:20 que l'école, leur mette à disposition une salle de prière.
11:22 - On n'a pas à imposer quoi que ce soit.
11:24 Sur ça, on est totalement d'accord.
11:25 Ils n'ont pas à imposer une salle de prière.
11:27 - On est avec Rémi Perra.
11:29 Vous l'avez aperçu à l'antenne, qui est délégué national de l'Uni.
11:33 Bonjour Rémi.
11:34 Vous avez pu bien communiquer sur cette affaire, sur cette salle de prière.
11:37 Vous dites que les enseignants se disent tétanisés et effrayés par ce qui s'est passé.
11:43 - C'est ce qui est écrit dans l'article de Valeurs Actuelles.
11:47 Effectivement, il y a même le cas, le tristement célèbre cas de Samuel Paty qui est cité.
11:53 Parce qu'il faut savoir qu'aujourd'hui, l'accusation d'islamophobie, dont ont eu peur les personnels
11:59 de ce collège, l'accusation d'islamophobie peut tuer.
12:02 Et c'est ça la cause de l'omerta qui existe dans ce collège suite à cette affaire.
12:09 Et ce qu'il faut dire aussi, c'est que ce n'est absolument pas un fait isolé.
12:13 C'est-à-dire que là, on en parle et c'est tant mieux, mais on a d'innombrables témoignages,
12:18 notamment de maires dans le sud de la France, qui parlent de cas de prière dans les écoles.
12:22 On a aussi évidemment beaucoup de cas dans les universités.
12:25 Et pour répondre à votre intervenante sur le plateau, évidemment que ce n'est pas du
12:31 tout la conception française de la laïcité que d'organiser des salles de prière, tout
12:39 simplement.
12:40 C'est absolument scandaleux.
12:41 Donc ce que l'Uni demande, c'est une réaction et une réaction forte de Gabriel Attal, qui
12:47 lance une enquête.
12:48 Alors effectivement, là encore, pas pour blâmer la direction du collège, même si
12:52 elle a mal agi, mais on peut comprendre que c'est en raison des menaces.
12:57 Mais on demande une enquête.
12:59 On demande aussi une enquête sur ses familles.
13:03 Parce que comment est-ce qu'on en vient, quand on est des parents d'élèves, à faire
13:07 du chantage comme ça à un collège ?
13:08 Parce que si les élèves musulmans en question n'avaient pas été dans ce voyage scolaire,
13:15 peut-être que le voyage scolaire n'aurait pas pu avoir lieu, faute de moyens financiers.
13:18 Donc c'est ça aussi, c'est du pur chantage.
13:21 – Merci beaucoup, merci d'avoir…

Recommandée