Marco Verratti, sa jeunesse à Pescara

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Transcript

00:00 Sur les contreforts des Abruz, au centre de l'Italie,

00:02 l'école de football de Mano Pello porte aujourd'hui le nom de Verati.

00:06 C'est dans ce club, celui de son village, qu'il a appris à jouer, de 5 à 13 ans.

00:24 Il était amoureux de la Juventus.

00:27 Quand on est allés là, il lui a donné le kit de Milan pour faire le test.

00:31 Il est venu à côté, pleurant, et il a dit "Je ne veux pas mettre ça".

00:37 Il a dit "Silence", il y avait Tassotti et Vanni près.

00:40 Il m'a dit "Viens, fais bien, tu vas faire le test".

00:43 Et là, il a impressionné pratiquement tous.

00:47 Puis je l'ai emmené faire un test à Kiev,

00:49 on est allé faire un test à Milan, puis je l'ai emmené avec l'Inter.

00:53 Mais ils ont tous fait un erreur.

00:55 Ils ont tous dit qu'il était petit.

00:57 L'Inter, qui l'a déjà joué deux fois, avait un doute si l'alteur pouvait le pénaliser.

01:02 Le ballon était aussi beaucoup plus grand que ses jambes.

01:07 Mais il le faisait chanter.

01:08 Verati est un enfant de l'Italie profonde,

01:11 de Mano Pello, quelques milliers d'habitants, des ruelles tranquilles et un esprit montagnard.

01:16 Nous rencontrons son père, dans le fan club que le village lui a consacré.

01:19 Il jouait avec le Pescaro quand il jouait avec l'Alice Hélice Germain.

01:24 Il a toujours voulu jouer au ballon,

01:28 il a toujours voulu, même quand il avait la fèvre, aller voir les entraînements.

01:35 Nous avons tous cru en Marco, comme j'ai cru en toi,

01:38 mais je ne lui ai jamais donné cette force.

01:42 "Viens, viens, viens, viens".

01:45 Je lui ai toujours fait faire ce qu'il voulait.

01:48 Pour se donner une chance, Marco Verati rejoint Pescara sur la côte adriatique.

01:52 Il y est resté une icône.

01:54 En quatre saisons avec lui, Pescara est passé de la 3ème division à la Série A.

01:58 Un homme est alors décisif.

02:00 Une légende des bandes-touches italiennes, Zdeněk Zeman.

02:03 Parce que ce qui n'avait pas de rôle avant moi,

02:08 je lui ai donné un rôle.

02:11 Avant, il jouait à droite, à gauche, à devant.

02:15 Il nous a donné un rôle qui était décisif pour lui,

02:19 et il l'a mis à l'avantage.

02:21 Avec Zeman, Verati recule juste devant la défense,

02:25 ce qui ne l'empêche pas d'être capable d'éclair, digne d'un honneur de jeu.

02:29 Le titre de Série B gagné en 2012 avec Pescara

02:39 résonne encore comme l'émotion la plus forte de sa carrière,

02:42 malgré ses deux derniers championnats de France.

02:46 Il avait certainement une attention particulière à la Juve,

02:51 mais il n'avait pas les nombres, et ils ne lui donnaient pas.

02:55 Il aurait fini en Napoléon,

02:57 et puis il a sorti cette situation avec Paris Saint-Germain.

03:00 C'est clair qu'à ce moment-là, le garçon a pris la route de Paris.

03:04 Je voulais jouer avec Pescara, je ne voulais pas la laisser à tous les coûts.

03:07 Mais l'offre arrivée de Paris Saint-Germain,

03:10 ils ne pouvaient pas refuser.

03:12 Les dirigeants l'ont laissé partir.

03:15 Il a pleuré, et on a vu qu'il était vraiment attaché à Pescara, à la maillot, à l'ambiance.

03:24 C'est un moment très important pour lui.

03:26 [SILENCE]

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