Laidlow : « La foule m'a porté, je me sentais pousser des ailes » - Ironman - Mondiaux (H)

  • l’année dernière
Après 3,8 km de nage, 180 km à vélo et 42,195 km de course à pied, la fusée Laidlow est passée sous l'arche d'arrivée au bout de 8h06'22 d'efforts homériques. Le Français est aussi devenu le plus jeune champion du monde masculin, lui qui n'a que 24 ans (il aura 25 ans le 23 décembre).

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Transcript
00:00 avec Sam Ledloo en français.
00:02 Ça fait 20 ans que je travaille pour ça.
00:05 Ma famille, mes amis, tout le monde a cru en moi.
00:07 Même quand moi je ne croyais pas.
00:09 De faire ça ici en France en plus.
00:12 La foule elle m'a porté aujourd'hui.
00:14 C'était un marathon mais j'avais l'impression de courir 35 bornes
00:17 parce que chaque fois que j'arrivais, la foule là,
00:19 je me sentais pousser des ailes.
00:21 Je tiens à remercier vraiment ma famille et ma copine.
00:25 Je ne sais pas les mots, vraiment.
00:28 On a vécu un petit peu cette course avec Florence également.
00:31 10 minutes, 20 minutes avant l'arrivée du jeu,
00:33 elle était déjà en pleurs. C'est magnifique ça.
00:35 C'est inattendu.
00:38 Il y a trois semaines j'avais le Covid, j'étais au fond du saut,
00:40 saison dure mais j'ai continué de croire.
00:44 Il y a deux semaines, j'avais tellement peur de venir ici sur le départ
00:47 parce que je pensais que j'allais me faire allumer.
00:51 Je n'ai pas vu mon père encore. Mon père c'est mon entraîneur.
00:54 Je peux lui faire un câlin ?
00:56 Oui, on y va.
00:59 Avec le père et l'entraîneur de Sam Ledlow en direct.
01:04 Sam, juste un dernier mot. Le vélo a fait la différence peut-être aussi.
01:20 Quel parcours avez-vous fait ? 40 kilomètres quasiment de moyenne.
01:23 Je suis parti fort en natation pour essayer de faire de la cassure avec les gros rouleurs,
01:29 Magnus et Patrick qui courent bien.
01:33 C'était parfait parce que les deux étaient un peu loin derrière.
01:36 Ensuite, on est bien parti avec Clément, le local qui connaît les routes par cœur.
01:41 À un moment donné, je me suis détaché même sans trop le vouloir forcément.
01:45 Je suis parti fort et je savais que ça allait tenir si j'avais des bonnes jambes.
01:50 J'ai fait la course parfaite. J'ai poussé un peu fort à vélo et ça a souffert un peu sur la fin du marathon.
01:57 C'est une belle image.
02:18 Bravo en tous les cas. Bravo Sam.
02:21 Magnifique séquence. Quelle spontanéité, quelle fraîcheur, quel sourire.
02:28 Il est en train petit à petit de réaliser mais on sent bien que là c'est trop grand, c'est trop fort encore
02:34 pour notre nouveau champion du monde. Il est français, champion du monde d'Ironman.
02:39 Exploit titanesque.
02:41 Alors, on l'a entendu, on reviendra sur sa course.
02:44 On sent bien que le fait d'avoir été à domicile a été une aide précieuse pour lui.
02:48 Mais on voulait vous montrer cette séquence. C'est arrivé justement au moment où il passe l'arrivée.
02:52 Écoutez un petit peu l'ambiance dont il a parlé, cette ambiance qui l'a porté à aller chercher ce titre de champion du monde.
02:58 Regardez.
03:11 Bon, alors là c'est raté. Il y a un petit souci technique parce que justement l'ambiance était peut-être trop grande
03:17 et ça nous a tout fait sauter. Mais on va le voir parce que c'est vrai que le fait d'avoir été à domicile
03:21 pour Sam Lidlow a été une aide précieuse. Il a dit aussi notamment sur les routes à vélo,
03:26 la connaissance des routes a pu aider par moments. Et puis surtout quand il a fallu produire ce dernier effort,
03:31 ce marathon, il a été poussé, transcendé par une foule exceptionnelle qui l'a porté à aller réaliser cet exploit extraordinaire.
03:40 Et puis quand on l'entend aussi nous raconter les déboires, ses inquiétudes, on sent qu'il a été traversé par de nombreuses émotions.
03:48 Et il a eu le temps en plus de savourer sur les derniers mètres, les derniers kilomètres, sachant qu'il avait une avance confortable.
03:54 Alors on va peut-être pouvoir voir maintenant cette séquence. Pas tout de suite. Alors je vais faire remouillir peut-être nos commentateurs.
04:01 Aurélien, Mathieu, sur ce que l'on a entendu. Bon, il y a la joie, elle est magnifique. Il y a le partage là évidemment avec ses proches.
04:09 On vient de la voir. Et puis il y a cette notion quand même du fait d'avoir été à domicile qu'il leur est presque fait gagner.

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