Darmanin peut-il conquérir les classes populaires en trois ans et demi?

  • l’année dernière
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Françoise Degois, Jean-Michel Fauvergue et Jean Petaux, politologue

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##LE_COUP_DE_PROJECTEUR_DES_VRAIES_VOIX-2023-08-28##

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00:00 Les vraies voix Sud Radio, le code projecteur des vraies voix.
00:04 Et on va revenir sur cette information, en tout cas c'était hier à Tourcoing, Gérald Darmanin a fait sa rentrée politique.
00:10 Dans son discours il s'est adassé aux classes populaires qui selon lui ont délaissé les partis politiques.
00:16 Elle donc a trois ans et demi des élections présidentielles et le ministre de l'Intérieur ne cache plus ou pas sa candidature pour les présidentielles 2027.
00:24 C'est certain Cécile qu'il n'y pense pas qu'en se rasant, comme disait son mentor il y a quelques années.
00:29 Alors est-ce que pour vous Gérald Darmanin peut capter l'électorat populaire ?
00:33 Un électorat populaire qui ne vote absolument pas pour la majorité présidentielle dont il fait partie
00:38 et qui est partie soit dans l'abstention, soit vers le rassemblement national.
00:42 Est-ce que pour vous cet électorat il est définitivement perdu ou est-ce qu'il peut le gagner, le récupérer ?
00:48 A la manière de Sarkozy en 2007, vous pensez que oui, vous pensez que non ?
00:52 Au datant vos appels au 0826 300 300.
00:54 Qu'il est fort ce Philippe Bilger, euh David, enfin je me trompe.
00:59 Et pour en parler, notre invité Jean Petau est avec nous, politologue. Bonsoir, merci d'être en direct sur Sud Radio, vous êtes le bienvenu.
01:06 Sur cette, pas de déclaration Philippe Bilger puisqu'il n'y a pas de déclaration, mais en tout cas on sent que ça bouge du côté de Tourcoing.
01:14 Est-ce que ces classes populaires à un moment donné peuvent renouer ce lien avec Gérald Darmanin ?
01:20 Je pense que Gérald Darmanin d'abord évidemment à l'intention, ça n'est pas un scoop de se présenter en 2027,
01:28 mais que pour l'instant les classes populaires non seulement sont délaissées,
01:35 mais en quelque sorte refusent la démocratie traditionnelle puisqu'une grande partie d'elles ne va pas voter.
01:45 Moi je crois que si demain nous avons un pouvoir politique digne de ce nom,
01:52 qui mène une politique qui dans toutes ses facettes est capable de redonner la certitude au peuple qu'on tient compte de lui,
02:04 je crois qu'il peut y avoir quelque chose de positif qui se crée.
02:08 Mais évidemment ça ne pourra arriver que lorsqu'il y aura un changement,
02:13 parce qu'Emmanuel Macron, qu'on l'aime ou pas, est relativement désaccordé par sa personnalité, son tempérament, son passé, son histoire,
02:23 et je dirais même son narcissisme un peu condescendant avec les classes populaires.
02:30 - Oui, c'est pas parce qu'on est issu des classes populaires qu'on parle bien aux classes populaires.
02:36 Gérald Darmanin pour le moment et toutes les enquêtes le montrent,
02:39 Gérald Darmanin, ça fait longtemps qu'il est dans le paysage maintenant, mais ça prend pas Gérald Darmanin, pour mille raisons.
02:44 D'abord pour ses histoires personnelles, je pense qu'on ne mesure pas à quel point
02:48 tout le fracas qu'il y a sur toutes les plaintes qu'il y a eu contre lui a marqué profondément l'opinion.
02:55 Il est marqué aussi par ses échecs au ministère de l'Intérieur.
02:58 Ça n'est pas Nicolas Sarkozy, Gérald Darmanin, je vois bien le copier-coller qui va essayer de nous imposer.
03:02 Ce qu'avait réussi Sarkozy en 2007, d'abord c'est des années de travail.
03:06 Moi à l'époque j'avais suivi beaucoup Sarkozy, je travaillais pour une grande radio concurrente,
03:10 et on est compte à quel point il travaillait le logiciel de la droite,
03:14 le logiciel pour arriver à récupérer cette droite populaire.
03:18 Il était capable de trianguler, d'aller chercher la gauche sur son terrain.
03:21 Gérald Darmanin n'a pas ce talent.
03:23 Moi je vois bien qu'au royaume des orbes, des bornes, les aveugles, au royaume des aveugles...
03:28 - Les aveugles et les bornes sont rois.
03:29 - Voilà, mais c'est exactement ce qui se passe.
03:31 Je ne crois pas du tout à la puissance possible et présidentielle de Gérald Darmanin.
03:36 - Il apprend vite pourtant.
03:38 - Oui, mais ce n'est pas le problème.
03:40 On n'est pas dans un cours de singes savants.
03:43 Je pense que vraiment, c'est un sous-Sarkozy, Gérald Darmanin.
03:46 Il ne sent pas la société comme le faisait Nicolas Sarkozy,
03:51 et je pense en plus qu'il y a beaucoup de choses dans sa personnalité
03:54 qui font qu'il est d'ores et déjà disqualifié.
03:56 - Jean-Michel Blanquer.
03:58 - Encore !
04:00 - Je crois que Gérald Darmanin est au contraire très doué en termes de politique,
04:07 très doué pour sentir le pays et très social en réalité.
04:11 Et je pense que s'il y en a un qui peut aller chercher ses classes,
04:15 et il a fait un bon bilan de la désaffection de ses classes populaires,
04:20 et s'il y en a un qui peut aller les chercher, c'est bien lui.
04:22 Mais évidemment que le travail est un travail énorme, gigantesque, titanesque,
04:28 et que son rôle aujourd'hui de ministre de l'Intérieur ne l'aidera pas dans ce domaine-là,
04:35 il faudra qu'à un certain moment, il s'éloigne du pouvoir pour faire sa campagne.
04:39 - Jean Petau, vous êtes notre expert ce soir, vous êtes politologue,
04:43 est-ce que Darmanin peut refaire le coup de Sarkozy en 2007,
04:47 qui avait fait passer le RN en deux présidentielles, de près de 17% à moins de 11% ?
04:54 - Alors évidemment, les trois avis qui viennent d'être donnés sont tout à fait,
04:59 je trouve intéressant parce que... - C'est bien la première fois !
05:02 - Non mais pour la peste ! Non mais en tout cas, j'assume ce que je dis !
05:09 Ils sont intéressants parce qu'ils éclairent d'une certaine façon le personnage
05:16 avec leur part de vérité et ses vérités aussi à lui.
05:22 C'est ce qui fait d'ailleurs que Darmanin est sans doute,
05:27 pardon pour la trivialité du propos, un client je pense assez intéressant
05:32 pour les observateurs et pour le politologue que je suis.
05:36 Pourquoi ? Parce qu'on voit bien que le personnage a la fois l'ambition,
05:43 ça c'est évident, c'est pas un perdre de l'année Darmanin,
05:47 il fait de la politique et il milite dans la politique depuis l'âge de 16 ans, 17 ans.
05:52 Il a commencé au RPR, il était d'ailleurs assez hostile à la création de l'UMP,
05:58 il n'était pas tout à fait en phase avec cette grande formation
06:03 qui devait rassembler à la fois des gaullistes souverainistes
06:06 et sans sa sensibilité à lui, on va dire plutôt seguinistes
06:10 avec des libéraux ou des anciens chrétiens démocrates.
06:15 Et on voit bien que depuis qu'il est engagé en politique,
06:19 comme l'a très bien dit Jean-Michel Fauvergue,
06:22 il est sur un créneau qui est celui de ce qu'on peut appeler une forme de populisme.
06:30 Le fait qu'il s'empare de l'Amérique tourcoing après 25 ans de présence de la gauche,
06:36 alors qu'il est tout jeune, je crois qu'il n'a même pas 30 ans à ce moment-là, 28 ans.
06:41 C'est manifestement un battant, c'est un cognard, mais effectivement aussi,
06:47 et là Françoise de Goyes je la rejoins, la contrepartie de tout ça,
06:51 c'est qu'il a effectivement accumulé un certain nombre,
06:56 je n'oserais pas dire le terme "casserole" parce que ça ferait référence à l'actualité
07:03 des dernières manifestations du semestre précédent,
07:07 mais en tous les cas, il ne peut pas faire le coup de la nouveauté.
07:11 Et l'autre aspect qui me semble le plus important,
07:13 mais ça je complète un peu ce qu'a pu dire Philippe Bilger,
07:17 la vraie difficulté pour les politiques qui veulent, d'une certaine façon,
07:23 reconquérir un électorat perdu, elle est double.
07:28 D'abord la partie de l'électorat qui est partie ailleurs.
07:31 On voit mal pourquoi ceux qui sont partis sur d'autres créneaux électoraux,
07:36 je pense évidemment au passage de l'électorat populaire et ouvrier
07:40 au Rassemblement National.
07:42 Pourquoi préférerait-il une photocopie des propositions
07:46 qui sont faites par le Rassemblement National, ex-AFN,
07:49 qui elles sont des propositions originales en quelque sorte ?
07:52 Pourquoi reviendrait-il en quelque sorte sur ceux qui veulent dupliquer
07:57 certaines propositions du RN ?
07:59 Et puis deuxième élément, c'est les abstentionnistes.
08:02 Alors là c'est extrêmement compliqué de récupérer ceux qui sont partis à la pêche.
08:06 Et ceux-là, pour les faire revenir, c'est vraiment la quadrature du cercle.
08:10 Vous pensez que Gérald Darmanin peut recapter l'électorat populaire
08:13 comme l'avait fait Sarkozy ?
08:14 Ou pour vous, ça relève de l'impossible ?
08:16 Appelez-nous au 0826 300 300.
08:18 Franchement, je rebondis sur ce que dit notre ami Jean Poteau.
08:23 Peut-être que s'il fait une copie effectivement de ce que fait le RN,
08:28 sauf que lui, il fait moins peur que le RN, même s'il leur pique leurs idées.
08:33 Parce que c'est aussi une question d'incarnation, non ?
08:36 Je pense que Marine Le Pen, dans ce domaine, ne peut pas être battue.
08:39 D'ailleurs, Éric Zemmour a essayé de faire tourner le duel au judo à son avantage.
08:43 Il s'est complètement vautré à la dernière présidentielle.
08:46 Vous savez, c'était le tir à la corde.
08:47 Je me souviens de tous les commentateurs, sauf nous d'ailleurs,
08:50 qui disaient "Attention, tout va basculer comme des dominos chez Zemmour.
08:54 Rien à Maca, chez Potebas, les balais de crin, il s'est rien passé."
08:57 Donc je pense vraiment...
08:59 - Vous aviez même dit qu'il finira à 7%.
09:01 - J'avais dit à 7%, alors que les sondages le donnaient à 20% et j'ai gagné.
09:04 Mais ce que je veux dire par là, et donc c'est pour ça que je dis vraiment
09:07 que Gérald Darmanin, c'est le problème en plus,
09:10 et je rejoins Jean-Michel, de l'enfermement dans le rôle.
09:13 Ce rôle de premier flic de France n'est pas un rôle qui peut le propulser,
09:16 surtout dans une confrontation aussi forte, dans les crises sociales,
09:20 où on laisse en plus la police, de façon assez perverse d'ailleurs,
09:23 affronter des manifestants sans régler le problème,
09:27 en laissant le soin à la police de régler le problème social.
09:29 Je pense vraiment que, honnêtement, je vois bien la construction médiatique
09:33 sur Gérald Darmanin, mais ça frappe shit.
09:35 Je peux d'ores et déjà vous le dire.
09:37 Les gens ne l'aiment pas en plus Darmanin.
09:39 Les gens aimaient bien Sarko et les auraient pu les...
09:41 Darmanin, ça ne sait rien dans l'opinion.
09:43 Regardez bien les enquêtes d'opinion sur Darmanin.
09:45 - Bon, Philippe Auger. - Jean Petau, puis-je vous interroger rapidement sur deux points ?
09:50 - Oui, Philippe. - D'abord, il me semble que si Nicolas Sarkozy a fait une campagne éblouissante en 2007,
09:58 c'est qu'il était hostile au Front National,
10:01 mais qu'en même temps, il paraissait sincèrement préoccupé du sort de ses électeurs.
10:08 Je n'ai pas la même impression avec Gérald Darmanin,
10:11 et ma seconde interrogation, et je rejoins ce qu'a dit Françoise tout à l'heure,
10:16 j'apprécie Gérald Darmanin, c'est tout sauf un médiocre,
10:22 mais il n'a pas, me semble-t-il, la flamboyance et la capacité transgressive d'un Nicolas Sarkozy,
10:29 et c'est utile pour gagner, me semble-t-il.
10:32 - Jean Petau.
10:34 - Sur le deuxième point, je suis assez d'accord avec vous,
10:36 mais on n'est pas non plus forcément dans le même tempo de leur trajectoire politique.
10:42 Donc, de certaine façon, c'est assez compliqué de comparer,
10:46 sur le caractère fulgurant et extrêmement assuré qu'avait Nicolas Sarkozy,
10:52 qui peut peut-être, j'allais dire, arriver dans le personnage d'Armana.
10:58 Sur l'adhésion à l'électorat populaire,
11:03 je ne sais pas si vous avez remarqué, mais certainement les unes et les autres,
11:06 parce que vous êtes toutes attentives et attentifs à ce qui s'est dit,
11:10 en particulier hier dimanche, vous avez vu que la première ministre,
11:14 Elisabeth Borne, s'est trouvée un petit peu dans la situation de quelqu'un
11:18 qui saute au dernier moment sur le porte-bagages d'un cycliste.
11:21 Ça a sérieusement alourdi, si je puis dire...
11:25 - Oui, mais ça c'est la manipulation de Macron,
11:27 vous avez bien vu que c'est Macron qui a envoyé sa première ministre pour tempérer l'Armana.
11:31 - Oui, on est bien d'accord, mais en tout cas, ça a un peu coupé les pattes
11:34 à ce qui devait être une sorte d'élan, en tous les cas, de lancement.
11:38 Et elle a eu une phrase qui est assez vacharde, si je puis dire, en disant
11:42 "Gérald, tu n'es pas le seul ministre à être d'origine populaire,
11:47 d'autres le sont aussi, y compris moi d'ailleurs",
11:51 "j'ai été boursière pour Polytechnique et ma maman nous a élevés seuls".
11:58 Ce qui est une manière de remettre quelque part Gérald Darmanin à sa place,
12:06 et de lui dire "tu n'as pas le monopole du peuple dans la majorité macroniste".
12:17 Pour autant, et je termine là-dessus, le fait d'être ministre de l'Intérieur
12:22 n'a pas nuit à Nicolas Sarkozy entre 2003, quand il se lance dans la présidentielle,
12:29 jusqu'en 2007, alors que les résultats n'étaient pas meilleurs.
12:32 - Oui, mais ça se voyait moins.
12:34 - Jean Poteau, pardon de vous couper, comment expliquer quand même
12:39 que la Première Ministre aille sur place ?
12:41 Ça veut dire que quelque part, il leur fait peur quand même, un petit peu.
12:45 - Ah oui, oui, oui, non mais...
12:47 - Il y a un risque.
12:49 - Non, non, c'est la stratégie qui est tout faux.
12:52 Il y a une contre-agence vive, évidente, et il y a surtout un marquage à la culotte.
12:56 Si on voulait, il n'était pas question de lui laisser trop de champ, ça c'est évident.
13:02 - Oui, je crois qu'on est dans le proverbe chinois,
13:06 aujourd'hui, la tête qui dépasse s'appelle le marteau.
13:09 Aujourd'hui, effectivement, c'est tout, il part tout,
13:16 et les vérités des autres en sont contrariées,
13:19 et effectivement, il faut resserrer les rangs,
13:22 et c'est ce qui explique l'envoi d'Elisabeth Borne en mission.
13:26 - Et de tous les ministres, mais ça, c'est malin de la part des madames Macron.
13:30 C'est malin de la part des madame Macron, c'est les tout-foirs.
13:32 Je te mets les drogons sur la tête, tu parleras moins fort.
13:35 - Je voulais juste demander à Jean Petau, puisqu'on parle des classes populaires,
13:40 mais est-ce que c'est tellement important maintenant de rallier les classes populaires ?
13:45 Est-ce que Macron a été élu par les CSP, CSP+, de manière générale ?
13:51 Est-ce que c'est pas ceux-là, et les retraités,
13:53 est-ce que c'est pas ceux-là qui se déplacent pour aller voter ?
13:55 C'est ceux-là qu'il faut draguer ?
13:57 - 30 secondes, Jean Petau, pour répondre.
13:59 - Oui, c'est ceux-là qu'il faut draguer,
14:01 mais, puisqu'effectivement, c'est là aussi qu'il y a beaucoup d'abstentionnistes,
14:04 mais c'est justement parce qu'ils abstentionnisent qu'il y a un réservoir.
14:07 Et les derniers sondages, en particulier de Cote, de Emmanuel Macron et d'Elisabeth Borne,
14:13 montrent plutôt un effritement en ce moment dans son électorat,
14:16 au niveau des CSP+ et des plus de 60 ans.
14:19 Et c'est là que ça risque d'être problématique pour la majorité macroniste.
14:23 De toute façon, ça sera sans Macron, puisqu'il est éliminé, et ça, tout le monde le sait.
14:27 C'est bien d'ailleurs une des raisons du problème, je crois.
14:29 - Merci beaucoup, Jean Petau, d'avoir été avec nous.
14:32 C'était passionnant, un politologue.
14:33 Merci beaucoup, Philippe Bilger, merci Françoise de Gouin.
14:36 - Merci à vous. - Merci beaucoup, Jean-Michel Fauverg.
14:39 Vous restez avec nous, dans quelques instants, on va parler citoyenneté avec Aurélie Gros.
14:44 C'est le Jeu 500, et on reviendra sur le patrimoine.
14:47 Et puis, on va revenir aussi sur la démocratie,
14:49 parce qu'on parle référendum en ce moment dans l'actualité.
14:51 On va vous en parler.
14:52 - Ça serait bien qu'il y ait un peu de démocratie dans cette émission.
14:54 Je dis ça, je dis rien.
14:55 - Non, c'est la dictature, c'est comme ça.
14:57 - La démocratie, c'est améliorer.
15:01 - Eh bien, vous faites bien de me le dire.
15:03 On va changer ça pour demain.
15:05 - C'est une dictateuse.

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