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  • il y a 2 ans
Joseph Macé-Scaron, écrivain, au sujet du convoi de l’eau qui se dirige vers Paris : «Je vois que la radicalisation se fait, qu’elle est en train de s’opérer parce qu'en règle générale, dans ces événements politiques, la minorité qui entraîne, elle finit par entraîner la majorité».

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Transcription
00:00 Je comprends son souci, en tout cas.
00:02 Je comprends son souci, bien sûr, de distinguer les uns des autres.
00:05 Je ne suis pas très convaincu parce que je crois, moi, qu'il y a une porosité.
00:10 Il y a une porosité qui se fait, c'est-à-dire qu'il y a une sorte d'entraînement qui se fait.
00:15 Donc, c'est vrai, il y a des gens qui veulent absolument découdre,
00:18 qui viennent d'à peu près de partout en Europe, d'ailleurs,
00:21 et pas simplement de l'Hexagone.
00:24 Et puis, c'est vrai aussi qu'il y a des familles.
00:27 Mais je vois qu'il y a une porosité, que la radicalisation, elle se fait.
00:32 Elle est en train de s'opérer parce que, en règle générale,
00:35 dans ces événements politiques, c'est la minorité qui entraîne.
00:40 Elle finit par entraîner...
00:42 Je ne suis pas du tout sûre qu'elle soit minoritaire.
00:43 La majorité.
00:44 Il faut regarder les textes de l'écologie radicale.
00:46 Soulevant de la terre, Andreas Malsberg, etc.
00:50 Regardez ces gens cagoulés qu'on a vus à l'image.
00:53 À mon avis, c'est plutôt de ça qu'ils s'inspirent.
00:56 Mais pour moi, le vrai tournant,
00:58 le vrai tournant, ça a été l'épisode Notre-Dame-des-Landes.
01:01 [Musique]
01:04 [Sous-titres réalisés para la communauté d'Amara.org]

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