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00:04 Bon, Kon, je ne répondrai pas à une autre question.
00:15 C'est simplement une information.
00:22 Voilà, nous sommes dans une situation de non-droit.
00:32 Tout le monde sait que le leader du PASTEF, Ousmane Sonko, notre client, a été arrêté.
00:44 Tout le monde sait que le leader du PASTEF, Ousmane Sonko, notre client, a été encore une fois enlevé de chez lui.
00:59 Avec une brutalité innue, indigne d'un état de droit.
01:07 Monumentary a été conduit au niveau de la BAG, Brigade des Affaires Générales, qui défend la DIC.
01:17 Et curieusement, c'est la Sûreté Urbaine qui a procédé à son interrogatoire.
01:27 Sous un prétexte fallacieux de vol d'un minable portable qui appartiendrait à une personne qui ferait partie des forces de défense et de sécurité.
01:41 Après l'interrogatoire, tout le monde a pu constater que c'était un jour non livrable, que toute la procédure a été ficelée.
01:57 Et lorsqu'on parle de complot d'état, certains ont encore à en redire.
02:05 Et actuellement, le procureur de la République a empêché les avocats de le voir.
02:17 Et on se demande au nom de quel droit il le fait.
02:23 J'ai toujours dit que dans ce pays, le problème c'est le parquet.
02:28 Et que, résolument, il ne peut pas y avoir de réformes fiables et viables, si en fait les pouvoirs exorbitants que le parquet utilise abusivement ne sont pas en fait remis en cause.
02:45 Il est vrai que j'ai réussi à le voir. Il est serein.
02:52 Il est en train de lire son Coran tranquillement.
02:55 Et je l'ai fait comprendre que si je peux le voir, il n'en est pas ainsi pour les autres.
03:02 Donc il n'est pas question que je reste avec lui et que je vais demander aux avocats présents de me suivre pour qu'on porte cette anomalie et cette violation encore des droits de la défense.
03:17 Au niveau de l'opinion nationale et de l'opinion internationale.
03:22 Il est manifestement clair que nous sommes dans une dérive autoritaire.
03:31 Et la défense elle-même se trouve dans l'impossibilité de rencontrer son client, de s'entretenir avec son client, de le préparer à l'audition du juge d'instruction.
03:47 Et c'est un scandale. Il faut que l'opinion publique nationale et internationale se fasse une idée.
03:54 Définitivement, dans ce pays, c'est l'autoritarisme. Dans ce pays, c'est la rupture définitive avec la démocratie et l'état de droit.
04:06 Et nous sommes venus ici pour faire cette dénonciation afin que nul ne l'ignore.
04:17 Je veux dire que ce qui s'est passé dans ce pays est vraiment grave. Nous avons tous vu comment Ousmane Sonko a été détruit.
04:24 Dans ce pays, si quelqu'un a été détruit, il sera remis en charge et il sera détruit.
04:39 C'est une affaire qui est très difficile. Parce que quelqu'un comme Ousmane Sonko, qui est un homme portable,
04:51 qui a une seule idée, il sait où il doit aller et qu'il doit faire pour se retrouver chez lui.
04:57 Et il sait pourquoi il est là et il va le filmer.
05:03 Nous avons donc décidé de ne pas le faire car il n'a pas le droit de filmer quelqu'un qui n'a pas d'autorisation.
05:12 Nous avons donc décidé de le faire.
05:15 Nous avons vu que nul n'a travaillé.
05:18 Et si quelqu'un a été détruit, nous avons fait ce qu'il fallait pour qu'il ne travaille plus.
05:26 Nous avons fait tout ce qu'il fallait pour qu'il ne travaille plus.
05:32 Maintenant, nous avons dit à l'avocat que si quelqu'un a été détruit, il ne peut pas être remis en charge.
05:44 Il y a un procureur qui doit aller voir le juge pour qu'il soit prêt.
05:54 Il doit savoir ce qui se passe et s'il est détruit, il doit être en contact avec les autres.
06:02 Il doit savoir ce qui se passe et s'il est détruit, il doit être en contact avec l'enquêteur ou le juge d'instruction.
06:10 Il doit savoir que c'est lui qui a été détruit.
06:14 Il doit savoir que nous avons fait un complot pour qu'il puisse parler à ses amis.
06:26 Il doit savoir qu'il a été détruit pour qu'il puisse parler à ses amis.
06:38 Il doit savoir que nous avons fait tout ça.
06:43 C'est ce que je voulais que tout le monde sache.
06:46 Je l'ai vu et je n'ai pas eu le temps de le voir.
06:53 Je suis venu et je l'ai vu au bureau et je lui ai dit qu'il ne pouvait pas me voir.
06:58 Il ne pouvait pas aller.
07:01 Je l'ai vu et je l'ai parlé à lui.
07:07 Il n'y avait qu'un avocat qui me suivait.
07:13 Je suis venu voir Ousmane et lui dire que je ne serai pas son avocat.
07:22 Il faut que tout le monde se voit avec lui.
07:29 Il doit savoir que ce qu'il a fait n'est pas un crime.
07:37 Il doit savoir que nous avons fait tout ça pour lui.
07:47 Il a dit que c'était pour ça qu'il est venu.
07:53 Il doit savoir que nous avons fait tout ça pour lui.
08:06 C'est ce que je veux que tout le monde sache.
08:09 - Il y a combien de temps qu'il va être en prison? - 11 heures.
08:13 Alors, dîgnez-le, d'être les meilleurs, c'est le bon moyen.
