Pour la première fois depuis le début de la crise, les principaux syndicats de police ont pu rencontrer Gérald Darmanin pour lui faire part de revendications, au moment où leurs protestations, liées à l'incarcération de l'un des leurs, ralentissent l'activité judiciaire.
A sa sortie le Ministre a déclaré : "Les policiers ne réclament pas l'impunité. Ils ne réclament pas non plus être au-dessus des lois. Ils réclament de ne pas être au-dessous des lois . Les policiers ne peuvent pas être les seules personnes en France pour lesquelles la présomption d'innocence ne compte pas, pour qui les procès médiatiques l'emportent sur le procès juridique et pour qui elle est remplacée par la présomption de culpabilité."
Gérald Darmanin a tenu à rappeler qu'«il y a eu 900 policiers et gendarmes blessés, parfois très gravement », pendant les « quatre jours » qu'ont duré, selon lui, les émeutes. Il a dit ne pas vouloir confondre les policiers qui oublient la déontologie avec « l'immense majorité de ceux qui aujourd'hui se sentent touchés » par un « manque de respect ».
"On peut dire qu'on est satisfait de cet échange. Maintenant, on restera vigilant", a déclaré Fabien Vanhemelryck, secrétaire général du syndicat Alliance Police nationale, au sortir de la réunion de plus d'une heure place Beauvau.
Même impression générale chez Grégory Joron, secrétaire général du syndicat Unité SGP police-UFO: "Il a été assez à l’écoute (...) Il n'est fermé à rien, plutôt ouvert à toutes les discussions."
A sa sortie le Ministre a déclaré : "Les policiers ne réclament pas l'impunité. Ils ne réclament pas non plus être au-dessus des lois. Ils réclament de ne pas être au-dessous des lois . Les policiers ne peuvent pas être les seules personnes en France pour lesquelles la présomption d'innocence ne compte pas, pour qui les procès médiatiques l'emportent sur le procès juridique et pour qui elle est remplacée par la présomption de culpabilité."
Gérald Darmanin a tenu à rappeler qu'«il y a eu 900 policiers et gendarmes blessés, parfois très gravement », pendant les « quatre jours » qu'ont duré, selon lui, les émeutes. Il a dit ne pas vouloir confondre les policiers qui oublient la déontologie avec « l'immense majorité de ceux qui aujourd'hui se sentent touchés » par un « manque de respect ».
"On peut dire qu'on est satisfait de cet échange. Maintenant, on restera vigilant", a déclaré Fabien Vanhemelryck, secrétaire général du syndicat Alliance Police nationale, au sortir de la réunion de plus d'une heure place Beauvau.
Même impression générale chez Grégory Joron, secrétaire général du syndicat Unité SGP police-UFO: "Il a été assez à l’écoute (...) Il n'est fermé à rien, plutôt ouvert à toutes les discussions."
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00:00 C'est la première visite de Gérald Darmanin depuis la crise qui agite la police nationale.
00:06 Le ministre de l'Intérieur s'est rendu dans le commissariat du 19ème arrondissement de
00:10 Paris.
00:11 Objectif, calmer et apporter son soutien aux policiers en colère.
00:15 Ils ont aussi vu que des partis politiques évoquaient le fait que la police tue, on
00:20 leur crache dessus, on les insulte, on les vilipende et donc se rajoute à cette fatigue
00:24 une émotion, une colère et pour beaucoup d'entre eux, je le sais, ils m'ont dit,
00:28 il y a encore quelques instants, une tristesse de ces procès d'attention, ces procès médiatiques
00:32 qui leur vont droit au cœur, eux qui servent la République, qui sont des fonctionnaires
00:37 et on peut les comprendre et moi je les comprends.
00:39 Je comprends cette émotion, je comprends cette colère et je comprends cette tristesse.
00:42 Les syndicats de police ont été reçus par le ministre et le rendez-vous les a convaincus.
00:46 Il a compris, je pense, l'urgence déjà de faire une réunion parce qu'il y a une
00:50 situation qu'il faut traiter.
00:52 C'est déjà pas mal qu'on ait pu discuter, je pense que c'est comme ça qu'on sort
00:55 des crises, encore une fois, je le répète, il a été assez à l'écoute.
01:00 Il nous a dit qu'il nous soutenait, il nous a dit qu'on pouvait peut-être trouver d'autres
01:02 solutions, il a dit aussi qu'évidemment il y avait l'indépendance de la justice
01:06 et il n'a pas terni la justice pour autant, par contre il a compris que le métier de
01:10 policier était plus que compliqué.
01:12 Le ministre a indiqué que moins de 5% des policiers se sont mis en arrêt maladie ou
01:17 ont refusé d'aller travailler depuis le mouvement de protestation suite à l'incarcération
01:21 de l'un des leurs.