Daniel Riolo : "Ce qui m'intéresse, ce sont ses performances au PSG. Il n'y a plus de statuts, donc s'il joue, c'est qu'il aura réussi les tests physiques et qu'il aura une hygiène de vie à peu près normale."
00:00 - Tu ne sépares pas l'homme de l'artiste, entre guillemets, du footballeur.
00:02 - Moi, je n'ai pas envie de reparler de Neymar.
00:02 Je pense que toutes ces années ont montré à quel point il était toujours décevant
00:05 quand il ne fallait pas décevoir.
00:07 Donc, je vais juste dire une chose.
00:09 Je vais juste dire une chose.
00:10 Louis-Henrique est arrivé.
00:11 C'est un entraîneur qui l'aime bien.
00:13 - Et la fête, c'était fini. - Sa dernière chance.
00:14 - C'est un entraîneur qui l'aime bien.
00:15 Il y a une sorte, effectivement, de last dance dans l'histoire.
00:19 Le discours, je sais qu'il sera clair.
00:21 Il n'y a plus de statut.
00:23 Donc, s'il joue, c'est qu'il méritera sa place à l'entraînement, c'est qu'il aura réussi les tests physiques, c'est qu'il aura une hygiène de vie qui sera à peu près redevenue normale,
00:32 puisque lui-même a toujours confessé qu'il n'aurait jamais une hygiène de vie de sportif de haut niveau.
00:36 Il a 31 ans.
00:38 Son corps est très, très abîmé.
00:40 Son retour en septembre, on ne sait pas dans quel état il sera.
00:43 Si l'équipe tourne et si Louis-Henrique fait bien tourner l'équipe dès le début avec les deux nouvelles vedettes qui vont arriver, que Bappé est encore dans l'effectif.
00:52 Si elles arrivent, si, elles vont arriver.
00:56 Elles vont quand même arriver, elles, elles sont obligées de prendre du lourd.
00:59 Donc, il y aura un neuf.
01:00 Ils ne pourront pas forcer les vedettes.
01:03 Enfin, ce que nous disait quand même David Glusman, ce qu'il vous disait, c'est quand même que le PSG a quand même des difficultés à pouvoir recruter.
01:11 Il cherche effectivement, comment dire, pas un montage, mais une solution financière pour faire Bernard d'Osilva.
01:18 Pour l'autre, c'est moins compliqué pour Vlavović.
01:24 Le discours, il est clair que ce soit pour lui, pour Verratti, les deux joueurs qui posent problème de par leur attitude et leur statut.
01:31 La chose qui me réoptimise, c'est qu'il va les remettre au travail et que peut-être, je dis bien peut-être, on reverra ces deux joueurs qui ont quand même un gros potentiel.
01:39 Avant la Coupe du Monde, Neymar était bon.
01:41 Oui, mais sauf qu'on savait que ce serait comme ça.
01:43 On l'avait annoncé mille fois.
01:44 On disait blessé à la Coupe du Monde.
01:45 Oui, mais on savait que ce serait ça.
01:47 Moi, je pense qu'au delà même de la blessure, c'était fini.
01:49 On savait que c'était ça.
01:50 C'est comme Messi. Messi, c'est pas blessé.
01:52 Oui, mais ces derniers mois, il n'a pas existé.
01:53 Donc, c'était comme ça.
01:54 En fait, on savait ce qu'il ne pense qu'à eux.
01:57 En fait, comme vous le dites tout le temps, il ne se cache de rien.
01:59 Neymar, il se cache de rien.
02:00 Il se cache pas.
02:01 Il se cache pas de ses sorties.
02:03 Il se cache pas de son hygiène de vie.
02:04 Il se cache pas.
02:05 Alors, finalement, il est revenu également sur sa dépression puisqu'il veut continuer et jouer la Coupe du Monde avec le Brésil, même dans quatre ans, alors qu'il avait dit dans le documentaire Netflix.
02:14 On comprenait qu'il n'avait pas réellement envie de continuer et que la Coupe du Monde allait être la dernière.
02:19 Ça, il a même dit très clairement.
02:20 Aucun problème, parce qu'il change d'avis.
02:21 S'il retrouve la flamme, qu'il y aille.
02:24 Pour moi, il gère sa vie comme il veut.
02:26 Moi, ce qui m'intéresse, c'est ses performances au PSG.
02:28 Mais ça fait bien longtemps maintenant qu'on compte les matchs importants.
02:35 Non, mais Daniel, à chaque fois qu'il est là, il est bon.
02:37 Mais non, mais...
02:37 Le problème, c'est qu'il se blesse.
02:38 Céline...
02:39 Mais je sais, je sais ce que tu vas dire.
02:40 Tu as même dit comment il se blessait.
02:42 Je sais.
02:43 Neymar, pour l'instant, il est resté.
02:46 Il est arrivé à l'été 2017.
02:48 Le Final 8, le PSG joue...
02:52 Là où il est excellent, c'est le match contre Dortmund.
02:54 Non, mais il est excellent quand même.
02:55 Attends.
02:55 Le match contre Dortmund.
02:56 Contre la Talenta, il rate une occasion énorme dans la première minute.
02:59 Il fait la décision à la fin.
03:00 Il est monstrueux dans le match.
03:01 On parle de la Talenta.
03:03 Oui, mais ils sont là.
03:04 OK, le match où il doit être bon, c'est la finale.
03:06 Et il n'est pas bon sur la finale.
03:08 Il est moins bien que toute l'équipe.
03:10 Oui, on est d'accord.
03:10 Mbappé n'est pas bon sur cette finale également.
03:12 Mbappé n'est pas bon et il rate une énorme occasion.
03:14 Je suis désolé, c'est là que tu attends les champions.
03:15 Pardon, c'est là que tu attends les champions.
03:17 OK, donc il n'est pas bon.
03:19 L'année d'après, il est très bon dans le match contre le Bayern dans la neige.
03:24 Oui.
03:24 Moins au retour.
03:26 Inexistant en demi contre City.
03:27 Au parc, il est très fort, Daniel.
03:30 Contre le Bayern ?
03:31 Oui.
03:31 Sur une équipe qui n'a fait que subir.
03:34 Il sort quelques ballons et tout.
03:36 Même au retour à City, il est pas mal aussi.
03:39 Il est très bon.
03:40 Au parc contre le Bayern, il est très bon.
03:41 Oui, il y a un moment où c'est un peu chaud pour City.
03:43 Un peu en première mi-temps, tu as 3 au 4.
03:44 Oui, 3 au 4 en première mi-temps.
03:45 Le problème, c'est qu'on est en train de parler.
03:48 On est en train de parler d'un joueur qui fait 220 millions, 35 millions.
03:52 Et vous me parlez, c'est comme pour Verratti, on parle de bout de match.
03:55 C'est pas rien.
03:55 Ne le juge pas.
03:56 C'est une folie.
03:57 On est le seul pays au monde qui a aussi peu d'exigences.
04:01 OK, pour l'OZ, c'est un délire.
04:04 En Angleterre, il se ferait massacrer.
04:08 Partout, nous, on est un pays où on compte des bouts de match.
04:12 Pour Verratti, ça fait 10 ans qu'on compte des bouts de match.
04:14 Pour Neymar, on compte des bouts de match.
04:17 Pour Neymar et Verratti, c'est pas pareil.
04:20 C'est quand même incroyable.
04:21 Est-ce qu'on peut dire que c'est pas pareil ?
04:22 Déjà, il a un bilan de 50%.
04:24 Et dans ce 50%, on compte des bouts de match.
04:27 Et ça, ça vous suffit ?
04:29 Mais c'est pas que ça nous suffit.
04:30 Je comprends pas.
04:31 C'est qu'il a des blessures mécaniques.
04:34 Moi, le foot qui commence au mois de mars, c'est avec la Ligue des champions.
04:36 Moi, je me régale, je vois les autres.
04:37 Je vois le Bayern, je vois City, je vois l'Inter cette année,
04:40 je vois le Real des années d'avant, je vois et tout.
04:42 Vous, vous voulez voir le PSG et vous comptez les bouts de match.
04:45 Faites vos bouts de match.
04:46 Faites vos bouts de match, j'en ai rien à foutre de vos bouts de match.
04:49 Ça m'intéresse pas.
04:50 Le foot est analysé sur des bouts de match de Neymar.
04:53 C'est dingue.
04:54 En fait, c'est tellement des bouts de match qu'on s'en souvient par cœur.
04:58 En fait, on a les matchs en tête.
05:00 Les bons matchs de Verratti, je les connais par cœur.
05:02 Les bons matchs de Neymar, c'est parce que c'est les vedettes du club.
05:06 On les connaît par cœur, les bouts de match.
05:08 C'est quand même dingue.
05:09 Mais je le sais, mais Daniel, tu peux pas comparer Verratti et Neymar.
05:12 Mais je ne compare pas, je te parle des vedettes, des gens qui sont à statut
05:15 et qui ont les gros salaires et qui sont là depuis longtemps.
05:16 Oui, mais Neymar a des stats incroyables quand il est là.
05:19 Mais tu peux me dire, c'est la Ligue 1, la Ligue 1.
05:21 C'est l'homme du match contre le Bayern.
05:22 La Ligue 1, c'est pas naze quand même comme championnat.
05:26 Il y a un moment, il faut les faire les matchs, même si t'es au PSG.
05:28 C'est pas naze, mais c'est à quel moment qu'on se dit ça ?
05:30 Dans quel jeudi noir, on se le dit que c'est pas naze comme championnat ?
05:33 C'est à quel moment que tu chialais sur la chaise là-bas, Kevin ?
05:36 Arrêtons !
05:37 Tu sais le problème de la Ligue 1 ?
05:39 Juillet, août, jusqu'à décembre, vous êtes tous en folie.
05:45 Vous perdez tous votre cerveau.
05:46 Et puis quand...
05:47 Mais attends, je le sais parce que moi l'année dernière, j'ai perdu mon cerveau.
05:49 Parce que j'y ai cru.
05:49 Mais là, t'es en train d'y croire.
05:51 J'arrête pas de t'entendre croire.
05:52 Tu dis que le PSG, ils sont en train de faire les choses comme moi.
05:55 Et quand arrive le mois de mars, vous chialez tous sur vos chaises.
05:58 Non, moi je chiale pas du tout.
05:59 Ouais, on n'y arrive pas en Coupe d'Europe, on perd contre le Shakhtar et tout.
06:02 Et après ?
06:02 Et après vous venez me dire "la Ligue 1 est pas aussi naze" ?
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