Ludovic Mendes : «Il faut peut-être s'autoriser à se dire qu'il n'y a aucun tabou dans notre pays»

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Le député Renaissance de Moselle, Ludovic Mendes, dans Soir Info, au sujet de la situation tendue actuellement en France : «Il faut peut-être s'autoriser à se dire qu'il n'y a aucun tabou dans notre pays, et porter des débats que l'on n'accepte pas de poser depuis des années».

Transcript

00:00 un peu plus les quartiers populaires pour se rendre compte que ce n'est pas la déclaration du président de la République.

00:04 Au contraire, on aime reprocher qu'il a eu des mots pas assez forts dans ces quartiers-là par rapport à la réalité.

00:08 Chacun regarde par rapport à son prisme politique. Sortons un peu parfois de l'émotion.

00:12 La réalité, c'est que ces images-là ont choqué une majorité des Français, qu'ils soient issus des quartiers populaires ou des autres.

00:18 Quoi qu'il arrive, les violences que nous avons connues derrière n'auraient jamais dû exister.

00:22 Elles auraient dû être combattues par l'ensemble de l'échec et politique.

00:24 Ça n'a pas été le cas par une partie de l'extrême-gauche majoritairement et d'une partie de la gauche qui n'a pas pris ses responsabilités.

00:29 Là-dessus, on est d'accord. Mais à la base, ce n'est pas un problème politique et les banlieues.

00:32 Quoi qu'il arrive, depuis 1983, ce sujet revient tout le temps sur la table.

00:36 Il faut peut-être s'autoriser à se dire qu'il n'y a aucun tabou dans notre pays

00:39 et porter des débats qu'on n'accepte pas de poser depuis des années et qui fait que justement, on est dans cette situation-là.

00:45 [Musique]

00:49 [SILENCE]

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