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  • 05/07/2023
L'entité serbe souhaite s'affranchir des décisions du Haut Représentant de l'ONU et de la Cour Constitutionnelle bosnienne, et dénonce une influence étrangère sur le pays.

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Transcription
00:00 Rien ne va plus entre Bania Luka et Sarajevo.
00:02 Après avoir adopté un texte interdisant la mise en oeuvre des décisions prises par la Cour constitutionnelle bosnienne,
00:08 l'entité serbe a décidé de fermer le bureau du haut représentant de la communauté internationale sur son territoire.
00:13 Nous sommes ici pour l'entrée totale de la Bosnie-Herzégovine dans n'importe quel pays.
00:20 Pas seulement des représentants de la Fission, des juges de la Constitution,
00:24 mais aussi des ambassadeurs américains qui s'inclinent dans l'intérieur de la Bosnie-Herzégovine sans aucun souci.
00:30 Les politiques de la République serbe de Bosnie font face à une résistance farouche de la plus haute entité juridique du pays.
00:36 Celle-ci est composée de neuf juges, dont quatre issus de l'entité bosnienne,
00:40 deux de la République serbe et trois choisis par la Cour européenne des droits de l'homme.
00:45 La prise de décision est également au cœur de la controverse.
00:48 Seule une majorité de cinq juges est nécessaire pour passer des lois, quelle que soit leur nationalité.
00:53 Après l'adoption de ce texte, la République serbe va protéger ses citoyens
01:00 si elle décide de ne pas respecter l'Union Européenne.
01:06 Je vous le dis en détail. J'ai demandé un jour, est-ce que cela signifie une protection armée ?
01:14 Est-ce que la République serbe a une force armée ?
01:17 Il y a des milliers de longues têtes à travers la police.
01:20 Et ça signifie guerre.
01:22 Selon les membres de l'Assemblée parlementaire de Bosnie-Herzégovine,
01:26 Melorat Dodik accuse les juges et diplomates étrangers de garder une influence sur le pays
01:31 par leur présence à la Cour constitutionnelle bosnienne, alors que leur mandat ne devait durer que cinq ans.
01:37 Ce n'est pas une question de la révolte, mais d'une succession de droits et d'un accord d'adoption.
01:46 Pour Elmedi Konakovic, ministre des Affaires étrangères de Bosnie-Herzégovine,
01:50 cette crise est liée à la situation tendue entre la Serbie voisine et le Kosovo.
01:55 M. Dodik essaie de l'enlever ou de le faire plus difficile.
02:00 Je ne suis pas sûr de ce qui se passe.
02:02 C'est une question de l'intégrité territoriale de la Serbie et de la Kosovo.
02:07 Plusieurs acteurs politiques pensent que la situation économique de la République serbe
02:11 est en mauvaise position.
02:14 Les dernières payes au secteur public ont été enregistrées quelques jours plus tard
02:18 pour être payées, mais sans soutien.
02:21 La République serbe doit également remettre plus de 500 millions d'euros de debtes.
02:26 Pour tout cela, la taxe est tombée.
02:29 Slavik Dimitric, Euronews.
02:32 [Générique]

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