- il y a 2 ans
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00:15 "Mais nous demandons simplement à ce que Saint-Etienne puisse, comme les 35 pilotes communes de France,
00:19 fonctionner normalement avec un maire qui n'est pas inquiété par la justice."
00:24 C'est devenu une habitude depuis plusieurs mois.
00:26 Le Conseil municipal s'ouvre une fois de plus sous tension.
00:29 C'est la première fois à Saint-Etienne qu'un Conseil est présidé par un maire mis en examen
00:34 et l'opposition a souhaité marquer le coup avec plusieurs prises de parole
00:37 auxquelles Gaël Perdriot s'attendait quelques heures avant le Conseil.
00:40 "Les élus de l'opposition vont essayer de faire le spectacle cet après-midi,
00:44 essayer de gagner politiquement et démocratiquement ce qu'ils n'ont pas gagné dans les urnes.
00:49 Mais cela ne nous détournera pas de notre objectif qui est d'améliorer la qualité de vie des Stéphanois.
00:55 Je me sens extrêmement serein, d'autant plus maintenant que j'ai accès au dossier
01:01 et que j'ai l'ensemble des pièces et que l'histoire est très loin de celle qu'on nous a racontée."
01:06 La demande est toujours la même, le retrait de Gaël Perdriot
01:10 et toujours cette impression pour les élus d'opposition de tourner en rond.
01:14 "Nous le disons, cette situation ne pourra pas durer éternellement
01:17 et pendant des mois, voire des années.
01:20 Nous le redisons pour nous, cette situation et cette affaire, pour s'en redire qu'elle soit,
01:24 est une partie d'un grand iceberg qui montre tout simplement que nous avons affaire à la ville de Saint-Etienne,
01:31 à un système politique mafieux qui mêle chantage, intimidation, humiliation
01:36 et tout simplement un mélange des genres malsains entre vie publique et vie privée."
01:41 L'opposition propose enfin un référendum pour connaître l'avis des Stéphanois sur la place de Gaël Perdriot.
01:47 Certains Stéphanois se sont déplacés encore une fois pour vivre ce conseil
01:51 et ce mardi, ce sont les enfants de Gilles Artyk qui ont tenu à s'asseoir face aux maires,
01:55 leur manière à eux de se battre pour leur père.
01:57 "C'est que la peur, elle a changé de camp.
01:59 C'est plus nous qui avons peur, on n'a ni honte ni peur d'eux.
02:04 Je pense que c'est eux qui devraient avoir peur.
02:07 C'est ça, c'est que le fait qu'ils continuent à dire des choses aujourd'hui, c'est terrible."
02:15 Après une heure de débat sur l'affaire, l'idée du référendum ne sera pas retenue par Gaël Perdriot.
02:21 Le conseil municipal a pu reprendre l'ordre du jour et ses 58 délibérations.
02:26 Dès 11h, un regroupement intersyndical se présente au pied du bâtiment de Saint-Etienne-Métropole.
02:33 Il dénonce notamment le nouveau système de rémunération mis en place au 1er janvier 2023,
02:38 jugé inéquitable mais pas seulement.
02:40 "La deuxième chose, c'est la prise en compte des congés maladie
02:43 avec un système de prévoyance qui commence très très tôt.
02:47 Pour l'illustrer un petit peu, les agents de l'État aujourd'hui, jusqu'au 90e jour d'arrêt maladie,
02:52 ils ont l'intégrité de leur salaire, l'intégrité de leurs primes.
02:55 À Saint-Etienne-Métropole, l'exécutif et l'administration ont fait le choix
02:59 de limiter le maintien des primes et du salaire, de l'intégralité de la rémunération, à seulement 10 jours."
03:05 S'en est suivie une autre manifestation, cette fois-ci devant la mairie de Saint-Etienne.
03:10 Pendant le conseil municipal, les agents de la ville dénonçaient à leur tour les conditions de travail.
03:14 "La volonté, elle est de passer tout le monde vraiment à 1600/700 heures
03:17 sans faire attention aux suggestions spécifiques,
03:19 c'est-à-dire ceux qui ont des horaires décalés, ceux qui travaillent la nuit,
03:22 ceux qui ont des travaux extrêmement physiques,
03:24 là où on a des taux d'accès lent du travail qui vont être élevés.
03:30 Voilà, tous ces aspects-là, on peut agir sur le temps de travail et il ne le fait pas ici."
03:34 Pour les syndicats, le dialogue social est rompu avec la métropole
03:38 mais aussi avec la ville de Saint-Etienne.
03:40 "Théoriquement, avec les organisations syndicales, chacun est censé faire un pas vers l'autre au jour d'aujourd'hui.
03:46 On peut parler du régime indemnitaire par exemple,
03:49 c'est un des sujets du préavis qu'on a déposé au jour d'aujourd'hui.
03:53 Bon ben voilà, il y a une information descendante, on nous dit on va vous donner ça,
03:56 on a beau même pointer des dysfonctionnements, on nous écoute pas.
04:00 Voilà, c'est comme ça et c'est pas autrement."
04:02 Une à deux fois par an, des réunions ont lieu entre le maire de Saint-Etienne,
04:06 Gaël Perdriot et les syndicats,
04:08 mais malgré ça, les revendications ne semblent toujours pas être entendues.
04:12 À 76 ans, Monique se rend souvent à l'hôpital pour voir son cardiologue et effectuer ses dialyses,
04:18 mais après un AVC, elle ne peut plus conduire et s'y rend donc en taxi depuis son domicile à Savigneux.
04:24 "Il y a une petite passe en haut, mais bon, une qui n'a rien à faire, deux qui n'ont rien à faire."
04:31 Malheureusement, c'est toujours le parcours du combattant pour arriver jusqu'à l'entrée du CHU.
04:35 L'accès et les places initialement réservées aux taxis et aux ambulances sont occupées par des particuliers.
04:41 "Si on vient dans 3-4 heures de l'après-midi, je reconnais qu'effectivement,
04:45 il y a toujours beaucoup de véhicules et les ambulances et autres sont souvent en double-fil.
04:52 Alors on est obligé de descendre un petit peu avant."
04:54 Une situation qui ne peut plus durer pour les taxis.
04:57 Sur différents services de l'hôpital, les places réservées sont pour la plupart occupées.
05:01 "Vous voyez, là, voilà un bon exemple, on arrive devant le pôle psychiatrie,
05:04 donc là, au sol, vous avez marqué VSL, qui veut dire véhicule sanitaire léger,
05:08 ambulance, taxi, donc une place, deux places, trois places, quatre places, quatre particuliers."
05:13 Florian est taxi depuis 15 ans et selon lui, la situation a toujours existé,
05:18 au point de contacter à plusieurs reprises la direction du CHU sans réel changement.
05:22 Mais aujourd'hui, à la difficulté de se garer, c'est aussi l'escalade de violence qui est dénoncée.
05:27 "C'est vrai qu'on a des crachats sur la voiture, on a des rétroviseurs cassés,
05:31 après une altercation verbale avec une personne,
05:34 on a des collègues qui se sont fait violenter physiquement, un coup de poing,
05:37 donc ouais, maintenant, on ne peut plus rien dire.
05:39 Alors après, nous, ça part toujours à la calme, on dit aux gens,
05:42 vous n'allez pas vous stationner là, regardez la personne,
05:44 et tout de suite, c'est l'avalanche de violence
05:47 et ce qu'on est peur, c'est qu'il y ait un drame qui arrive un jour ou l'autre."
05:49 Une barrière est disposée en dessous de l'entrée principale de l'hôpital,
05:53 mais pour l'accès à la rotonde, il est toujours difficile de s'y rendre et de s'y stationner,
05:57 malgré la signalisation sur les panneaux.
06:01 Le préfet de la Loire a pris le tram cet après-midi pour lancer la grande opération
06:07 que Gérald Darmanin, le ministre de l'Intérieur, a voulu pour sensibiliser sur la sécurité
06:12 des femmes faites dans l'espace public.
06:14 5 millions de tracts vont être distribués partout en France,
06:17 et il y en a besoin.
06:18 Également à Saint-Etienne, 1 200 faits ont été recensés depuis le début de l'année
06:24 sur ces violences faites aux femmes,
06:26 rien que dans la circonscription de police de Saint-Etienne.
06:29 Sur ces 1 200, il y en a à peu près 500 qui étaient dans la cellule familiale,
06:33 et donc ça veut dire 700 qui étaient vraisemblablement faits sur la voie publique.
06:37 Donc vous voyez qu'on en a beaucoup, mais parmi cette augmentation,
06:40 on sait qu'on a une augmentation de 15% à peu près par rapport à l'année dernière de ces faits.
06:43 Et ces tracts comportent des conseils selon que l'on soit victime ou témoin.
06:47 Ils étaient distribués sur l'esplanade de la gare de Château-Creux.
06:51 Les femmes étaient particulièrement ciblées pour les recevoir.
06:54 Je pense que c'est hyper important qu'il y ait davantage de sensibilisation,
06:58 pas seulement pour les victimes, mais aussi pour les personnes.
07:01 Voilà, on est tous des citoyens.
07:02 Quand c'est bondé, très bien, sincèrement, un peu insécuritaire, etc.
07:07 Souvent des mains baladeuses ou des regards un petit peu indiscrets qui sont un peu gênants.
07:12 Dans les trams, dans les bus, il y a des caméras,
07:15 donc ce qui fait qu'on se sent beaucoup plus en sécurité, mais ça ne suffit pas.
07:19 Regardez, je tiens mon sac, voilà.
07:22 Et en termes de violences faites aux femmes, les avis divergent d'une personne à l'autre.
07:26 Un vaste sujet d'interrogation pour Léa, 19 ans.
07:29 Pour ma part, je n'ai jamais été victime de ces violences,
07:32 mais je sais que c'est extrêmement courant.
07:35 Accoster, oui, siffler, oui,
07:39 mais pour moi, c'est quand on commence à entendre des injures sur notre personne.
07:46 Ça part de là. Moi, on ne m'a jamais insultée.
07:50 Et puis à partir du moment où il y a un contact physique,
07:53 moi, on ne m'a jamais touchée.
07:56 Je sais que ce n'est pas normal de se faire siffler dans la rue,
07:59 d'être accostée, ce n'est pas normal,
08:01 mais je crois que j'ai réduit mon taux de tolérance,
08:05 parce que j'ai l'impression qu'on est obligé.
08:08 Et la meilleure manière de réagir face à ces violences
08:10 se trouve en trois points très précis selon le préfet de la Loire.
08:14 Premièrement, essayer de faire du bruit pour attirer les gens autour de soi,
08:17 pour éviter que ça se passe dans de la discrétion,
08:19 parce qu'on sait très bien que ce genre de violences
08:21 se passe dans un cercle très fermé.
08:23 Le deuxième point, c'est d'appeler le 17.
08:25 Et c'est la meilleure réflexe qu'on peut avoir,
08:27 c'est d'appeler la police ou la gendarmerie.
08:29 Et puis après, une fois que ça s'est déroulé,
08:31 que les policiers sont arrivés, c'est de porter plainte absolument.
08:33 On a encore trop peu de faits de violences qui sont caractérisés
08:35 sur lesquels on n'a pas de suite judiciaire ou pénale
08:37 qu'ils peuvent donner, parce qu'il n'y a pas de plainte qui a été déposée.
08:40 Et notez que cinq intervenants sociaux
08:42 travaillent dans les commissariats et gendarmerie de notre département
08:45 afin d'accompagner les victimes de ces violences.
08:50 Après plusieurs semaines enfermés dans cette boîte
08:52 sur le parvis de la gare de Château-Creux,
08:54 le nouveau Vélivert sort enfin au grand jour.
08:56 À part le nom, tout a changé.
08:58 La métropole s'équipe d'un parc de vélos 100% électriques,
09:02 des vélos testés pour affronter les sept collines.
09:05 Donc on a pris la rue Rivolier,
09:07 qui est la rue avec un morceau à 14% de pente.
09:10 Donc on n'est pas dans les Alpes, mais pas loin.
09:12 Et on a essayé les différents modèles en concours
09:19 sur la rue Rivolier.
09:21 Et ce vélo a monté la rue Rivolier assez facilement.
09:24 Donc s'il monte la rue Rivolier, il doit tout monter à Saint-Etienne.
09:27 Le vélo est aussi léger, 28 kilos,
09:30 environ le poids d'un vélo mécanique.
09:32 Et l'engin est aussi doté d'une innovation,
09:35 l'assistance progressive.
09:37 Il suffit d'appuyer sur les pédales pour que l'assistance se mette en place.
09:40 C'est-à-dire que plus on appuie fort, plus on a besoin d'assistance,
09:43 plus l'assistance sera là pour aider la personne qui va faire du vélo.
09:47 L'objectif est à minima de doubler les abonnements,
09:50 aujourd'hui au nombre de 2700.
09:52 Ici on mise sur la facilité.
09:54 Pour emprunter un vélivert, il suffira de se connecter à l'application.
09:58 Les 30 premières minutes seront gratuites.
10:00 Ensuite, le service proposera une tarification à partir de 50 centimes par trajet,
10:05 jusqu'à 30 euros à l'année.
10:07 Un service de réparation sera également proposé,
10:09 ce qui a pu faire défaut sur les dernières heures des vélivers mécaniques.
10:13 La métropole ne pouvait pas investir de manière forte pour entretenir des vélos qui allaient disparaître.
10:19 C'est vrai, on s'en excuse auprès des utilisateurs, mais qui l'auront facilement compris.
10:23 Ces derniers mois ont été difficiles.
10:27 Le reste du temps, l'entretien est parfaitement assuré.
10:30 Je voudrais le souligner, en régie, ce sont des agents de la métropole qui entretiennent ces vélos,
10:35 qui assurent l'alimentation des différentes stations.
10:39 C'est un service qui est optimal et qui est très apprécié par les habitants.
10:44 En tout, 1000 vélos et 105 stations seront déployées sur le territoire.
10:48 3 stations saisonnières arriveront également cet été sur la zone de Bégnane de Lorette.
10:53 Elles les gorgent de la Loire, au Pertuiset et Saint-Victor-sur-Loire.
10:56 Des stations qu'on pourra retrouver également sur de grands événements,
11:00 comme la prochaine Coupe du Monde de rugby.
11:02 Les trains continuent de s'arrêter à Balbigny,
11:06 mais la gare a complètement changé de vocation.
11:09 C'est désormais une maison médicale avec 21 professionnels de santé répartis dans 9 cabinets.
11:14 Le résultat du projet Place de la Gare, lancé par la SNCF,
11:17 qui compte ainsi sauver ce patrimoine local dont les appartements avaient fermé il y a 33 ans,
11:22 est le guichet depuis une dizaine d'années.
11:24 Le programme est ouvert à tout type de services et d'activités,
11:27 pourvu que ça apporte une plus-value, un service aux gens.
11:30 Ça peut être des cafés, de l'allocation de vélos, tout un tas d'activités.
11:35 La gare est évidemment encore en exploitation.
11:38 C'est une beauté de ce projet, puisque les travaux ont été réalisés sur 6 ferroviaires exploités.
11:42 C'est une gare dans tous les sens du terme.
11:44 Un bâtiment qui a profondément été transformé,
11:47 avec le toit qui a été rehaussé pour un coût total d'1,675 millions d'euros,
11:52 dont plus de 500 000 euros apportés par la ville de Balbigny.
11:55 Un investissement évident pour le maire de la commune.
11:58 On a commencé à creuser le sujet à partir de 2017,
12:01 au moment où j'avais un médecin qui était prêt à partir en retraite.
12:04 En 2019, on a eu la chance de récupérer deux jeunes médecins qui sont arrivés,
12:10 et qui ont été accompagnés d'un troisième.
12:12 A partir de ce moment, on a réussi à faire avancer les choses.
12:17 Actuellement, on a cinq médecins sur la commune de Balbigny.
12:20 En tant que maire d'une commune de 3,5 millions d'habitants,
12:23 j'ai beaucoup de collègues maires qui aimeraient avoir cinq médecins sur leur commune.
12:29 Une maison médicale qui a également beaucoup de sens
12:31 pour les médecins qui se sont impliqués dans le projet.
12:34 Clotilde Machaber a écrit le projet de santé de territoire nécessaire à cette ouverture.
12:39 Sans ce projet, elle ne serait pas venue s'installer ici il y a trois ans.
12:42 Ne pas être tout seul, c'est déjà important.
12:45 Si on a un problème, on peut appeler quelqu'un à côté pour nous guider,
12:49 avoir plusieurs points de vue, le côté enrichissant.
12:53 Et puis aussi un côté organisationnel pour les patients assez simple.
12:56 Pour nous, je vais vous donner l'exemple des samedis matins,
12:59 qui sont des tournées à tour de rôle et qui permettent aux patients
13:02 d'avoir toujours une présence un samedi matin.
13:04 Mais je ne suis pas sûre que je pourrais faire tous les samedis matins si j'étais toute seule.
13:08 Typiquement, je peux le dire, je ne serais pas à Balbigny
13:10 s'il n'y avait pas eu le projet de maison de santé, j'aurais été installée ailleurs.
13:13 Et notez que plusieurs élus ont profité de la présence du sous-préfet
13:16 pour relancer le sujet de la fermeture des urgences de fer,
13:19 pénalisante aussi pour les professionnels de santé du territoire.
13:28 Bonjour !
13:29 Dès qu'elles arrivent, ces aides-soignantes à domicile se mettent au travail.
13:33 Monsieur Guillaumont va souffler ses 100 bougies, il vit seul depuis le décès de sa femme
13:38 et après plusieurs petits AVC, il avait besoin de quelqu'un pour l'aider.
13:42 Il reste autonome, mais la venue des aides le soulage dans son quotidien.
13:46 Ça évite bien de faire pas mal de travail.
13:50 Moi je bricolais bien un petit peu, mais enfin, c'est pas...
13:54 Comme je pouvais pas bien me déplacer, puis ça dépend des moments.
13:57 Quand j'étais malade, j'étais bien obligée d'avoir quelqu'un près de moi.
14:01 Les aides à domicile, comme Linda, font les courses, l'entretien de la maison,
14:05 mais ont également un rôle relationnel.
14:08 Un jour, elles s'occupaient vraiment bien de moi. Elles sont bien gentilles.
14:13 Les aides-soignantes qui ont pour mission la toilette et surveiller la prise de médicaments
14:17 reconnaissent aussi le rôle psychologique.
14:20 Parfois il y a des personnes qui sont seules, donc ils apprécient notre présence,
14:26 du coup ça leur donne confiance en eux.
14:29 Je pourrais pas vous dire quand est-ce que je vous revois, parce que j'ai pas encore le planning.
14:35 Dans la Loire, les assistants à domicile représentent environ 18 000 offres d'emploi en 2022.
14:41 C'est un petit peu en tension, oui c'est vrai. On en a besoin.
14:45 Et plus en plus de personnes âgées, donc c'est sûr qu'il faudrait beaucoup plus de personnel.
14:52 Selon le dernier recensement de l'INSEE, les seigneurs sont plus de 200 000 dans la Loire.
14:57 Alors les services sont parfois longs pour les aides à domicile.
15:01 Quand il y a des arrêts maladie, pour X raisons, je sais pas.
15:07 Après oui, on fait des heures en plus, donc ça se ressent.
15:11 Dans le secteur, le nombre de salariés a augmenté de 2,8% en 2022.
15:16 Les aides à domicile ne sont pas les seules à pâtir de ce manque de personnel.
15:20 Les personnes âgées en ont besoin.
15:22 12 550 d'entre elles bénéficient d'une subvention de l'État pour avoir une aide personnalisée à domicile.
15:29 Dans les cuisines, ça s'active comme chez les plus grands chefs.
15:36 L'école hôtelière du Renouveau forme 150 jeunes tous les ans pour le marché du travail.
15:41 Et il y en a besoin. Dans la Loire, la restauration est un des secteurs qui recrutent le plus.
15:46 Et ces jeunes-là, au tout début de leur cursus, sont très motivés.
15:50 Ils étaient à l'initiative de ce repas de fin d'année à destination de leurs professeurs.
15:55 Pour eux, la restauration, c'est une passion.
15:58 C'est un travail difficile parce que c'est un travail de passion, on compte pas nos heures.
16:01 J'ai toujours eu envie de faire ça, je savais les risques, je savais tout ce qu'il fallait.
16:05 Je me suis plongé dans le métier quand même. Je savais déjà ce que je voulais faire.
16:08 Quand j'étais petit, j'ai servi pas mal mes parents, des amis.
16:13 Et franchement, ça m'a plutôt plu. Donner du bonheur aux gens, ça me fait plaisir.
16:17 Et du coup, j'aime bien le faire, servir, qu'ils passent un bon moment sans se soucier de rien.
16:23 Pour Esther Mignan, la directrice de l'établissement, c'est essentiel de former les jeunes passionnés.
16:28 Il est important qu'on puisse, en tout cas, les écoles hôtelières,
16:33 pouvoir amener du nouveau personnel, surtout que les jeunes sont demandeurs.
16:38 Et pour preuve, l'école rentre dans la saison des inscriptions et elle est déjà pratiquement certaine de remplir les classes pour l'année suivante.
16:45 Mais Esther Mignan reste réaliste sur les difficultés du métier, surtout après la crise sanitaire,
16:50 qui a particulièrement impacté le secteur et parfois même changé les mentalités.
16:55 Les horaires, la façon de fonctionner n'est plus tout à fait compatible avec ce qu'attendent les jeunes aujourd'hui,
17:02 et en tout cas, la vision qu'ils peuvent avoir du travail aujourd'hui.
17:05 Donc je crois que forcément, on retrouve ça et nous, on le retrouve aussi dans nos écoles hôtelières aujourd'hui.
17:12 En 2021, environ 1000 projets de recrutement pour les apprentis de cuisine et serveurs ont été lancés, mais ils n'ont pas toujours abouti.
17:21 Dans les restaurations, il faut trouver des solutions pour fidéliser le personnel.
17:25 Pour beaucoup de monde, c'est compliqué. Donc chacun trouve des solutions.
17:30 Certains réduisent leur période d'ouverture en fermant par exemple un jour de plus par semaine.
17:35 D'autres qui font bar et restaurant arrêtent complètement la restauration parce qu'ils ne trouvent pas de cuisiniers.
17:41 On trouve de moins en moins d'établissements ouverts les dimanches ou les jours fériés.
17:45 Un manque à gagner certain sur le chiffre d'affaires. La restauration est un secteur en tension,
17:50 mais les professionnels gardent espoir en attendant la nouvelle génération.
17:56 Dans ce cours, les lycéens n'ont pas un problème de mathématiques courant.
18:00 Ils doivent déterminer le nombre d'agents de sécurité nécessaire pour un festival accueillant 4200 personnes.
18:06 Ce lycée forme une centaine de jeunes au métier de la sécurité, un secteur en tension,
18:13 et ces alternants l'ont déjà remarqué dans leurs entreprises.
18:16 La plupart du temps, on est en sous-effectif.
18:20 Et là, pour les événements qui vont venir, la sécurité recrute beaucoup et je le vois.
18:25 L'avantage pour ces jeunes, c'est que l'offre est particulièrement intéressante pour les stages et les alternances.
18:31 Dans la Loire, nous on trouve facilement des stages.
18:35 Et le fait aussi de bien travailler avec les entreprises nous permet peut-être plus tard de pouvoir travailler avec eux,
18:41 de faire un peu notre promotion avec ces entreprises-là.
18:45 Mais le métier d'agent de sécurité est difficile, physique, aux horaires particuliers,
18:49 pour lequel il faut y accorder quelque chose en plus.
18:52 Ce doit être un métier de passion. Soigner, être au service des gens, au service des autres,
18:56 ça demande beaucoup de sacrifices, de sacrifices personnels,
18:59 de travailler de façon atypique, c'est-à-dire vous travaillez pendant que les autres s'amusent.
19:05 Une raison qui explique en partie le manque de personnel.
19:08 Pour les trois prochaines années, la profession estime qu'il faudra 150 000 nouveaux agents.
19:13 Pour les trois prochaines années, ce chiffre est légèrement impacté par les futurs événements internationaux.
19:19 Professeurs et élèves ont le même discours.
19:21 Les JO, la Coupe du Monde, et bien sûr qu'aujourd'hui on est conscients que le métier d'agent de sécurité peine à recruter,
19:30 peine à avoir des gens qui sont surtout efficaces et bien formés.
19:33 C'est sûr que ça va être compliqué parce qu'on a un manque d'effectifs, surtout en sécurité privée,
19:38 donc ça va être assez tendu, mais on va y arriver.
19:42 En attendant, les élèves du CAP se sentent déjà prêts à prendre la relève.
19:46 Aujourd'hui, ils réalisent une simulation pour sécuriser le bâtiment.
19:50 B2 de Papa Charlie, recevez par recueil.
19:53 Donc ce matin, nous avons organisé un TP qui nous sert à protéger l'ensemble du site,
19:58 donc du Marais Saint-Thérèse, notre lycée.
20:00 Moi-même, j'ai été chef d'équipe pour pouvoir gérer un effectif,
20:03 afin de pouvoir les placer et d'assurer la sécurité des biens et des personnes.
20:06 Le lycée Saint-Thérèse est le premier établissement de la Loire à avoir proposé une formation de sécurité en 2010 avec le CAP.
20:14 Depuis, ils ont ouvert deux autres formations et en prévoient de nouvelles pour répondre aux nombreuses demandes.
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