Julie Crouzillac : «on peut penser que le processus du harcèlement débute d'une faiblesse, d'une particularité physique, d'un handicap, mais c’est parfois quelque chose de complètement irrationnel sur lequel les enfants vont se cristalliser»

  • l’année dernière
Julie Crouzillac, présidente de l’association ADN Kids, qui lutte contre le harcèlement scolaire, a expliqué sur CNEWS que ce fléau pouvait prendre sa source dans «une faiblesse, une particularité physique, un handicap, mais c’est parfois quelque chose de complètement irrationnel sur lequel les enfants vont se cristalliser». Elle a insisté sur la nécessité de devoir réagir face à ces attaques.

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Transcript
00:00 Le processus, il est toujours le même finalement quand on écoute les personnes qui vivent ce mécanisme-là
00:06 ou quand on écoute également les harcelés qui nous racontent ce qui s'est mis en place.
00:10 C'est finalement un sujet en général assez banal qui va être pris pour cible,
00:14 sur lequel un ou plusieurs individus vont revenir de manière récurrente, répétée et crescendo,
00:21 en ciblant toujours la même personne.
00:23 On a tendance à pouvoir penser que ça peut être une faiblesse, une particularité physique,
00:29 un handicap, mais parfois c'est des choses complètement irrationnelles,
00:34 mais sur lesquelles les enfants vont se cristalliser,
00:37 sur lesquelles la personne qui en est victime ne crée pas de résistance,
00:41 parce qu'évidemment c'est très violent,
00:43 parce qu'évidemment on veut se soustraire à la situation, on ne veut pas faire de vagues,
00:47 on a peur et puis on pense parfois que c'est en laissant passer que ça finira par s'arranger tout seul.
00:53 Et c'est justement là où, avec l'association et tous les bénévoles au quotidien depuis 7 ans,
00:58 on va voir les enfants pour parler avec eux de ces situations
01:02 et leur donner des clés qui sont vraiment très pratiques pour ne pas qu'elles s'installent,
01:05 pour ne pas qu'ils se laissent faire.
01:06 [Musique]
01:10 [SILENCE]

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